SOMMAIRE
En Bref
- Nouvelles d’ici et d’ailleurs
- Les fourneaux d’Epona
- Métapolitique, Oui, mais pour quel projet ?
- Racines du mondialisme occidental
Culture
- Notes de lectures
Continent
- L’Afrique sans les Blancs
Notre Communauté
- Patries charnelles
EDITORIAL :
L’ARBRE ROM NE DOIT PAS CACHER LA FORÊT AFRICAINE
Obsédé par l’échéance de 2012, Sarkozy sait qu’il a un besoin vital des suffrages de tous ceux – et ils sont nombreux (voir les sondages) – qui, ayant voté FN ou non, mettent au premier plan de leurs préoccupations la lutte contre l’insécurité. Tout simplement parce qu’ils sont confrontés en permanence, dans leur vie quotidienne, à cette insécurité – à la différence des intellos bobos de droite et de gauche bien à l’abri devant leur ordinateur.
Le principal facteur d’insécurité, tout le monde le sait (même dans les palais ministériels) est la présence sur notre sol de millions d’envahisseurs venus d’Afrique. Du Maghreb, bien sûr, mais aussi de plus en plus d’Afrique subsaharienne. Pour le savoir, pas besoin de savantes études. Un parcours, même rapide, dans les rues et les transports en commun des grandes villes, suffit à faire le constat. Le Blanc (ou a fortiori la Blanche) seul(e) de son espèce dans une rame de métro, un bus ou le wagon d’un train de banlieue, sait de quoi je parle. Il paraît que parler ainsi ce n’est pas bien car c’est du populisme (pouah !). Mais si on s’intéresse au sens des mots, le populisme ne serait-il pas la prise en compte des besoins, des attentes, des souhaits du peuple ?
Alors, va pour populisme. Disons même national-populisme, histoire d’avoir le plaisir d’horrifier les belles consciences et les grandes âmes.
La place naturelle des populations africaines est en Afrique, au nom du principe “Une Terre, un Peuple”. Cette vérité toute simple – trop simple disent les intellos, qui ont horreur de la simplicité – conduit à une conclusion logique : il va falloir que les envahisseurs retournent d’où ils sont venus. C’est là, évidemment, que le bât blesse.
Comment faire ? On nous dit que ce n’est pas possible et qu’il faut donc, n’est-ce pas, accepter la situation (c’est-à dire non seulement la présence de ceux déjà installés chez nous mais l’arrivée permanente, à jet continu, d’envahisseurs supplémentaires). Cette résignation, cette soumission est le fruit de l’ethnomasochisme injecté dans le cerveau des Européens par les maîtres du Système. Dans certains pays d’Afrique et d’Asie, au contraire, on ne se gêne pas pour rejeter du territoire national, sans beaucoup de précautions, ceux dont la présence n’est pas souhaitée. Quand on veut, on peut. Quitte à s’asseoir tranquillement sur les critiques éventuelles.
Sarkozy et son clan, eux, ne veulent pas. Pour diverses raisons mais entre autres parce qu’ils ont peur de se casser les dents sur un trop gros morceau car le retour au pays des Africains ne se fera évidemment pas en douceur. Mais pourtant il faut donner le change, amuser la galerie avec quelques rodomontades. D’où le leurre des Roms. Dont certains prêtent bien sûr le flanc à la critique en pratiquant une mendicité ressemblant furieusement à du harcèlement ou en pratiquant ce que les anars appellent la “récupération individuelle” (c’est-à-dire le vol). D’autant que le Gaulois smicard a de quoi s’interroger lorsqu’il voit circuler les Roms dans de luxueuses caravanes tractées par de non moins luxueuses voitures de grosse cylindrée (Mercédès, BMW, Audi…).
Les Roms, c’est-à-dire les Tziganes, sont présents un peu partout en Europe, sous des noms divers. Jusqu’à date récente, où le politiquement correct a imposé l’expression “gens du voyage”, ils étaient communément appelés en France Bohémiens ou Romanichels, le mot Tziganes étant un mot savant dû à des philologues du XIXe siècle. En Angleterre on parle de Gypsies, en Espagne de Gitanos, en Italie de Zingari, tandis qu’en Europe centrale l’allemand Zigeuner a été très répandu, même si les Tchèques préfèrent parler de Cikan et les Hongrois de Cigany, tandis qu’en Roumanie, lorsqu’elle était dominée par les Turcs, les Tsigani étaient considérés, jusqu’en 1857, comme des esclaves. La langue parlée par les Roms, le romani, est d’origine indoeuropéenne, avec une forte composante néo-persane et un vocabulaire en partie d’origine grecque, dû à une longue présence des Roms, au Moyen Âge, en territoire byzantin.
Le nomadisme des Roms a toujours posé problème : entre 1910 et 1930 tous les États européens ont mis en place un fichage systématique de populations échappant aux cadres habituels liés à une vie sédentaire. En 1907 la Chambre des députés a voté un projet destiné à empêcher les “incursions des bandes de romanichels” et en 1912 a été créé un carnet anthropométrique pour les “vagabonds ethniques”, en vigueur jusqu’en 1969, où il a été remplacé par un carnet de circulation. En 1958 tous les États du bloc communiste ont interdit “le nomadisme” (les grandes consciences de gauche semblent avoir oublié aujourd’hui ce “détail”). Comme on le voit, le problème n’est pas nouveau. Ce n’est pas une raison pour tomber dans le panneau sarkozyste. La question des Roms n’est pas vitale pour l’avenir de l’Europe. L’invasion de notre terre par les masses africaines est, elle, une question vitale puisque c’est la survie d’une Europe européenne qui est en jeu. Ne nous trompons pas d’ennemi.
Pierre Vial
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