samedi, 22 novembre 2025
La Deuxième Guerre mondiale prendra-t-elle bientôt fin?

La Deuxième Guerre mondiale prendra-t-elle bientôt fin?
Cristi Pantelimon
Source: https://www.facebook.com/profile.php?id=100005135564621
Après la réconciliation franco-allemande des années 90 (qui a eu ses détracteurs) et après la réconciliation russo-allemande de la même période, qui a rendu possible la réunification de l'Allemagne, il semble que ce soit maintenant au tour de la réconciliation russo-américaine, qui met pratiquement un terme définitif aux répercussions de la Seconde Guerre mondiale, à la guerre dite froide.
Tant que l'élargissement de l'OTAN vers l'est s'est poursuivi après 1990, le danger d'une confrontation russo-américaine est devenu de plus en plus aigu, culminant avec l'initiative d'intégrer l'Ukraine dans l'OTAN, ce qui, si cela avait eu lieu, aurait signifié, en pratique, la défaite de la Russie dans la lente confrontation à l'époque de la guerre froide.
Les États-Unis n'ont à aucun moment cru que la Russie pouvait être vaincue sur son propre terrain, mais ils ont forcé cet épisode de l'intégration de l'Ukraine dans l'OTAN afin d'avoir un avantage dans les négociations avec la double facette de l'Europe unie après 1990, le noyau franco-allemand à l'ouest et l'Ostpolitik germano-française à l'est.
Les États-Unis ont réussi à se réinstaller au centre de l'Europe, profitant de l'incapacité militaire de l'Europe occidentale et de la myopie politique de l'élite européenne, qui a gobé la propagande sur le danger russe, du moins en apparence. C'est un fait géopolitique objectif dont il faut tenir compte.
L'UE n'est pas satisfaite du résultat des négociations russo-américaines. Il est évident qu'une Ukraine sous la tutelle conjointe de la Russie et des États-Unis, et la perspective d'une entente russo-américaine pour l'exploitation des ressources arctiques ne peut satisfaire une Europe déjà désorientée sur le plan géopolitique, dépourvue de ressources, qui a détérioré ses relations avec la Russie et s'est aliéné l'Europe de l'Est, désireuse de respirer un autre air (souverainiste) que celui prescrit par la Commission européenne.
De nombreux autres aspects de ce jeu compliqué apparaîtront au fur et à mesure, dans les coulisses de ces négociations.
Soyons honnêtes: les Russes et les Américains, vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, ne pouvaient pas laisser l'Allemagne vaincue, la France tolérée parmi les vainqueurs et l'Angleterre dépassée par sa propre victoire, récolter les fruits de cette étape géopolitique. C'est une leçon dure, mais naturelle.
L'Ukraine a le plus à perdre dans cette guerre cynique. Mais à qui doit-elle en vouloir ? Qui l'a trompée ? Laissons les Ukrainiens décider eux-mêmes !
Pour nous, les Roumains, une étape importante nous attend.
Si les conséquences de la Seconde Guerre mondiale ont été éliminées (espérons-le !), nous devrions nous demander si la République de Moldavie a encore un sens en tant qu'État « indépendant », entre un Occident (dont nous faisons partie) qui, en théorie, n'a plus de tensions avec la Russie, et une Russie qui, d'autre part, nous classe à la dernière place parmi les pays hostiles...
19:42 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : actualité, europe, affaires européennes |
|
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook


Commentaires
Bonjour.
Les pays se sont ruinés sans s'en apercevoir. Comme personne n'apporte de solution miracle (c'est impossible au niveau actuel du Plan), les hommes qui sont au pouvoir visible tentent de créer l'illusion que tout va bien. C'est la raison pour laquelle tout a été fait pour corrompre la classe politicienne. Et les peuples continuent de flatter, pour le temps qui leur reste, ceux qui donnent l'impression d'écarter d'eux toutes les calamités. Inutile de vous dire que cette espérance est et sera trompée. Tous les accords de paix dont vous avez entendu parler depuis la « guerre du Golfe », tous les évènements de Russie faisant croire à une nouvelle ère où le Communisme serait renvoyé au cimetière sont des « composantes » du Plan. Pensez-vous réellement que cette « Organisation » qui a financé Lénine, qui a donné la moitié du monde à Staline avec la complicité des dirigeants de l'époque accepterait de tout arrêter alors qu'elle est si proche du but ? Croyez-vous sérieusement que tous les montages secrets qui ont permis au Socialisme d'être planétaire vont s'arrêter là ?
Comprenez que le Communisme ne sera réellement mort que le jour où son « père nourricier », à savoir le Capitalisme ultra libéral de la Haute Finance, ne sera, lui-même, plus de ce monde !
NB : Quels sont les deux grands ennemis de la civilisation dont nous nous glorifions d’être les tenants ? Il y en a deux, inégalement redoutables, mais causes certaines et les plus effectives du malaise mondial : la finance ou le capitalisme international d’une part, le bolchevisme ou le communisme de l’autre. Celui-ci n’est souvent que la forme brutale du premier. En tout cas ils se tiennent par les liens les plus étroits, l’un aidant l’autre et le subventionnant. Tous deux créent la panique, prélude à la terreur, par la propagation des fausses nouvelles, la suggestion d’une presse à gages, qui démoralise l’adversaire et qui décourage la résistance. Tous deux soudoient les révolutions, renversent les gouvernements, dépossèdent les souverains. Tous deux organisent la spoliation de l’épargne et de la propriété. Tous deux produisent, ou imposent, l’égalité dans la ruine et dans la misère. Poussé par des instincts de lucre ou de domination, égaré aussi par le rêve impossible de Babels humanitaires, le capitalisme international s’abat brutalement sur le pauvre monde ; il renverse, bouleverse et saccage pour l’assouvissement de la plus grossière cupidité, ou la réalisation des plus creuses chimères. Avec tous ses calculs, il agit comme une force aveugle, qui produit et qui détruit avec l’inconscience de la nature.
Autant le capital est sage, réglé, conservateur, prévoyant dans son principe, autant le capitalisme international est révolutionnaire par essence, insoucieux de la mesure, de la stabilité, comme de l’avenir, ignorant du bien et du mal, amoraliste absolu.
Dans quelle mesure le communisme bolcheviste peut-il se passer de cette finance destructrice, semeuse de révolutions, de guerres atroces et de ruines, c’est ce qu’il faudrait pouvoir examiner de près. Ceux qui jouent ce jeu sinistre ne se montrent pas à visage découvert.
Tout comme lors de la Guerre de 1914-1918, qui a permis au communisme de prendre le pouvoir en Russie, la deuxième Guerre mondiale permettra au communisme (de Staline) d'étendre son emprise, avec l'approbation (et le soutien) de la haute finance.
Un historien contemporain, Bruno Riondel, a retracé les activités politico-financières de la famille Roosevelt :
Descendante d’un couple d’immigrés judéo-hollandais : Claes Maartenszen van Rosenvelt, et son épouse Jannetje Samuels, fille de Thomas Samuels et de Margaret Harne, c'est au XVIIème siècle que la famille Roosevelt vint s'installer à la « Nouvelle-Amsterdam » (aujourd’hui New York).
En 1784, l’arrière-arrière-grand-père de F.D. Roosevelt, Isaac Roosevelt, s’associa avec Alexander Hamilton pour créer la première banque new-yorkaise, la Banque de New York (première banque centrale américaine et ancêtre de la « FED » ; elle était structurée comme la Banque d’Angleterre). Sur le plan politique, Hamilton, homme des puissances financières, partisan de la création d’une Banque centrale américaine à la fin du XVIIIème siècle, s’opposait en cela à Thomas Jefferson qui en refusait l’idée. En 1786, Isaac Roosevelt devint président de la Banque de New York et, en 1789, Hamilton devint secrétaire d’État au Trésor. En 1930, un membre de la famille Roosevelt siégeait encore au conseil d’administration de la Banque de New York, W. Emlen Roosevelt. Il y côtoyait Cleveland Dodge qui avait été l’un des artisans de l’ascension de Woodrow Wilson à la présidence des États-Unis, en 1912. Au milieu du XIXème siècle, un autre membre de la famille Roosevelt, James Roosevelt, fut un élu du Corps législatif de l’État de New York. Selon ses biographes, il aurait été un agent de liaison entre le parti démocrate et Wall Street, transmettant les directives de la Bourse aux politiciens qui en recevaient des financements, notamment de la Banque de New York, en partie propriété des Roosevelt. Théodore Roosevelt, président des États-Unis, au cours de la première décennie du XXème siècle, monta, avec l’aide de Wall Street, en 1912, un tiers parti chargé de nuire à la réélection du président Taft et de contribuer au succès de Woodrow Wilson qui fut l’homme de main des promoteurs de la Federal Reserve. Plus curieusement, un autre parent de Franklin D. Roosevelt, Clinton Roosevelt, descendant du fondateur de la Banque de New York, fut l’auteur, en 1841, d’un manifeste de nature socialiste intitulé « The Science of Government founded on Natural Law », dans lequel il imaginait la création d’un pouvoir totalitaire placé aux mains d’une élite qui serait chargée de mettre au point une législation permettant un contrôle étroit des masses. La famille Roosevelt est un bon exemple de ces familles liées à l’oligarchie mondialisée et qui agissent à l’interface des domaines financiers et politiques.
Bonus : Les principaux éléments du capitalisme libéral, la « Grande Entreprise », n’étaient nullement incompatibles avec le Communisme ou même antipathiques à celui-ci. En effet, le noyau du Manifeste du Parti Communiste de Karl Marx et Friedrich Engels consistait en des politiques capitalistes monopolistiques comme la centralisation du Capital et l’organisation des travailleurs. Marx et Engels ont commencé leur carrière en tant que journalistes travaillant pour des intérêts capitalistes libéraux. Marx travailla plus tard pour le « New York Tribune », dont le propriétaire, Horace Greeley et son éditeur, Charles Anderson Dana, étaient de proches collaborateurs du communiste Clinton Roosevelt, un membre démocrate radical du célèbre Clan Roosevelt, dont les intérêts étaient la banque et la politique.
Wickliffe B. Vennard, dans son ouvrage « The Federal Reserve Hoax - The Age of Deception », écrit : « Sans l’aide reçue de Clinton Roosevelt, d’Horace Greeley et des financiers qu’ils représentaient, Karl Marx serait resté un obscur obsédé révolutionnaire. Greeley a donné à Marx et à son Manifeste communiste une audience internationale. Ils ont promu leur camarade « Illuminé » en le nommant correspondant et analyste politique pour la New York Tribune, le journal de Greeley ».
Joseph A Schumpeter, qui a enseigné à David Rockefeller à Harvard, écrit (Capitalism, Socialism and Democracy) : « Les vrais stimulateurs du socialisme n’étaient pas les intellectuels ou les agitateurs qui l’ont prêché, mais les Vanderbilt, les Carnegie et les Rockefeller ».
Rappelons que la formule suprême et la plus parfaite du Capital est, d’après Marx, l’économie politique libérale anglaise, en particulier la théorie du « libre-échange », du « Marché Universel » d’Adam Smith.
Cordialement.
Écrit par : Annwn | dimanche, 23 novembre 2025
Écrire un commentaire