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dimanche, 29 octobre 2023

La revue de presse de CD - 29 octobre 2023

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La revue de presse de CD

29 octobre 2023

Revue de presse anti-totalitarisme, garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle

LA CITATION DE LA SEMAINE

« Ce n’est pas parce qu’on a le meilleur marteau qu’on doit voir chaque problème comme un clou. »

Barack Obama, ancien président des États-Unis pourtant très interventionniste, lors d’un discours prononcé le 28 mai 2014 devant les étudiants de West Point (cité par Hervé Carresse sur « Guerre en Ukraine & Moyen Orient vidéo n° 61).

NOUVELLE GUERRE MONDIALE

Israël - Palestine : Du chaos à la réorganisation mondiale ?

Passionnante interview d’Alain Juillet par Élise Blaise dans Le Samedi Politique. Depuis le 7 octobre et l’attaque du Hamas sur le sol israélien, les regards se sont détournés de l’Ukraine pour se concentrer sur cet incandescent Proche-Orient. La riposte israélienne sur la bande de Gaza, petit territoire verrouillé et surpeuplé, dessine un nouvel embrasement meurtrier dans la région. Face à la résurgence de cet affrontement, l’Occident et les pays des BRICS et leurs alliés ont une attitude bien distincte, au gré des incompréhensions, des intérêts réels de chaque nation mais aussi des enjeux de pouvoir. Deux semaines après l’attaque meurtrière du Hamas, l’heure est aux explications dépassionnées. Comment une telle opération a pu se dérouler sans éveiller les soupçons de Tel-Aviv ? Qui sont les alliés du Hamas ? Quelles armes ont-elles permis ce carnage ? Quelle réponse faut-il apporter ? Quels sont les intérêts des différentes parties ? L’élan multipolaire du monde a-t-il subi un coup d’arrêt ? Peut-on espérer d’arriver à des accords de paix dans la région ? C’est à toutes ces questions qu’Alain Juillet, ancien patron du renseignement à la DGSE et père de l’intelligence économique en France, nous livre ses clés de compréhension. (Vous pouvez retrouver les analyses d’Alain Juillet ici : (@openboxtvfr)

TVL

https://www.youtube.com/watch?v=ttHsHUC-rfg

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Gaza : Ce qu’il se passe vraiment sur le terrain

Par Nur Alsalibi, un habitant de Gaza. La situation dans la ville est très difficile. L’intensité des frappes augmente chaque jour. Les roquettes peuvent voler n’importe où et n’importe quand. Même si elles ne touchent pas votre maison, mais la maison voisine, des fragments d’explosion s’envoleront vers votre maison. Ils bombardent essentiellement le nord et le « centre » (« Al Rimal » – à 3 km du centre-ville de Gaza), la zone résidentielle d’Al Karama (dans le nord de Gaza) a été complètement détruite. À Al Zahraa (au centre de Gaza), 24 immeubles résidentiels ont été détruits. Israël affirme que le Hamas était présent, mais c’est un mensonge – il n’était pas là. Les combattants du Hamas sont partis dans les tunnels sous la ville ; les missiles israéliens ne peuvent même pas les atteindre. Plus de 90% des morts sont des civils. Le chiffre de 4385 morts ne concerne que ceux qui ont pu être retrouvés sous les décombres. Le nombre réel de morts est bien plus élevé. Beaucoup d’enfants meurent sans savoir ce que sont le Hamas et les FDI. La situation humanitaire s’aggrave également. Il n’y a pas d’électricité depuis environ deux semaines. Ma famille utilise des panneaux solaires, ce qui nous permet d’avoir Internet et au moins un peu d’électricité. La plupart des gens n’ont pas cela. Les gens rechargent leur téléphone dans les hôpitaux où il y a des générateurs diesel, mais il y a de moins en moins de diesel pour eux. Les pharmacies sont fermées, les médicaments ne sont disponibles que dans les hôpitaux, mais ils sont également de plus en plus rares. L’eau des robinets est fournie deux heures par jour – elle est sale, mais vous devez la boire, il n’y a pas d’autre eau. Pas de nourriture. Les grands supermarchés ont fermé dans les premiers jours de la guerre, parce que… les gens ont raflé tout ce qu’il y avait, et il n’y avait plus de nouveaux produits. Nous mangeons principalement du pain et des conserves. Même les animaux souffrent. J’ai trois chatons chez moi, et je leur donne juste un peu de nourriture, parce qu’il n’y a pas moyen d’en avoir plus. Le fait que la population soit censée quitter Gaza est un mensonge israélien. La plupart des habitants sont restés chez eux. Les gens ne partent pas, même s’ils sont menacés de mort. Dans le même temps, les téléphones reçoivent constamment des messages menaçants provenant de numéros israéliens. Vous pouvez également recevoir une notification indiquant que « votre maison va être bombardée », de sorte que les gens se sentent en danger à chaque instant.

reseauinternational.net

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Guerre en Ukraine & au Moyen Orient, vidéo n° 61

Comme un empire devenu fou, l’Occident continue résolument sa marche au désastre. Il est dirigé par une momie sénile et bredouillante qui se pense le maître du monde, croit présider la plus grande puissance de tous les temps, et vient de faire un discours lunaire sur l’état de l’Union dans lequel il s’autoproclame représentant du bien voulant faire la guerre à tous les axes du mal. Après les fronts de la Russie, de la Chine il vient de se précipiter sur celui du monde arabe en attendant peut-être l’Iran. Et que valsent les milliards de dollars que les États-Unis empruntent pensant ne jamais avoir à les rembourser. Mais qu’importe pour Joë Biden c’est un investissement pour les générations futures ! Entouré de la secte des néoconservateurs, ces « cinglés du sous-sol » dénoncés par le premier Georges Bush, il vient de faire subir à l’Occident une terrible défaite stratégique. En laissant faire à Israël, pire en le poussant dans cette direction, exactement ce que ses ennemis, que leurs ennemis, voulaient qu’il fasse lorsqu’ils ont lancé leur attaque terroriste. Pendant que les dirigeants des pays du G7 refusent d’appliquer à Gaza tout ce qu’ils ont dit à propos de l’Ukraine. Macron avait qualifié de crimes de guerre le fait de couper l’eau la nourriture et l’électricité en Ukraine. Il s’en dispense pour Gaza. « Nous avons définitivement perdu la bataille du Sud Global », affirme un diplomate de haut rang du G7. « Tout le travail que nous avons accompli avec le Sud à propos de l’Ukraine a été perdu. Oubliez les règles, oubliez l’ordre mondial. Ils ne nous écouteront plus jamais ». Pendant ce temps à Pékin, Xi Jiping accueille 140 pays pour le 10e anniversaire de la création de la Nouvelle route de la soie. Il y affiche ostensiblement son amitié avec Poutine invité d’honneur. Les deux patrons des grandes puissances économiques et militaires que sont la Chine et la Russie apparaissent comme comptant les coups. Et installent tranquillement leur statut d’amiables compositeurs et de possibles faiseurs de paix capables de garantir les intérêts des deux parties. Espérons qu’Israël comprenne, aussi difficile cela soit-il, que désormais sa survie en dépend. Notre pauvre France, quant à elle, dirigée par un président complètement dépassé, est devenue un état fantoche. Régis de Castelnau et le très précis et réfléchi Hervé Carresse dressent une double analyse fine de ces deux guerres en commençant par la situation en Palestine/Israël avant un retour de l’Ukraine à la fois stratégique, politique et militaire (front militaire et terrestre). Enfin, la litanie sans fin de la désinformation des médias de grand chemin, aussi bien pour l’Ukraine que pour Israël, à base d’exemples multiples avec, notamment en tête de cons – pardon de pont – LCI emmenée par Éric Brunet. On attend toujours la moindre réaction de l’Arcom.

vududroit.com

https://www.vududroit.com/2023/10/guerre-en-ukraine-au-mo...

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Le Hamas et le Hezbollah pourraient-ils s’allier face à Israël ?

Bien que distincts dans leur idéologie et leurs objectifs, une alliance entre le Hezbollah et le Hamas face à Israël ouvrirait la voie au déclenchement d’une guerre régionale. Par Julie M Norman, Associate Professor in Politics & International Relations & Co-Director of the Centre on US Politics, UCL. Alors qu’Israël se prépare à mener une opération militaire massive contre le Hamas à Gaza, le risque de voir ce conflit s’étendre à l’ensemble du Proche-Orient se profile à l’horizon. La menace immédiate la plus grave pour Israël provient du Hezbollah, groupe armé et parti politique basé au Liban, frontalier d’Israël au nord. Le Hamas et le Hezbollah sont tous deux soutenus par l’Iran et considèrent l’affaiblissement d’Israël comme leur principale raison d’être. Toutefois, ces deux groupes ne sont pas identiques. Leurs différences auront probablement un impact direct sur leurs actions – et sur celles d’Israël – dans les jours et les semaines à venir. Contrairement au Hamas, le Hezbollah n’est jusqu’ici jamais entré en guerre uniquement au nom de la seule cause palestinienne. Cela pourrait changer. Le groupe libanais n’est pas encore totalement entré dans le conflit actuel, mais il a déjà échangé des tirs avec les forces israéliennes. Entre-temps, l’Iran a déclaré qu’une extension de la guerre apparaissait « inévitable ». Analyse des deux entités palestiniennes.

The Conversation

https://www.contrepoints.org/2023/10/25/465971-le-hamas-e...

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Jacques Baud : « Vaincre le terrorisme djihadiste »

Jacques Baud, ancien colonel de l'armée suisse et expert renommé en renseignement et terrorisme, analyse le conflit israélo-palestinien actuel et revient sur les attaques terroristes des enseignants Dominique Bernard et Samuel Paty. L'auteur de « Vaincre le terrorisme djihadiste » nous dévoile les stratégies les plus efficaces pour lutter contre ces différentes menaces. Il analyse la mentalité du djihadiste versus terroriste dont la logique interne est de résister, pas forcément de gagner. D’où une réflexion spécifique sur comment combattre ce type de terrorisme.

Vaincre le terrorisme djihadiste, par Jacques Baud. Éditions Max Milo, 2023.

youtube.com

https://www.youtube.com/watch?v=AeBSTUpoo1E&t=690s

Derrière la fureur de la rue, les États arabes soutiennent-ils la Palestine ?

Depuis le 7 octobre et l'attaque terroriste du Hamas en Israël – suivie des représailles de l'État hébreu sur la bande de Gaza – la « rue arabe » est en ébullition. La cause palestinienne rassemble massivement les opinions publiques des pays arabes et – au-delà – partout où les communautés musulmanes sont importantes. De la théocratie chiite iranienne à la dictature militaire algérienne jusqu'à la monarchie parlementaire malaisienne – le cri de ralliement « Free Palestine » résonne sous tous les climats. Les sondages sont clairs : malgré les atrocités commises par le Hamas, la rue musulmane accuse Israël… Dans un tel contexte, on peut s'étonner du peu d'empressement des dirigeants des pays limitrophes à soutenir la création d'un État palestinien. C'est sans doute parce qu'ils n'ont jamais reconnu l'existence d'une « nation palestinienne » suggère le chercheur Tomas Pueyo sur son blog (notre sélection).

laselectiondujour.com/

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ALLEMAGNE

Géopolitique : Quel est l’intérêt de l’Allemagne ?

