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mardi, 13 mars 2007

Les manipulateurs

A lire également:

Florence AUTRET :

Les manipulateurs - Le pouvoir des lobbies

Ed. Denoël, 2003, 232 pages.

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Le blog de Florence Autret

A propos de Florence Autret

Florence Autret vit et travaille à Bruxelles. Journaliste indépendante, elle collabore notamment aux publications financières de L’AGEFI et au quotidien Le Télégramme.

Son précédent travail d’investigation, « Les Manipulateurs, le pouvoir des lobbys » paru en 2003 chez Denoël, levait pour la première fois le voile sur l’étrange déni du lobbying au sein des élites politiques et les pratiques contestables qu’il cachait.

C’est en poursuivant l’enquête sur Bruxelles, qu’elle a découvert la prégnance des intérêts américains en Europe et leur rôle dans l’invention d’un modèle politique européen sui generis. Mais son intérêt pour l’Europe remonte aux années universitaires et à des recherches sur les origines de l’intégration européenne et l’émergence d’un pouvoir judiciaire communautaire. « L’Amérique à Bruxelles » est ainsi le fruit et la synthèse de quinze ans d’observation et de recherches sur l’Union européenne. Il prolonge et complète la note publiée en 2005 par la République des Idées, « Bruxelles Washington, la relation transatlantique sur le métier » (télécharger gratuitement la note)

Diplômée de l’université Paris IX-Dauphine, de Sciences Po Paris et titulaire d’un Diplôme d’études approfondies de l’université de Paris I-Sorbonne, Florence Autret donne un cours sur le lobbying européen à Sciences-Po Paris.

URL du Blog de Florence Autret: http://lobbying.typepad.fr/

A propos du livre :

L'Amérique à Bruxelles

Depuis soixante ans, l’Europe est l’alliée des États-Unis et les États-Unis le protecteur de l’Europe. En ce début de XXIe siècle, l’alliance scellée au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale n’a pas été dénouée, en dépit des désaccords sur la guerre en Irak et la lutte contre le terrorisme. Bien au contraire. L’interdépendance économique entre les deux rives de l’Atlantique devient chaque jour plus forte. L’ ‘Alliance’ atlantique et l’ ‘Europe’ sont les deux faces d’une même réalité : le rapprochement inexorable des continents européen et américain depuis six décennies.
L’Union européenne que nous connaissons n’est certainement pas le résultat ou le moyen d’une opposition européenne à la puissance américaine, comme on serait parfois tenté de le penser en France. Elle n’est pas non plus le cheval de Troie de la puissance américaine. L’Union européenne, comme puissance politique et réglementaire, est le produit des épisodes de conflit et de coopération de la relation transatlantique. Elle est, en d’autres termes, le fruit d’une dialectique atlantique. « L’Amérique à Bruxelles » est consacré à l’exploration de cette dialectique méconnue.
Au-delà de l’interdépendance économique croissante, le livre décrit l’inexorable convergence entre les deux plus grands marchés de la planète. Que l’ancienne Commissaire à l’environnement devenue vice-présidente de la Commission, Margot Wallström, mette sur les rails une réglementation nouvelle des produits chimiques qui entraînera probablement le retrait de centaines de substances aujourd’hui supposées dangereuses, et c’est Colin Powell en personne, alors secrétaire d’État, qui, alerté par l’industrie américaine, écrit à ses ambassadeurs pour leur demander de faire pression sur Bruxelles. Tous les grands domaines de la réglementation économique, qu’il s’agisse de services financiers, d’environnement, de normes comptables ou de gouvernement d’entreprise, comportent une dimension transatlantique déterminante. Lorsque le Commissaire Charlie McCreevy en charge du Marché intérieur, se déplace à Washington, il n’y reste pas un jour ou deux, il y passe toute la semaine. Le centre de gravité de l’économie mondiale, situé quelque part au dessus de l’Atlantique, aspire comme un siphon les réglementations des deux marchés et même la manière de faire de la politique.
Il y a déjà trente ans, les grandes entreprises américaines ont emmené dans leurs bagages les techniques d’influence qui ont fait de Washington la capitale mondiale du lobbying. Adaptées, ‘customisées’ par une poignée de ‘Pères fondateurs’, souvent britanniques, parfois américains, ces techniques sont devenues la grammaire du microcosme bruxellois. Faut-il se réjouir de cette convergence ou la regretter ?
La force du lien transatlantique interroge l’Europe sur son identité, particulièrement lorsqu’elle touche aux questions de sécurité. L’après-11 septembre qui a vu le a souligné la vulnérabilité européenne. Le Patriot Act a fait voler en éclat le délicat équilibre dégagé par l’Union européenne sur l’équilibre en liberté et sécurité. D’un jour à l’autre, pour les transporteurs aériens, ce n’était plus la loi européenne mais la loi américaine.
Mais comme toujours dans la brève histoire de l’Union, ce choc transatlantique a aussi agi comme un ferment d’intégration. Bruxelles n’est jamais allée aussi loin dans la formulation d’une politique de sécurité européenne que depuis le 11 septembre. Mais son autonomie semble si fragile. Lorsque Washington, pris d’un vertige sécuritaire, quitte la route, l’Europe est entraînée dans sa chute. L’histoire des activités illégales menée par la CIA sur le territoire européen sous prétexte de lutte contre le terrorisme en administre la triste preuve. De quelles valeurs les Européens oseront-ils se prévaloir lorsqu’ils découvriront qu’a existé sur leur sol un Guatanamo roumain et un Abou Grahib polonais ?
L’Europe ne peut échapper à son destin atlantique. Ce qui menace son intégrité, ses valeurs, son autonomie, ce ne sont pas les États-Unis, mais les Européens eux-mêmes. L’influence américaine à Bruxelles souligne a contrario l’indétermination des dirigeants politiques européens ou, à tout le moins, l’absence de consensus sur le sens du projet politique européen.

