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lundi, 09 décembre 2019

Des nouvelles du Bélarus

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Des nouvelles du Bélarus

par Georges FELTIN-TRACOL

Ex: http://www.europemaxima.com

Le dimanche 17 novembre dernier, près de sept millions de Bélarussiens ont renouvelé les 110 sièges de la Chambre des représentants. Coincé entre la Russie, la Lituanie, la Lettonie, la Pologne et l’Ukraine, le Bélarus – qu’on appelle en France la Biélorussie – demeure le seul État du continent à ne pas céder aux injonctions du détestable Conseil de l’Europe en appliquant toujours l’indispensable peine de mort.

Dirigé depuis 1994 par Alexandre Loukachenko, le Bélarus et son excellent président auraient dû figurer en bonne place dans le Dictionnaire des populismes sous la coordination d’Olivier Dard, de Christophe Boutin et de Frédéric Rouvillois. En effet, une multitude d’articles n’hésitent jamais à qualifier le modèle politique en vigueur à Minsk de « populiste ».

Ces élections législatives sont anticipées; elles auraient dû se dérouler en septembre 2020. La Chambre des représentants est élue pour quatre ans au scrutin majoritaire uninominal à un tour. Outre la prise en compte des votes blancs et nuls, l’électeur peut aussi choisir le bulletin « Aucun d’entre eux ». Si ce bulletin spécifique, voire l’abstention, atteint 50 % comme ce fut le cas lors du second tour des législatives françaises de juin 2017, les autorités doivent invalider le scrutin.

L’opposition payée par les officines de Soros et les observateurs de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe ont évoqué l’impossibilité pour des opposants de se présenter. Ils ont critiqué des pressions administratives sur les nombreux fonctionnaires et dénoncé d’éventuelles fraudes massives. Le bidule de Strasbourg qu’il ne faut pas confondre avec l’Union dite européenne devrait plutôt se pencher sur ces municipalités communistes, socialistes, centristes et Les Républicains de l’Hexagone où le clientélisme généralisé, la corruption endémique, le bourrage des urnes et le taux élevé de votes post mortem sont des habitudes bien installées. Maints candidats de l’ancien Front national auraient mille anecdotes à raconter sur ce sujet inépuisable…

Le Bélarus populiste ne plie pas devant la Finance internationale et son principal larbin, les États-Unis d’Amérique. Le président Alexandre Loukachenko qui entend se représenter l’an prochain pour un sixième mandat consécutif de cinq ans n’adhère à aucun parti et ne dispose même pas de sa propre formation politique. Il bénéficie en revanche de l’appui implicite d’une majorité présidentielle qui vient de remporter la totalité des sièges. La participation a augmenté de 2,6 %, d’où une abstention à 22,69 %. Les bulletins blancs et nuls s’élèvent à 0,94 %. Quant au choix « Aucun d’entre eux », il baisse de 1,09 %, soit 8,48 %.

Les grands vainqueurs des législatives restent les candidats indépendants avec 60,31 % des voix et 89 élus. Ils perdent cependant cinq sièges et 6,70 %. Le Parti communiste du Bélarus (10,67 %, en progression de 3,2 %) prend trois sièges supplémentaires, soit un total de onze élus. De tendance sociale-démocrate et en hausse de 3,88 %, le Parti républicain du travail et de la justice recueille 6,75 % et six élus. Variante locale du mouvement nationaliste grand-russe de Vladimir Jirinovski, le Parti libéral-démocrate du Bélarus conserve son unique député, mais avec 5,36 %, il progresse de 1,12 %. La gauche nationale incarnée par le Parti patriotique bélarussien maintient lui aussi ses deux élus en dépit d’une faible audience nationale (1,43 %) et un retrait de 0,73 %.

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Trois nouvelles formations liées à la majorité présidentielle informelle ont présenté quelques candidats. En dépit d’un résultat national décevant (0,89 %), le Parti agraire obtient un élu. Une formation atypique à l’intitulé original, le Parti socialiste des sports bélarussien, récolte 0,15 %. Quant au Parti républicain d’inspiration eurasiste, il ne réalise que 0,14 % des suffrages.