Oui, il faut s’exprimer sur chaque conflit. Car c’est un conflit de même source qui éclate partout dans le monde. Et de son issue dépendra la capacité de l’Allemagne à s’en sortir. Mais il faut prendre position en partant de l’intérêt allemand. Quel est l’intérêt allemand ? Il consiste tout d’abord à secouer le joug du wokisme, à stopper l’immigration, à normaliser les rôles des hommes et des femmes et à se reconnecter au commerce mondial de l’énergie. Le problème fondamental est l’hégémonie américaine sur l’Europe. Elle conditionne et fixe les règles de l’antiracisme, de l’intégration, de la dimension que prennent les théories du genre et de la pénurie d’énergie. De la rééducation à l’ouverture des frontières et au dynamitage de Nord Stream, le long chemin de l’Allemagne vers un tropisme occidental s’est étendu. Il ne s’est pas terminé par le salut mais par le malheur. Le pétrodollar et la monnaie fiduciaire constituent la base de l’hégémonie américaine. Les États-Unis impriment des dollars à volonté, car l’argent n’est plus lié à l’or. Pour éviter l’inflation, ils laissent le dollar – sous la menace – s’écouler vers le reste du monde comme monnaie de réserve dans le commerce de l’énergie : our currency, your problem. C’est sur ce principe que repose la domination américaine sur l’Eurasie. L’Allemagne est trop faible pour se libérer activement des États-Unis et de leur idéologie impériale. Elle a besoin que cette domination se brise d’elle-même, de l’extérieur.

deutschlandkurier.de

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La gauche anti-immigration voit le jour en Allemagne

Lundi 23 octobre 2023, la figure de proue du post-communisme allemand Sahra Wagenknecht a rendu public, à Berlin, la naissance d’une structure, le Bündnis Sahra Wagenknecht (Alliance Sahra Wagenknecht), ayant pour objet la fondation, au début de l’année 2024, d’un nouveau parti politique qui se présentera aux élections européennes de juin. Elle rompt ainsi avec la formation politique post-communiste Die Linke, dont elle est députée fédérale, en reprochant à cette dernière de courir après les idées du parti écologiste Bündnis 90/Die Grünen en matière de changement climatique, de droits des minorités sexuelles et d’immigration. Elle désire voir sa nouvelle formation politique se recentrer sur la question sociale, en se concentrant sur l’augmentation des salaires et la défense de l’État-providence, tout en adoptant une position restrictive en matière d’immigration. Cette annonce constitue un événement important au sein du paysage politique allemand. En effet, la naissance de la nouvelle formation politique entraînera très probablement, lors des prochains scrutins au niveau fédéral ainsi que des différents États allemands, la fin de Die Linke, qui sombrera en dessous du seuil électoral des 5 % – l’actuel gouvernement ayant supprimé la possibilité pour un parti qui obtient au moins trois mandats directs de siéger au sein de la Chambre des députés même s’il n’atteint pas ce pourcentage. De plus, la possible future défection de députés de Die Linke – pour le moment neuf – vers le parti de Sahra Wagenknecht pourrait entraîner rapidement la fin du groupe parlementaire de Die Linke, privant ce parti politique de millions d’euros de subventions publiques et de salaires de la Chambre des députés. D’autre part, la nouvelle formation politique entre en concurrence avec le parti patriotique allemand Alternative pour l’Allemagne (AfD), tout particulièrement dans l’Est du pays qui a connu autrefois le régime communiste et au sein duquel cette formation est dominée par sa mouvance nationaliste de tendance sociale.

breizh-info.com

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AMÉRIQUE LATINE et DU SUD

Carolina Barrero : « À Cuba, il n’y a ni nourriture ni médicament, mais le régime construit des hôtels plutôt que des hôpitaux »

Le gauchisme en France a fait de Cuba un mythe. En Bretagne aussi, puisqu’outre les t-shirts du criminel Che Guevara que certains arborent sans trop risquer d’être remis en place avec fermeté, on retrouve même un conseiller municipal à Guingamp qui vante le système de santé cubain, qui pourrait être un remède selon lui à la tiers-mondialisation de l’hôpital en Bretagne comme en France, sans que le média qui rend compte ne trouve à redire. Pourtant, la réalité du régime cubain, c’est la dictature, la prison ou l’exil pour les dissidents, et une pauvreté croissante parmi la population. C’est ce qu’explique dans l’interview ci-dessous Carolina Barrero, militante pour la défense des droits de l’homme à Cuba, auto-exilée en Espagne depuis février 2022 et que notre confrère Álvaro Peñas a rencontrée. Nous avons traduit l’interview.

breizh-info.com

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ARMÉNIE

Arménie, guerre de civilisation et realpolitik

L’attaque terroriste du Hamas aura quelque peu écarté l’Ukraine du premier plan médiatique (au grand dam de Zelenski) et, a fortiori, l’invasion du Haut Karabakh par l’état Azéri agresseur manifeste, toutes choses égales par ailleurs, comme le Hamas dans le sud d’Israël. Et la facilité journalistique nous parle de guerre de civilisation, puisque l’Azerbaïdjan est un pays musulman turcophone. Las ! Ce que l’on sait moins c’est que, hormis la Turquie, le meilleur allié de Bakou… c’est Israël ! Le 19 septembre lors de l’offensive-éclair qui a permis à l’Azerbaïdjan de prendre le contrôle de la région du Haut-Karabakh à majorité arménienne, Hikmet Hajiyev, le conseiller principal du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, s’est félicité publiquement le 20 septembre du « soutien stratégique » apporté à son pays par Israël. Pourtant l’histoire des deux peuples juifs et arménien est marquée par l’horreur génocidaire et cela devrait créer quelque solidarité, le génocide arménien (1915/1923) ayant précédé de 20 ans celui des juifs d’Europe. Il n’y a rien dans cette alliance qui soit de nature culturelle ou religieuse, d’ailleurs les Azéris sont Chiites tandis que leur premier allié les Turcs sont sunnites, mais Israël a choisi Bakou et le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant avait fait le voyage à Bakou. En réalité les liens remontent à 1991.

nouveaupresent.fr

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ASIE

Diplomatie pragmatique : le modèle du Kazakhstan

Le Kazakhstan, qui se rêve en « Genève asiatique », développe une diplomatie « multi vectorielle », dialoguant aussi bien avec la Chine et la Russie que des pays de l’OTAN. Cette stratégie diplomatique lui permet de s’affirmer comme un point d’équilibre entre puissances rivales. Il y avait l’impérialisme américain, l’irrédentisme russe, l’universalisme français, le panturquisme d’Erdogan. Il y a l’isolement nord-coréen, le capitalisme d’État chinois, la neutralité suisse, la pétro-diplomatie de l’Arabie Saoudite. Il existe donc, désormais, la « diplomatie multi-vectorielle » du Kazakhstan. Sous ce nom technique aux allures d’équation mathématique, un style de politique étrangère pragmatique et réaliste, consistant à ménager son indépendance en se faisant l’allié de tous. Il s’agit de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier : ce pays d’Asie centrale émancipé du joug soviétique en 1991 discute, échange et commerce avec tout le monde. De la Russie à la Chine en passant par l’Europe, les États-Unis, la Turquie ou l’Afghanistan, le Kazakhstan ne s’aliène aucun des acteurs dans ses relations internationales, comme pour mieux s’affranchir de toute tutelle. Une vocation inscrite dans l’étymologie ? Cosaque, kazak en russe, viendrait du turc et signifierait l’errant, l’homme libre. Kazakhstan est littéralement la « terre des hommes libres ».

revueconflits.com

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BELGIQUE

Bruxelles : ce ministre qui assume ses responsabilités en démissionnant

Rarement un ministre belge n’avait autant fait parler de lui en France. Depuis l’annonce de sa démission à la suite de l’attentat de Bruxelles qui a fait deux morts - deux Suédois -, ce 16 octobre, Vincent Van Quickenborne, ancien ministre de la Justice du gouvernement fédéral belge, ne cesse d’être cité en exemple par les politiques français. Sur le plateau de BFM TV ce dimanche 22 octobre, Marion Maréchal (Reconquête) se saisit d’une question sur les possibles responsabilités de l’exécutif français pour rappeler qu’en « Belgique, le ministre de la Justice a pris ses responsabilités et a considéré qu’il y avait une défaillance ». Sous-entendu, Darmanin, lui, ne démissionne pas. Une histoire emblématique de l'impéritie de l'Europe de l'Ouest face à l'immigration. « Je tiens sincèrement à m’excuser au nom de la Justice auprès des victimes et de leurs proches. Je tiens aussi à m’excuser au nom de la Justice au peuple suédois et à nos concitoyens belges. » Ce vendredi 20 octobre, Vincent Van Quickenborne, alors ministre de la Justice et de la mer du Nord, annonce à la presse sa décision de présenter sa démission. En cause, une série d’erreurs et de failles ayant conduit à l’attentat du 16 octobre. En effet, au lendemain de l’attaque contre les deux supporters suédois, le ministre accuse, en creux, la Tunisie d’être responsable de la situation. Selon lui, Abdesalem Lassoued, le terroriste abattu par la police, se trouvait illégalement sur le sol belge seulement parce que son pays d’origine refusait de le reprendre. « Nos services de sécurité se heurtent à la réticence de certains pays d’Afrique du Nord à reprendre leurs clandestins. » Mais trois jours plus tard, « Van Quick », comme il est surnommé outre-Quiévrain, rétropédale. Contrairement à ce qu’il avait affirmé, il s’avère que la Tunisie a bel et bien demandé l’extradition du terroriste en août 2022 mais que cette demande... n’a jamais été traitée par le parquet de Bruxelles. Faute de personnel suffisant, le dossier d’extradition a rapidement été oublié « dans une armoire ». « Aucun des collègues concernés ne se souvient de ce qu'il en est advenu, se justifie le chef du parquet de Bruxelles. Il n'y a aucune trace d'un traitement ultérieur. Il est possible que le magistrat ait demandé que le dossier soit examiné plus tard, en raison d'un trop grand nombre d'affaires urgentes. » Pour Vincent Van Quickenborne, « il s’agit d’une erreur inexcusable qui a eu des conséquences dramatiques. Je veux en assumer l’entière responsabilité politique. » Une parole rare en France.

bvoltaire.fr

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CHINE

Chine : « Nous soutenons les demandes légitimes des pays arabes et musulmans concernant la Palestine »

Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a affirmé le soutien de son pays aux revendications légitimes des pays arabes et musulmans sur la question palestinienne. C’est ce qui ressort d’un appel téléphonique avec son homologue malaisien, Zambry Abdul Kadir, au cours duquel ils ont échangé leurs points de vue sur le conflit israélo-palestinien. Au cours de l’appel, Yi a déclaré que la Chine s’opposait à toute attaque qui porterait préjudice à des civils innocents et violerait le droit international, selon un communiqué publié dimanche par la diplomatie chinoise. Le ministre chinois a ajouté ce qui suit : « Nous défendons toujours la paix, le droit international et les demandes légitimes des pays arabes et musulmans concernant la question palestinienne ». Et de poursuivre : « La Chine soutient l’octroi au peuple palestinien de ses droits légitimes et la réorientation de la question palestinienne vers la voie d’une solution pacifique, à travers la mise en œuvre efficace des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU ».

Agence Anadolu

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La leader taïwanaise face à la menace chinoise

« La présidence au féminin » fait son effet à Taïwan, cette petite île montagneuse menacée par le géant chinois. Dans son dernier ouvrage, Arnaud Vaulerin nous brosse le portrait d’une femme crainte par les élites asiatiques, alors que les prochaines élections présidentielles se profilent. Arnaud Vaulerin est journaliste à Libération, spécialiste de l’Asie, correspondant au Japon pendant 5 ans. Il signe ici son troisième livre.