09:55 Publié dans Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Who was Bela Hamvas?

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Who was the Hungarian Thinker Bela Hamvas ?

http://www.hamvasbela.org/main/mainglish.html

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Sangue, potere e petrolio

Sangue, potere e petrolio

Partita mortale tra le macerie di Grozny e Beslan

Giacomo Catrame

Il Caucaso torna a far parlare di sé a seguito del duplice attentato aereo avvenuto ai danni di due apparecchi delle aviolinee russe e al sequestro mostre di Beslan dove alcune decine di guerriglieri ceceni hanno preso in ostaggio bambini e genitori di un complesso scolastico della città della Repubblica autonoma dell'Ossezia del nord appartenente alla Federazione Russa. La guerra in Cecenia sembra essere diventata permanente e a pagarne le spese sono sempre di più le popolazioni civili della Federazione Russa e della stessa repubblica secessionista ormai pesantemente martirizzata. Lo scontro ceceno, però, non è l'unica guerra in corso nella tormentata penisola ponte tra l'Europa e l'Asia. In Georgia il neo presidente Mikheil Saakashvili, dopo aver piegato la repubblica secessionista dell'Adzaria, posta tra la Georgia e la Turchia, ha iniziato le manovre di attacco all'Ossezia del Sud la cui popolazione è etnicamente e culturalmente la stessa del nord, ma il cui territorio è situato all'interno della Georgia.

L'Ossezia del Sud è indipendente de facto dal 1993 quando emerse vittoriosa dalla breve guerra di secessione contro Tblisi all'indomani dello scioglimento dell'URSS. Tale secessione venne appoggiata dai Russi che, grazie ai movimenti indipendentisti in Ossezia, Abkhazia e Adzaria poterono rientrare nella repubblica caucasica diventata indipendente in funzione di peace-keepers, costruendo basi militari sul suo territorio in zone non controllate da Tblisi. La cacciata del Presidente Shevardnadze avvenuta a dicembre del 2003 con l'appoggio degli Stati Uniti è stato il primo segnale del palesarsi di un progetto nazionalista georgiano per recuperare i territori perduti nel 1991-93. Tale progetto viene posto in essere oggi grazie all'appoggio esplicito degli USA che contano alcune centinaia di militari sul campo, ufficialmente in funzione antiterrorista, ma in pratica con quella di addestratori dell'esercito della repubblica caucasica.

