vendredi, 19 décembre 2025
Comment s’est formé le Système globaliste et comment fonctionne-t-il ?

Comment s’est formé le Système globaliste et comment fonctionne-t-il ?
Pierre-Emile Blairon
Nous traversons une période fort troublée de la vie politique française et internationale ; il me paraît judicieux de faire apparaître, ou de rappeler, quelques repères auxquels nos concitoyens désemparés pourront se référer dans une société où la violence (violence de rue et violence d’Etat), le mensonge, la manipulation et la trahison règnent en maîtres à tous les niveaux.
Le Système globaliste
Le Système globaliste s’est appuyé sur les fondations structurelles des sociétés traditionnelles multimillénaires pour constituer son propre squelette; il a méthodiquement et lentement inverti, perverti et corrompu (comme on dit qu’un métal comme le fer, sous l’effet du temps et des intempéries, se corrompt, rouille et finit par disparaître) toutes les bases et l’organisation établies pour qu’une société humaine puisse vivre et prospérer, afin de lui substituer ses propres critères; il s’agit bien d’un «grand remplacement» mais qui va beaucoup plus loin que l’homogénéité d’une population.
Les bases et l’organisation des sociétés traditionnelles étaient constituées de règles fonctionnelles et morales qui formaient l’armature de la société; c’est donc cette armature qui va être remplacée ou, plus exactement, dissoute, afin de lui substituer un ordre qui ne sera basé sur aucun des critères précédents. Les sociétés traditionnelles étaient fondées sur le principe que les élites aristocratiques (aristocratie: gouvernement des meilleurs) avaient pour mission de gérer une population humaine et une nature qui était notre alliée; dans le nouveau paradigme qui nous est imposé, ni l’humain ni la nature ne sont pris en compte. Quant à «l’élite», elle n’existe plus, il ne s’agit plus que de prédateurs du monde vivant.
J’ai pris comme exemple de l’organisation de ces anciennes structures la société française dont les règles étaient constituées par les systèmes politiques de gestion de cette société (1) en ne remontant pas plus loin que la période qui nous est contemporaine et qui, donc, est parfaitement déliquescente.
Cet exemple est valable pour tout type de société organisée de l’aire (et de l’ère) occidentale (2).

La scène politique française
La scène politique française contemporaine est une saga où on retrouve toujours les mêmes personnages, comme dans un feuilleton américain qui n’en finit pas; certains sont là depuis près de 50 ans, comme Fabius, Juppé ou Bayrou.
Traînant quantités de casseroles qui font un boucan de tous les diables mais que les oreilles chastes de nos concitoyens ne veulent pas entendre (3), ils se sont réparti les postes dans les diverses institutions françaises qui sont autant de sinécures (Conseil d’Etat, Conseil constitutionnel, Cour des comptes, Conseil économique et social…) ou bien ont été nommés, pour les «récompenser» de leur docilité, à des postes d’administrateur de grandes sociétés.
Cette «promotion» ne demande pas de compétences particulières, qui seraient de toutes façons inutiles puisqu’il s’agit juste de rémunérer leur assiduité par des jetons de présence, ce qui constitue déjà un progrès – et une (relative) contrainte - pour ceux d’entre eux qui sont d’anciens élus, députés ou sénateurs, où leur présence aux séances plénières ne sont pas obligatoires et où celle en commission est «excusée» sans problème et sans sanction.
S’il est un panneau dans lequel les Français tombent systématiquement depuis des décennies, c’est bien celui de l’appel des sirènes qui revêtent leurs plus beaux atours démocratiques à chaque élection en vue de les séduire et les pousser à se rendre aux urnes. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les Français persistent à voter pour les mêmes charlatans qui s’empresseront, une fois élus, d’oublier les vœux de leurs électeurs. C’est l’attitude habituelle des vieux routards de la politique et les Français se prêtent sans objection (mais sûrement pas en toute lucidité) à ce qui semble désormais constituer un «rituel» où chacun joue son personnage.
Du côté des «nantis», le blanc-bec ne sait pas encore qu’arriver à franchir les portes de l’Assemblée nationale ou du Sénat en tant que nouvel élu, qu’individu politique, en tant que politicien (croit-il), signifie qu’il a frappé à une porte où il ne fallait pas frapper sous peine de perdre sa virginité, que la porte lui a été ouverte sous condition, qu’il est accepté dans sa nouvelle famille mais qu’il devra se plier aux règles de la pièce de théâtre qu’il s’apprête à jouer en tenant un rôle bien précis qu’on lui aura expressément indiqué et auquel il sera tenu de se cantonner.

A vrai dire, il ne s’agit pas d’une pièce de théâtre; il s’agit d’une secte qui contraint tous ses membres ; pire, plus que d’une secte, il s’agit d’une mafia très exigeante qui n’admet aucune trahison car cette mafia EST la trahison (4), ne vit que pour, et que de, la trahison, et elle n’accepte aucune concurrence et aucune dérogation à ses règles.
Cette réception dans la secte est entérinée par le représentant du groupe politique auquel appartiennent ses députés, qui les engage à suivre ses directives et ceux de la secte sous peine d’exclusion.
Le nouvel élu fait désormais partie du Système et il lui sera demandé inévitablement de trahir ses électeurs, dont les souhaits généralement fort pragmatiques ne correspondent en rien aux objectifs de cette caste, ce qui fera qu’il passera la majeure partie de son temps à mentir et à se justifier, la main sur le cœur, à tromper ses électeurs et à leur promettre monts et merveilles, promesses qu’il n’a aucune intention, ni même aucune possibilité (5), de tenir sous peine de se voir exclu de son groupe, l’exclusion étant un moindre mal, si l’on tient compte des récents «suicides» qui ont alerté les Français les plus éveillés sur les agissements du monde politique français presque entièrement soumis à ce véritable «syndicat du crime» (6).
Mais, au-delà de cette école de la trahison, de la perversion et du mensonge qui formate les futurs psychopathes qui vont diriger notre pays, nombre de ces derniers auront également subi divers examens de passage, une initiation qui les formera aux pratiques les plus abjectes qui ont cours dans les cénacles plus hermétiques des maîtres de ce monde qui ne fixent aucune limite, morale ou sociétale, à leurs dépravations et exigent de leurs affidés la même attitude.
De la sorte, une grande partie du personnel politique sera vulnérable au chantage qu’aura exercé la Secte mondialiste sur ses adeptes, puisque beaucoup d’entre eux, peut-être plus ambitieux que les autres, et surtout plus dépourvus de scrupules, auront été contraints de passer sous les fourches caudines de ces débordements pervers de tous ordres, débordements dûment filmés.
Le Système globaliste a fait en sorte de dépasser très largement le strict domaine politique pour investir tous les pans de la société ; l’affaire Epstein et ses ramifications en France avec son correspondant Brunel (l’un et l’autre «suicidés») et dans le monde nous rappelle que les champs de l’art (architecture, sculpture et peinture contemporaines), du sport (Jeux olympiques), de la jet-set (famille royale d’Angleterre), ou du spectacle (chanteurs promouvant les spectacles satanistes, pègre hollywoodienne) ont été largement contaminés.
Si vous adaptez cette grille de lecture aux événements douloureux qui se produisent actuellement, notamment avec l’affaire des abattages de bétail, vous serez à même de mieux comprendre les positions de chacun et les enjeux en cours mais, surtout, vous aurez définitivement rompu avec la naïveté de ceux – la très grande majorité des Français – qui avalent tout crues (dans les deux sens du terme) les informations des médias de propagande subventionnée appartenant tous à seulement dix oligarques français, ce qui induit la monopolisation, l’uniformité, la partialité de l’information et, surtout, son imposture.
Pierre-Emile Blairon
Notes:
- (1) La « politique » définit ce qui appartient au domaine de l'organisation d'un État et à l'exercice du pouvoir dans une société organisée.
- (2) Voir la définition de l’Occident, par exemple, dans cet article : Trump veut-il vraiment en finir avec la guerre en Ukraine?
- (3) « L’Occident comprend les Américains de l’Etat occulte, dit « profond », la CIA, l’Otan, et leurs satellites : l’Union européenne, l’Israël sioniste, le Mossad. » L’exemple le plus flagrant et le plus navrant est celui de l’enthousiasme suscité par la parution du livre de Nicolas Sarkozy décrivant les « épreuves » que ce répugnant personnage passible plusieurs fois de haute trahison, a traversées pendant… 20 jours en prison; voir l’article du 15 décembre 2015 de Georges Gourdin sur Nice Provence Info à ce sujet : Mais qui sont ces gens qui poireautent pour un autographe de Sarkozy ?
- (4) Mafia : groupe occulte de personnes qui se soutiennent dans leurs intérêts par toutes sortes de moyens (Larousse).
- (5) 90% des promesses de ces élus français ne seront pas tenues – et ils le savent !- puisque tous les groupes présents à l’Assemblée nationale et au Sénat sont partisans de l’Union européenne qui fixe ses propres lois en fonction de ses propres intérêts, qui sont des intérêts globalistes qui vont à l’encontre des intérêts nationaux et les impose aux Etats membres.
- (6) On peut revoir avec profit le film d’Henri Verneuil, I comme Icare.
16:39 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, système globaliste, france |
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