Taïwan, la présidente et la guerre, par Arnaud Vaulerin. Éditions Novice, 2023.

revueconflits.com

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COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)

Newsguard : la guerre de l’info bat son plein

Par Jean-Dominique Michel. Newsguard : la CIA et l’État profond en action au cœur de l’univers médiatique Occidental. Un milieu interlope dans lequel déambulent bien des figures douteuses, entre Rudy Reichstadt et Xavier Niel, Karine Lacombe et Thierry Breton, Etienne Klein et Jean-François Delfraissy… Et avec, en jeu, rien moins que notre liberté d’opinion et d’expression.

JeanDominiqueMichel

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DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ

Lobby pédocriminel (partie 3) : et s’il influençait la justice française ?

Comme nous l’avons vu dans un précédent article, dans les années 1970, les prosélytes des rapports sexuels entre adultes et enfants se battent pour l’abolition de la majorité sexuelle qui est fixée à 15 ans depuis 1945, ou tout au moins pour son abaissement, ainsi que pour la décriminalisation des rapports sexuels entre adultes et enfants. S’ils parviennent à rallier certains intellectuels à leur cause, le législateur refuse. Certes, à partir de 1980, seuls les rapports sexuels avec pénétration sont passibles de la cour d’assises, les autres agressions sexuelles ne relevant plus que du tribunal correctionnel, mais enfin « l’âge à partir duquel un mineur peut valablement consentir » (à un rapport sexuel avec un majeur) demeure fixé à 15 ans, et 18 ans si le majeur a autorité sur l’enfant. Alors certains de leurs soutiens vont trouver une solution simple pour contourner le problème : ne pas appliquer la loi. C’est le cas de certains magistrats qui vont correctionnaliser les viols sur mineurs. Majorité sexuelle ou pas, le consentement des gosses va être interrogé.  En 1979, alors que même sans pénétration, les relations sexuelles entre adultes et enfants sont considérées comme un crime, la justice décide de renvoyer un certain Gérard Roussel devant le tribunal correctionnel au lieu de la cour d’assises, pour ses ébats (filmés) avec des fillettes de 6 à 12 ans. Comme la loi pénale est dite « d’interprétation stricte » (ce qui signifie qu’il faut s’en tenir strictement à la lettre de la loi), le magistrat doit user de subterfuges. Alors, au lieu de fonder les poursuites sur l’article 331 du code pénal de l’époque, qui dispose que les attentats à la pudeur, commis « sans violences » sur mineur de 15 ans, sont punis de réclusion criminelle, le juge utilise l’article 312 du même code qui réprime les violences sur enfants. En effet, ces violences, « non attentatoires aux bonnes mœurs » pour reprendre un terme de l’époque, ne sont pas considérés comme des crimes mais comme des délits (à moins qu’elles n’aient entrainé la mort ou une infirmité permanente). Autrement dit, le magistrat requalifie les faits en faisant comme si la dimension sexuelle n’avait pas existé. Il faut signaler qu’en théorie, les peines encourues pour violences peuvent être plus élevées que celles pour attentat à la pudeur. Tout dépend du niveau de violences. Mais devant un tribunal correctionnel, c’est un magistrat professionnel qui décide de la peine, alors que devant une cour d’assises, c’est un jury populaire, c’est-à-dire des citoyens lambda tirés au sort sur les listes électorales. Or, si une intelligentsia française est sensible aux arguments des prosélytes de la pédophilie, le peuple dans son immense majorité n'est pas compréhensif pour deux sous en la matière. C’est probablement une des raisons pour lesquelles les députés sont restés de marbre devant les lettres ouvertes et autres pétitions plaidant pour un adoucissement de la législation concernant les relations sexuelles entre adultes et enfants. Les parents et électeurs français ne l'entendent pas de cette oreille.

francesoir.fr

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En-finir-avec-le-wokisme-Chronique-de-la-contre-offensive-anglo-saxonne.jpg

Wokisme : le vagin universel et l’ethnomathématique ont les heures comptées

Si vous vous demandez ce que peuvent donc être le vagin universel et l’ethnomathématique, que vous voulez savoir comment l’homosexualité a été redéfinie, écoutez cette émission, vous ne serez pas déçus. Dans André Bercoff dans tous ses états (Sud Radio), il reçoit la journaliste et essayiste Sylvie Perez, qui vient de publier un ouvrage où elle témoigne de tous les délires concrets, tangibles et… croustillants de cette idéologie fanatique, qui, à force de tout remettre en cause et de se heurter au réel finira par se tordre le cou. En attendant cette date, elle alerte aussi sur ses dangers. Le wokisme, ou l’art de « proposer de mauvaises solutions pour résoudre de faux problèmes »… On ne pouvait mieux dire. Vidéo.

En finir avec le wokisme : chronique de la contre-offensive anglo-saxone, Sylvie Perez. Éditions du Cerf, 2023 ?

Sud Radio

https://www.breizh-info.com/2023/10/23/225842/wokisme-le-...

Êtes-vous un homme inutile ?

« 80 % des hommes sont inutiles, et c'est une bonne nouvelle pour les femmes. » Ce constat est brutal mais il devient de plus en plus commun. C'est la vision de certaines féministes, dont Meike Stoverock, une autrice allemande peu connue en France. Il y a deux ans, elle a publié Le Choix féminin - Sur le début et la fin de la civilisation masculine, un ouvrage décapant qui n'a pas encore été traduit en français. Meike Stoverock offre une perspective féministe radicale. Elle explore ce que pourrait être l'avenir pour les hommes au cas où l'élite féministe venait à prendre le pouvoir. Meike Stoverock est biologiste de formation. Elle n'a pas le biais antiscience des féministes habituelles comme Sandrine Rousseau, et c'est pour ça qu'il faut écouter ce qu'elle a à dire. Mais que nous dit-elle ? Toute l'histoire ne serait qu'une éternelle lutte des sexes. Quand les femmes sont libres de sélectionner un partenaire, 80 % des hommes finissent seuls. C'est ce qu'elle appelle « le conflit sexuel ». Ce conflit sexuel existerait depuis la nuit des temps. Pas comme une construction sociale mais comme un instinct biologique, aussi fort que votre besoin de respirer. L'invention du patriarcat, qui a prévalu jusqu'à récemment, aurait été une méthode des hommes pour maintenir leur pouvoir sur les femmes et ne pas finir dans les 80 %. Toutefois, l'année 1957 aurait marqué un tournant avec l'apparition de la pilule contraceptive, qui a redonné aux femmes la maîtrise de leur reproduction. Cette nouvelle autonomie des femmes leur a donné le pouvoir d'engendrer des changements sociaux majeurs, notamment une augmentation des divorces initiés par les femmes et une transformation des dynamiques de séduction, illustrée par Tinder.

laselectiondujour.com

https://www.laselectiondujour.com/etes-homme-inutile-n2016

DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES

Pfizer en danger de faillite ?

L’action Pfizer (PFE) est évaluée à 25 % de moins qu’il y a cinq ans, malgré les milliards de dollars que les vaccins Covid lui ont rapportés, malgré la hausse des cours de la Bourse et de l’indice pharmaceutique. Les marchés financiers seraient-ils en train de s’éveiller à la possibilité que Pfizer plonge en raison des procédures relatives au vaccin Covid ? À première vue, Pfizer, géant mondial de l’industrie pharmaceutique, ne devrait pas valoir moins qu’avant la pandémie. Son vaccin Covid lui a rapporté des milliards et devrait avoir ajouté de la valeur à l’entreprise, même si les ventes futures de produits spécifiques au Covid-19 ne peuvent être assurées. Et pourtant, l’action PFE a inexorablement chuté depuis novembre dernier et vaut 25 % de moins qu’il y a cinq ans, défiant les tendances générales à la hausse observées pour les autres produits pharmaceutiques et le marché boursier : depuis novembre 2022, Pfizer s’est en effet écarté de la tendance de l’indice pharmaceutique, avec une sous-performance de 35 %. Il semble qu’il n’y ait qu’une explication possible : les marchés financiers ont décelé quelque chose de particulièrement inquiétant pour Pfizer. Dans le passé, la firme pharmaceutique Purdue avait fait faillite à la suite de ses pratiques frauduleuses…

covidhub.ch

https://www.covidhub.ch/pfizer-danger-faillite/

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« Déluge d’Al-Aqsa » : que s’est-il réellement passé le 7 octobre ?

Il apparaît aujourd'hui que près de la moitié des Israéliens tués étaient des combattants, que les forces israéliennes étaient responsables de la mort de certains de leurs propres civils et que Tel-Aviv a diffusé de fausses informations sur les atrocités commises par le Hamas pour justifier son attaque aérienne dévastatrice contre les civils palestiniens à Gaza. Deux semaines après l'assaut du Hamas contre Israël le 7 octobre, une image plus claire de ce qui s'est passé – qui a été tué et par qui – commence à émerger. Au lieu du massacre massif de civils revendiqué par Israël, des chiffres incomplets publiés par le journal hébreu Haaretz montrent que près de la moitié des Israéliens tués ce jour-là étaient en fait des combattants – soldats ou policiers. Dans l'intervalle, deux semaines de couverture médiatique occidentale selon laquelle le Hamas aurait tué environ 1 400 civils israéliens lors de son attaque militaire du 7 octobre ont permis d'enflammer les émotions et de créer le climat propice à la destruction sans retenue par Israël de la bande de Gaza et de sa population civile. Les comptes rendus du nombre de morts israéliens ont été filtrés et façonnés de manière à suggérer qu'un massacre massif de civils avait eu lieu ce jour-là, les bébés, les enfants et les femmes étant les principales cibles d'une attaque terroriste. Aujourd'hui, les statistiques détaillées sur les victimes publiées par le quotidien israélien Haaretz brossent un tableau tout à fait différent. À la date du 23 octobre, le journal a publié des informations sur 683 Israéliens tués au cours de l'offensive menée par le Hamas, y compris leurs noms et les lieux où ils ont été tués le 7 octobre. Parmi elles, 331 victimes – soit 48,4 % – ont été confirmées comme étant des soldats et des officiers de police, dont de nombreuses femmes. Treize autres sont décrits comme des membres des services de secours, et les 339 autres sont ostensiblement considérés comme des civils. Bien que cette liste ne soit pas exhaustive et ne représente qu'environ la moitié du nombre de morts déclaré par Israël, près de la moitié des personnes tuées dans la mêlée sont clairement identifiées comme des combattants israéliens. Jusqu'à présent, aucun décès d'enfant de moins de trois ans n'a été enregistré, ce qui remet en question la thèse israélienne selon laquelle les bébés auraient été pris pour cible par les résistants palestiniens. Sur les 683 victimes recensées à ce jour, sept étaient âgées de 4 à 7 ans et neuf de 10 à 17 ans. Les 667 autres victimes semblent être des adultes.

Pendant ce temps, les civils palestiniens de Gaza subissent des attaques incessantes et aveugles avec les armes lourdes les plus sophistiquées qui existent, et vivent sous la menace persistante d'un déplacement forcé et potentiellement irréversible. Ce blitz aérien israélien n'a été rendu possible que par le flot d'histoires non fondées sur les « atrocités du Hamas » que les médias ont commencé à faire circuler le 7 octobre et après cette date.

The Cradle

https://lecridespeuples.fr/2023/10/25/deluge-dal-aqsa-que...

Michel Collon : Palestine, le grand décryptage

Journaliste, fondateur du site Investig'action et de Télé Palestine, Michel Collon répondait aux questions de Mizane TV dans un entretien consacré au traitement politique et médiatique de la Palestine. Un décryptage qui est plutôt un réquisitoire contre les médias occidentaux.