L'appoggio di Washington non nasce da spiccate propensioni americane a favorire la Georgia nella sua disputa territoriale con osseti ed abkhazi, ma dalla volontà di isolare in modo drastico Mosca dal trasporto degli idrocarburi del Mar Caspio verso l'Europa. Il nuovo presidente georgiano, infatti, si è impegnato alla costruzione dell'oleodotto Baku-Ceyan che dovrebbe portare il petrolio del Caspio dall'Azerbaigian al porto turco attraversando il territorio di Tblisi, mettendo così fuori gioco la linea di trasporto verso il porto russo di Novorossijsk sul Mar Nero. Inoltre, questo secondo oleodotto passa all'interno della Cecenia. Diventa così chiaro perché il conflitto in Cecenia ha un'importanza strategica nei rapporti Usa-Russia e perché Washington si stia mobilitando per consentire ai georgiani di piegare due piccole repubbliche ribelli e per espellere le basi e le truppe russe dalla repubblica caucasica. La costruzione di un oleodotto completamente controllato dalla Georgia nel momento in cui l'oleodotto concorrente è a continuo rischio di sabotaggio da parte della guerriglia cecena comporterebbe l'esclusiva USA nel controllo delle risorse petrolifere del Caspio meridionale, l'isolamento della Russia verso l'Europa e il completamento dell'accerchiamento dell'Iran.

All'interno di questo quadro deve essere posta la mobilitazione progressiva di decine di migliaia di soldati della Georgia ai confini dell'Ossezia e il rinnovato appoggio di Tblisi alla guerriglia cecena. Saakashvili spera di scatenare una guerra di breve durata che pieghi gli osseti, ne provochi la fuga verso il territorio russo e gli consenta di annettersi il territorio ribelle. Gli osseti da parte loro sanno, in caso di sconfitta di doversi aspettare una feroce pulizia etnica che "georgizzi" il loro paese e si preparano a una guerra di resistenza che probabilmente assumerà tratti di una ferocia inimmaginabile, dal momento che nessuno degli osseti si è dimenticato i 20.000 morti (quasi tutti civili) subiti da questa popolazione nel corso della guerra di secessione dalla Georgia.

I russi dal canto loro sanno che la loro cacciata dalle basi ossete ed abkhaze vorrebbe dire l'emarginazione di Mosca da qualsiasi gioco caucasico e il diffondersi della ribellione all'interno delle molte repubbliche autonome della Federazione. Anche Mosca, quindi, non abbandonerà la mano se non a seguito di un conflitto catastrofico che potrebbe portare alla dissoluzione della stessa Russia in un insieme di staterelli oligarchici gestiti da locali feudatari di Washington.

La questione dell'oleodotto è quella attorno alla quale si è venuto a costruire il conflitto che più di ogni altro sta portando Russia e USA sulla strada del confronto armato, sia pure per interposto esercito. Inoltre Ossezia ed Abkhazia, in quanto stati de facto ma non riconosciuti sono da sempre basi perfette per il contrabbando, il traffico d'armi, di droga e di uomini, totalmente controllati dalla mafia russa e dai suoi molti appoggi all'interno del Kremlino e dell'Armata Russa; una ragione in più per la quale Mosca non può permettersi di abbandonare le due repubbliche caucasiche secessioniste.

 

Chi soffia sul fuoco: padri e padrini dell'indipendentismo ceceno

 

