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Pour saluer la mémoire d’un Argentin exemplaire

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Pour saluer la mémoire d’un Argentin exemplaire

par Georges FELTIN-TRACOL

Chers Amis dEurope Maxima,

Il y a dix ans, le 2 septembre 2009, décédait à l’âge de 75 ans d’une crise cardiaque à Buenos Aires Mohamed Ali Seineldin. Si cette personnalité reste méconnue en Europe hors des cercles hispanophones, il a pourtant été un remarquable activiste nationaliste argentin.

le 12 novembre 1933 à Concepción del Uruguay dans la province d’Entre Ríos, Mohamed Ali Seineldin vient d’une famille druze d’origine libanaise. Ayant grandi sous la décennie péroniste, il s’engage dans l’armée et se convertit au catholicisme de tradition. Seineldin signifiant en arabe « Protecteur de la foi », il rendra toute sa vie un culte particulier à la Vierge Marie tout en conservant ses prénoms musulmans par respect pour ses parents.

Officier commando d’infanterie, il participe à la tentative de reconquête des Malouines occupées par la perfide Albion en 1983. Malgré la défaite, il garde le respect de ses hommes. Hostile aux États-Unis d’Amérique, au sionisme et au mondialisme, il partage des idées assez semblables à celles de l’Étatsunien réfractaire Lyndon LaRouche. Ce proche du théoricien nationaliste-révolutionnaire Norberto Ceresole s’élève vite contre l’épuration des cadres de l’armée entreprise par le gouvernement néo-démocratique de Raul Alfonsin. En 1988, il s’empare de la caserne de Villa Martelli près de Buenos Aires. Attaché militaire au Panama, il assiste à l’invasion et à l’occupation de ce petit pays stratégique par la soldatesque yankee en 1989. La scandaleuse arrestation de Manuel Noriega préfigure celle des présidents résistants Slobodan Milosevic, Saddam Hussein et Radovan Karadzic ainsi que l’assassinat du Guide Libyen Kadhafi. Sous la présidence du traître péroniste et kleptocrate notoire Carlos Menem, le colonel Seineldin fomente en 1990 un second coup d’État qui échoue en raison de la torpeur des troupes et de l’apathie de la population. Mohamed Ali Seineldin devient la principale figure des « carapintadas », ces militaires nationaux-révolutionnaires qui maquillent leur visage de camouflage. Malgré les échecs répétés, les « carapintadas » marqueront durablement le lieutenant-colonel des parachutistes vénézuélien Hugo Chavez.

MAS-livre.jpgArrêté puis jugé, Mohamed Ali Seineldin est condamné à la détention perpétuelle. Il rédige en 1992 dans sa cellule une Synthèse du projet mondialiste « Nouvel Ordre » qui doit être imposé dans les nations ibéro-américaines. Il dénonce dans cette brochure le « Nouvel Ordre mondial » et l’impérialisme cosmopolite étatsunien. Gracié par le président Eduardo Duhalde en 2003, il réintègre le cadre de réserve des forces armées. Ce partisan des aires de développement autocentrées crée d’abord un groupuscule politique, le Mouvement pour l’identité nationale et l’intégration ibéro-américain, avant de rejoindre le Parti populaire de la Reconstruction d’orientation nationaliste catholique fondé en 1996 par l’un de ses anciens lieutenants, Gustavo Breide Obeid. Le colonel Seineldin soutient donc une troisième voie nationale, populaire, sociale et continentale autant opposée à l’ultra-libéralisme bankstériste qu’au collectivisme marxiste. Il n’hésita jamais au cours de sa vie à mettre ses idées au bout de sa peau, quitte à le payer parfois chèrement.

Le colonel Mohamed Ali Seineldin représente aux côtés du « Commandant Zéro », le Nicaraguayen Eden Pastora, et du « Commandante » bolivarien Hugo Chavez, l’exemple même du combattant politique soucieux des intérêts conjoints de sa nation et de l’Amérique romane. Sa vie demeure plus que jamais une source d’inspiration pour tous les révolutionnaires-conservateurs du monde entier.

Bonjour chez vous !

Georges Feltin-Tracol

« Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 137, pour Europe Maxima.

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mardi, 10 septembre 2019 | Lien permanent

Non, le soldat Ryan n'a pas sauvé les Afghans

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Non, le soldat Ryan n'a pas sauvé les Afghans

par Fulvio Scaglione

Source : Fulvio Scaglione & https://www.ariannaeditrice.it/
 
L'Afghanistan, le retrait et la honte
 
Joe Biden a annoncé le retrait des troupes américaines (3000 hommes) et, par conséquent, des troupes de l'OTAN (7000 hommes) d'Afghanistan. Et il a choisi une date suggestive, le 11 septembre, le jour des tours jumelles, pour parachever le retrait. Inutile de s'appesantir sur le fait que, là aussi, le nouveau président suit les traces de son prédécesseur, ne prenant que quelques mois de marge de manœuvre en plus:il programme ce retrait pour septembre non pas pour mai, comme l'avait suggéré Donald Trump. Deux autres faits importent davantage, que M. Biden a lui-même soulignés, du moins partiellement. La première, c'est que cette guerre de vingt ans a été un échec colossal. Les États-Unis ont dépensé à eux seuls deux trillions de dollars (deux mille milliards) pour la mener à bien, une somme qui aurait pu être utilisée pour prendre l'Afghanistan et le rendre à nouveau neuf. Pour la combattre, 3541 soldats internationaux sont morts, près de  000 soldats afghans, des dizaines de milliers de guérilleros et, surtout, environ 200.000 civils qui, selon les statistiques les plus crédibles, ont été tués à 40% par ceux qui étaient venus de l'autre bout du monde (y compris d'Italie, ndlr) pour les libérer.
 
Et quel est le résultat ? Selon toute vraisemblance, nous assisterons d'ici quelques mois à une répétition de la guerre civile des années 90, car les talibans sont réapparus bien renforcés, au point de pouvoir s'asseoir à la table des négociations de paix en tant qu'interlocuteurs faisant autorité. Il est clair qu'ils ont des plans très très différents pour l'avenir de l'Afghanistan de ceux qui, avec plus ou moins de succès, gouvernent dans l'ombre des canons de l'OTAN. Et selon toute probabilité, ce seront les talibans qui l'emporteront, forts du consensus grâce auquel, surtout dans les campagnes, ils n'ont jamais perdu. Comme dans un jeu de l'oie pervers, nous allons donc revenir presque exactement au point de départ. Vingt ans et 300.000 morts plus tard.
 
L'autre fait, incroyable si l'on s'éloigne de la vision américano-centrée qui a dominé pendant des décennies, est que ce retrait est la réplique d'autres retraits. Celui du Vietnam, par exemple. Ou celle, beaucoup plus proche de nous, de l'Irak, décrétée en 2011 par Barack Obama, qui avait Biden comme adjoint à la Maison Blanche. En Irak, nous savons comment cela s'est passé. George Bush Jr. et Tony Blair ont inventé un tas de mensonges sur les armes de destruction massive pour mener leur guerre coloniale. Ils ont ainsi produit une vague de violence et de destruction responsable de nombreux massacres (environ 15.000 soldats de différentes nationalités, des soldats et des contractants irakiens sont morts, au moins 30.000 soldats de l'armée de Saddam Hussein, au moins 50.000 insurgés et un nombre de civils que personne n'a pu ou voulu préciser, mais qui se chiffre en centaines de milliers de personnes), de la déstabilisation de toute une région et de ces ressentiments qui, plus tard, ont ouvert la voie à Al-Qaïda et à Isis.
 
Et pourtant, à chaque fois, on aboutit à un retrait plus ou moins retentissant, dont on parle comme d'un mérite, d'un geste astucieux, et non comme de la conséquence inévitable d'un formidable entêtement et d'une impitoyable politique. Je me  trouvais en Afghanistan en 2001, lorsque cette folie qui a duré vingt ans a commencé. Je suivais l'avancée de l'Alliance du Nord et il était clair à un kilomètre à la ronde qu'il s'agissait d'une fausse guerre, gagnée d'avance en achetant le consentement des tribus contre les talibans. Comme toujours, l'achat de la victoire n'a pas été difficile. Acheter la paix, en revanche, s'est avéré impossible. Vous verrez, dans vingt ans, ils feront la même chose avec la Syrie. Et ils diront les mêmes choses qu'aujourd'hui.

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mardi, 20 avril 2021 | Lien permanent

US and UK are implementing a pro-Saudi and Gulf agenda: Balkans to Afghanistan

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US and UK are implementing a pro-Saudi and Gulf agenda: Balkans to Afghanistan

Murad Makhmudov and Lee Jay Walker

http://moderntokyotimes.com

Irrespective if people support the Syrian government or are against the political leaders of this nation, it is abundantly clear that past interventions lead to chaos and failed states. Either political elites in Gulf nations, America, France, Turkey and the United Kingdom enjoy mass instability and cleansing religious minorities; or the agenda is to create weak failed states in order to protect the feudal monarchies of the Gulf and Israel. If not, then nothing makes sense and this also applies to Western nations being anti-Christian in the Middle East and in other parts of the world.

It is known that the most powerful religious leader in Saudi Arabia desires that all Christian churches are to be destroyed throughout the region. Of course, with Qatar and Saudi Arabia supporting Sunni Salafi fanatics and terrorists against the government of Syria; then this could be part of the anti-Christian crusade installed by feudal monarchs and religious elites in Saudi Arabia.

Grand Mufti Sheikh Abdul Aziz al-Asheikh from Saudi Arabia stated that it was “necessary to destroy all the churches of the region.” This distinguished Islamist cleric who is a close friend of the ruling elites in Saudi Arabia, voiced this opinion to the visiting delegation from Kuwait. It appears that he wants Kuwait to follow the anti-Christian and anti-non-Muslim religious line of Saudi Arabia which refuses to allow one single Buddhist temple, Christian church, Hindu temple and so forth. Therefore, when one militant fanatic desires to burn the Koran (something that Islamists do all the time during their terrorist attacks and destroying Shia mosques)in America the American administration and mass media speaks out; however, having strong relations with Islamist states which hate all other religions is obviously not a concern.

It is clear that Egypt under Gamal Abdel Nasser was a threat to the elites throughout the Gulf and in major Western nations. Likewise, Saddam Hussein was an ally of the Sunni Gulf dominated monarchies and powerful Western nations during the Iran-Iraq war. Yet the Kuwait question destroyed this unity. Of course, when Saddam Hussein was busy killing the Shia in Iraq and fighting against Iran then this was welcomed. Likewise, when Kurds were gassed in Iraq then this also could be brushed under the carpet. However, to enter a feudal undemocratic state called Kuwait was something else. Therefore, a well orchestrated media campaign was paid to increase many lies about the nation of Kuwait and with regards to many alleged massacres which later turned out to be clear fabrications. Despite this, the United States and United Kingdom will protect anti-Christian Gulf monarchies to the hilt because of energy factors, geopolitics and other important areas.

