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vendredi, 25 janvier 2008

Léon IV le Khazar

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25 janvier 749, naissance du Basileus byzantin Léon IV le Khazar. Il doit son nom à l’origine khazar de sa mère, fils du Khan de ce peuple d’Asie centrale qui avait envahi l’Ukraine. Il oscilla entre icônophobie et icônophilie tout au long de son règne, mais ne changea rien, fondamentalement, à la politique anti-icônes de son père. Sur le plan militaire, il fut celui qui forgea une alliance avec les Bulgares du Khan Telerig et qui conduisit trois campagnes pour repousser les Arabes auxquels il infligea deux défaites retentissantes à Germanicia en Cilicie en 778 et l’autre dans le thème des Arméniaques en 780. La même année, il meurt à 30 ans de la maladie du charbon, ce qui met abruptement fin à un règne qui s’annonçait glorieux, où Byzance aurait pu reprendre l’offensive en direction de la Syrie et de la Palestine.

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Joseph Görres

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25 janvier 1776, naissance à Coblence en Rhénanie du philosophe Joseph Görres.

Au début de sa grande carrière de penseur politique et de théologien, il montre un enthousiasme pour la révolution française et pour le “Club des Jacobins” qui sévit dans sa ville natale, bientôt annexée à la “République”. Il part à Paris pour plaider cette annexion de la Rhénanie mais revient dégoûté des mœurs politiques parisiennes.

Görres avait imaginé que la révolution allait avoir un effet bénéfique sur le plan éthique. Elle n’a généré pourtant que corruption et déni de droit et de justice. Pendant la première décennie du 19ième siècle, il se retire, entièrement désillusionné, de la politique et s’adonne aux études philosophiques, pour découvrir la “Naturphilosophie” de Schelling, le renouveau romantique allemand et la pensée mystique médiévale, ce qui l’amène, tout naturellement, à rejeter les principes secs et froids de la pseudo-pensée des “Lumières”.

Dès 1814, il fonde le journal “Rheinischer Merkur”, autour duquel se forme un club politique original, critique à l’endroit des folies révolutionnaires, mais non adepte de la restauration pure et simple. Au nom d’une pensée romantique, organique et mystique, il critique sévèrement cette volonté arbitraire de restauration. Son journal est interdit et il est contraint à l’exil, en Suisse et en Alsace.

Rappelé par le roi de Bavière à Munich, pour une fonction d’enseignant, il y approfondit ses études sur la mystique et sur l’œuvre de Saint François d’Assise. La vie de Görres est donc un itinéraire intéressant, dans la mesure où il prouve que les philosophades des Lumières ne valent que ce qu’elles valent, c’est-à-dire pas grand chose sinon rien, et que le recours à l’essence de l’Europe passe par une redécouverte du patrimoine mystique. Pour en savoir plus, cf.: www.bautz.de

Pu Yi sur le trône impérial chinois

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Le jeune Prince Pu Yi sur le trône impérial de Chine

25 janvier 1900 : Le jeune Prince Pu Yi, âgé de neuf ans, est installé sur le trône impérial de Chine. Il sera le « dernier Empereur ». Onze ans plus tard, Sun Yatsen proclame la république, isole le jeune prince dans la Cité interdite. Il ne retrouvera un rôle politique que sur le trône du Mandchoukouo, un Etat situé sur le territoire de la Mandchourie et dirigé par les Japonais qui voient en lui une réserve de matières premières et un tremplin pour une expansion continentale en direction de la Mongolie et du Sud de la Chine (Nankin). Ce projet continental du Japon heurtait les intérêts russes et constitua, dès la première décennie du 20ième siècle, l’un des motifs de la guerre russo-japonaise de 1905. Pendant la seconde guerre mondiale, le Japon opta plutôt pour une expansion vers la Chine du Sud et vers le Pacifique : ce qui explique, d’une part, la neutralité soviétique à son égard, du moins jusqu’aux dernières semaines de la guerre et, d’autre part, la grande guerre navale et aéronavale entre l’Empire du Soleil Levant et les Etats-Unis, qui entendaient garder le Pacifique et le marché chinois potentiel comme leur propre chasse gardée. Pu Yi fut capturé par les Soviétiques lors de l’invasion de la Mandchourie en 1945, que Staline comptait annexer à l’URSS ; il sera livré aux maoïstes qui le rééduqueront et feront de lui un simple jardinier. Un film exceptionnel a été consacré à sa tragique et poignante existence ; il porte le titre : « Le dernier Empereur ». A voir et à revoir.

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