mardi, 23 septembre 2025
Pas de censure pour les amis de la censure! - Réflexions sur l’assassinat de Charlie Kirk et au-delà
Pas de censure pour les amis de la censure!
Réflexions sur l’assassinat de Charlie Kirk et au-delà
Werner Olles
La cérémonie funéraire du militant conservateur Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre par un « monstre d’extrême gauche » (selon le président américain Donald Trump), fut aussi émouvante qu’impressionnante. Plus de 100.000 citoyens y ont assisté, parmi lesquels Trump lui-même, le vice-président Vance et d’autres membres du gouvernement, ainsi que des représentants de premier plan du mouvement MAGA et du Parti républicain. L’assassinat de Kirk – commandité par l’élite globaliste, exécuté par un sympathisant de l’organisation terroriste d’extrême gauche « Antifa », dont l’interdiction est désormais, à juste titre, préparée par le président américain – a eu lieu selon le principe bien connu: « Punis-en un, éduque-en cent ! ».
En réaction aux commentaires haineux et écœurants dans les médias et programmes de gauche, qui ont diffamé Kirk à titre posthume en prétendant qu'il était un « prédicateur de haine », un « extrémiste de droite » et un « homophobe » – alors que celui-ci discutait ouvertement et sans réserve avec tous les courants politiques, et, en tant que chrétien évangélique profondément croyant, traitait même ceux qui étaient d’un avis radicalement opposé au sien avec respect et patience –, certaines mesures ont été prises, avec l’approbation du gouvernement américain, contre les calomniateurs et propagateurs de haine se réclamant d'une certaine gauche. Ils ont alors probablement ressenti pour la première fois de leur existence pourrie les effets de la « cancel culture » qu’ils avaient eux-mêmes inventée pour réduire à tout jamais au silence leurs adversaires classés, à tort ou à raison, à "droite".
Bien entendu, la télévision publique allemande, dont il faut payer la redevance sous contrainte, était également prise de panique voire d’effroi. On n’avait visiblement pas pu imaginer que la situation puisse un jour s’inverser si les choses changeaient comme aux États-Unis. En effet, les habituels « rats et mouches à merde » du petit univers médiatique (dixit Franz-Josef Strauß), nichés dans les médias publics, pro-antifa, ont de nouveau laissé libre cours à leur fondamentalisme hypertrophié se réclamant des "droits de l’homme" – tandis qu'ils sont soutenus par le prétendu syndicat allemand des journalistes (DJU). Un certain Elmar Theveßen accusa Kirk, contre toute évidence, d’avoir appelé ou applaudi à la combustion d’homosexuels, tandis que la célèbre Dunja Hayali feignit d’abord la compréhension avant de dénoncer Kirk, en substance, comme un «diviseur» et un «polarisateur».
Que retenir de tout cela ? L’Allemagne doit d’abord être reconstruite en reformant un peuple, une nation, un État, afin de mettre un terme à l’action de telles créatures, qui, serviteurs d’intérêts étrangers et hostiles, n’ont aucune notion de ce que signifient l’honneur, la dignité et la décence. Cette réforme de la société doit commencer par un retour planifié et énergique à la normalité, y compris la mobilisation et l’orientation de la majorité amorphe, exactement comme cela se passe aux États-Unis. La division de la société est donc nécessaire et inévitable, et elle doit surtout être sans compromis et porter sur les valeurs fondamentales.
Lors de la cérémonie en hommage à Charlie Kirk, sa veuve Erika prit aussi la parole, et dans un discours bouleversant, elle pardonna, en tant que chrétienne croyante, au meurtrier de son mari et père de ses deux enfants. Cette grandeur d’âme rappelle, dans son humilité et sa foi profonde, la veuve de Benito Mussolini, Donna Rachele, qui, lors d’un dîner dans une trattoria romaine, fut observée par un groupe d’hommes à la table voisine. L’un d’eux finit par se lever, s’approcha d’elle et dit doucement: «Pardonnez-moi, Signora, mais en tant que partisan, j’ai été l’un des meurtriers de votre mari. Pouvez-vous me pardonner?». Donna Rachele le regarda longuement et en silence, se leva finalement, étreignit l’homme, fit un signe de croix et dit: «Je te pardonne, mon fils!».
Donald Trump, qui, contrairement à Charlie Kirk, bien qu’il l’ait admiré, n’est pas un conservateur particulièrement croyant mais plutôt un révolutionnaire conservateur, ne put se résoudre à cela lors de son discours lors de la cérémonie. Il assuma sa haine envers la gauche, les globalistes, les bandes terroristes de la mouvance Antifa, l’État profond et l’assassin de son ami Charlie. Comme pour tous les révolutionnaires et toutes les révolutions, il s’agit toujours de pouvoir, bien sûr aussi de vengeance – ce que beaucoup oublient malheureusement – et d’une transformation structurelle de la société. La métapolitique ne peut donc jamais être un but en soi, mais au mieux une des méthodes pour atteindre un objectif. Nous ignorons si Trump a lu Gramsci, Evola ou Carl Schmitt, nous pensons toutefois que c'est peu probable.
Intuitivement, cependant, il a compris l’essentiel et refuse de mener des débats pseudo-intellectuels, qui se déroulent dans le vide au lieu de discuter et de fixer des contenus concrets et des objectifs précis. Ce qu’il envisage plutôt, c’est sans doute un État méritocratique, illibéral et basé sur la démocratie directe, une variante non totalitaire d’un autoritarisme qu'il nous faudra étudier sans la grever des virus gauchistes-libéraux et relevant de cette extrême gauche typiquement ouest-européenne, de ces maladies culturelles métastatiques en cartel avec un pouvoir dégénéré et un establishment gaucho-écolo-woke, prêt à tout crime pour conserver le pouvoir, même par la terreur, les assassinats et les trahisons de toutes sortes. Pour Trump, il semble donc évident que la droite révolutionnaire ne se laissera plus jamais imposer la censure, mais qu’elle la réservera dorénavant à ses ennemis mortels.
Après le lâche assassinat de Charlie Kirk, la situation est maintenant plus claire pour tous: la gauche et les libéraux, les globalistes et la canaille politico-médiatique à leur service sont prêts à tuer ou du moins à justifier et défendre à tout moment les meurtres commis par leurs compagnons de route. C’est bon à savoir, car – comme nous, les renégats de l'extrême-gauche, l’avons appris en 1967/68 – « Si l’ennemi nous combat, c’est bon et non mauvais ! » (Mao Tsé-Toung). Peut-on haïr cet ennemi ? Oui, car comme l’amour, la haine fait partie des émotions humaines normales. Certes, la loi chrétienne de l’amour s’applique, et Jésus lui-même haïssait le péché et non le pécheur, mais son combat visait aussi le mal personnifié. Qui ne parvient pas à la haine peut du moins mépriser nos ennemis, mais jamais les sous-estimer, car contrairement à nous, ils sont capables de commettre tout le mal imaginable.
Werner Olles
19:44 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, charlie kirk, états-unis | |
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