Over forty years ago the usual nations intervened in Afghanistan by supporting the most “year zero Islamists” on the face of the planet. Not only did America, Pakistan, Saudi Arabia, the United Kingdom, and other nations, support Islamist sectarians and terrorists – but they even gave military training, assistance and helped to co-ordinate future terrorist groups. Osama bin Laden was once a friendly ally of major Gulf nations, America, Pakistan and the United Kingdom. Of course, September 11 brought this home to America but for the people of Afghanistan, North-Western Pakistan and India ruled Kashmir; then Islamist militancy is continuing to destroy all forms of moderation and helping to cleanse religious minorities. Women also have bore a terrible price and while Islamists may ban alcohol it is clear that selling and taking heroin isn’t deemed un-Islamic. Therefore, you now have a major drug problem in Afghanistan and Pakistan but despite all the chaos it is now the turn to destroy multi-religious and secular Syria.

Even while Afghanistan continues to burn in a spiral of Islamist hatred, enormous indoctrination, forcing women into the shadows and being unable to crush Taliban forces; the next venture had begun against Iraq. The Kuwait debacle highlighted the reality that while approximately 3 to 4 million black Africans were killed in Sudan based on the policies of Arabization and Islamization; then this could be tolerated, but invading a wealthy Gulf state was a different matter. Simply put, just like in East Timor whereby approximately one third of the population was killed by central forces in Indonesia – it is apparent that Christians (Sudan and East Timor) and Animists (Sudan) just don’t count because the US and UK kept on supplying weapons to Indonesia. America also welcomed the introduction of Islamic Sharia law in Sudan under the leadership of President Jaafar Nimeiri in 1983 just like Washington helped this legal framework to take power in Afghanistan, Iraq and most recently Libya.

Clearly, the anti-Muslim rhetoric aimed at America doesn’t hold much weight apart from opposing moderate forces in the Muslim world based on the objectives of Saudi Arabia and other major Gulf nations.  Therefore, the only forces to suffer at the hands of America’s foreign policy in Afghanistan, Bosnia, Cyprus (invasion by Turkey), Kosovo, Libya, Iraq and now in Syria – are Christians, secular forces and mainstream Islam which became attacked by Sunni Islamic jihadists, Salafi militants and a plethora of terrorist groups. These Islamist groups think nothing about killing Shia Muslims, minority Muslim groups like the Alawites, Sunni Muslim clerics who support religious diversity and non-Muslims. In this sense, the political elites in Washington and London have installed compliant Muslim dominated governments in Bosnia and Kosovo – while doing nothing when Orthodox Christians were cleansed by Turkey after this nation invaded Northern Cyprus. Meanwhile, secular forces within the state institutions of Afghanistan, Iraq and Libya have all been vanquished by the implementation of Islamic Sharia law once ruling elites were overthrown in the three above nations. Given this reality, it appears that because they always side with conservative and reactionary Islamist forces. The upshot being that approximately 50% of Christians fled Iraq and vast numbers of Christians have fled Kosovo; this happened on the watch of America and the United Kingdom. Meanwhile, in Egypt the Coptic Christians are now facing a growing Islamist menace but once more America and the United Kingdom keep on supplying more funds to the Muslim Brotherhood led government.

In Kosovo the Kosovo Liberation Army (KLA) was implicated in killing people for organs and other massacres. Similarly, in Syria you have video evidence of the Free Syrian Army (FSA) and various Islamist groups teaching children to behead Syrian soldiers, cutting open Syrian soldiers and eating organs, killing Sunni Muslim clerics which support the government and a host of other brutal deeds including beheading many Alawites and Shia Muslims. Yet, it appears that all the above – and kidnapping Christian bishops – means zilch to America, France, Qatar, Saudi Arabia, Turkey and the United Kingdom. After all, the more massacres are committed by the FSA and various Islamist terrorist groups then the more they obtain funds in order to destroy Syria. It must be stated that Syria, just like Egypt under Nasser, is a proud and free nation which refuses to bow down to international domination. Therefore, the secular government of Syria is deemed to be a threat to Western powers, Gulf powers and treacherous Turkey because these collective forces saw an opportunity to destroy the last major secular and independent nation in the Arabic speaking world.

Libya in the post-Gaddafi period is nothing more than a failed state whereby various militias control parts of the country. Recent terrorist attacks in Algeria, Mali and Niger all have a connection linking the failed state of Libya. At the same time the CIA, MI6 and other security intelligence networks have been involved in sending military arms to terrorists in Syria via Bosnia, Libya, Croatia, Kosovo and other routes. Note, that the US and UK all supported anti-Serb forces in Bosnia, Croatia and Kosovo; meanwhile, the ruling elites in Libya now rely on London and Washington for economic support.

In another Modern Tokyo Times article about Libya it was stated that “The ‘bomb democracy’ Western and Gulf policy in Libya brought about the massacres of black Africans, killing of Gaddafi loyalists and created a “new society” based on disorder which is currently ongoing. Indeed, the chaos which is engulfing Libya is now destabilizing Northern Mali and creating problems for Tunisia. This destabilization is based on vast quantities of military hardware being available and more dangerously the Salafi ideology is spreading because of money from Saudi Arabia and Qatar.”

“Turning back to Libya and Northern Mali then currently Salafist organizations are intent on destroying all Islamic thought patterns outside of their “blinkered monoculture,” which thrives on hatred and fear. Indeed, in Syria video evidence survives which makes it clear that the Western and Islamist “marriage of convenience” is now spreading this dangerous ideology within this country. Therefore, mainstream Islam and religious minorities have much to fear in Syria. However, like usual political leaders in London, Paris and Washington will support any form of barbarity providing it meets their geopolitical ambitions.”

The nation of Syria welcomed the fleeing Palestinians and took in over one million refugees from Iraq irrespective if the refugees were Christian, Sunni Muslim, Shia Muslim or whatever. Syria is a multi-religious nation and secular based. Also, it is abundantly clear that no evidence can be provided which shows massacres by the government of Syria before outside nations sponsored sectarianism, terrorism and sedition against this nation. Therefore, the armed forces of Syria are doing their upmost to protect the people of Syria and preserve the independence of this nation. After all, which side is kidnapping Christian bishops, kidnapping UN personnel, killing Sunni Muslim clerics, beheading Alawites, butchering the Shia, murdering journalists and so forth? Despite this, major Western and Gulf powers alongside Turkey are intent on destroying the fabric of Syrian society and these nations care little about creating another failed state – after all, look at the track record of Afghanistan, Kosovo, Libya and Iraq.

leejay@moderntokyotimes.com

http://moderntokyotimes.com

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dimanche, 05 janvier 2014 | Lien permanent

Salvate la vita a Tareq Aziz !

Salvate la vita a Tareq Aziz

di Felicity Arbuthnot e Tony Benn

Fonte: Come Don Chisciotte [scheda fonte]


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LETTERA A SUA SANTITA' PAPA BENEDETTO XVI

"E' STATO VERSATO COSI' TANTO SANGUE". SALVATE LA VITA A TAREQ AZIZ



"...Saddam, Tariq, tutti loro avrebbero potuto darsi alla fuga, ce n'erano di paesi che li avrebbero accolti. Sono rimasti perchè era inimmaginabile per loro non stare dovevano stava la loro gente. E nemmeno avrebbero potuto immaginare che democratici liberatori di una superiore civiltà potessero a tal punto strafottersi del diritto, della giustizia, dell'umanità. Non c'è stato nessun Vittorio Emanuele. Sono rimasti perchè erano e sono iracheni. Che il corpo di Tariq Aziz possa restare ai vostri piedi e farvi inciampare per il resto della vostra vita nel mattatoio che chiamate civiltà."
Fulvio Grimaldi


Lettera aperta :

A sua Santità Papa Benedetto XVI,

A Sua Grazia l’Arcivescovo di Canterbury,
A Sua Grazia l’Arcivescovo di Westminster,

Al Primo Ministro On. David Cameron,
Al Vice Primo Ministro On. Nick Clegg,
Al Ministro degli Esteri, On. William Hague.

Sua Santità, Vostre Grazie, Primo Ministro, Vice Primo Ministro, Ministro degli Esteri,

Mi scuso per questa missiva a destinatari multipli , ma è questione assoluta di tempo. È stato versato così tanto sangue nell’invasione illegale dell’Iraq, che è difficile da comprendere, con una cifra superiore dei caduti dal 2003 stimata a 1,4 milioni di persone. Quasi cinque milioni (4,7) di persone sono profughi, internamente ed esternamente, secondo l’UNHCR, sono stati creati un milione di vedove e cinque milioni di orfani, secondo le agenzie delle Nazioni Unite.



Adesso, dopo il disgustoso linciaggio del legittimo presidente del paese, e dei suoi stretti colleghi, un paese la cui: “sovranità ed integrità territoriale”, era garantita dall’ONU, è stato oggi annunciato che il suo sostituto, Tareq Aziz, un cristiano caldeo, sta per essere giustiziato. Questo in aggiunta al sangue versato per l’invasione, su scala biblica – e alla luce delle terribili rivelazioni delle realtà della “liberazione”, nei giorni scorsi, su Wikileaks.

Certo Wikileaks ha anche rivelato che il terrorismo si riversava sul popolo dell’Iraq per mano delle forze governative imposte di “Vichy”, “ guidate” dalle truppe USA e Britanniche.

L’accusa contro l’ex Vice Primo Ministro nonché Ministro degli Affari Esteri dell’Iraq, è una discriminazione religiosa. Ironicamente, mezzo milione di Cristiani iracheni, sono fuggiti, a causa della persecuzione, dal momento dell’invasione. Innumerevoli sono stati assassinati. Avevano vissuto fianco a fianco della maggioranza musulmana a quanto pare dall’anno 33 D.C., quando si crede che San Tommaso abbia fondato la Cristianità in Mesopotamia.