L'assalto alla scuola di Beslan e la successiva carneficina attuata dalla guerriglia cecena tra gli ostaggi (bambini, maestre e qualche genitore) in seguito all'attacco all'edificio condotto dalle forze speciali russe con il consueto mix di ferocia ed incapacità al quale hanno abituato il mondo negli ultimi anni si inserisce in questa partita come un episodio della stessa guerra che devasta il Caucaso dalla fine dell'URSS ad adesso. È vero, infatti, come ricordano molti commentatori sui media occidentali che la guerra coloniale russa in Cecenia è iniziata nella prima metà dell'Ottocento quando l'espansionismo russo toccò le terre del Caucaso meridionale e non è mai davvero finita, ma è altrettanto vero che la nuova fiammata indipendentista iniziata con la dichiarazione d'indipendenza del 1991 e con la successiva guerra voluta e persa da Eltsin nel biennio 1994-96, ha sponsor e padrini in parte coincidenti con quelli che oggi sponsorizzano la ventata nazionalista ed aggressiva georgiana. Il moderno indipendentismo ceceno nasce laico e guidato da ex ufficiali dell'esercito sovietico decisi ad approfittare dello sfascio russo seguito ai convulsi giorni dell'Autunno del 1991 per affermare l'indipendenza di un territorio che avrebbe potuto contare sulla rendita del transito petrolifero per garantirsi una certa prosperità. Gli anni successivi vedono la progressiva emarginazione della leadership laica e la sua sostituzione con una religiosa a base wahabita, il cui finanziamento veniva effettuato in primo luogo dalla monarchia saudita desiderosa di estendere la propria influenza politica su tutti i territori a maggioranza islamica, tramite l'esportazione della versione reazionaria ed oscurantista della religione musulmana, nata in Arabia nel corso del XVIII secolo ed adottata dalla dinastia dei Saud, allora re beduini del Neged in perenne conflitto con gli altri regni della penisola arabica e con gli Sceriffi della Mecca appartenenti alla dinastia Hascemita (quella per intendersi che tuttora esprime il Re di Giordania).

Accanto al wahabismo saudita opera all'islamizzazione dell'indipendentismo ceceno e alla sua trasformazione in una guerriglia feroce, capace di utilizzare l'attentato suicida come la strage di ostaggi, la guerra aperta come l'infiltrazione nel territorio russo, anche una delle principali compagnie petrolifere mondiali: la Chevron-Texaco, la cui consigliera per l'area caucasica, responsabile per le politiche locali, è una signora che tutto il mondo ha imparato a conoscere negli ultimi quattro anni: Condoleeza Rice, l'attuale ministro per la Sicurezza nazionale dell'amministrazione Bush.

La presenza di volontari wahabiti della più diversa estrazione nazionale (arabi, algerini, egiziani, afgani, bengalesi.) tra i guerriglieri ceceni indica, inoltre, che il reclutamento degli effettivi delle formazioni wahabite cecene avveniva fin dalla prima metà degli anni Novanta a cura dell'ISI, il famigerato servizio segreto pakistano inventore e sostenitore del regime talebano afgano e delle organizzazioni politiche e militari wahabita e deobandiste (un'altra scuola islamica a forte orientamento reazionario nata nel XIX secolo nell'India musulmana). Insomma, come in Afganistan, la sinergia tra petroldollari ed ideologia religiosa saudita, logistica ed addestramento pakistani e supervisione geopolitica e geoeconomica a cura dell'intreccio tra dirigenza economica e politica a stelle e strisce. L'interesse della multinazionale americana nello sviluppo della guerriglia cecena è chiaro: mettere fuori gioco la concorrenza europea ed asiatica nel trasporto del greggio del Mar Caspio e tagliare le gambe al monopolio russo. Questi obiettivi vengono perseguiti con una politica di sostegno sempre più marcato alle oligarchie che governano in modo autocratico gli stati asiatici creati dalla disintegrazione dell'URSS, in primis l'Azerbaigian che possiede i giacimenti maggiormente sviluppati, e al contempo con una spinta aggressiva tendente a sabotare le linee di trasporto del greggio costruite al tempo dell'Unione Sovietica che, invariabilmente, passano tutte all'interno della Russia. Da questo punto di vista l'insurrezione della Cecenia, sul cui territorio passa la condotta che porta a Novorossijsk, il porto russo sul Mar Nero specializzato nell'esportazione petrolifera, viene colta come un'occasione unica per il perseguimento dell'obiettivo di inglobamento del controllo del petrolio. Le amministrazioni americane, dal canto loro, hanno continuato a perseguire una politica volta ad impedire che la Russia potesse ripresentarsi come potenza autonoma dagli Stati Uniti, capace di continuare la tradizione sovietica di contrapposizione alla potenza americana, e a costruire le condizioni per le quali l'immenso paese potesse diventare una buona occasione per la speculazione finanziaria internazionale a guida USA. D'altro canto in questa politica hanno trovato l'interessata collaborazione all'interno del paese di una nuova classe di ex funzionari del Partito Comunista riciclatisi grazie alla loro posizione fra i capitalisti della "nuova Russia", distruttivi dal punto di vista dello sviluppo produttivo ma estremamente abili nel fare profitti nel campo finanziario. Sono loro che hanno gonfiato al massimo la bolla della finanza russa esplosa poi nel 1998 travolgendo il risparmio nazionale del paese ma salvaguardando le immense fortune che questa classe di capitalisti senza imprenditoria avevano accumulato negli anni precedenti.