Les oppositions nationale-centriste, atlantiste et pro-occidentaliste du Front populaire et des communistes dissidents balayées, la nouvelle assemblée va pouvoir collaborer avec le Conseil de la République. Elle aussi élue pour 4 ans, cette chambre haute compte 56 membres élus par les conseils des représentants locaux des sept oblast (ou régions) dont la capitale et huit membres nommés par le président de la République. Celui-ci, conscient des fragilités géopolitiques et économiques de sa patrie louvoie entre Moscou, Pékin et Bruxelles. Parfois confronté comme au printemps 2017 à une vive contestation sociale, le président Loukachenko qui écoute avec une rare attention ses compatriotes a eu le courage politique de renoncer à certains projets.

Malgré d’inévitables défauts inhérents à la nature humaine, Alexandre Loukachenko appartient aux derniers véritables grands hommes d’État de la planète. En revanche, ni la France ni l’Europe n’ont cette chance.

Georges Feltin-Tracol

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 150, mise en ligne sur TV Libertés, le 2 décembre 2019.

Die Balkanisierung Europas – Der Große Austausch und seine Folgen

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Die Balkanisierung Europas – Der Große Austausch und seine Folgen

Tomislav Sunic

Ex: https://gegenstrom.org

Im Folgenden veröffentlichen wir den Vortrag des Politikwissenschaftlers Dr. Tomislav Sunic, den er auf dem 5. Seminar für rechte Metapolitik am 23. November 2019 hielt. Sunic geht dabei auf das aus seiner Sicht mögliche Szenario der Balkanisierung Europas ein und untersucht die Ursachen desselben. Dabei befasst er sich auch kritisch mit dem in Europa seit mehr als einem Jahrtausend bestehenden Christentum sowie der Lehre von einer universellen Gleichheit, wie sie heute vom Klerus postuliert würde.

Die Redaktion

„Balkanisierung“ als Begriff und geschichtliche Entwicklung

„Balkanisierung“ – ein neutraler und gängiger Begriff für multiethnische und multirassische Staaten, die in der Regel immer einer gewaltigen Auflösung ausgesetzt sind. Die zahlreichen Autoren, Politiker, sowie die Medien benutzen seit langem das Wort Balkanisierung, um die bürgerkriegsähnliche Lage in einem multiethnischen Staat darzustellen. In heutigen Medien hört man oft über die Balkanisierung Nordamerikas und der EU, wo sich die Bewohner dieser Staaten mehr und mehr ethnisch und rassisch wie zwei Pole gegenüberstehen. „Überall und zur Freude der Antiamerikaner sowie der Gleichgültigkeit der Eliten laufen wir der Gefahr einer Balkanisierung und einem Auseinanderbrechen Amerikas entgegen“, (1) prophezeite in 2007 der bekannte amerikanische konservative Politiker Patrick Buchanan.

Ähnliche balkanesische Parallelenängste sowie die Nutzung des Wortes Balkanisierung findet man täglich in systemfreundlichen Medien im Westen, besonders in Bezug auf die künftige Lage der EU nach dem Brexit—wobei manche Systempolitiker ganz offen vorhersagen, „dann droht die Balkanisierung Europas“ (2).  Mögliche Balkanisierungs-Szenarien im gegenwärtigen Europa und Amerika haben heute völlig andere Ursachen, die sich zumeist durch den Zuzug nichteuropäischer Migranten erklären. Diese sind längst in der heutigen BRD, eine Nachkriegsentität, die mehr und mehr von zahlreichen außereuropäischen Parallelgesellschaften und ethnischen Clans auseinandergerissen wird, sichtbar.

Balkan, Balkanesen, Balkanentum und Balkanisierung sind auch Begriffe, die oft als beleidigende Schimpfworte in den Balkanländern erklingen. Besonders die Kroaten werden ärgerlich, wenn westliche Ausländer und Medien Kroatien zum Balkan zählen. Ihrerseits beharren die Kroaten darauf, dass Kroatien nicht dem Balkan zugehöre, sondern ein Teil Mitteleuropas ist (3). Zudem betonen die Kroaten, dass ihr Land jahrhundertelang ein Teil des Kaiserreichs Österreich-Ungarn und der venezianischen Republik war, und deshalb dem Abendland angehöre. Vielmehr sind im kroatischen Sprachgebrauch die Balkanesen zumeist die „bösen“ andersartigen, namentlich die östlichen Nachbarn Bosniaken, Albaner und Serben.

Balkanisierung ist nicht nur ein Problem der geographischen Entortung. Balkanisierung bedeutet auch eine biokulturelle Entartung, wobei verschiedene Völkerschaften und Ethnien aufgrund ihrer verlorenen oder mangelnden Identität in Konflikt geraten. Balkanisierung und interethnische Kleinkriege in Europa und Nordamerika scheinen in der nahen Zukunft unausweichlich zu sein, obgleich wir derzeit nicht wissen, wie und wann und welche Gestalt diese Kleinkriege annehmen werden.

Der Lauf der Geschichte und somit ebenso wenig der Beginn eines Balkanisierungsprozesses sind nicht vorhersehbar. Die Geschichte ist immer offen und folgt stets unvorhersehbaren Verläufen. Es ist viel leichter für einen Historiker, über ehemalige Ereignisse zu sprechen, als sich den Zukunftsprognosen zahlreicher moderner Soziologen und Politologen anzuschließen. Prognosen, die sich in der Regel immer als falsch herausstellen. Der Historiker stützt sich in seinen Analysen auf seinen Kausalnexus, um Ursachen und Wirkungen in ein vernünftiges Verhältnis zu bringen.  Der Zufall, der Ernstfall oder die Plötzlichkeit in der Politik spielen in der Erwägung heutiger systemfreundlicher Historiker jedoch eine untergeordnete Rolle.

Bisher ist die Einheit jeder politischen Analyse immer der einzelne Staat gewesen. Heute, in der globalen und vernetzten Welt, ist dies nicht länger der Fall. Die traditionelle Rolle des Staates wird von supranationalen und suprastaatlichen Instanzen ersetzt. Es gibt in Westeuropa heute keinen einzigen Staat, der noch ethnisch und kulturell homogen ist, wie es noch vor ca. 60 Jahren weitgehend der Fall war. Im Durchschnitt besteht gegenwärtig die Bevölkerung jedes einzelnen EU-Staates aus 15 % Bewohnern nichteuropäischer Abstammung. In den USA beträgt dieser entsprechende Anteil sogar fast 50 %. Diesbezüglich kann man freilich über eine neue Balkanisierung des Abendlandes reden, dessen Parallelgesellschaften wenig gemeinsam haben und früher oder später Unruhen und Kleinkriege auslösen werden.

Der einzige Grund, dass es derzeit keine gewaltigen und massiven zwischenrassischen Konflikte in Westeuropa und Amerika gibt, liegt an der Tatsache, dass Amerika und Westeuropa noch immer relativ wohlhabende Länder sind, deren großzügige Sozialausgaben an die außereuropäischen Migranten den sozialen Frieden bewahren sollen. Das westliche System und dessen kleiner Ableger EU, so wie wir es kennen, basiert seit einem Jahrhundert lediglich auf „der heiligen Wirtschaftlichkeit“, wie es einst von dem deutschen Soziologen Werner Sombart genannt wurde (4). Dieses System, in dem der Fortschrittsglaube eine neue Religion geworden ist, wird auch zugrunde gehen, sobald diese heilige Wirtschaftlichkeit kein Heil für ihre multiethnische Bewohner mehr versprechen kann.

Über die Nichtigkeit von Voraussagungen

Über die Nichtigkeit politischer Prognosen kann man noch etwas hinzufügen. Vor 30 Jahren konnte niemand, auch die besten Meinungsforscher der Neuzeit nicht, den Fall der Berliner Mauer voraussagen. Ebenso war keiner in der Lage, vor 30 Jahren das Ende des multiethnischen Jugoslawiens zu prognostizieren. (5)  Nur hinterher gab es eine Menge selbsternannter Experten, die über vergangene kausale Zusammenhänge schwadronierten.  Auch auf philosophischer Ebene finden wir heute selbsternannte Stoiker und Fatalisten gleich Seneca im alten Rom, die eine Neigung zur göttlichen Vorherbestimmung aller politischen Ereignisse zeigen. Seneca selbst schrieb: „Niemand ist ein wirklich guter Mensch ohne Gott. …Oder könnte sich jemand ohne seine Hilfe über das Schicksal erheben? Ihm verdanken wir alle unsere großen und erhabenen Entschlüsse. […]“ (6). Solches deterministisches bzw. defätistisches Verhalten ist sehr gängig bei vielen unserer christlichen Landsleute, die für ihre Leiden immer den warnenden Finger Gottes erblicken. Damit rechtfertigen sie den Mangel an ihrem eigenen Willen zur Macht und ihre Abwesenheit an der Abwendung bevorstehender Katastrophen. 

Wie stellt sich nun die Zukunftsfrage hinsichtlich der außereuropäischen Migrantenflut?  Niemand konnte vor 10 Jahren diese große Migrantenwelle nach Europa prognostizieren, deren schwerwiegende Folgen heute noch nicht abzusehen sind. Ebenso wenig konnte niemand im Jahr 1936 in Deutschland die millionenfache volksdeutsche Flüchtlingskatastrophe in Mittel und Osteuropa 10 Jahre später voraussagen (7). Natürlich könnte der heutige Völkeraustausch von jedem europäischen Staat jederzeit gestoppt oder auch rückgängig gemacht werden – solange europäische  Politiker genug Mut zur Macht haben,  solange sie politische Entscheidungen treffen wollen, oder anders gesagt, so lange die EU Entschlossenheit zeigt, den Zuzug der Migranten aufzuhalten – wenn man nur den Willen dazu hätte. Jeglicher Grenzschutz wäre sicherlich noch kostengünstiger als die Kosten der Kollateralschäden einer ungezügelten Immigration.

Besonders ist diese Angst vor Entscheidungen hinsichtlich der außereuropäischen Migrantenströme bei der hochneurotisierten politischen Klasse in der BRD sichtbar, welche die ständige Angst vor der Faschismuskeule spürt. „Der Antifaschismus ist eine Fundamentalnorm der politischen Kultur Deutschlands seit 1945.“ (8) 

Warum fehlt es bei westlichen Politikern an politischem Entscheidungsmut in Bezug auf den Migrantenstopp? Die Antwort zu dieser Frage ist nicht schwer zu erraten.  Seit dem Ende des Zweiten Weltkriegs fehlt es bei den Politikern in der EU am Willen zur Macht, oder diplomatisch gesagt, es fehlt ihnen der Begriff des Politischen, oder auch noch philosophisch ausgedrückt, es mangelt ihnen am Sinn für das Tragische. Allerdings ist solches un-tragisches Verhalten heutiger EU-Politiker völlig im Einklang mit ihrem Zweckoptimismus, der auch als Gründungsmythos des liberalen Systems fungiert. Das apolitische Verhalten der Regierenden in Europa und Amerika sollte gar keine Überraschung für uns sein, da die zugrundeliegende Ideologie des Systems keinen politischen Einzelwillen heutiger Politiker dulden darf. Dazu kommt auch die Angst, besonders inmitten der liberalen bundesdeutschen Politiker, dass eine Entscheidung über die Abschiebung von Migranten sofort als Faschismus gebrandmarkt würde, ein Stigma, das kein deutscher Politiker medial über sich ergehen lassen darf.

Genom und Geopolitik

In der Tat bleibt Geopolitik ein wichtiger Bereich der Staatswissenschaft. Es ist eine Binsenwahrheit, dass sich alles bewegt und ändert, nur nicht die geographische Lage unserer Länder. Unser Glaube, unsere Wahrheiten kommen und gehen, doch unsere Landkarte bleibt immer immobil und wird noch mehrere Äonen so bleiben – sogar mit Restdeutschen, Nichtdeutschen oder Neudeutschen.  Geopolitik und unser Genom sind immer eine Konstante im Gegensatz zu politischen Mythen und Theologien, die ständig neuem Wandel unterliegen. In Berlin, am selben Ort, unter dem selben Himmel, hielten Friedrich der Große, Kanzler Bismarck und Frau Merkel ihre Reden und alle drei haben auch dieselbe Luft geatmet, obgleich sie alle von verschiedenem politischen Mythos angetrieben wurden.  Heute kann jedoch selbst eine vorteilhafte geopolitische und insulare Lage auf der Landkarte, wie es zum Beispiel auf die ideale Verortung der Vereinigten Staaten zutrifft, in der globalisierten und balkanisierten Welt nicht gegen fremde Invasoren schützen.

Die USA und besonders die BRD fühlen sich deshalb verpflichtet, ihre Ersatzsouveränität nicht an ihren jeweiligen Grenzen zu behaupten, zum Beispiel in den Karawanken oder entlang des Rio Grande Flusses, sondern weit weg und in den meisten Fällen in den Herkunftsländern der Migranten.  Dies ist ein weiterer Beleg dafür, dass der heutige Nationalstaat keine souveräne Rolle mehr spielen darf. 

Wieder benötigen wir eine Begriffserklärung. Wir sollten einen wichtigen Unterschied zwischen Anlass und Ursachen in Bezug auf den Migrantenstrom erkennen. Hier soll man auch unterstreichen, dass die deutsche Sprache, im Gegensatz zur englischen und französischen Sprache einen feinen Unterschied zwischen Ursache und Anlass kennt. Nicht die vorderasiatischen oder afrikanischen oder islamischen Einwanderer tragen Schuld an der Balkanisierung Europas, sondern die westlichen Systempolitiker und ihre intellektuelle Oberklasse. In jedem Fall sind die Migranten auch Opfer dieses globalistischen Systems.  Der Anlass zum jetzigen Völkeraustausch waren Kriege am Anfang der neunziger Jahre des vorigen Jahrhunderts im Mittleren Osten und Afrika sowie der Zusammenbruch jeglichen Staatsverständnisses bei verschiedenen Völkern in diesem Teil der Welt. Die Ursachen und Urwurzeln des heutigen Völkeraustauschs in Europa sind jedoch vielschichtig und andernorts zu suchen – zumeist in der politischen Theologie der Neuzeit.

Der Einfluss des Neokonservatismus

Einer der Anlässe des heutigen Großen Austauschs liegt in den 90er Jahren des vorigen Jahrhunderts, als US-amerikanische Neokonservative und Berater des ehemaligen US Präsidenten George W. Bush vom Ausbruch des „arabischen Frühlings” geschwärmt haben. Nicht zu vergessen ist ihre Rolle bei der Installierung des PNAC (Project for New American Century) oder zu Deutsch “Neues amerikanisches Jahrhundert“ hinsichtlich der neuen Ausrichtung in der amerikanischen Außenpolitik. Bemerkenswert zu zitieren ist hier ein am 3. April 2003 in der bekannten israelischen Tageszeitung Haaretz erschienener Artikel, dessen Autor schrieb: „Der Krieg im Irak wurde von 25 neokonservativen Intellektuellen konzipiert, von denen die meisten jüdisch sind und die den Präsidenten Bush dazu gedrängt hatten, den Lauf der Geschichte zu ändern.“ (9) Das Ziel dieser neokonservativen Intellektuellen und Bush-Berater war und ist auch heute weniger, die Demokratie in der arabischen Welt herzustellen, als vielmehr die israelische Vorherrschaft im Nahen Osten zu sichern. Zwanzig Jahre danach sehen wir die chaotischen Folgen dieser amerikanisch gesteuerten Demokratisierung bzw. Balkanisierung des Mittleren Ostens und Nordafrikas, die die endlosen lokalen Kriege, dysfunktionale und gesetzlose Staaten, und zu guter Letzt Massenmigrationen sowie die globale Bedrohung durch den Terrorismus ausgelöst haben.

Die wahren hauptsächlichen Ursachen dieses Migrationsstroms sollten wir jedoch in dem uralten christlichen Glauben von Gleichheit und Brüderlichkeit aller Menschen und in ihren modernen Ablegern im Kommunismus und Multikulturalismus suchen. Es wird oft die Rolle des höheren katholischen Klerus in Amerika und Europa in Bezug auf heutige außereuropäische Migrantenströme übersehen. Insbesondere sind die katholischen Kreise heute die lautesten Befürworter der nichteuropäischen Migranten — was wiederum völlig im Einklang mit ihrem Ökumenismus bzw. christlichen Universalismus steht.  Zum Beispiel steht die Deutsche Bischofskonferenz unter dem Vorsitz einflussreicher Kardinäle, die die multikulturelle Doktrin predigen und offen das Evangelium der grenzenlosen multiethnischen Gesellschaft fordern. (10)

Nun, es ist lächerlich, über das Ende Europas zu jammern, angesichts der Tatsache, dass schon viele Orte in der BRD, in der EU und Amerika mehr afrikanisch oder arabisch aussehen, als Teile Marokkos oder Nigerias. Aber auch das Gegenteil ist mancherorts anzutreffen. In Lateinamerika oder in manchen Stadtenklaven Südafrikas leben nur weiße Einwohner. Allerdings ist Völkeraustausch gar nichts neues in der Geschichte, da er schon in der jüngeren europäischen Geschichte in verschiedenen Richtungen stattgefunden hat. Dutzende Millionen Deutsche sowie Millionen anderer Europäer haben sich schon in den letzten 150 Jahren eine neue außereuropäische Heimat gesucht und sich eine völlig neue Nationalidentität angeeignet. Dennoch haben sie alle ihre uralte gemeinsame biokulturelle Identität beibehalten.  Es ist sehr wahrscheinlich, dass das heutige Deutschland seinen Namen behalten wird, aber es wird wahrscheinlich in der nahen Zukunft von ganz anderen Ethnien bewohnt werden. Auch der umgekehrte Fall kann eintreten, wobei Millionen Bio-Europäer sich eine neue Heimat in Afrika, oder Australien oder in Osteuropa oder im riesigen Russland suchen könnten.  In unserem Gründungsmythos und in zahlreichen Schriften deutscher Denker und Dichter berufen wir uns alle auf europäischstämmige Bewohner von Troja, obgleich dieses seit jeher in Asien liegt und heute ein Ort in der Türkei ist.

Das Ende einer Tragik?

Demzufolge stellt sich die Frage, wo lebt heute ein guter Europäer oder besser noch, was bedeutet es heute, ein guter Europäer zu sein? Ist ein Bauer im ethnisch homogenen Rumänien oder Kroatien ein besserer Europäer, oder ist ein Nachkomme der dritten Generation eines Somaliers oder Maghrebiner, der in Berlin oder Paris wohnt, ein besserer Europäer? In ethnischer oder rassischer Hinsicht ist Osteuropa ohnehin mehr europäisch als Westeuropa oder Nordamerika.

Die Linke und die Liberalen predigen gerne Menschenrechte und beharren darauf, dass es keine Unterschiede zwischen den Menschen gebe, und all unsere ethnischen, geschlechtlichen oder völkischen Identitäten nur ein bloßes Sozialkonstrukt seien, das man immer mit einem anderen austauschen könne.  Auffallend ist, dass diese Weltverbesserer oder Gutmenschen nie die enormen und menschenunwürdigen Wohlstandsunterschiede zwischen dem globalen Establishment und einfachen Bürgern antasten wollen, sondern solche ökonomischen Ungleichheiten vielmehr noch tolerieren. “Viele derjenigen, die mit ihrem letzten Atemzug diese Rechte und Gleichheit verteidigen würden (wie viele englische und amerikanische Liberale), schrecken zurück vor jeglicher wirtschaftlichen Gleichmacherei” (11).  Die heilige Wirtschaft, deren Bannerträger der heutige Liberalismus ist, muss die Balkanisierung weitertreiben, da der freie Handel keine Heimat kennen soll. Er kennt nur die Mobilität der Arbeitskräfte über nationale Grenzen hinweg. Die Linke spricht sich für die Masseneinwanderung aus, da die Einwanderer für sie heute als Ersatzproletariat zu missbrauchen sind. Nach Alain de Benoist: „Wer den Kapitalismus kritisiert und gleichzeitig die Einwanderung billigt, deren Arbeiterklasse das erste Opfer ist, sollte besser die Klappe halten. Wer die Einwanderung kritisiert, aber über den Kapitalismus schweigt, sollte das Gleiche tun“. (12)

Die wahren geistesgeschichtlichen Wurzeln des heutigen Völkeraustauschs liegen in der Vernachlässigung unseres biokulturellen Bewusstseins. Dieses biokulturelle Bewusstsein war jedoch sehr früh durch die frühen christlichen Lehren zur Gleichberechtigung aller Menschen geschwächt, verpönt oder unterdrückt worden. Die christliche Lehre von der Gleichmacherei aller Menschen taucht heute in der Ideologie des Antifaschismus und dem Aufkommen verschiedener egalitärer und globalistischer Sekten auf, die das Ende der Geschichte in einer großen multirassischen und transsexuellen Umarmung predigen.  Wenn wir uns jedoch nicht mit diesen christlichen Grundursachen der Gleichmacherei befassen wollen, werden wir weiterhin nur hohle Floskeln über Liberales oder Kommunistisches oder Multikulti-Übel schwafeln. So sehr es lobenswert ist die Antifa und den Finanzkapitalismus zu kritisieren, dürfen wir nicht vergessen, dass die universalistische Lehre des Christentums der eifrigste Bote der Balkanisierung und des großen Austauschs ist.

Anmerkungen und Literaturquellen

(1) Patrick Buchanan, State of Emergency: The Third World Invasion and Conquest of America ( NY: St. Martin’s Press: 2006), p.13. “To the delight of anti-Americans everywhere and the indifference of our elites, we are risking the Balkanization and breakup of the nationhttps://archive.org/stream/State-of-Emergency-Pat-Buchana...

(2) Die Presse, Interview mit Denis MacShane „Britischer EU-Austritt? Dann droht die Balkanisierung Europas“, den 22.01.2016. https://www.diepresse.com/4910215/britischer-eu-austritt-...

(3) Der Beitrag vom Geographen Dragutin Feletar „Hrvatska nije na „zapadnom Balkanu“ (Kroatien ist nicht auf dem „Westbalkan“), in kroatischer literarischer zweiwöchentlicher Zeitschrift, Vijenac, (den 29. Oktober 2015). http://www.matica.hr/vijenac/565/hrvatska-nije-na-zapadno...

(4) Werner Sombart, „Die Heilige Wirtschaftlichkeit,“ in Werner Sombart, Der Bourgeois, (München and Leipzig: Verlag von Duncker and Humblot, 1923), pp. 137-160.

(5) Sunic, „The Terminal Illness Of Yugoslavia“, Chicago Tribune, (den 09.06.1990)

(6) Seneca, Epistulae morales 2, 5 und 41.

(7) Alfred-Maurice de Zayas, The German Expellees: Victims in War and Peace (New York: St. Martin’s Press, 1993). Auch T. Sunic, The Destruction of Ethnic Germans and German Prisoners of War in Yugoslavia, 1945-1953, IHR Konferenz, den 22.06.2002, http://www.ihr.org/other/sunic062002.html

(8) Hans-Helmuth Knütter: Die Faschismus-Keule. Das letzte Aufgebot der deutschen Linken, (Frankfurt am M.: Ullstein,1994). S. 5. „Der Antifaschismus ist eine Fundamentalnorm der politischen Kultur Deutschlands seit 1945.“

(9) Ari Shavit, Haaretz, April, 3, 2003 „The war in Iraq was conceived by 25 neoconservative intellectuals, most of them Jewish, who are pushing President Bush to change the course of history.https://www.haaretz.com/1.4764706

Auch Rebuilding  America’s Defenses: Strategy, Forces and Resources for a New Century, e d Kagan, Donald, Schmitt, Gary, Donnelly, Thomas (Washington:  Project for the New American Century, 2000). https://archive.org/stream/RebuildingAmericasDefenses/Reb...

(10) Sunic „Non-White Migrants and the Catholic Church: The Politics of Penitence, The Occidental Observer (den 29.04.2017) https://www.theoccidentalobserver.net/2017/04/29/non-whit...

(11) David Thomson, Equality (Cambridge: University Press, 1949), p. 79

(12) Alain de Benoist, „Immigration: The Reserve Army of Capital“ (übersetzt aus dem Französischen von T. Sunic), The Occidental Observer, (August 23, 2011) https://www.theoccidentalobserver.net/2011/08/23/immigrat...