L’accusa si riferisce ad un tentato assassinio contro Aziz e Saddam Hussein a Dujail, in Iraq, nel 1982 da parte di affiliati del partito Dawa appoggiato dall’Iran. Lo stesso partito Dawa a cui aderisce Nuri al Maliki. (Non ho detto il “Primo Ministro”, poiché non lo è più, in un Iraq senza direzione). La vendetta a Dujail è stata certamente deplorevole, ma è stata una decisione presa dal Presidente. E comunque vista nel contesto, pare lieve in confronto al massacro riservato alla popolazione di Fallujah nel 2004 dalle forze americane, per vendicarsi dell’uccisione di quattro mercenari, e della reazione contro gli USA, le truppe che avevano ucciso inspiegabilmente uomini, donne e bambini dal momento dell’invasione.

Il massacro in Iraq è stato per mano di tutti i cittadini degli Stati Uniti e del Regno Unito.

Ci dobbiamo convivere ovunque viaggiamo, con la vergogna e il vituperio delle azioni dei loro governi. Inoltre, non c’ è stata l’immunità presidenziale per il governo illegalmente rovesciato dell’Iraq, una consueta norma legale, e tuttavia le forze dell’occupazione avrebbero potuto interrompere i loro massacri. Come forza occupante dominante e rimanente, l’America adesso è responsabile di ogni violazione dei diritti umani.

Aziz è stato parte di un governo che lungi dal discriminare religiosamente, sosteneva annualmente, proporzionatamente, equamente tutte le religioni per la manutenzione dei loro luoghi culto e dei loro uffici affiliati. Le punizioni sono state date non sulla base della religione, ma per i crimini commessi. Senza discussione sono state dure, ma ci fa vergognare riflettere come siano lievi, al confronto con quello che è accaduto, e continua ad accadere, sotto i poteri occupanti, dal giorno dell’invasione.

Tariq Aziz si è consegnato alle autorità degli Stati Uniti, in buona fede.

Tale buona fede non era fondata ed è stata sfruttata. È un uomo anziano ed era in cattive condizioni di salute molto prima dell’invasione.

I suoi giorni comunque, sono sicuramente contati. Vi scongiuro di prendere almeno questa chance di salvare anche solo una vita. Aziz è un nazionalista, come tutto il suo governo, avrebbero potuto fuggire. Hanno scelto di rimanere in Iraq perché si sentono profondamente iracheni - contrariamente all’attuale governo, con le sue fedeltà e i suoi passaporti stranieri, in gran parte.

Tareq Aziz si è recato in Vaticano, prima dell’invasione, per incontrare il Capo della Chiesa in cui aveva riposto tutta la sua fede, tutta la sua vita, per implorare che venisse bloccata la distruzione del suo popolo e della terra dell’ Ur della Caldea, menzionata certo tre volte nel libro della Genesi: 11:28, 11:31, 15:7. La sua preghiera non è stata ascoltata.

Vostra Santità, Vostre Grazie, Primo Ministro, Ministro degli Esteri, vi prego non deludetelo ancora una volta. La Gran Bretagna e l’America non potranno mai, comunque, lavare il sangue dalle loro mani. “Salvare una vita, è come salvare l’intera umanità” è un convincimento comune a tutte le fedi.

Vi prego di agire subito.

Sta per finire il tempo. Se così dovesse essere e non aveste fatto nulla, nonostante la vostra influenza e i vostri contatti collettivi, il suo corpo giacerà ai vostri piedi, per tutta la vostra vita. Per lo più il non agire, che porta ad un altro linciaggio, imporrà quell’orrore a ogni cittadino con una coscienza, dato che siamo, così ci viene detto, una democrazia. Vi imploriamo di agire.

Oggi siamo stati avvisati circa un reale pericolo di un attentato terroristico; abbiamo già commesso innumerevoli atti di terrorismo – per favore non fatecene essere parte di un altro, che volendolo, è del tutto prevenibile.

Distinti saluti.

FELICITY ARBUTHNOT (giornalista, corrispondente per i diritti umani, Global Research) E TONY BENN ( veterano di guerra, ex parlamentare britannico, autore, fondatore del CND)

Fonte: www.globalresearch.ca
Link: http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=21628


Traduzione per www.comedonchisciotte,org a cura di MICAELA MARRI

 

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vendredi, 29 octobre 2010 | Lien permanent | Commentaires (2)

Hawai, Cuba, Mexique: les étapes de l'impérialisme américain

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Hawaï, Cuba, Mexique : les étapes de l'impérialisme américain

 

Dans un long entretien que Robert Steuckers avait accordé à Marc Lüdders et paru dans Vouloir n°11 (1999), de même que dans divers autres textes sur les insuffisances doctrinales et pratiques de la "Nouvelle Droite" française, il avait insisté sur la nécessité de connaître l'histoire des Etats-Unis et les modi operandi de l'impérialisme américain. En Italie, le dissident américain, façon Chomsky, John Kleeves avait fait paraître dans la collection "Sinergie" un ouvrage important intitulé "Un paese pericoloso" (SEB, Milano, 2000). L'agence allemande DNZ de Munich étudie à son tour ces innombrables faits historiques, dans une série d'articles, dont l'un, que nous traduisons ici en français, porte sur les violations américaines de l'intégrité territoriale des Iles Hawaï, de Cuba, alors province espagnole, et du Mexique.

 

Après que l'Imperium de Washington se soit établi sur une très vaste portion du territoire nord-américain, du moins de la "côte à la côte", soit de l'Atlantique au Pacifique, avec pour toile de fond l'holocauste des Amérindiens et des guerres ou des "achats" de territoire forcés par menace militaire, contre la France, la Grande-Bretagne et la Russie, les castes dominantes des Etats-Unis ont caressé le projet de soumettre les îles des Caraïbes et l'ensemble de l'Océan Pacifique.

 

Examinons comment ce projet s'est concrétisé, en étudiant le destin du Royaume polynésien des Iles Hawaï. Dans un premier temps, les consortiums américains s'y sont établis, notamment "Dole Pineapple Company", avec ses plantations d'ananas. Ensuite, deuxième étape, les Américains ont forcé les autorités indigènes à accepter l'installation d'une base navale à Pearl Harbor. En 1893, dernière étape, les Américains aident au renversement définitif de la dernière Reine des Hawaï, Liliuokalani. Elle avait tenté d'empêcher le piètre destin, fait de soumission coloniale, que l'on préparait pour son peuple à Washington. La résistance des Hawaïens a été purement et simplement brisée. La reine et ses fidèles ont été jetés en prison. En 1898, les Iles Hawaï deviennent un protectorat des Etats-Unis; en 1959, en grande pompe, on annonce officiellement qu'elles deviennent le 50ième Etat des Etats-Unis. Entre-temps, les indigènes étaient devenus une minorité, leur culture était détruite et ils avaient été submergés par des vagues d'immigrants. La Reine Liliuokalani, poétesse, est l'auteur de cette chanson, toute empreinte de nostalgie et de tristesse, "Aloha Oe", que l'on connaît aussi en Europe, mais sans plus savoir quelle tragédie avait, en fait, suscité cette nostalgie et cette tristesse.

 

Il est intéressant de noter qu'à la même époque une autre reine, dans un autre royaume insulaire, Madagascar, avait été éliminée d'une manière similaire. Cette fois, ce sont les Français qui sont responsables de la tragédie. Comme sa consœur hawaïenne qui a subit un sort analogue, la Reine malgache Ranavalona III, avait tenté de maintenir l'indépendance de son royaume. Paris envoya des troupes, transforma Madagascar en une colonie française en 1895, et fit déporter la Reine en Algérie.

 

Le Saddam de 1898 était espagnol

 

Les Etats-Unis décident ensuite que l'Espagne, ex-puissance mondiale qui n'était plus que l'ombre de ce qu'elle avait été, devait être éliminée, en tant que facteur (géo)-politique en Amérique et dans le Pacifique, afin de satisfaire les pulsions impérialistes de la Maison Blanche et de Wall Street. Pour obtenir ce résultat, Washington déclenche une guerre contre l'Espagne en 1898.

 

L'incident qui déclencha ce conflit fut un mystérieux attentat à la bombe perpétré contre un navire américain, le Maine, dans le port de La Havane, à Cuba, alors province espagnole. Cet acte de terrorisme, qui a coûté la vie à plusieurs centaines de marins américains, est manifestement l'œuvre de provocateurs à la solde des services secrets. Néanmoins, la machine propagandiste américaine, sans produire la moindre preuve contre l'Espagne, s'empare de l'affaire et orchestre une campagne contre Madrid. Ce qui s'ensuivit ressemble étrangement aux événements après le 11 septembre 2001 (ou après l'"Incident Tonking" qui a déclenché la Guerre du Vietnam, ou encore, après l'attaque contre Pearl Harbor en décembre 1941).

 

Les médias américains de l'époque, comme le "New York Journal" de Hearst ou le "New York World" de Pulitzer, se firent concurrence pour publié les pires récits d'atrocités attribuées à la malheureuse Espagne. Les deux quotidiens publiaient sans discontinuité des histoires abominables mises sur le compte des gouvernants espagnols de Cuba. Même à l'encontre de Ben Laden ou de Saddam Hussein, on n'a pas osé écrire le quart du huitième de l'ombre de ce que l'on a publié à l'époque, dans les journaux new-yorkais, contre le gouverneur militaire espagnol de Cuba, le Général Valeriano Weyler. Au public américain, les journaux le présentaient comme un "monstre", comme un "être sans pitié", qui tuait de "sang froid", qui massacrait "en masse". Citation du "New York Journal" : « Rien ne peut arrêter ce cerveau animal, de s'esbaudir à la vue et à la pensée de tortures, à l'idée de faire couler le sang ». Quant à Pulitzer, il a tout simplement baptisé Weyler de "boucher de Cuba".

 

Inutile de préciser que ces mêmes journaux insistaient pour que l'on lance une guerre préventive contre l'Espagne. Parce que ce pays, ajoutaient-ils, en secret, préparait l'invasion des Etats-Unis! La guerre qui s'ensuivit permit aux Etats-Unis d'éliminer l'Espagne, en tant que puissance en Amérique latine et dans le Pacifique; elle eut aussi pour résultat d'étendre la domination américaine sur les Philippines, anciennement espagnoles, et de porter la puissance de Washington directement face au continent asiatique.

 

A la suite de l'élimination de l'Espagne, en l'espace de quelques années, les Etats-Unis sont intervenus, directement ou indirectement, une douzaine de fois dans les divers Etats d'Amérique centrale, pour bien prouver qui commandait, désormais, dans cette zone. La Colombie est contrainte de céder l'isthme de Panama en 1903. La Zone du Canal —dont le creusement s'achève en 1914, permet une communication par voie maritime à travers le double continent américain et constitue ainsi l'une des voies d'eau artificielles les plus importantes du globe—  devient territoire américain.