La guerra in Cecenia è sempre stata un buon affare per questa neo classe dominante; a prescindere dai profitti realizzati con il contrabbando e il commercio delle armi con il "nemico", in questi anni la guerriglia cecena è stata soprattutto un ottimo pretesto per indirizzare il malcontento della popolazione verso un obiettivo esterno e per decidere i destini politici della Russia del XXI secolo; Eltsin e la sua banda vengono definitivamente sacrificati grazie a una strana offensiva della guerriglia a suon di bombe a Mosca ed occupazione di ospedali in Daghestan (azioni, guarda caso, condotte dall'incredibile capo guerrigliero Dasayev, concorrente del Presidente ceceno in esilio Maskhadov, responsabile anche del rapimento carneficina di Beslan) nel 1999, mentre Putin viene presentato alla nazione come il futuro Presidente grazie all'offensiva che porta alla rioccupazione del martoriato paese caucasico e che tuttora non ha trovato la sua conclusione. Oggi non si può che sospettare che la stessa classe di grandi capitalisti finanziari, proprietari di tutte le risorse strategiche del paese, sia interessata a contrastare il tentativo del gruppo dirigente riunito attorno a Putin di costruire un capitalismo nazionale nel paese, sviluppando la propria base produttiva e rafforzando i propri legami commerciali e politici con i paesi europei e, necessariamente, esautorando questa classe di oligarchi legata a doppio filo al capitale finanziario americano e alla svendita delle materie prime del paese. La facilità con la quale i guerriglieri ceceni sono riusciti a far saltare in aria due aviogetti, a far scoppiare due ordigni nella metropolitana di Mosca e, infine, ad assaltare la scuola osseta, rimandano alla presenza di sicure complicità all'interno del paese oltre che ai suoi vulnerabili confini con la Georgia con la quale, come abbiamo visto, è in corso una vera e propria guerra sul procinto di diventare calda con sullo sfondo l'appoggio statunitense a Tblisi.

Dietro alle tragedie russe di questi giorni si configura un'alleanza spuria tra gli interessi strategici americani, quelli economici delle multinazionali petrolifere USA, quelli del nazionalismo georgiano e del fondamentalismo wahabita a guida saudita e quelli dell'oligarchia finanziaria russa. L'obiettivo di questa alleanza oggi è quello di dimostrare che l'amministrazione Putin non è in grado di difendere la Russia e di suscitare un clima che ne permetta la sostituzione con un'altra più morbidamente incline ad assecondare gli interessi interni ed esteri legati alla finanza internazionale. L'assalto criminale con il quale le forze di sicurezza russe hanno chiuso la vicenda del sequestro di Breslan, con il corollario di centinaia di morti tra bambini ed adulti rinchiusi nella scuola osseta rimanda alla necessità per il gruppo dirigente putiniano di mostrarsi deciso e feroce nei confronti della guerriglia cecena per ottenere l'obiettivo di impadronirsi realmente della Russia, defenestrandone i padroni finanziari che continuano a muovere i fili fondamentali del potere nell'immenso paese eurasiatico. La posta in gioco è enorme e le conseguenze della vittoria di uno o dell'altro dei due contendenti sono tali che i massacri della popolazione civile, carne da macello e massa di manovra per gli interessi contrastanti dei contendenti in campo, sono destinati a continuare e ad approfondirsi, tanto più adesso quando, dopo il massacro di Breslan, l'ultimo dei tabù comunemente accettati dall'umanità, quello del rispetto della vita dei bambini, è stato definitivamente violato tanto dalla guerriglia che dalle forze di sicurezza russe in diretta televisiva mondiale.

Giacomo Catrame

Umanità Nova

fonte: http://www.ecn.org/uenne/archivio/archivio2004/un27/art3356.html

 

06:15 Publié dans Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook