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lundi, 23 février 2015

Kein US Regime Change in Aserbaidschan

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Kein US Regime Change in Aserbaidschan

von Gerd Meyer Schultze
Ex: http://www.compact-online.de
Obamas Einkreisungspolitik gegen Russland hat einen schweren Dämpfer erhalten. Noch im alten Jahr hatten die Behörden in Aserbaidschan den US Propagandasender Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL) geschlossen und dessen weitere Tätigkeit untersagt. Polizei und Staatsanwaltschaft durchsuchten die Räumlichkeiten und beschlagnahmten Unterlagen und Computer zur Beweissicherung. Der Direktor des Propagandasenders beklagte zudem, dass Telefon und Internet Verbindungen gekappt worden seien.
 
Bislang galt der islamisch geprägte Kaukasus Staat als alternativer Energielieferant für den Westen. 2012 bejubelte die EU – Kulturschickeria die Ausrichtung des Eurovision Song Contest 2012 in Baku. Das Land sollte als Stoßkeil im Wirtschaftskrieg gegen Rußland dienen. Noch im November 2014 war EU – Energiekommissar Maroš Šefčovič in Baku gewesen und hatte sich Hoffnungen auf „Vertiefungen der Wirtschaftsbeziehungen“ gemacht. Offenbar reichte der US – Administration die prowestlichen Bekundungen des Präsidenten Ilham Aliyev nicht aus. Es wurde mutmaßlich ein „Regime Change“ nach Art des „demokratischen Wanderzirkus“ (Peter Scholl Latour) vorbereitet. Um einem weiteren Maidan Platz Putsch zuvor zu kommen, zog Aliyev die Notbremse. Seither ist das Tischtuch zerschnitten.
 
Die auch für Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL) tätige Journalistin Ismailowa apellierte offen an die „internationale Gemeinschaft“, Forderungen gegen ihr Heimatland zu stellen. Das kann durchaus zur Aufforderung einer militärischen Intervention verstanden werden. Nun sitzt sie in Haft. Das US-Außenministerium sei “sehr beunruhigt…Die Gründe für die Verhöre und die Durchsuchung sind unklar.” Gegen die Regierung in Baku wurde die Forderung erhoben, „ihren Verpflichtungen“ zum Schutz der Pressefreiheit einzuhalten. Ex-US-Botschafter Kauzlarich forderte sogar schon gegen Aserbaidschan Sanktionen zu verhängen.
 
Bundeskanzlerin Angela Merkel scheint von dieser neuen Front der westlichen Führungsmacht nicht viel zu halten. Bei Besuch von Präsident Ilham Aliyev dieser Tage in Berlin sei das Thema Menschenrechte „angesprochen“ worden. Vornehmlich ging es bei den Gesprächen aber um die Wirtschaftsbeziehungen. Die Kanzlerin erklärte, dass Aserbaidschan für Deutschland ein Partner „von wachsender Bedeutung“ sei, und nannte die Gas- und Erdölvorkommen und das Projekt des südlichen Gaskorridors, der vom Südkaukasus über die Türkei bis nach Europa gehen soll. Die Vorwürfe der Kanzlerin in Sachen Menschenrechte wies Präsident Aliyev klar zurück. Angesichts der Einschränkung des Demonstrationsrechtes in Deutschland in Sachen PEGIDA hätte die Kanzlerin sich ggfs. von Aliyev peinliche Rückfragen anhören müssen. So blieb es bei diplomatischen Pflichtübungen der Rhetorik. Ob Uncle Sam diese Haltung Angela Merkels auf Dauer dulden, wird bleibt abzuwarten.

vendredi, 20 février 2015

L’Azerbaïdjan ferme un émetteur propagandiste financé par les Américains

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L’Azerbaïdjan ferme un émetteur propagandiste financé par les Américains

Par Anton Schmitt

A la fin de l’année dernière, les autorités azéries avaient ordonné la fermeture de l’émetteur propagandiste américain « Radio Free Europe/Radio Liberty » et interdit toutes activités ultérieures. La police et le procureur de la république avaient fait perquisitionner les locaux de l’émetteur et confisquer documents et ordinateurs afin de récolter des preuves. Le directeur de cette chaîne propagandiste s’est plaint que les liaisons téléphoniques et l’accès à internet avaient été coupés. Cela signifie que l’Azerbaïdjan s’est rendu compte que cette station de radio participait à une opération de « regime change » et de « nation building » (selon la terminologie utilisée par le langage subversif pro-américain), télécommandée par des ONG étrangères. Le Président Ilham Aliyev a décidé d’y mettre un holà.

Jusqu’ici l’Azerbaïdjan avait joué un rôle important dans la guerre économique que mènent les Etats-Unis et l’Union Européenne contre la Russie. En novembre 2014, le commissaire européen à l’énergie, Sefcovic, s’était rendu à Bakou et avait émis l’espoir de voir les « relations économiques s’approfondir ». Concrètement, l’ancienne république soviétique devait remplacer la Russie comme fournisseur de pétrole et de gaz. L’espoir de réaliser ce projet s’est évanoui. Le ministère américain des affaires étrangères se dit « très préoccupé » car « les raisons qui ont motivé les auditions et les perquisitions ne sont pas claires ». Les Etats-Unis rappellent au gouvernement en place à Bakou de respecter « ses obligations quant à la protection de la liberté de la presse ».

L’ancien ambassadeur américain Kauzlarich envisage déjà d’infliger des sanctions à l’Azerbaïdjan. La radio propagandiste « Radio Free Europe/Radio Liberty » avait transposé son siège à Prague après la guerre froide et continuait à recevoir des subsides du Congrès américain. Cette station radiophonique donnait des nouvelles de 21 pays d’Europe orientale, d’Asie centrale et du Proche Orient. Aujourd’hui, c’est sûr, le Président Obama doit renoncer, jusqu’à une date ultérieure, à utiliser l’Azerbaïdjan dans son dispositif d’encerclement de la Russie.

Anton Schmitt.

(article paru dans « zur Zeit », Vienne, n°6-7/2015 ; http://www.zurzeit.at ).