 

Le Mexique, puissance récalcitrante, avait déjà perdu, vers la moitié du 19ième siècle, d'immenses territoires en faveur des Etats-Unis, comme le Texas, le Nouveau Mexique et la Californie. Au début du 20ième siècle, les Mexicains ressentiront à leurs dépens la nouvelle politique américaine, dit du "gros bâton". Très officiellement, le Président Théodore Roosevelt avait annoncé urbi & orbi que cette politique du "gros bâton" serait l'instrument privilégié de la politique extérieure américaine. Il nous paraît tout aussi intéressant de noter comment l'opinion publique américaine a été amenée à accepter cette guerre contre le voisin du Sud. Le modus operandi peut vraiment être hissé au rang de paradigme : le 8 mai 1914, les salles de cinéma de New York font projeter en première, et en grande pompe, le film "La Vie du Général Pancho Villa". La pellicule chante les faits et gestes glorieux de ce chef mexicain, considéré encore à l'époque comme un "allié" fidèle de Washington. A peine deux ans plus tard, la machine propagandiste américaine opère un véritable volte-face, à 180°. En un tournemain, le vaillant et glorieux Mexicain devient une "brute assoiffée de sang", un "boucher", etc. En fait, pressenti comme allié, l'homme ne s'était pas montré aussi "souple" qu'on l'avait espéré.

 

Après que Washington ait avancé des "preuves" (peu claires), on se met à raconter que le Mexique voulait attaquer les Etats-Unis, très vraisemblablement en collusion avec le méchant empereur Guillaume d'Allemagne. Les troupes américaines entrent au Mexique. L'expédition "punitive"  —dénomination officielle!—  s'effectue sous le commandement du Général Perhing, celui-là même qui sera appelé un peu plus tard à la tête d'une autre expédition punitive, cette fois contre l'Allemagne en 1917. Cette intervention dans les affaires européennes a empêché la signature d'un armistice, sur base de la "partie nulle". De grands débiteurs des puissances européennes, les Etats-Unis, à la suite de ce conflit, deviennent leurs grands créanciers; par le biais du Traité de Versailles, les ferments de la seconde guerre mondiale étaient en germe. Rappelons que les missiles "Pershing", alignés par la super-puissance américaine, doivent leur nom à celui de ce général, chef d'expédition punitive au Mexique et en Europe.

 

(article de DNZ / Munich, n°5/2003).    

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lundi, 03 mars 2008 | Lien permanent

Cambia el eje geopolitico de Medio Oriente

Turkey_to_israel_pipes.gifCambia el eje geopolítico de Medio Oriente

Las cinco derrotas consecutivas de Estados Unidos e Israel fueron directamente de Estados Unidos en Irak y Afganistán, e indirectamente a través de su aliado Israel contra las guerrillas chiíta de Hezbolá en Líbano sur y sunnita-palestina en Gaza, así como su apuntalamiento al aventurerismo de Georgia en Osetia del Sur, donde Rusia le propinó una severa paliza, lo cual desembocó, a nuestro juicio, en el cambio dramático de la geoestrategia mundial. Asistimos a la eclosión de una nueva pentapolaridad en la región medio-oriental. A la añeja triada de Israel, sumada de dos países sunnitas árabes (Egipto y Arabia Saudita), se ha agregado ahora el renacimiento de dos añejas potencias hoy islámicas no-árabes: la sunnita-mongol Turquía y la chiíta-aria Irán.

Hechos

No son los mejores momentos de Israel ni en el Medio Oriente ni a escala global. Su fracaso en aplastar a la guerrilla palestina sunnita Hamas en Gaza (apuntalada por Irán y Siria) le ha traído graves cefaleas al fundamentalista partido hebreo Likud. La opinión pública mundial (que incluye increíblemente el pleito del primer ministro “Bibi” Netanyahu con el gobierno sueco) conoce, a través del Reporte Goldstone sobre Gaza, de la Organización de las Naciones Unidas (ONU), los “crímenes de guerra” y las exacciones y agravios de Israel en contra de la humillada población civil palestina. La Comisión de Derechos Humanos en Ginebra ha amonestado a Israel.


Cabe un paréntesis: el “México neoliberal”, en su fase aciaga calderonista, optó por la política del avestruz al no haber seguido la corriente histórica, tanto global como del restante de los países suramericanos que condenaron severamente con su voto la criminalidad israelí.

Es muy probable que la postura antihistórica de Calderón, tanto a nivel local como global, a favor de Israel (aunque haya sido mediante un voto “neutral”), probablemente se deba a su estrecha amistad con el seudohistoriador Enrique Krauze Kleinbort, el ideólogo de la extrema derecha superbélica (no hay que olvidar que ha sido expuesto como miembro del siniestro Comité del Peligro Presente: Committee on the Present Danger). Cabe destacar que la progenitora de Krauze Kleinbort, la muy respetable señora Helen Krauze, funge como publirrelacionista oficiosa de la embajada de Israel en México: una de sus tareas consiste en invitar a “comunicadores” mexicanos al Estado hebreo con todos los gastos pagados.

Siempre dijimos que el barómetro del humanismo del siglo XXI lo representa el etnocidio perpetrado en Gaza por Israel, un estigma indeleble y cuyas reverberaciones impactaron, para no decir fracturaron, el otrora sólido eje militar de Turquía e Israel.

Cabe recordar cómo el combativo primer ministro turco Recip Tayyip Erdogan censuró las exacciones y crímenes de guerra de Israel directamente a su presidente Shimon Peres, en el reciente Foro Económico Mundial de Davos.

El primer ministro turco ha sido muy severo, con justa razón, con Israel–tomando en cuenta que hasta hace poco era su principal aliado militar en la región– al increpar al Estado hebreo de haber matado deliberadamente a los niños en Gaza, lo que ha valido un programa especial en la televisora estatal en horario estelar, y que ha indignado todavía más a la población islámica turca que empieza a exigir la ruptura de relaciones con el Estado etnocida e infanticida hebreo.

Entre otras varias razones del reacomodo y el surgimiento de la nueva pentapolaridad de las medianas potencias en el Medio Oriente, Turquía ha usado el estandarte de Gaza como una de sus justificaciones para alejarse espectacularmente de Israel, que pierde así a su principal aliado islámico en el seno de la Organización del Tratado del Atlántico Norte (OTAN). No es poca cosa, ya que se trata, guste o disguste, de dos importantes fuerzas militares regionales.

En fechas recientes, Turquía no solamente se ha alejado de su antiguo aliado israelí, sino que ha emprendido en paralelo un gran acercamiento con los siguientes actores regionales que incluyen al Transcáucaso: Rusia, Irán, Siria y Armenia (además de las guerrillas de Hamas, sunnita-palestina, y Hezbolá, chiíta-libanesa: dos aliadas de Irán y Siria).

Es evidente que Turquía, gobernada por un régimen democrático islámico “moderado” (de acuerdo con la clasificación muy sesgada de los multimedia occidentales para quienes “moderado” es aquel que se somete a sus designios, y “radical”, quien los confronta), entiende perfectamente su gran calidad de “país pivote” –en la encrucijada estratégica del Mar Negro, Mar Caspio, el Trancáucaso, Asia Central y el Medio Oriente–, que le ha valido ser aceptado notablemente como mediador de varios conflictos en su periferia de parte de un buen número de países (con la excepción de Israel).

Desde luego que el alejamiento de Turquía con Israel –y por extensión, con Estados Unidos, Gran Bretaña y la zona del euro– tiene otras motivaciones anteriores a Gaza, cuando prohibió, pese a ser el único miembro islámico de la OTAN, el vuelo de los aviones de la dupla anglosajona por sus cielos para bombardear a Irak, en ese entonces gobernado por Saddam Hussein.

El “factor kurdo” ha acercado notoriamente a Turquía con Irán, Siria e Irak, quienes comparten el mismo contencioso incandescente.

No hay que perder de vista que Israel (apuntalado por Estados Unidos y Gran Bretaña) busca la secesión de la zona kurda en el norte de Irak, tan pletórica en yacimientos petroleros en la región de Kirkuk.

Sin duda, la alianza subrepticia de Israel con el norte kurdo ha jugado un papel determinante en su alejamiento gradual que ha llegado hasta cesar el entrenamiento aeronáutico de las dos potencias militares.

Ahora leamos lo que dicen los israelíes de extrema derecha como Caroline Glick, en The Jerusalem Post (15 de octubre de 2009): “Turquía, la otrora apoteosis de una democracia islámica dependiente y prooccidental, abandonó oficialmente esta semana la alianza occidental y se volcó como pleno miembro del eje iraní”.

Aquí no cuenta la exactitud de los asertos de Glick, sino su exagerada emotividad que alcanza la histeria geopolítica. Se le va a la yugular al partido islámico “AKP”, que obtuvo el control del gobierno turco desde las elecciones de 2002 con su dirigente Recip Tayyip Erdogan.

En su visión hiperbólicamente israelocéntrica, la amazona Glick aduce que Turquía ha optado por “el campo islámico radical (¡super-sic!) poblado (sic) por sus similares (sic) de Irán, Siria, Hezbolla, Al-Qaeda y Hamas”. ¿A poco cree la amazona Glick que Al-Qaeda existe? ¿No sabrá, acaso, que Al-Qaeda es un montaje hollywoodense de “Al-CIA”, como demostró excelsamente un reportaje histórico de la televisora británica BBC?

En forma perturbadora, Glick tilda de “escandalosamente imbéciles (¡super-sic!) y flagelantes” a los medios que le han dado cabida a los ataques de Turquía en contra de Israel.

Para Glick, el alejamiento de Turquía y su vuelco a favor del “eje iraní” vienen desde muy atrás: desde la prohibición del vuelo de los aviones de Estados Unidos para bombardear Irak, pasando por la recepción de los líderes de Hamas por su triunfo electoral en Gaza, hasta el paso de armas iraníes por suelo turco destinadas a Hezbolá.

Para la amazona Glick, lo intolerable llegó “con el apoyo abierto (sic) al programa de armas (sic) nucleares de Irán y su galopante comercio con Teherán y Damasco, así como su hospital a los financieros de Al-Qaeda”.

Con todo nuestro respeto a la desinformadora y deformadora Glick, pero hasta ahora nadie –mucho menos, en el seno de la Agencia Internacional de Energía Atómica de la ONU– ha podido demostrar que Irán posee “armas nucleares”, como tampoco Irak, en la etapa de Saddam Hussein, las tuvo.

El colmo para la amazona Glick llegó con “la desinvitación de la fuerza aérea israelí a los ejercicios aéreos con Turquía y la OTAN” (la operación conjunta Águila de Anatolia).

Lo más interesante radica en que Turquía se aleja de Israel, mientras se acerca, en la misma proporción, a Siria, con quien ha entablado una alianza militar que será sellada con próximos ejercicios militares conjuntos, lo que establece que Ankara ha optado por jugar el papel estratégico de pivote que le corresponde y cesar de ser un aliado indefectible de Israel que no le aporta nada en la dinámica coyuntural del “Gran Medio Oriente”.

Conclusión: en una cosa tiene razón Caroline Glick, quien se cuestiona amargamente: “¿Cómo Israel perdió a Turquía?” Amén.

Alfredo Jalife-Rahme

Extraído de Red Voltaire.

~ por LaBanderaNegra en Noviembre 3, 2009.

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vendredi, 13 novembre 2009 | Lien permanent

Baath, storia del partito che ha costruito la Siria

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Baath, storia del partito che ha costruito la Siria

Da Hafez a Bashar Al Assad, l'ultimo gruppo politico "panarabo" si è rinnovato pur conservando i suoi valori socialisti e patriottici, tradizionalisti e laici, anti-colonialsti e identitari.
 
 
Ex: http://www.linttelletualedissidente.it
 

In Medio Oriente, nell’universo politico di cultura laica, sono tante e spesso in conflitto tra loro, le personalità che si sono elevate al di sopra delle nazioni per incarnare l’ideale panarabo. Ahmed Ben Bella in Algeria, Gamal Abdel Nasser in Egitto, Saddam Hussein in Iraq, Muammar Gheddafi in Libia, Hafez Al Assad in Siria. Gli uomini passano, le idee restano. Di fronte ai grandi sconvolgimenti della regione, il più delle volte rimodellata dall’esterno, un solo gruppo politico è riuscito a conservarsi nel tempo e a mantenere viva la fiamma di un pensiero politico che ancora oggi appare profondamente attuale. È la storia del Baath, il partito che attualmente governa in Siria e che fa capo al presidente Bashar Al Assad.

Nato nel Rashid Coffee House di Damasco (divenuto successivamente il Centro Culturale Sovietico), dove ogni venerdì un gruppo di giovani studenti provenienti da tutto il Paese – comprese le piccole delegazioni di Giordania, Libano e Iraq – il Baath si riunisce intorno aMichel Aflaq (1910-1989) e Salah Al Bitar (1912-1980), due insegnanti damasceni, rispettivamente di confessione cristiana e islamica, che si erano conosciuti a Parigi quando frequentavano le aule universitarie della Sorbona. Il primo nucleo si costituisce negli anni Quaranta sulle note di Nietzsche, Marx e del romanticismo tedesco, ma l’ufficializzazione del partito si colloca nel 1947 dopo un incontro tra i vertici a Latakia in cui è raggiunto l’accordo sia sul programma politico che sul nome da dare allo schieramento nascente: Baath, ovvero, Partito della Resurrezione araba. Al congresso costitutivo la maggior parte dei delegati sono di estrazione borghese, principalmente notabili delle campagne, e di confessione drusa e alawita, anche se poi saranno sempre di più i cristiani e i sunniti che vi aderiranno.

baath33904400000.jpgCosì mentre si delinea lo scenario di una Guerra Fredda articolata sulla contrapposizione tra due blocchi, quello statunitense e quello sovietico, i teorici Aflaq e Al Bitar mirano a edificare un’ideologia esclusivamente araba che si smarca sia dal capitalismo imperialista che dal marxismo internazionalista e che allo stesso tempo riesca a conciliare laicità, tradizione islamica, socialismo e nazionalismo. Patrick Seale, giornalista irlandese e biografo di Hafez Al Assad scrive ne Il Leone di Damasco parafrasando la dottrina del partito: “La nazione araba, insegna Aflaq, è millenaria, eterna ed unica, risale all’inizio dei tempi e ha davanti a sé un ancor più luminoso futuro. Per liberarsi dall’arretratezza e dall’oppressione straniera, gli arabi devono avere fede nella loro nazione ed amarla senza riserve”.

Michel Aflaq formula così le parole di battaglia e le trasmette al popolo siriano durante le conferenze e tramite gli opuscoli distribuiti in tutto il Paese dai giovani militanti che si organizzano capillarmente in cellule e sezioni. Nel 1953 il Baath fallisce il primo tentativo di colpo di Stato, ma riesce a ramificarsi in tutti i Paesi della regione, principalmente in Iraq. E paradossalmente proprio in Iraq, nel 1963, riesce a conquistare il potere facendo cadere il regime di Abd al Karim Qaem, (il governo baathista durò pochi mesi per poi consolidarsi soltanto qualche anno dopo, nel luglio del 1968, con Ahmed Hasan Al Bakr), aprendo tuttavia la strada a un parallelo capovolgimento in Siria. Nello stesso anno il Baath siriano fu portato al potere dai militari e da essi ricevette il consenso per rimanervi. Fu intrapreso immediatamente un percorso per lo sviluppo del cosiddetto socialismo arabo, tentando di liquidare le basi economiche della vecchia élite ancora legate all’occupazione inglese e francese. Fu applicata la riforma agraria, furono nazionalizzate banche (1963), aziende commerciali e industriali (1965).

Mentre in Iraq, nel novembre del 1963, i militari posero fine al regime bathista, in Siria continuò, pur con tanti problemi interni. Inizialmente fu l’ideatore sunnita Al Bitar ad occupare il potere (1966), poi però fu estromesso dall’ala radicale del partito che decise di espellerlo dal Paese insieme all’altro ideatore Michel Aflaq, il quale si rifugiò in Iraq dove contribuì alla conquista dello Stato nel 1968 (questo esilio fu, oltre all’inimicizia personale tra Hafez Al Assad e Saddam Hussein, uno dei motivi della rottura tra il Baath siriano e quello iracheno). L’espulsione dei due padri fondatori consacrava un nuovo corso: il Baath siriano assunse un carattere più nazionale, se non più alawita, conservando l’ideale “panarabo” come strumento di legittimazione nell’intera regione. Ma la vera svolta avviene nel febbraio del 1971 quando i dirigenti del partito e l’ala militare affidarono il potere ad un uomo che si era fatto spazio nella classe politica, Hafez Al Assad, primo presidente alawita della storia siriana, che orientò immediatamente il Paese verso l’Unione Sovietica, attuò una politica economica di natura socialista e tutelò la laicità dello Stato. Pur dichiarandosi promotore della tradizione islamica nel Paese, tre dei suoi fedelissimi, Jubran Kurieyeh, Georges Jabbur ed Elyas Jibranerano, erano di religione cristiana.

Ma chi era il padre di Bashar? Il generale Hafez Al Assad (1930-2000), nacque a Qardaha, nell’area di Latakia, terzogenito di una famiglia alawita. Svolse i suoi studi primari nel suo villaggio, quelli secondari a Latakia, e nel 1946 si iscrisse al nascente partito Bath, facendosi notare nel 1951 per aver presieduto il congresso degli studenti. Più avanti si iscrisse alla scuola militare di Homs e, appena uscito nel 1955 con il grado di tenente, diventò pilota alla scuola aviatoria di Aleppo. Dopo una serie di vicissitudini interne al Baath e una serie di colpi di Stato falliti (1961, 1963 e 1966) in cui partecipò in prima persona, Hafez al Assad, che acquistò sempre più peso politico, entrò nella direzione del partito nel 1969 e assunse la carica di ministro della difesa nel maggio del 1969. Fu eletto presidente della Repubblica Araba Siriana nel 1970. Con sistemi a volte brutali – tra questi il bombardamento di Hama nel 1982 – riuscì a dare autorevolezza e dignità ad un Paese che in quegli anni era diventato probabilmente il più importante protagonista del Medio Oriente.Giulio Andreotti, che fu uno degli uomini più popolari in quella regione, rimase affascinato dall’omologo siriano. Le autorità sovietiche lo consideravano il miglior alleato nel mondo arabo. Bill Clinton dopo averlo incontrato nell’ottobre 1994 lo definì “duro ma leale”. Il giornalista irlandese Patrick Seale, morto l’anno scorso all’età di 84 anni, è stato il suo “biografo” occidentale. Nel suo libro pubblicato nel 1988, intitolato Il Leone di Damasco(Gamberetti editrice), ritrae fedelmente la figura di un uomo che nel bene e nel male, attraverso il figlio Bashar Al Assad, fa ancora parlare di sé e dell’ideale “panarabo”.

Articolo pubblicato su Il Giornale

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lundi, 02 novembre 2015 | Lien permanent

Le désastre irakien (vu de Londres) vingt ans plus tard

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Le désastre irakien (vu de Londres) vingt ans plus tard

Une Irakienne parle à contrecœur de son pays, lors de la rare évocation des malheurs qui l'ont frappé et le frappent encore, elle s'exprime avec pudeur et tristesse, se demande "pourquoi tous ces morts ? à qui a servi l'invasion ?".

par Lorenzo Ferrara

Source: https://www.barbadillo.it/110405-il-disastro-iraq-visto-da-londra-ventanni-dopo/

Alham est une vieille dame irakienne dont je tonds périodiquement la pelouse. Elle parle avec réticence de son pays, lors des rares mentions des malheurs qui l'ont frappé et le frappent encore, elle s'exprime avec pudeur et tristesse, se demande "pourquoi tous ces morts ? à qui a servi l'invasion?... A personne", conclut-elle amèrement. Il est impossible de la blâmer.

En effet, dans le Times du 18 mars 2023, Catherine Philp, depuis Bagdad, titre : "20 ans après, les cicatrices de la guerre d'Irak ne sont pas encore refermées". Dans le texte: "L'invasion est considérée comme une folie qui a entamé la capacité et la crédibilité de l'Occident à intervenir". Ahmad se souvient clairement du mélange d'excitation et de terreur qu'il a ressenti lorsque les Américains ont commencé à bombarder sa ville. Nous n'étions que des enfants, mais nous étions heureux de savoir que nous allions nous débarrasser de Saddam. Ahmad et ses frères se sont cachés sous les meubles lorsque les bombardements "choc et stupeur" ont commencé, s'émerveillant du "feu rouge qui apparaissait dans le ciel" lorsque les missiles atteignaient leurs cibles dans la matinée du 20 mars 2003. Trois mois plus tard, son père est mort, tué par erreur lorsque des soldats américains nerveux ont ouvert le feu à un poste de contrôle à Sadr City... L'année suivante, leur maison a été détruite par un char américain lors de combats avec l'Armée du Mahdi...

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Vingt ans plus tard, l'invasion de l'Irak est largement reconnue comme un échec, un acte de folie arrogante fondé sur de fausses informations qui sonnerait le glas de l'idée d'une intervention occidentale comme force du bien... et de l'Irak lui-même, pour lequel l'invasion a déclenché des événements qui allaient tuer des centaines de ses propres citoyens, forçant des millions d'entre eux à fuir à l'étranger. C'était en 2007 et Bagdad se balkanisait rapidement, les gangs sunnites et les milices chiites terrorisant les rues, tuant et chassant ceux de la secte opposée... Des dizaines de civils étaient retrouvés morts chaque jour, pour la plupart des sunnites tués par des escadrons de la mort chiites affiliés à des ministres du gouvernement, leurs corps mutilés étant jetés sur la voie publique. Les morgues de Bagdad se sont remplies si rapidement que des projections de diapositives des morts ont été organisées pour permettre aux familles d'identifier leurs proches plutôt que d'avoir à fouiller dans des piles de cadavres (...)". Je pense que c'est suffisant comme citation.

Pour parrainer et encourager l'intervention aux côtés des Etats-Unis, un homme, Tony Blair, qui aurait signé une sorte de pacte de sang avec George W. Bush, a échappé de justesse à la condamnation.

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En détail : le 7 juillet 2016 est paru Iraq Inquiry, ou plutôt : douze volumes qui mettent noir sur blanc ce que tout le monde sait désormais, à savoir que l'invasion de l'Irak par le Royaume-Uni et les États-Unis en 2003 était non seulement illégitime, mais aussi inutile. Avec de graves répercussions sur la population civile durement touchée par le conflit, mais aussi sur la sécurité mondiale, car le terrorisme international a également proliféré à partir de ce pays. Après sept ans de travail, Sir John Chilcot (nommé par l'ancien Premier ministre Gordon Brown qui avait souhaité une commission d'enquête en 2009) écrit dans le rapport publié le 6 juillet dernier en pointant clairement du doigt la décision ignoble de Tony Blair, alors Premier ministre, de soutenir l'ancien président américain George W. Bush dans l'attaque contre l'Irak.

Sur BBC news en juillet 2016, on peut lire le résumé suivant: "Le Royaume-Uni est entré en guerre avant que toutes les options pacifiques n'aient été explorées et l'action militaire "n'était pas un dernier recours", affirme le rapport Chilcot.

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L'invasion en 2003 était basée sur des "renseignements et des évaluations erronés" qui n'ont pas été remis en question. La menace que représentaient les armes de destruction massive irakiennes a été "présentée avec une certitude injustifiée". L'ancien Premier ministre Tony Blair affirme que la décision d'agir a été prise "en toute bonne foi" et qu'il assume "l'entière responsabilité des erreurs commises". Les familles des Britanniques tués lors de la guerre en Irak affirment que le conflit a été un "fiasco" et n'excluent pas une action en justice. David Cameron affirme que "ces leçons doivent servir à quelque chose"... Tandis que Jeremy Corbyn affirme que la guerre était "un acte d'agression militaire lancé sous un faux prétexte".

Quelle est la réponse de l'homme lui-même au rapport Chilcot?  "Je me sens profondément et sincèrement attristé, d'une manière qu'aucun mot ne peut exprimer correctement, pour ceux qui ont perdu des êtres chers en Irak, qu'il s'agisse de nos forces armées, des forces armées d'autres nations ou des Irakiens".

"Les évaluations des services de renseignement effectuées au moment de l'entrée en guerre se sont révélées erronées, les conséquences se sont avérées plus hostiles, plus longues et plus sanglantes que nous ne l'avions jamais imaginé... et une nation dont nous voulions libérer le peuple du mal de Saddam est devenue, au contraire, la victime du terrorisme sectaire. Pour tout cela, j'exprime la plus grande tristesse, le plus grand regret et les plus grandes excuses". Et encore, "il n'y a pas eu de mensonges, le Parlement et le Cabinet n'ont pas été trompés, il n'y a pas eu d'engagement secret en faveur de la guerre, les renseignements n'ont pas été falsifiés et la décision a été prise en toute bonne foi". Tony Blair s'est excusé pour les erreurs commises, mais pas pour la décision d'entrer en guerre.

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Vittorio Sabadin a écrit le 5 janvier 2022 dans La Stampa: "L'ancien premier ministre britannique Tony Blair a fait graver un mémo déclarant la guerre en Irak "illégale". L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair s'est vu décerner le titre de Sir par la reine Élisabeth, mais ses sujets ne sont pas d'accord : les mensonges qu'il a proférés en 2003 pour déclencher la guerre contre l'Irak sont impardonnables et il est responsable de la mort de dizaines de soldats britanniques. La pétition visant à le déchoir de son titre de chevalier a presque atteint les 700.000 signatures et, pour aggraver sa situation, on a découvert que Blair avait ordonné de brûler une note dans laquelle la plus haute autorité juridique du gouvernement déclarait que la guerre en Irak était illégale.

C'est l'ancien ministre de la défense de Blair, Geoff Hoon, qui a révélé l'existence de cette note et l'ordre de la détruire. Il est revenu sur cette affaire dans ses mémoires "See How They Run", dont quelques bonnes pages ont été publiées par le Daily Mail... Dans la Grande-Bretagne moderne, apparemment, un acte de transgression aussi manifeste n'empêche pas l'octroi d'une reconnaissance au plus haut niveau...

La Reine a attendu 14 ans avant d'accorder à Blair le titre de chevalier, un honneur accordé à tous les premiers ministres peu après la fin de leur mandat. On ne sait pas ce qui l'a poussée à changer d'avis, mais il s'agit sans aucun doute d'une décision malheureuse...".

Que l'infâme chapitre irakien est à nouveau rouvert pour Tony Blair ?

Il est bien connu que les Britanniques considèrent la guerre comme un outil dont ils peuvent tirer profit. L'Afghanistan, leur vieille proie jamais apprivoisée, l'enseigne (le jeune officier Winston Churchill raconte dans ses mémoires qu'il a brûlé des villages et tué des rebelles "hostiles" et qu'il a écrit à sa mère, qu'il n'a rien fait de honteux). Le reste est bien connu.

Je suis retournée attanger le jardin de l'Irakienne Alham et j'ai "osé" lui demander si elle retournerait un jour à Bagdad. "Non. Nous n'avons plus de maison, ils l'ont détruite". J'ai évité de lui demander qui l'avait fait.

 

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mardi, 25 juillet 2023 | Lien permanent

L'Irak contre les ”Mongols”

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L'Irak contre les Mongols ou Saddam Hussein géopolitologue!

Texte d'une conférence prononcée par Max Steens devant l'Ecole des Cadres de Synergies Européennes à Bruxelles en 2003. Ce texte, sous bien des aspects, demeure pertinent, en dépit du temps écoulé et de la mort de Saddam Hussein.

1) Saddam Hussein lecteur de Brzezinski?

Le "maître de Bagdad", comme le nomment les journalistes, a prononcé ce 17 janvier, à l'occasion de l'an­niversaire commémoration du lancement de la guerre du Golfe, il y a douze ans, un discours des plus inté­res­sants, qu'il faut savoir entendre dans la brèche opérationnelle et active qu'il sous-tend.

S'adressant à son peuple avec moult images et expressions, issues de sa culture et de son histoire, il a ren­voyé les Etats-Unis à ce qu'ils sont dans les comparatismes historiques (souvent boiteux, certes, qui sont évoqués de part et d'autre, mais néanmoins actifs). A savoir, les Mongols de l'ère moderne !! Je pense, avec Carl Schmitt, que tout discours d'un homme politique, tenant un pouvoir concret, peut définir une doc­trine, et ceci, pour le meilleur comme pour le pire! Alors —et malgré l'intérêt que l'on peut avoir pour Té­­moudjinn, alias Gengis Khan, et pour la tentative héroïque du Général Baron Roman Féodorovitch von Un­gern-Sternberg de s' en inspirer— force est de constater que c'est bien "ce qu'ils sont", plus que tout au­tre forme d'impérialité.

Saddam Hussein est d'ailleurs en accord, en cela, avec le stratège-géopolitologue Zbigniew Bzrezinski. Il ne s'agit pas, dans la bouche du dictateur irakien, d'une formule creuse, mais d'un constat de com­pa­ra­tisme "historico-morphique", au sujet du statut de ce que d'aucuns ont le culot d' appeler l'"Empire amé­ricain". Le "maître de Bagdad" et le professeur , conseiller du Center for Strategic and International Stu­dies de Washington (DC), sont donc d'accord, ils s'accordent sur ce qu'est la puissance américaine sur la surface du globe! Ne pourrait-on les faire se rencontrer afin de boire une tasse de thé? Cela ne servirait à rien. Les héritiers de l'Empire Mongol, qui, je le rappelle, ont comme caractéristique de n'imposer aucun Or­dre territorial cohérent en visant à la domination universelle, de ne proposer aucuns nomos de la Terre, ces cavaliers nomades et pillards n'ayant pas les conceptions de la territorialité qui nous animent.

Le modèle mongol du Pentagone

Je cite Brzezinski, qui passe en revue, dans son étude sur l'Amérique et le reste du monde, les différentes for­mes impériales, et qui, à propos de l' Empire de Gengis Khan, déclare: Seul l'extraordinaire Empire Mongol approche notre définition de la puissance mondiale (in: Le Grand échiquier, Paris, 2000, p. 40, coll. Pluriel/ Hachette; édition de poche). Révélation capitale, s'il en est, et qui devrait nous en­join­dre à des rapprochements décisifs! Ainsi, il rappelle que cet Empire gengiskhanide a pu "soumettre (sic) le Ro­yaume de Pologne, la Hongrie, le Saint-Empire (resic) , plusieurs principautés russes, le califat de Bag­dad et l'Empire chinois des Song.

Dans sa franchise, qui n'est que plus blessante et révélatrice de notre condition misérable en Eurasie, il pour­suit: la puissance impériale mongole est fondée sur la domination militaire (tiens, tiens…), grâce à l'ap­plication brillante et sans pitié d'une tactique remarquable…! En effet, où est la pitié dans la mise en pla­ce de la domination américaine sur la planète depuis plus de cent ans?

Certainement pas en Amérique dans le génocide du peuple amérindien, ni dans l'instauration des dicta­tu­res sud-américaines aux 19ième et 20ième siècles en faveur de Washington et de Wall Street, dictatures où la tête d'un péon ne valait pas un cent, ni à Dresde dans les corps fondus des civils allemands brûlés vifs com­me leurs compagnons en holocauste de Tokyo, de Nagasaki, mais aussi de Hanoï, ou d'Hué, sous l'ac­tion de l'agent orange, corps napalmisés comme des mauvaises herbe1; je ne pense pas que la pitié ait ja­mais résidé dans la volonté de parfaire un blocus qui envoie à la mort des dizaines de milliers d'enfants ira­kiens qui n' ont rien fait, qui ont le tort de naître dans un Pays qui gêne les visées stratégico-com­mer­ciales d'un pays qui se pense comme la mesure du monde (et quelle mesure!!), comme, autrefois, les Ir­landais n'avaient qu'à mourir de faim sous les bons yeux de sa Très Gracieuse Majesté, les rois ou la reine d'An­gleterre.

Brzezinski, insiste, de manière pesante, sur le fait que les Mongols n'apportaient ni système économique et financier ni sentiment de leur supériorité culturelle, lequel existait dans les autres Empires. Voilà donc la mission stratégique de l'Etat américain; en effet, s'il s'inscrit dans la veine mongole, comme le veut Brze­zinski, il lui faut pallier ces défauts, d'autant plus que ces caractéristiques sont consubstantielles du ca­ractère éphémère de l'Empire de Temoudjinn. On remarquera que ces lacunes de l'empire gen­gis­kha­ni­de sont exactement celles qui caractérisent remarquablement bien les USA: l'expansion tous azimuts du dol­lar et l'intégration globalitaire du monde, condamné à être mis au diapason des règles économiques pro­posées par la seule Amérique. Cette dernière pouvant toutefois, à tous moments, les refuser sur son pro­pre sol ou, tout simplement, sous la forme de réciprocité si elles leur nuisent. Pas de barrières com­mer­ciales sur la planète, pas d'exception culturelle, nous vous l'ordonnons mais laissez instaurer des quo­tas et des mesures autarcique chez nous, je vous en prie! Il ne faudrait pas confondre les Maîtres et les esclaves, s'il vous plait de la tenue!

Ce n'est pas étonnant, dans cette mesure, que le parachèvement du condominium américain que veut Brze­zinski, insiste sur cet aspect et sur la diffusion de la culture américaine. Même si elle n'est pas trop sû­re de sa force en réalité, l'avancée de la démocratie (de type démo-libérale s'entend), des droits de l'hom­me (blanc et sioniste, disait Jacques Vergès!), et consécutivement de l'American Way of Life, assu­re­ront la puissance de cette troisième caractéristique impériale: la force d'une culture. Force plus ma­té­riel­le qu'autre chose, certes, mais qui base sa prédominance sur l'éradication des autres et sur l'oubli de tou­tes autres formes de sentir, penser, percevoir. Il ne peut en être ainsi, il ne pourra en être car il faut re­fuser le chemin du néant.

2) Une alliance du turquisme et du wahhabitisme contre les peuples libres d'Eurasie

Prévoyant et préparant la chute de Saddam Hussein, qui a revendiqué dans son discours le droit de toute na­tion à vivre —ce qui nous semble une revendication bien légitime— des réunions ont lieu, en ce mo­ment, entre Saoudiens, Turcs et Egyptiens. Le premier ministre turc Abdullah Güll (AKP), s'attèle à établir une alliance avec un prince saoudien, Abdullah bin Abdulaziz Al Saud (cf. Le Figaro, édition du 18-19/1/2003, p. 2), et avec Hosni Moubarak, qui s'engage à trahir définitivement toute possibilité égyp­tienne d'emprunter une voie politique propre, lui permettant de sortir de son triste état de fellahisation (com­me disait Spengler), dans laquelle l'avait poussée définitivement la colonisation anglo-saxonne, après l'é­limination de Mehmet Ali, et de laquelle entendait la sortir le germanisme en action avec l'aide de Ga­mal Abdel Nasser.

Turcs et Saoudiens, forces d'obscurcissement et ennemis ontologiques de l'Europe et de l'Eurasie, s'enten­dent donc à merveille afin de proposer un plan de liquidation du Parti Baath, ainsi que des hommes in­fluents qui le composent dans l'entourage de Saddam Hussein. On voit à quelle trahison s'apprête Mouba­rak, tombé à genoux devant l'ottomano-wahhabisme. Il s'agit de soudoyer les hommes et les officiers du Par­ti, à l'exception de l'entourage immédiat et de la famille; détail révélateur: il s'agit bien de la liqui­da­tion d'un projet, d'une vision du monde, d'une réorganisation de la région et des rapports de force en pré­sence et non de plier des "sbires".

Napoléon pensait que pour manipuler les hommes, il existait deux moyens, la corruption et le fouet! Le fouet ne sera pas utilisé; les Saoudiens, qui tiennent en main le régime le plus ignoble que la terre n'ait ja­mais porté, le réservant aux femmes et aux esclaves philippines qu'ils emploient dans leurs palaces-ca­si­nos, hideuse expression de la collusion americano-wahabite. Leur environnement esthétique relève effec­ti­vement plus de Las Vegas que de l'Alhambra. La corruption s'appliquerait sous la forme d'une amnistie ju­ridique pour inciter les fidèles baathistes à abandonner le dictateur et à l'anéantir en le condamnant à la solitude.

Bas les masques!

Que vient faire, dans ce point focal du conflit, cette alliance de la Turquie (dite laïque, alors qu'elle par­ti­ciperait à la liquidation du Baathisme, républicaine et je ne sais quoi encore!), qu'il nous faudrait ac­cepter au sein de l'Europe, avec l'islaméricaine Arabie Saoudite, théocratie islamique de mouture wahha­bite, alliée-adversaire des USA? Alliée militaro-stratégique et économique et néanmoins concurrente ou ad­versaire (n'en déplaise à Guillaume Faye) des USA dans la lutte commerciale pour la main mise sur le pé­trole. Ces forces que Jean Parvulesco appelle les forces du Non-Être (et qui comportent encore d'autres é­lé­ments à peine "dicibles"!) agissent de façon de plus en plus visible. L'alliance du dollar et du pétrole re­prend de plus belle, moyennant des zones d'influence accordée à l'islamisme et à l'américanisme, sous l'œil avide de la politique et de la diplomatie turque, saisissant l'opportunité de récolter de substantielles pré­bendes, dépassant largement ses bons services au sein de l'OTAN.

Afin de reconstituer la pérennité du condominium, qui régnait avant l'ébranlement du 11 septembre, —ce­lui étant sans doute plus ou moins factice, du moins manipulé par on ne sait quel nombre de services et de contre-services et ayant principalement une "fonction vidéosphérique légitimisante"— il est fort pro­bable que la Turquie fasse office de grand intercesseur entre les deux adversaires-concurrents, l'A­mé­ri­que et l'islamisme (saoudien), ces deux monstres de prosélytisme monothéiste, monothéisme du marché et monothéisme coranique, alliés à nos dépens.

La Turquie recevrait le droit de s'activer dans les "Balkans eurasiens", tout en étant "boostée" plus que ja­mais dans son lobbying en faveur de son entrée dans l'Union Européenne.

La France : terrain de tous les dangers

Il n'est pas sans signification, dans ce contexte, que la France soit le terrain de tous les dangers. Visible­ment, la France, via Jacques Chirac, a pris, en matière de Grande Politique, conscience de la tragédie qui peut résulter des heures que nous vivons. Face aux Etats-Unis d'Amérique, qui en sont à un tel niveau d'ou­trecuidance et de menace pour la paix du monde, Chirac a pris position en réactivant un certain gaul­lis­me révolutionnaire au sens où l'entend Jean Parvulesco, visionnaire, s'il en est, de la Weltpolitik, poli­ti­que où sont dépassés les clivages habituels. Chirac est le chef d'un Etat de l'Extrême-Occident qui vient de mettre en garde, personnellement, G. W. Bush, sur sa volonté de lancer une guerre unilatérale que, vi­siblement, il s'apprête à lancer, même seul. L'attitude récente de Chirac montre bien que tous les cri­tè­res et conditions pour justifier l'action militaire ne sont que des os à ronger pour les belles âmes occi­den­ta­les et mondialistes qui font office de gribouilles dans la presse, à la télévision, ou dans les tissus asso­cia­tifs, et dont l'Histoire ne s'encombre pas.

Cette prise de position rejoint l'esprit du discours de Phnom Penh prononcé en 1966 par le Général De Gaulle et de l'action sacrificielle du Président Laval; elle témoigne, sans doute, et je l'espère, d'une prise de conscience du Grand Jeu qui se déploie dans le Heartland.

La Russie a sans doute un grand rôle dialectique dans cette prise de conscience, comme le souligne fort ju­dicieusement Parvulesco, l'auteur du Retour des Grands Temps. En effet, la Russie, qui est aux prises avec le terrorisme tchétchène, est consciente de la turcisation des Balkans eurasiens, favorisée par l'ad­mi­nistration du Pentagone et de l'OTAN, ainsi que de l'islamisation montante de ces contrées, favorisée par l'Arabie et le Pakistan. Tout dialogue euro-russe portera à la conscience cet enjeu vital et historial d'em­pêcher ce qu'il convient de nommer un néo-ottomanisme, vu que sont favorisés et la "turcité" et l'is­la­misme.

Jacques Chirac doit comprendre qu'il peut saisir là l'occasion unique de rendre à la France sa cohérence eu­ropéenne, depuis longtemps perdue, dans cette question impériale (et impérieuse), dans cette question de la marche consciente et immémoriale vers notre Empire. En effet, il existe des forces néfastes, en Fran­ce, qui s'emploient à appuyer les revendications turques quant à son entrée dans notre communauté d'E­tre et de destin. Il ne nous appartient pas de savoir à quelles pathologies, intérêts ou incompréhensions de l'Histoire répondent ces énergumènes, il convient de les combattre et de réduire à néant leur projet ab­ject. En restant fidèles au Testament de Charles-Quint…

Je tiens à souligner, à ce propos, le soutien total que mérite Valéry Giscard d'Estaing quand il s'oppose à l'en­trée de la Turquie dans l'UE. Lui, qui fut ridiculement injurié par le ministre turc des affaires étran­gè­res, qui l'assimila à une figure de l'"anti-progressisme", du "passé", de la "réaction"… J'aimerais demander à ce sinistre monsieur qu'il s'informe: il n'y a que dans son Pays, qui bricole avec les concepts les plus abs­cons de l'Occident essoufflé, que l'on croit au "Progrès absolu" et que les partis politiques s'intitulent "Par­ti du Progrès, de la Liberté et du Droit, de la Justice" ou, pourquoi pas, de "l'Expansion économique"…Si, si, le parti qui remporta les législatives turques (l'AKP) récemment, s'auto-désigne comme le "Parti de la ju­stice et du développement"! La criminalisation automatique, de ceux qui osent mettre ses prétentions en doute, est sous-jacente dans ce label "politiquement correct"; on voit à quel géhenne sont renvoyés ses ad­versaires: à l'injustice et à la régression, fichtre, voilà qui collera à merveille avec l'idiosyncrasie amé­ricaine, se pensant comme "peuple élu", agissant au nom du bien universel, et avec l'islamisme des au­todafés; l'enfer, ce n'est plus les autres, c'est pour les autres!

Il s'agit là d'un fétichisme de l'étiquette politique légués par l'introduction, en France, des idéaux des Con­dor­cet, Saint-Simon, voire Comte, etc… Ce n'était déjà pas fameux à l'époque, mais les instances idéo­lo­giques dominantes en France les ont repris avec la ferveur de ceux qui n'y comprennent pas grand chose… Il en résulte des singeries, rien d'autres. Enfin, ces idées étaient en bout de course et, je signale aima­ble­ment, que l'Histoire a démontré leur inanité; je conseille à tous les excellents livres du Professeur P. A. Ta­guieff, notamment sur la question centrale du progrès.

La haine des trotsko-ricains favorables à l'Axe Washington-Ankara

Chirac a pris une position qui honore la France, montrant dans quel ridicule s'est encore une fois plongée la Belgique par la bouche de son ineffable ministre de la défense, le sieur Flahaut (dit "Fléau")2; en re­joi­gnant la position des d'Estaing et Stoiber, après que le chancelier Kohl ait donné la ligne de conduite de l'Eu­rope, à propos de la question turque, après l'appui donné à Giscard par l'ex-Chancelier Helmut Schmidt, fin analyste de la situation internationale, Chirac a provoqué, plus que jamais, la haine des trot­sko-ricains, de son pays, généralement favorables à l'axe Washington-Ankara.

D'autres, après le sociologue Emmanuel Todd 3, défendent l'intégration de la Turquie dans l'Europe. Cet in­dividu, que l'on croyait tout de même capable d'analyses plus pertinentes, y voit une chance pour le mo­dèle jacobin, or, fort heureusement, la France s'est engagée en vue d'une décentralisation régionale, com­me cela avait été le vœu du référendum de 1969. Ainsi, il nous faudra nous méfier du sénateur fran­çais Michel Pelchat, président du groupe des amitiés France-Turquie —qui va recevoir ma réponse sous for­me de communiqué— tellement le drôle est à côté de ses pompes, mais je suppose que c'est normal, vu qu'il en cire d'autres!

La France rentre dans une phase critique où elle pourrait enfin rejoindre et l'idéalité et la réalité de l'Eu­ro­pe en devenir, en renonçant une fois pour toute à l'idée perfide de l'alliance ottomane, en vue de jouer seu­le sur le continent, et en entrant, libérée de ses illusions et de ses aveuglements, dans le camp des Im­périaux, où elle aurait pleinement sa place car elle pourrait constituer une redoutable forteresse ma­ri­ti­me et spatiale sur le rimland atlantique, en lisière immédiate du cœur géopolitique de l'Europe, du no­yau territorial de l'impérialité germanique et occidentale. L'avertissement lancé par Chirac à Bush doit ê­tre le détonateur de cette voie révolutionnaire à suivre, vu l'action anti-européenne et anti-russe de l'al­liance wahhabito-ottomano-ricaine actuellement à l'œuvre.

Panoptisme et univers carcéral

Il est grand temps de comprendre le futur de notre condition humaine sur la planète Terre si cette al­lian­ce vainc un jour: c'est le pénitencier (ou la galère!) pour tout le monde! Sous l'œil de l' américano-panop­tis­me (satellitaire et électronique) et des gouverneurs de prisons turcs ou musulmans. L'humanité vivrait sous leur regard et selon l'aune de toute chose que développe l'humanitarisme, et ce formidable rè­gle­ment de prison que sont les "droits de l'homme". En réalité le droit de recevoir des bons ou des mauvais points selon le comportement de chacun en échange d'une punition éventuelle, le bonheur résidant dans l'ab­sence de punition. Condition de taulards! L'Humanité et le globe comme grand pénitencier, voilà la réa­­lité de la condition humaine à venir sous l'œil des kapos et matons médiatiques. Finie l'Histoire, fini le Po­­litique, finies les Révolutions possibles et l'action des peuples libres… Après la police du globe, le globe com­me prison. Vision accréditée par les régimistes de facture "rawlsienne", actifs dans les médias et les grou­pes associatifs, cet état de l'humanité assurant une juste "égalité des chances", façon pénitentiaire (a­vec un statut particulier pour ces régimistes médiacrates, je suppose que ce sera celui de kapo).

Contre l'alliance wahhabito-turco-ricaine! Contre l'Humanité réduite à un pénitencier! Contre la dhim­­misation et la chiourmisation des peuples d'Eurasie! Soutien total à la légitimité historique du Saint-Empire! Soutien total à Giscard d'Estaing et Jacques Chirac dans leur combat pour la paix! Sou­tien à l'Irak baasiste dans sa résistance aux mongols modernes ! Soutien total à Vladimir Poutine et à la Russie éternelle!

Max STEENS,

Bruxelles, 20/1/2003.

(1) Est-ce la réussite des Etats-Unis, de ne pas employer d'armes de destruction massive mais de traiter les hommes de chair et de sang comme des plantes à détruire, à exterminer leur refusant leur statut d'humanité? Est-ce que dans les repentances et les vagues de pardon et de devoir de mémoire que certains tentent d'imposer; y aura-t-il un jour un mot pour tous ces hommes? Car la vraie question est bien de savoir si une vie humaine vaut une vie humaine? Il est clair que pour les USA la réponse est négative (je pense même qui si il est jaune, il a encore moins de valeur à leur yeux). Un Japonais, un Amérindien, un Allemand, un Vietnamien mais aussi quiconque gênerait la marche de la théo­dicée du peuple américain risque de subir leurs foudres, avalisée subito presto par leur puritanisme qui les enjoints à se considérer comme le peuple élu.

(2) Qui vient de livrer, une fois encore la Belgique à l'accueil des troupes US, il faut dire le sourire au lèvres car le bon­homme raffole de passer à la télévision, expliquant qu'il ne saurait en être autrement. Ménageant ainsi la bonne collaboration otanesque de la Belgique à son maître ricain, de qui Verhofstadt et Michel sont les parangons. Il faut no­ter la juste répartition des rôles au PS, le triste sire de la maffia rose di Rupo essayant tant bien que mal de prononcer un discours devant ses ouailles où il s' affirme comme un opposant à la guerre… oui du point de vue de la belle âme car il s' agit pour lui que du non-envoi de troupes belges (ce sur quoi, il rejoint le Vlaams Blok!), le reste est de l'ordre de la pétition de principe… Principe déjà trahi par son camarade Flahaut. A jamais, le PS s'est déshonoré (pour autant qu'il ait jamais eu d'honneur…), trahi, et ne mérite pas une voix, pas un soupçon d'estime, juste une saine répugnance et ne mérite qu'une chose —outre notre dégoût : que des hommes courageux leur enlèvent à jamais la possibilité de se nom­mer "socialistes", ce qu'ils ne sont pas.

(3) Todd, certes, est apprécié dans nos milieux non-conformistes, allergiques aux "salades" des médias, pour ses travaux sur les structures familiales en Europe et dans le monde, mais il semble aussi, par ailleurs, que nos milieux pratiquent, par trop souvent, une rigidité mentale qui les empêchent d'intégrer la possibilité d'une multiplicité simultanée de points de vues, généralement divergents; croyant qu'un "ami" politique ou qu'une proposition "amie" dans un domaine implique ipso facto une "amitié" dans un autre domaine, sur un autre terrain, sur un autre champ, dans une autre ac­tion, … Funeste erreur. Assurer la cohérence des combats n'implique pas la cohérence des alliances.

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lundi, 21 mai 2007 | Lien permanent

Les écoles suisses préparent des coolies pour les Chinois

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Les écoles suisses préparent des coolies pour les Chinois

http://unitepopulaire.org/

« Anne-Catherine Lyon s'est rendue l'automne dernier au gymnase d'Yverdon. Afin d'y féliciter la jeune Whitney Toyloy pour son élection au titre de Miss Suisse, laquelle dans la foulée prenait une année... disons "sabbatique". L'ajournement de la reprise de ses études par la demoiselle redonne une actualité à cette démarche grotesque de la part de celle qui règne sur l'enseignement vaudois et le conduit dans le mur. Elle n'est pas seule, remarquez. L'hiver dernier, pour ne citer que lui, son collègue socialiste du bout du lac se montrait sans états d'âme devant le bonnet d'âne tendu aux élèves genevois classés cancres suisses toutes catégories. Pour ne rien dire des experts et autres pédagogues employés à bouter le feu à l'école. […]

Les familles ne vont pas fort, elles sont démissionnaires ou divisées, les mères seules sont débordées, les loisirs essentiellement médiocres, les incivilités partout tolérées, la sexualité précoce et désorientée. Il ne manquerait plus que l'école se montre ferme dans sa mission de transmettre des connaissances, de développer des esprits en germe, d'aiguiser la curiosité, de donner le goût d'en savoir plus. Non, à suivre les tâtonnements des têtes chercheuses en charge de l'école, il ne faut pas donner une priorité au savoir, mais "mettre l'enfant au centre" (sic). Le résultat ? Il est dans la pensée confuse des candidats au travail, dans l'orthographe de leurs lettres de candidature, leur incapacité de compter, leur inaptitude à l'abstraction.

Jadis, on disait à table : "Finis ton assiette, des petits Chinois ont faim." Aujourd'hui, l'école romande n'a qu'une chose à faire : cesser de se contorsionner et enseigner. Parce que, figurez-vous, les petits Asiatiques, Indiens, Japonais, Chinois et autres ex-coolies vont maintenant aussi à l'école. Ils y étudient très sérieusement, notamment les sciences et les maths. Ils apprennent par coeur. C'est bon pour la tête. Et si vous autres débatteurs poursuivez vos fantasmes, ce sont nos écoliers qui, demain, tireront le pousse-pousse ou son équivalent. Whitney aura pris des rides et vous ne serez plus en poste. Responsables mais pas coupables. Et ce sera trop tard. »

 

Myriam Meuwly, Le Matin Dimanche, 30 août 2009

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dimanche, 06 septembre 2009 | Lien permanent | Commentaires (1)

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