Mizane TV

https://www.youtube.com/watch?v=XvgdTLfD4Hs

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Libération enfant chéri du capital, Daniel Křetínský injecte de nouveau entre 12 et 14M€

C’est une information que vous ne trouverez pas dans Libération et pour cause. Le quotidien bobo gauchiste ne vit que des libéralités de milliardaires, la dernière en date de l’oligarque tchèque Daniel Křetínský qui vient de remettre la main à la poche. Voici une liste de « soutiens » qui ne sera jamais publiée sous forme d’investigation dans le quotidien : 2005, le journal est en cessation de paiement, Édouard de Rothschild rentre au capital ; 2012, bis repetita, le journal est au bord du gouffre. Rothschild sort et Bruno Ledoux, un homme d’affaires qui a fait fortune dans l’immobilier, prend 26 % du capital. Il réinjectera de la trésorerie en février 2014 pour éviter le dépôt de bilan ; juillet 2014, ça ne s’arrange pas, Patrick Drahi arrive en chevalier blanc, Drahi et Ledoux se partagent le journal 50/50 ; Juin 2016, Ledoux sort, Altice/SFR de Drahi seul maître à bord ; mai 2020, le journal passe à un Fonds de dotation pour une presse indépendante (FDPI), Drahi règle le passif mais commence à se désengager tout en gardant un œil très vif via les administrateurs du fonds, la plupart collaborateurs de SFR ; septembre 2022, risque de cessation de paiements des fournisseurs et des salaires, le tribunal de commerce est proche. Daniel Křetínský donne un million d’euros et en prête quatorze, remboursement avant fin 2026. Il rentre au conseil d’administration ; octobre 2023, les 15M€ semblent déjà engloutis, Daniel Křetínský s’engage pour un nouveau prêt entre 12 et 14M€, remboursement avant fin 2027. L’accord évoque une possibilité de prêts ultérieurs.

ojim.fr

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Les intérêts derrière les torpilleurs de vérité

par Maître Virginie de Araujo-Recchia. En Belgique, le programme Evras a déclenché une vague d’indignation, tout comme les cours d’« éducation à la sexualité » en France. Dans le cadre d’un article en ligne Radio France du 6 octobre 2023, M. Rudy Reichstadt de Conspiracy Watch, non-expert, s’exprime : « Ce décret est visé par des rumeurs sur fond de théories de complot », estime Rudy Reichstadt. Que dit la rumeur ? Que l’on va « enseigner la masturbation à des enfants, leur diffuser des contenus pornographiques, les inciter à se toucher mutuellement et même légitimer la pédophilie, poursuit-il. Le fond de théorie du complot à proprement parler, c’est que tout cela serait décidé par les fameuses élites mondialistes qui veulent nous asservir ». Plus loin : Le « grand paradoxe, note Rudy Reichstadt, c’est que ces modules de sensibilisation à la vie relationnelle et sexuelle ont notamment pour but de prévenir les abus sexuels et qu’ils sont accusés du contraire » (…) « On voit très bien ce que ce type de discours peut entraîner : il peut entraîner une mise en danger réelle du personnel enseignant, relève Tristan Mendès France. On en était là en 2013, on a la même chose aujourd’hui en 2023 ». « De la loi Evras aux ABCD de l’égalité : quand les complotistes s’attaquent à l’école », c’est le 53ème épisode de Complorama avec Rudy Reichstadt, directeur de Conspiracy Watch, et Tristan Mendès France, maître de conférencse et membre de l’observatoire du conspirationnisme, spécialiste des cultures numériques. M. Reichstadt & Co, nous avons désormais connaissance des intérêts que vous protégez et ceux-ci ne vont absolument pas dans le sens du bien commun et notamment dans l’intérêt supérieur des enfants, qui doit être protégé des attaques, sans concession. Vous ne donnez jamais la parole à aucun de vos contradicteurs et pour cause, vous n’avez tout simplement pas les arguments nécessaires à opposer. Votre entreprise de basse besogne, de fichage, de collaboration, de diffamation et de calomnie rappelle des pages obscures de notre histoire. « L’Opium des imbéciles » est le titre de votre ouvrage… d’où vient réellement l’opium et êtes-vous certain d’être bien placé pour parler d’imbécilité à l’égard d’autres personnes ? Le collège de spécialistes attend votre invitation à débattre.

Maître Virginie de Araújo-Recchia

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Le Média TV : enfin une chaîne d’info en continu pour Jean-Luc Mélenchon et Sophie Binet !

Enfin des journalistes mélenchonistes « vus à la télé ». Le Média, site créé en 2017 par Sophia Chikirou et Gérard Miller, qui l’ont quitté depuis, a reçu l’accord de l’Arcom pour la création d’une chaine télévisuelle. « Le 20 octobre, on est là. C’est une révolution médiatique ! Pour la première fois, une chaîne d’info indépendante débarque à la TV ! » proclamait la publicité sur le site. Forcément, Causeur s’est branché pour assister à cette grande et prestigieuse soirée de lancement… De nature curieuse, j’ai regardé le lancement de cette nouvelle chaîne d’info prévue pour être « un média indépendant des forces politiques ». Après avoir écouté les chroniqueurs et journalistes du Média TV, découvert leur manière d’aborder l’histoire et l’actualité et entendu les humoristes maison – ces derniers ayant la particularité d’être encore plus à gauche et moins drôles que Guillaume Meurice, ce qui relève d’une sorte d’exploit ! – je puis affirmer que, comme prévu, le Média TV est strictement, idéologiquement et radicalement d’obédience LFI-woko-décolonialiste.

causeur.fr

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« Sale Blanc de merde ». La vidéo de l’agression de Vincent Lapierre censurée par Youtube

Récemment, Vincent Lapierre (Le Média pour tous) qui réalisait un micro-trottoir sur la Palestine et Israël, à Paris, fût notamment pris à partie par un individu de type africain, puis par plusieurs, dont l’un le traitera de « Sale Blanc de Merde ». Et bien Youtube a décidé de… censurer la vidéo, pour « atteinte à la vie privée », comme l’explique Vincent Lapierre dans cette interview qui revient sur son travail et son agression.

Le Média pour tous

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Les petites astuces de la presse LGBT pour gagner beaucoup d’argent

La presse LGBT est en crise : Le groupe de presse magazine I/O Media, propriétaire de Têtu, Ideat ou The Good Life, a demandé la semaine dernière son placement en redressement judiciaire devant le tribunal de commerce de Paris. Si tout le monde connaît Têtu, le magazine des homos bobos, Ideat et The Good Life sont, eux, moins connus du grand public. Ideat est un magazine de déco chicos et The Good Life est la pravda du boboïsme urbain, quinoacolo, fric et societal friendly, le tout écrit dans un patois franglish souvent incompréhensible. Ces deux magazines n’ont visiblement pas trouvé leur lectorat et affichent des ventes dignes de fanzines punks. Fondé il y a 28 ans, Têtu est lui en parfaite santé et gagne de l’argent ! Mais un article récent nous apprend l’astuce de cette santé économique florissante : le B2B ou « Business to Business » dont Têtu tire 75 % de ses recettes. Dans un monde où chaque entreprise doit afficher une image LGBT friendly sous peine d’être diabolisée par la police de la pensée et de l’arrière-pensée, Têtu propose ainsi, via Têtu Connect, tout un tas de petits services payants de « Conseil stratégique », « Modules de sensibilisation sur-mesure pour les collaborateurs·rices, managers » ou autres « création d’événements » à l’occasion des fêtes nationales de la nation LGBT (8 mars, Pride month, IDAHOT, coming out day…), le tout dans un charabia woke de la plus pure facture !

breizh-info.com

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Revue de presse alternative du 23 octobre 2023

Exercice hebdomadaire indispensable de réinformation grâce à de très nombreux liens jamais ou rarement utilisés par les médias de grand chemin. Sommaire. Le conflit Israélo-Palestinien : grosse agitation diplomatique cette semaine au Moyen-Orient. Biden lui-même a fait le déplacement jusqu’en Israël, ce qui donne une idée des enjeux pour les États-Unis. Voyons plus en détail ce bal diplomatique et ses résultats effectifs avec la Chine et l’hypocrisie et les surenchères européennes ; la Chine et la Russie étendent leur soft power.

lesakerfrancophone.fr

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Cyril Hanouna. Le bouffon qui rêvait d’être roi

Incarnation de la « télé-poubelle » à ses débuts, Cyril Hanouna s’affirme comme l’homme le plus puissant du paysage audiovisuel français (PAF) en tant que producteur et animateur sur C8 avec « Touche pas à mon poste ». A l’approche des élections présidentielles, il n’hésite plus à inviter dans son émission des hommes politiques, voire des figures clivantes de droite, comme Vincent Vauclin ou Thaïs d’Escufon, pour susciter des échanges enflammés. Hanouna, Monsieur Loyal du débat public ? Pour l’inénarrable Marlène Schiappa, il aurait même pu être l’arbitre du débat d’entre-deux tours en 2022. Né en septembre 1974 à Paris, il est le fils d’Ange Hanouna et d’Esther (née Sitruk), juifs tunisiens, arrivés en France en 1969. Son père est médecin généraliste aux Lilas (Seine-Saint-Denis) et sa mère gérante d’une boutique de vêtements à Vincennes. Sa sœur Yaël, passée par le Celsa, a été journaliste au Nouvel Observateur et a fondé Smart Side, un cabinet de conseil en communication des dirigeants. En parallèle de ses études, l’actrice Géraldine Nakache, invitée de « Touche pas à mon Poste » en novembre 2012, a dévoilé une photographie de Cyril Hanouna, lorsqu’il était animateur de colonie chez « Chalom Loisirs ». Il fut également vendeur de marrons place de la Bastille, employé de banque, vendeur de tissus en porte-à-porte… Religieusement, il se définit comme un juif « assez traditionnaliste », omniprésent dans les galas de la communauté juive, mangeant casher mais ne faisant pas le shabbat.

ojim.fr

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ÊCOLOGIE

Pesticides : l’hypocrisie européenne

C’est un paradis à l’atmosphère viciée. Perverti par une législation poreuse à toutes les manipulations et une classe politique corrompue, le Brésil peut être considéré comme le champion mondial… des agrotoxiques. Avec 3669 pesticides autorisés, le géant d’Amérique du Sud s’affirme comme l’eldorado des multinationales. Son président, Jair Bolsonaro, n’a-t-il pas assuré « Je suis votre employé » aux patrons de l’agroalimentaire, dès son investiture en 2019 ? Conséquence de cette impunité accordée aux industriels, la population est largement contaminée par des cocktails d’herbicides, pesticides ou fongicides, agissant sur la santé comme des bombes à retardement. Chez les enfants, malformations et problèmes de croissance se multiplient, alors que l’eau de consommation de la moitié des villes serait considérée comme non potable en Europe. Notre continent, justement, s’avère le grand bénéficiaire, cynique et sans scrupules, de cette dérégulation : près de 80 000 tonnes de pesticides désormais interdits sur notre sol sont vendues dans le reste du monde, notamment au Brésil, chaque année par des groupes chimiques comme Bayer (qui a absorbé Monsanto en 2018) et BASF en Allemagne, ou Syngenta en Suisse. Ces firmes réalisent ainsi la moitié de leur chiffre d’affaires… Ce documentaire accablant décrit les ressorts mondialisés d’une ronde aussi infernale que toxique : les pesticides exportés par les entreprises européennes font leur retour sur notre continent dans les oranges, melons, soja ou café brésiliens. Alors qu’au Brésil meurtres d’opposants, juges fourvoyés (certains eux-mêmes grands propriétaires), aveuglement des agriculteurs ou lobbyings surpuissants (même le roi Pelé a été recruté) causent des ravages, l’Europe ferme les yeux et déverse ses stocks d’invendus. Déjouant l’absurde et l’hypocrisie du système ultralibéral, cette enquête sidère par la litanie de scandales qu’elle fait émerger. Elle rend aussi un hommage appuyé à tous ceux qui se battent contre l’écrasement : chercheurs indépendants, lanceurs d’alerte, militants d’ONG, simples citoyens, qui, parfois au péril de leur vie, portent l’espoir d’un pays en grand danger sanitaire. Vidéo.

ARTE

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Screenshot 2023-10-29 at 18-56-39 La faillite du système bancaire Jacques de Larosière et Tom Benoit EN DIRECT.png

ÉCONOMIE

La faillite du système bancaire ? Avec Jacques de Larosière et Tom Benoit

Avec Jacques de Larosière, ancien gouverneur de la Banque de France, ancien directeur général du FMI (94 ans) et Tom Benoit (28 ans), philosophe, direction de la rédaction de Géostratégie magazine et Philoscopie sur TV5Monde. Politique monétaire, crédits aux particuliers, politique des banques centrales, financiarisation, accords de Bretton Woods, militarisation de la dette, politique énergétique, etc. : passionnant quand les interviewés disent vraiment ce qu’ils pensent !

thinkerview.com

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De la crise migratoire à la fin du salariat

Par Claude Berger. En matière d’immigration, une étape semble avoir été franchie. Une majorité de la population est désormais convaincue que l’immigration est en lien, d’une part, avec le terrorisme qui a sévi en France depuis un bail, mais d’autre part avec l’insécurité sociale engendrée par les émeutes, les agressions, les vols, les viols et la délinquance avec ou sans usage de drogue, tous critères qui minent la société française. Bref, tout laisse croire que ces violences qui semblent plutôt émaner de milieux migrants (mais pas exclusivement) ne sont qu’un début et qu’il n’y aura pas de retour vers une phase paisible. La raison en est simple, mais exige de lever l’omerta qui règne, tant à droite qu’à gauche, sur le salariat, c'est-à-dire sur le fondement du système de la marchandisation du travail concurrentiel, né au XIVe siècle, qui, à l’instigation des marchands, a façonné les sociétés depuis ces temps. Un schéma s’est mis en place au cœur de nos sociétés : les travailleurs exploités luttent contre l’exploitation et les organisations patronales ou financières répliquent après coup par l’importation d'une main-d’œuvre étrangère moins chère issue de l’immigration ou par l’exportation des fabriques (qui a alimenté la tendance à la mondialisation du marché du travail ou la robotisation), et, de nos jours au recours à l’intelligence, pour aboutir à la crise du salariat dans le monde entier, sans tenir compte des cultures des populations migrantes ou exotiques, qui peuvent être détentrices d’une mythologie violente qu’il convient d’analyser au cas par cas. Le diagnostic du salariat est donc simple, mais censuré : il repose sur la marchandisation concurrentielle du travail, tout le contraire d’une association des travailleurs qui serait fondée sur le partage, l’entraide et un lien social nouveau. Dès lors, on ne voit pas comment ce système pourrait s’opposer à l’immigration qui est son essence même. Après l’Asie, le continent africain, haut lieu de l’animisme, est dans l’attente. Le salariat est donc une invention. Il succède au servage et à l’esclavage et s’oppose à la corporation.

francesoir.fr

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ÉNERGIE

Chine : main basse sur les métaux rares

Sans lithium, pas de batteries, et donc pas de voitures électriques. Qui en contrôle les gisements contrôle l'avenir. Si l'invasion en Ukraine aura mis en lumière la dépendance européenne au gaz et au pétrole russes, une autre guerre a en fait déjà commencé : celle des métaux rares. Transition énergétique oblige, les besoins en terres rares de l'Union Européenne devraient être multipliés par cinq d'ici 2030. L'interdiction à la vente des véhicules thermiques à l'horizon 2035 actuellement officielle ne fait qu'accélérer le mouvement : une voiture électrique type nécessite six fois plus de minéraux qu'une voiture conventionnelle. Mais comment diable l'Europe va-t-elle faire, sachant qu'un seul pays contrôle presque la totalité du marché en la matière : la Chine ? Nous risquons, tout simplement, de passer d'une dépendance aux énergies fossiles à une dépendance aux métaux rares.

laselectiondujour.com

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ÉTATS-UNIS

Mike Johnson : le bosseur qui présidera la Chambre des représentants

C'est un conservateur entier qui prend la présidence de la Chambre des représentants, après des semaines de chaos. Qui est le nouveau président de la Chambre des représentants, Mike Johnson ? Quelles sont les convictions de cet homme qui a réussi à faire ce que d’autres ont échoué à faire : réunir une majorité ? Son secret réside dans sa capacité de travail sur des dossiers d’importance régalienne. Explications de Randy Yalloz, président de Republicans Overseas France. Le mercredi 25 octobre, le conservateur social Mike Johnson a été élu 56ème président de la Chambre des représentants des États-Unis, à 220 voix contre 209. Ce verdict, qui a suivi « une période chaotique de vingt-deux jours sans chef de la Chambre » (The Hill), propulse l’avocat louisianais au poste de deuxième personne dans l’ordre de succession présidentielle après la vice-présidente. Méconnu du public français, Johnson « a fait ce que les trois candidats qui l’ont précédé n’ont pas pu faire » (The New York Times) : rallier derrière sa candidature l’écrasante majorité de la droite américaine. Mais loin d’être un de ces pragmatiques sans doctrine qui font l’union sans convictions, Johnson est l’homme d’un système de pensée clair, qu’il appelle « Les sept principes fondamentaux du conservatisme », système de pensée qui, selon lui, représente une forme de continuité dans la doctrine du Parti républicain, au-delà des conflits de personnes. Quels sont ces principes et comment Mike Johnson a-t-il cherché à les incarner sur le plan pratique ? (Les citations liminaires définissant chaque principe sont tirées d’une conférence en ligne donnée par Mike Johnson le 4 juillet 2023).

causeur.fr

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Torture en Irak : les États-Unis refusent de reconnaître son utilisation systématique par l’armée

Un grand nombre des personnes détenues à Abou Ghraib et dans d’autres centres de détention gérés par les États-Unis et leurs alliés en Irak étaient des civils innocents. Nombre d’entre elles ont été soumises à diverses formes de torture et n’ont toujours pas obtenu justice. Des centaines de prisonniers irakiens détenus dans des centres de détention américains en Irak, dont le plus grand, Abu Ghraib, ont subi diverses formes de torture et d’abus de la part des forces armées américaines entre 2003 et 2009. Cependant, même après deux décennies, aucun de ces Irakiens n’a reçu de réparation ou de compensation. La première preuve majeure a été la fuite de photos d’Abu Ghraib en avril 2004, moins d’un an après l’occupation en mars 2003 et l’établissement de ce centre de détention à Bagdad. Les photos ainsi que les témoignages des victimes ont confirmé que les soldats américains utilisaient diverses techniques de torture, notamment en forçant les détenus à rester nus, en utilisant des chiens pour les attaquer, ainsi qu’en utilisant des lances à eau, des tirs à balles réelles et l’électrocution. Certains détenus ont été maintenus à l’isolement, nus, pendant des jours et des semaines, malgré les hivers rigoureux. Certaines de ces techniques ont par la suite été défendues par les autorités américaines comme des « techniques d’interrogatoire renforcées. » La torture sous toutes ses formes est interdite par les conventions de Genève, la convention des Nations unies contre la torture et d’autres lois internationales. Même les lois nationales américaines interdisent le recours à la torture. Lorsque les photos incriminantes ont fait surface, le président américain de l’époque, George Bush, a tenté d’écarter le problème en affirmant qu’il s’agissait d’actes commis par quelques individus. Il a présenté des excuses et son secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, a promis d’indemniser les victimes. Cependant, aucune des victimes irakiennes n’a reçu d’indemnisation à ce jour et la plupart des tentatives qu’elles ont faites pour obtenir une forme de réparation ont été bloquées ou sont toujours en suspens dans le cadre juridique du pays.

ScheerPost

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Programme de torture de la CIA : John Kiriakou, fonctionnaire américain emprisonné pour l’avoir dénoncé

La seule personne associée au programme mondial de torture de la CIA qui a été poursuivie et emprisonnée est l’homme qui l’a dénoncé : John Kiriakou. Lorsque j’ai rejoint la CIA en janvier 1990, je l’ai fait pour servir mon pays et pour voir le monde. À l’époque, je croyais que nous étions les « bons. » Je croyais que les États-Unis étaient une force pour le bien dans le monde. Je voulais faire bon usage de mes diplômes : études du Moyen-Orient ; théologie islamique et affaires législatives ; analyse politique. Sept ans après mon entrée à la CIA, je suis passé aux opérations antiterroristes pour éviter de m’ennuyer. Je croyais encore que nous étions les bons et je voulais contribuer à la sécurité des Américains. Le 11 septembre 2001, mon univers, comme celui de tous les Américains, a changé de façon spectaculaire et permanente. Quelques mois après les attentats, je me suis retrouvé au Pakistan en tant que chef des opérations antiterroristes de la CIA dans ce pays. Presque immédiatement, mon équipe a commencé à capturer des combattants d’al-Qaïda dans des refuges situés tout autour du Pakistan. Fin mars 2002, nous avons touché le jackpot en capturant Abu Zubaydah et des dizaines d’autres combattants, dont deux qui commandaient les camps d’entraînement d’al-Qaïda dans le sud de l’Afghanistan. À la fin du mois, mes collègues pakistanais m’ont dit que la prison locale, où nous détenions temporairement les hommes que nous avions capturés, était pleine. Il fallait les transférer quelque part. J’ai appelé le centre antiterroriste de la CIA et j’ai dit que les Pakistanais voulaient que nos prisonniers quittent leur prison. Où devais-je les envoyer ? La réponse a été rapide. Mettez-les dans un avion et envoyez-les à Guantanamo. « Guantanamo, à Cuba ?» ai-je demandé. « Pourquoi diable les envoyer à Cuba ? » Mon interlocuteur m’a expliqué ce qui, à l’époque, semblait avoir été mûrement réfléchi. « Nous allons les garder sur la base américaine de Guantanamo pendant deux ou trois semaines jusqu’à ce que nous puissions identifier le tribunal fédéral devant lequel ils seront jugés. Ce sera Boston, New York, Washington ou le district oriental de Virginie. » Cela me paraissait tout à fait logique…

les-crises.fr

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Famille Biden : des liens constants menant à une corruption

Chanel Rion est à l’origine une spécialiste de politique à Washington D.C. Elle est devenue chroniqueuse politique pour OAN (One America News), une chaîne qui a été classée comme pro-républicaine. Son travail de journaliste l’a mené à s’interroger sur les liens économiques de la famille Biden. Afin d'approfondir ses recherches, elle s’est rendue en Ukraine pour interviewer diverses personnes et compléter sa base factuelle. Plus elle creusait, et plus elle trouvait des éléments dérangeants, livrées progressivement au public américain. Elle nous les explique en exclusivité pour France-Soir. Dans ce debriefing, elle nous explique ce qui a motivé son enquête, comment elle a procédé, les pressions qu’elle a subies et surtout les « schémas directeurs » observés et qui ont tous mené à des actes de corruptions. À l’heure où une enquête pouvant aboutir à la destitution de Joe Biden est à l’ordre du jour aux Etats-Unis, ce debriefing prend tout son sens. Voici aussi les liens de l’enquête sur les Biden Tapes publiés en 2020 : Biden Bribe Tapes 1, Tapes 2, Tapes 3.

francesoir.fr

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Consortium News dépose une plainte en diffamation contre Newsguard

Consortium News est un média indépendant fondé en 1995 par le journaliste d’investigation Robert Parry (1949-2018). Ce fut à l’époque le premier média d’investigation sur Internet à relayer de très nombreuses affaires sensibles.  Le regretté Parry a pris très tôt conscience de la crise profonde des médias d'information américains. Aujourd’hui, Joe Lauria est le rédacteur en chef de la publication. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’un jour, un site de notation de la qualité de l’information, Newsguard, vint l’interroger sur une information publiée de manière non confraternelle. La fiche Wikipedia de Consortium News fut modifiée pour refléter l’évaluation dégradée de NewsGuard. Situation similaire à celle que connut France-Soir avec Wikipedia en 2020. Joe Lauria a décidé de porter plainte contre NewsGuard. Dans ce debriefing, il est accompagné de l’avocat Bruce Afran. Les deux hommes nous détaillent leur action et leur volonté d’obtenir une condamnation sévère de ces organes qui empêchent la liberté d’expression, pilier de la démocratie américaine.

francesoir.fr

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FRANCE

Neuf décisions récentes où des juges se sont pris pour le législateur

Peu de Français le réalisent, mais la démocratie est aussi en train d’être volée par des magistrats non-élus, qui font discrètement la politique de la France. Voici 9 décisions récentes où des juges se sont pris pour le législateur… Par Pierre-Marie Sève, directeur général de l’Institut pour la Justice.

@pierremarieseve

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Le sénateur Nathalie Goulet publie le tableau des subventions versées à des associations immigrationnistes

Compte tenu du nombre important d’associations bénéficiaires en 2021 de subventions versées au titre de la mission « Immigration, asile et intégration », le tableau ci-dessous recense les 30 associations recevant les montants de subventions les plus importants. À noter que l’objet principal des subventions versées aux bénéficiaires est l’hébergement des demandeurs d’asile et des réfugiés. Deux tableaux qu’il faut absolument connaître pour intégrer le délitement de la nation française.

lalettrepatriote.com/

https://lalettrepatriote.com/le-senateur-nathalie-goulet-...

Compteurs Linky : la sobriété imposée à l’horizon ?

Un projet de décret envisage d’utiliser les compteurs Linky pour limiter la consommation d’énergie des ménages. Pour Michel Negynas, cela met en lumière les dérives potentielles d’un tel outil de surveillance et de régulation de la consommation d’énergie. Actuellement, 90 % des usagers du réseau de distribution sont équipés d’un compteur Linky. Les réfractaires seront sans doute pénalisés financièrement. Ils sont en outre régulièrement accusés de complotisme. Il est vrai que ce compteur a été acccusé de provoquer des problèmes de santé liés au rayonnement, et qui sont de pures bêtises. Mais la raison essentielle pour refuser Linky est ailleurs, et on commence à la voir plus nettement. Le journal La Tribune a transmis des informations relatives à un projet de décret qui devait être examiné le 26 septembre par le Conseil supérieur de l’énergie (point 7). Devant certaines interrogations, l’examen est reporté, un texte modifié sera présenté, qui modifie des points d’organisation, mais pas sa finalité.

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/10/24/465518-compteurs-...

Situation désespérée pour les soignants suspendus non réintégrés. Le collectif Les Essentiels sonne l'alerte 

En avril dernier, des soignants semblaient enfin voir le bout du tunnel avec la fin de leur suspension, 18 mois après avoir refusé de se soumettre à l'obligation vaccinale. Pourtant, près de six mois plus tard, la réintégration se passe mal pour des milliers d'entre eux, alerte le collectif Les Essentiels, fondé par Jean-Louis. Pour certains, les conditions de retour ne sont pas tenables, puisqu’ils ne sont pas réintégrés aux postes qu’ils avaient quittés le 15 septembre 2021. Dans cet entretien, Jean-Louis est accompagné de Vincent, docteur en médecine et de Pascale, infirmière. Cette dernière est un exemple type de ce qu’il se passe actuellement. Sentant qu’elle ne pouvait pas accepter les conditions que l'on lui proposait pour sa réintégration, elle a fait le choix de se mettre en disponibilité, tout en se sentant forcée de prendre cette décision : « On a l'impression d'un véritable acharnement de certains personnels administratifs », regrette Jean-Louis, le fondateur du collectif.

francesoir.fr

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Terminus pour…Raphaël Arnault

Raphaël Arnault n’est à peu près rien, c’est-à-dire qu’il est le premier des antifascistes de France. Drôle de titre de noblesse. À 28 ans, Raphaël n’est à peu près rien mais il est officiellement célèbre : il a été invité en avril dernier à l’Assemblée nationale par l’inénarrable Aurélien Taché pour y dispenser ses lumières à propos des dangers de l’ultra-droite. Le palais Bourbon tenait un bel expert. Car Raphaël Arnault est lyonnais, et il lançait en 2018 dans la Capitale des Gaules le mouvement dit antifasciste de la Jeune Garde, qui a depuis essaimé dans plusieurs villes françaises. Raphaël, il faut commencer par ta bêtise, qui nous ravage le cœur comme le souvenir du dernier baiser du premier amour. La force nous manque pour évoquer ce regard de prim’holstein bien nourri, cette application d’élève médiocre quand tu te sens forcé d’aligner trois termes d’un jargon sociologico-quartierlatiniste parce que des âmes asséchées par les bibliothèques t’ont joué un tour cruel, en te persuadant qu’il était la condition de ta respectabilité intellectuelle. C’est trop laid, trop laid pour ce monde dont nous avons vu les corps blancs et les soirs paisibles. Raphaël, toi qui passes pour une étoile montante de la gauche, qui a tenté d’empocher avec une avidité toute bourgeoise les dividendes de cette notoriété récente en te présentant en juin dernier aux élections législatives sur une liste soutenue par le NPA dans le Rhône, qu’as-tu fait de ce qui rendait ta famille politique supportable, c’est-à-dire qu’elle avait lu des livres ? Ah, ne soyons pas si cruels…

lincorrect.org

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GAFAM / IA

Projet de loi SREN et filtre « anti-arnaque » : les navigateurs comme auxiliaires de police

Le projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique (« SREN », parfois appelé projet de loi « Espace numérique »), qui est actuellement débattu en hémicycle à l’Assemblée nationale, comporte un article 6 qui crée une nouvelle excuse pour imposer un mécanisme de censure administrative : la protection contre les « arnaques » en ligne. Cet article ne se contente pas de créer un nouveau prétexte pour faire retirer un contenu : pour la première fois, il exige également que les fournisseurs de navigateurs Internet participent activement à cette censure. L’article 6 du projet de loi SREN prévoit en effet d’obliger les navigateurs Internet à censurer les sites qui proposeraient des « arnaques ». Cette censure administrative se ferait sur demande de la police (c’est-à-dire sans passer par un juge) si celle-ci estime qu’un contenu en ligne constitue une « arnaque ». Il faut entendre par « arnaque » les contenus qui usurperaient l’identité d’une personne, collecteraient de manière illicite des données personnelles, exploiteraient des failles de sécurité pour s’introduire dans le terminal de l’internaute ou tenteraient de tromper l’internaute par une fausse page de paiement ou de connexion (phishing, ou hameçonnage). Pour comprendre ce texte, présentons d’abord comment la censure se passe aujourd’hui en France.

laquadrature.net

https://www.laquadrature.net/2023/10/05/projet-de-loi-sre...

GÉOPOLITIQUE

Jeffrey D. Sachs : « Un ordre international dirigé par les États-Unis est un anachronisme »

L'éminent économiste américain s'inquiète du manque de diplomatie occidentale quant à la résolution des crises ukrainienne et israélo-palestinienne, qui poussent le monde au bord de l'abîme. Le professeur Jeffrey D. Sachs est une voix forte et aujourd’hui dissonante dans la symphonie des récits officiels et médiatiques policés. Son dévouement sincère en faveur d’un véritable multilatéralisme fondé sur la Charte des Nations Unies pourrait indiquer la seule issue aux guerres extrêmement dangereuses en Ukraine et entre Israël et les Palestiniens. Jeffrey Sachs nous parle de l'omniprésence de la guerre dans la politique étrangère américaine et de l'avenir de l'OTAN et de l'UE. Il expose sa vision des architectures de gouvernance et de sécurité internationales qui pourraient émerger des bourbiers ukrainien et israélo-palestinien, ainsi que des changements possibles dans la politique étrangère américaine résultant de la prochaine élection présidentielle américaine. Jeffrey D. Sachs est directeur du Centre pour le développement durable de l'Université de Columbia, où il occupe le rang de professeur d'université. Sachs a été directeur de l'Institut de la Terre à l'Université de Columbia de 2002 à 2016. De 2001 à 2018, il a été conseiller spécial auprès des secrétaires généraux de l'ONU, Kofi Annan (2001-7), Ban Ki-moon (2008-16) et António Guterres (2017-18). Il est l'auteur et l'éditeur de nombreux livres, dont trois best-sellers du New York Times : The End of Poverty (2005), Common Wealth : Economics for a Crowded Planet (2008) et The Price of Civilization (2011). D'autres livres incluent To Move the World : JFK's Quest for Peace (2013), The Age of Sustainable Development (2015), Building the New American Economy : Smart, Fair & Sustainable (2017), A New Foreign Policy : Beyond American Exceptionalism (2018), Les âges de la mondialisation : géographie, technologie et institutions (2020), et plus récemment, L'éthique en action pour le développement durable (2022). L’interview originale en anglais et sa transcription sont à écouter et à lire ici.

eclaireur.substack.com

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La Russie et la Chine définissent un nouvel ordre économique à Pékin

Par Pepe Escobar. L’histoire – avec ses accents de justice poétique – nous a présenté cette semaine le contraste ultime et flagrant entre la géopolitique du passé, mise en œuvre dans un coin incendiaire de l’Asie du Sud-Ouest, et la géopolitique de l’avenir, mise en œuvre à Pékin, en Asie de l’Est, l’une des capitales de la multipolarité émergente. Commençons par l’avenir. Le troisième Forum de la Ceinture et la Route, qui s’est tenu à Pékin, a servi en quelque sorte de feuille de route pour l’intégration économique et infrastructurelle de l’Eurasie. Il a été précédé par la publication, le 10 octobre, par le Conseil d’État de la République populaire de Chine, d’un livre blanc très détaillé sur les nouvelles routes de la soie – ou l’Initiative Ceinture et Route (BRI), véritable concept de politique étrangère de la Chine pour l’avenir prévisible. La BRI, initialement définie comme OBOR (One Belt, One Road), a été lancée il y a dix ans par le président Xi Jinping, d’abord à Astana, au Kazakhstan (partie de la « ceinture », comme dans une série de ceintures économiques), puis à Jakarta, en Indonésie (partie de la « route », comme dans la Route de la soie maritime). Dix ans plus tard, près de 150 pays participants et plus de 1000 milliards de dollars d’investissements chinois, le livre blanc résume la situation : La BRI progresse régulièrement en tant que plateforme multicouche de commerce international et de connectivité, en tant que mécanisme de développement de vastes pans du Sud mondial et de la majorité mondiale, et en tant que contrepartie pratique à l’hégémonie occidentale. La plupart des projets de la BRI concernent les industries extractives et les couloirs de transport. Ce n’est pas un hasard si les principales industries extractives sont concentrées en Russie et dans le golfe Persique, ce qui est intimement lié à la volonté stratégique complexe de Pékin de contourner le confinement de l’Hégémon et les cas de guerre hybride. Il n’est donc pas étonnant que l’invité d’honneur du Forum 2023 ait été le président Poutine ; et toutes les discussions ont clairement montré que la Russie sera désormais un partenaire encore plus important de la BRI – conformément à l’approfondissement du partenariat stratégique entre la Russie et la Chine, des dirigeants entiers sont totalement synchronisés. Fidèle au protocole chinois méticuleux et riche en symboles, il était également inévitable qu’à l’entrée du dîner de gala du Forum, le premier soit l’invité d’honneur Poutine. Juste derrière lui, les dirigeants d’Asie centrale (Tokayev et Mirziyoyev, du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan) et d’Asie du Sud-Est (Joko Widodo, de l’Indonésie)…

Sputnik Globe

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La puissance des BRICS dans le domaine des matières premières peut-elle imposer un nouvel « ordre » économique ?

Qui contrôle désormais l’inflation aux États-Unis ? Une Fed piégée ou le nouveau roi des matières premières ? Un « tournant » tranquille s’est produit. Il n’y a rien eu d’éclatant, beaucoup l’ont peut-être à peine remarqué, mais il est pourtant significatif. Le G20 n’a pas sombré dans la confrontation sordide attendue, les États du G7 (que Jake Sullivan a qualifié de « comité directeur du monde libre ») exigeant une condamnation explicite de la Russie au sujet de l’Ukraine, contre le Reste – comme cela s’est produit l’année dernière à Bali. Non, le G7 s’est « rendu » de manière inattendue à un « non-Occident » mondial en pleine ascension, qui a insisté de manière cohérente sur sa position collective. Les prémisses de l’insurrection étaient évidentes depuis le sommet des BRICS au mois d’août – le message était clair. Le non-Occident ne se laisserait pas corrompre ou contraindre à soutenir la « ligne » du G7 à l’égard de la Russie. La guerre en Ukraine a été à peine mentionnée dans la déclaration finale – commune – et l’exportation de céréales (russes et ukrainiennes) a été traitée de manière équitable. C’était un chef-d’œuvre de diplomatie de la part de l’Inde. Le G7 a manifestement décidé que le « jeu des points » à propos de l’Ukraine n’en valait pas la chandelle. Il a donné la priorité à la recherche d’un consensus, plutôt que de faire échouer le G20 (peut-être « finalement », avec une déclaration en suspens). Mais pour que les choses soient claires, ce n’est pas la minimisation de l’Ukraine qui a marqué le « tournant ». Le changement de cap sur l’Ukraine – désormais consolidé dans le cadre d’un changement plus large de la politique américaine à l’égard de l’Ukraine – était très important mais pas primordial. Ce qui a été « primordial », c’est que l’ensemble des pays non occidentaux a pu se rassembler autour de sa demande urgente d’une réforme radicale du système mondial. Ils veulent un changement dans l’architecture économique mondiale ; ils contestent les structures (c’est-à-dire les systèmes de vote qui se cachent derrière ces structures institutionnelles telles que l’OMC, la Banque mondiale et le FMI) – et surtout ils s’opposent à l’hégémonie militarisée du dollar. La demande – pour dire les choses clairement – est d’avoir un siège à la table des négociations. Point final.

Strategic Culture

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Les défis posés par la Terra nullius, « territoire sans maître », sur les rives du Danube

Des territoires qui n’appartiennent à personne ? Aussi étrange que cela puisse paraître, il en existe bel et bien. On retrouve des Terrae nullius, territoires sans maître, la plupart du temps comme étant l’objet de discordes entre États, ou autres entités. Au travers de l’Histoire et de l’évolution du droit international, la définition n’a pas toujours été constante. En effet, au XIVe et au XVe siècle, des territoires, même peuplés, sont qualifiés de Terrae nullius, car ces derniers ne répondent pas aux critères occidentaux d’une organisation étatique organisée. La stratégie derrière ce terme a longtemps justifié la colonisation forcée, de l’Australie aux Balkans, en passant par l’Afrique et les Amériques. Ainsi, à cette époque, c’est au Pape que revient la décision de trancher sur la souveraineté de ces « territoires sans maître ». Pour preuve d’exemple, entre le XVIIIe et le XXe siècle, la monarchie des Habsbourg utilise ce statut pour annexer des territoires balkaniques, alors peuplés de chrétiens non-catholiques. Ce sera par exemple le cas de la Serbie en 1718 ou de la future Bosnie-Herzégovine en 1908.Aujourd’hui, cette notion est interprétée de manière plus restrictive, évitant toute remise en question des frontières que l’on connaît, ou presque. Le droit international décrit désormais comme Terra nullius une zone qui n’a jamais été soumise à la souveraineté d’un État, ou sur laquelle un État qui y aurait été souverain y a expressément renoncé. De plus, l’acquisition d’un territoire ne peut se faire ni sur simple déclaration ni par un acte symbolique. Ainsi, planter son drapeau au beau milieu d’une terre ne suffit plus. Cette définition plus limitative est établie depuis l’avis consultatif rendu par la Cour Internationale de Justice en 1975, au sujet du Sahara occidental. La nature ayant horreur du vide, rares sont les territoires qui ne sont ni revendiqués, ni désirés. Pourtant, les quelques exemples d’espaces laissés seuls que nous ayons entrainent, parfois, la création de micro-nations par des individus qui se sont engouffrés dans ce flou juridique. Si cela peut faire sourire au premier abord, et qu’il peut paraître difficile de prendre ces situations au sérieux, celles-ci peuvent poser de réels défis. Le continent européen n’échappe pas à la règle, et renferme sur son sol une Terra nullius, disposée sur la rive gauche du Danube, entre la Croatie et la Serbie. Dans la majorité des cas, lorsqu’un territoire est revendiqué par plusieurs États, chacun affirme que ces terres font partie intégrante de leur propre territoire. Or, le cas des rives gauches du Danube est différent.

factuel.media/blogs

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IMMIGRATION / ISLAM

Des migrants à Plainfaing (Vosges) : la concertation promise n’a pas eu lieu

Les épisodes se suivent et se ressemblent étrangement. Le pouvoir exécute en douce les ordres de Bruxelles en adressant des migrants « mineurs non accompagnés » dans des villages français mis au pied du mur. À Plainfaing, dans le département des Vosges, une trentaine de soi-disant mineurs arrivés à Lampedusa, en Italie, sont ainsi descendus d’un bus pour loger dans des bâtiments situés sur le territoire de la commune, piétinant au passage les belles promesses du conseil départemental. Et celles de Gérald Darmanin qui jurait, la main sur le cœur, que « la France ne s’apprête pas à accueillir une partie des migrants » de Lampedusa sur le territoire national. C’était le 18 septembre, voilà un peu plus d’un mois, sur Europe 1. Que s’est-il passé ? Il faut se pencher sur les articles de Vosges Matin pour avoir le déroulé précis des faits, typique de la dissimulation et des influences discrètes qui s’agitent en coulisse. Le 4 octobre dernier, le quotidien local titre : « Une trentaine de jeunes migrants arrivés de Lampedusa devraient être mis à l’abri à Plainfaing. » Selon Vosges Matin, ces jeunes d’origine guinéenne doivent arriver dans un centre d’hébergement privé quelques jours plus tard, provoquant l’inquiétude du maire Patrick Lalevée. « Le maire de Plainfaing a découvert, ce lundi, que le centre de vacances privé le Mongade, situé sur sa commune, avait répondu à l’appel du département pour héberger une trentaine de mineurs non accompagnés (MNA) à partir du 15 octobre », écrit Vosges Matin. Une décision prise sans concertation qui place l'élu « devant le fait accompli », précise le quotidien. Cette manière de faire, pas vraiment dans la concertation, rappelle les nombreux autres dossiers du même type. Mais le département cherche à rassurer : cet hébergement « n’a pas vocation à durer », assure le département, administrativement en charge de l’accueil des mineurs.

bvoltaire.fr

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Lutte de pouvoir, communautarisme, pression ou encore violence : « Il y a une radication politique et religieuse du Virage Auteuil (…) Les lois de la cité importées au stade » du PSG

Depuis le début de la saison, un nouveau groupe a fait son apparition dans le Virage Auteuil du Parc des Princes, le « Beriz Crew ». Ce petit nouveau prend physiquement la place des LPA, auto-dissous pendant l’été. En interne, certains choix de la direction du collectif posent question avec des visions très différentes sur les combats à mener. Un énorme drapeau rouge et bleu surplombe le Virage Auteuil, des chants, une bonne ambiance et deux inscriptions sur plusieurs étendards : « Beriz Crew ». Lors du premier match de la saison, ces petits nouveaux ont fait du bruit. En arabe, « Beriz » veut dire « Paris » et « crew » signifie « l’équipage » en anglais. Ce groupe remplace physiquement dans les gradins les LPA (Liberté pour les abonnés), qui ont annoncé leur auto-dissolution pendant l’été. Ce groupe, validé par l’assemblée générale du Collectif Ultras Paris, le 8 juillet dernier, rassemble des visages bien connus du Virage Auteuil. Des anciens de la « Porte 411 » et des « Laskars » sont présents et accompagnent des jeunes recrues. Ils sont nombreux depuis plusieurs saisons à avoir le souhait d’intégrer un groupe de supporters du Paris Saint-Germain.

RMC Sports

https://www.fdesouche.com/2023/10/21/lutte-de-pouvoir-com...

ISRAËL

« Netanyahou est fini c'est un mort-vivant »

Par Seymour Hersh. Il y a plusieurs dizaines d'années, j'ai passé trois ans à écrire The Samson Option (1991), un exposé sur la politique non déclarée des présidents américains, depuis Dwight Eisenhower, qui consistait à détourner le regard alors qu'Israël entamait le processus de construction d'une bombe atomique. Le bien ou le mal d'Israël, au lendemain de l'Holocauste, n'était pas l'objet du livre. Ce que je voulais dire, c'est que ce que faisait l'Amérique était connu dans tout le tiers monde, comme on l'appelait à l'époque, et que notre duplicité faisait de nos inquiétudes concernant la dissémination des armes nucléaires un autre exemple de l'hypocrisie américaine. Depuis lors, d'autres ont entrepris des études beaucoup plus complètes, car certains des documents israéliens et américains les plus confidentiels ont été rendus publics. J'ai choisi de ne pas me rendre en Israël pour effectuer mes recherches, de peur d'enfreindre la loi israélienne sur la sécurité nationale. Mais j'ai trouvé des Israéliens vivant à l'étranger qui avaient travaillé sur le projet secret et qui étaient prêts à me parler une fois que j'ai indiqué que j'avais des informations provenant des dossiers des services de renseignement américains. Ceux qui ont travaillé sur ces documents hautement confidentiels sont restés fidèles à Israël, et certains d'entre eux sont devenus mes amis de toujours. Ils sont également restés en contact étroit avec d'anciens collègues restés en Israël. Voici un compte rendu des événements horribles survenus la semaine dernière en Israël, tel qu'il est perçu par un vétéran de l'appareil de sécurité nationale israélien ayant une connaissance approfondie des événements récents.

Mondialisation.ca

https://fr.sott.net/article/42701-Netanyahou-est-fini-c-e...

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L'ethnocratie israélienne et la crédibilité inexistante de l'Occident

« Le soutien de l'Occident à l'attaque d'Israël contre Gaza a empoisonné les efforts visant à parvenir à un accord avec les principaux pays émergents pour condamner la guerre de la Russie contre l'Ukraine », se plaignent des fonctionnaires et diplomates occidentaux dans le Financial Times. Selon eux, l'escalade du conflit israélo-palestinien a exposé les États-Unis, l'UE et leurs alliés à des accusations d'hypocrisie et a réduit à néant des mois de travail visant à faire de Moscou un paria mondial pour avoir violé le droit international. L'Occident a été accusé à juste titre de « ne pas avoir défendu les intérêts de 2,3 millions de Palestiniens, de s'être empressé de condamner l'attaque du Hamas et de soutenir Israël ». Le large soutien des États-Unis et d'autres puissances occidentales à Israël leur aliène une grande partie du Sud, ce qui nuit également aux efforts déployés par l'Occident pour obtenir le soutien du reste du monde à l'égard de l'Ukraine. « Ce que nous avons dit à propos de l'Ukraine doit s'appliquer à Gaza. Sinon, nous perdons toute crédibilité », a ajouté le haut diplomate du G7. « Les Brésiliens, les Sud-Africains, les Indonésiens : pourquoi devraient-ils croire ce que nous disons sur les droits de l'homme ? » Le reste du monde est conscient que les paroles et les actes de l'Occident ne concordent pas toujours. Par exemple, de nombreux Arabes estiment que les États-Unis, la Grande-Bretagne et l'Europe n'ont jamais tenté de demander des comptes à Israël pour le traitement qu'il réserve aux Palestiniens, ni accordé suffisamment d'attention aux conflits brutaux qui sévissent au Yémen et en Libye. Les représailles d'Israël et la coupure de l'eau, de l'électricité, de la nourriture, des médicaments et de l'accès à Internet à Gaza ont suscité l'opposition des pays pro-palestiniens. Cette opposition est liée à l'hypocrisie de l'Occident, où les règles de « l'ordre fondé sur des règles » ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Les États arabes, notamment la Jordanie et l'Égypte, ont pressé les responsables occidentaux de durcir le ton pour protéger les civils de Gaza. « Si vous qualifiez de crime de guerre le fait de couper l'eau, la nourriture et l'électricité en Ukraine, vous devriez en dire autant de Gaza », a commenté un responsable arabe.

markkusiira.com

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/10/27/l...

Israël contre le dôme médiatique de la culpabilisation

Voici un texte de Pierre Boisguilbert sur le conflit israélo-palestinien. Ce conflit qui déchaîne les passions autour du globe, et évidemment en France, impose de garder la tête froide. Dans ce texte, notre contributeur régulier livre son analyse personnelle du traitement médiatique de la situation. L’objectif : partir de ce triste cas d’école afin de dévoiler ce qu’il révèle en creux de notre société. Le traitement médiatique de la dernière horreur en date du conflit israélo-palestinien est une preuve de plus de la faiblesse du monde occidental face à la stratégie globale de culpabilisation. Il fut un temps où les choses étaient simples. On était dans une vision étatique de l’histoire, pour les pays arabes ou pour l’État d’Israël. Pour le droit des Palestiniens à reprendre une terre qui leur avait été arrachée de force ou pour celui des Juifs d’avoir enfin un pays sur un territoire biblique. Ce conflit a toujours eu une dimension religieuse, mais elle n’était pas unique ; elle l’est quasiment devenue. La guerre Palestiniens/Israéliens est devenue une guerre de religion, la plus cruelle des guerres, étendue à la planète et à la France en particulier. Les musulmans étant des victimes en France ne peuvent, pour certains, être des bourreaux au Proche-Orient. Les Israéliens, eux, sont dans le camp des oppresseurs et colonisateurs. Une chose est évidente : plus le temps passe, moins la possibilité pour Tel-Aviv d’agir en toute liberté se réduit. En France même où la mémoire de la Shoah est très vivante, dans les médias bien plus qu’à l’école, c’est frappant. De nombreux intellectuels de confession juive se sont bien sûr exprimés mais leur voix n’a pas suffi pour faire taire l’orchestre antisioniste qui a joué plus fort que jamais. Au bout de quelques jours, le temps d’antenne consacré au sort des Palestiniens de Gaza l’a emporté sur le récit des horreurs de l’attaque terroriste du Hamas. Pourtant, même en excluant certaines informations non vérifiées, on a assisté à des scènes de massacre pas vues depuis le génocide tutsi au Rwanda. La comparaison est sans doute plus valable d’ailleurs que celles renvoyant comme toujours à la Seconde Guerre mondiale en France.

polemia.com

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Origine du conflit israélo-palestinien : un siècle d'immigration sioniste et d'épuration ethnico-religieuse de la Palestine

L'attaque du Hamas sur les alentours de la bande de Gaza, et la réaction israélienne sauvage en retour, ne sont que les derniers soubresauts d'un conflit dont les origines remontent à plus d'un siècle avec le plan sioniste d'immigration massive et de colonisation armée de la Palestine et l'immunité dont les sionistes disposent pour le mettre en œuvre. Durant la période ottomane (1882-1914), l'apport de l'immigration fut relativement faible. Il ne constitua en effet que 3 % de l'énorme vague migratoire transocéanique qui arracha à l'Europe 2 367 000 Juifs pour les porter aux États-Unis (2 022 000) dans les autres pays d'Amérique (232 000), ainsi que dans diverses régions du globe (113 000). L'état arriéré de la Palestine, la difficulté des communications, la méfiance du gouvernement turc ne favorisaient guère alors l'accès de la Terre Sainte. En 1914-1918, la première guerre mondiale provoqua même une régression marquée de la population juive palestinienne. Cette période est l'époque des pionniers et de la fondation des premières colonies en même temps que celle où l'idée sioniste se répand à la suite du livre de Théodor Herzl sur l'État juif (« L'État juif, recherche d'une réponse moderne à la question juive ») et où elle s'organise avec le premier Congrès sioniste international (Bâle, 1897). Le mouvement est appelé ainsi en référence à la colline de Sion de Jérusalem où fut, dans l'Antiquité, érigée la citadelle de David. Un an plus tard, une banque coloniale juive est créée, laquelle aboutira en 1901 à créer le Fonds national juif dont le but est l'achat de terres en Palestine. Le sionisme se fonde d'abord sur la prétendue « terre promise » que Yahvé aurait donnée au Hébreux selon l'historiographie juive, pour s'y établir en anéantissant les Cananéens idolâtres, suivant la « volonté divine ». Cette « terre promise » correspond à peu près au pays de Canaan, ce territoire au Proche-Orient situé entre la Méditerranée et le Jourdain, englobant l'actuelle Palestine occupée et empiétant sur l'ouest de la Jordanie, le sud du Liban et l'ouest de la Syrie.

jeune-nation.com

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La psychopathie biblique d’Israël

Par Laurent Guyénot. « Je suis fatigué de lire que Netanyahou est un psychopathe. Je ne vois aucune raison de le considérer comme un psychopathe au sens psychiatrique du terme, pas plus qu’aucun autre dirigeant israélien. Ils ont une psychopathie collective, ce qui est très différent. La différence est la même qu’entre une névrose personnelle et une névrose collective. Selon Freud, la religion (il voulait dire le christianisme) est une névrose collective. Freud ne voulait pas dire que les croyants étaient névrosés. Au contraire, il a observé que leur névrose collective tendait à les immuniser contre la névrose personnelle1. Je ne souscris pas à la théorie de Freud, je l’utilise juste comme caution pour ma propre théorie : les sionistes, même les plus sanguinaires d’entre eux, ne sont pas des psychopathes individuels. Beaucoup d’entre eux sont des personnes aimantes et même dévouées au sein de leur propre communauté. Ils sont plutôt les vecteurs d’une psychopathie collective, c’est-à-dire d’une manière inhumaine de considérer et d’interagir avec les autres communautés humaines. C’est un point crucial. Traiter les dirigeants israéliens de psychopathes n’aide en rien à notre compréhension d’Israël. Ce dont nous avons besoin, c’est de reconnaître Israël comme un psychopathe collectif et d’étudier l’origine de ce caractère national unique. C’est une question de survie pour le monde, tout comme c’est une question de survie pour n’importe quel groupe d’identifier le psychopathe parmi eux et de comprendre ses schémas de pensée et de comportement. »

lesakerfrancophone.fr

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LECTURE

Les nouveaux chiens de garde de Serge Halimi : qu’il s’agisse de vaccin, d’Europe à la Ursula-Macron, de guerre au Moyen-Orient, de russophobie ou de sinophobie, on retrouve les mêmes

Par Nicolas Bonnal. La presse et la télé sont vilipendées aujourd’hui pour leur rôle. Mais elles sont toujours comme ça. Rappelons donc la belle étude de Serge Halimi. La presse française, qui appartient à quelques oligarques (dont Bernard LVMH, qui pèse aujourd’hui MILLE milliards…de francs) et est subventionnée à hauteur de 500 millions d’euros tant elle dégoûte les Français, aura été crasse et ignoble depuis le début de cette histoire : affolement, confinements, masques, vaccins, meurtres de masse, passes sanitaires, chantage et menaces, elle nous aura tout imposé. Malheureusement il n’y a rien de nouveau sous le sommeil : depuis les années Mitterrand et le passage du col Mao au Rotary (Hocquenghem), nous sommes dans un présent permanent d’omerta (Sophie Coignard), d’abjection et de désinformation sous contrôle de la mafia d’État (Vincent Jauvert). Ils sont là pour enrichir les riches et pour empoisonner les Français. C’est que les gens dont nous parlons sont des chiens de garde. Et quels dobermans ! Et quels roquets ! Revenons-en alors au maître-livre de Serge Halimi, trublion du Monde diplomatique, qui rappelait dans son documenté pamphlet que le journaliste est avant tout un enthousiaste : « La censure est cependant plus efficace quand elle n’a pas besoin de se dire, quand les intérêts du patron miraculeusement coïncident avec ceux de ‘’l’information’’. Le journaliste est alors prodigieusement libre. Et il est heureux. On lui octroie en prime le droit de se croire puissant. Fêtard sur la brèche d’un mur de Berlin qui s’ouvre à la liberté et au marché, petit soldat ébloui par l’armada de l’OTAN héliportant au Kosovo la guerre ‘’chirurgicale’’ et les croisés de l’Occident, avocat quotidien de l’Europe libérale au moment du référendum constitutionnel : reporters et commentateurs eurent alors carte blanche pour exprimer leur enthousiasme. Le monde avait basculé dans la ‘’société de l’information’’, avec ses hiérarchies ‘’en réseau’’, ses blogs et ses nouveaux seigneurs. »

Les nouveaux chiens de garde, par Serge Halimi. Nouvelle édition actualisée et augmentée. Édition Raison d’agir, 2023.

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Les jeunes journalistes sont mal en point

Le thème n’est pas abordé par le nouvel ouvrage de Jean-Marie Charon, mais il est essentiel. Nous publions régulièrement des analyses sur les 14 écoles de journalisme reconnues en France comme par exemple l’ESJ de Lille ou bien le CFPJ de Paris. Ce sont des écoles de formatage intellectuel. Professeurs de gauche ou d’extrême gauche, élèves sélectionnés sur le même modèle. Étudiants conservateurs s’abstenir ou alors rester silencieux pendant la scolarité. Jean-Marie Charon, à travers une centaine d’entretiens avec de jeunes journalistes, fait un constat amer : au bout de sept ans 40% des détenteurs d’une première carte de presse quittent la profession. Ils se dirigent vers l’enseignement, la communication ou retournent à une précarité dont ils n’étaient parfois jamais sortis, allant de CDD en CDD, mal rémunérés et mal considérés. L’auteur insiste sur la mauvaise réputation des journalistes. Que ce soit lors des manifestations des gilets jaunes où ils se font insulter mais aussi dans un cadre amical et familial. Ce qui entraîne un stress, une sorte de solitude morale. Il est dommage que la réflexion ne pose pas le pourquoi de ce rejet. Si un large public méprise les journalistes, c’est aussi parce qu’une proportion significative de ceux-ci ne sont plus là pour décrire le réel mais pour l’occulter ou même le reconstruire suivant leur modèle idéologique. Au-delà d’un encadrement défaillant souligné par l’auteur, c’est d’une véritable réforme intellectuelle et morale dont a besoin la profession. Elle ne saurait passer que par de profonds changements dans les écoles de journalisme qui forment des clones libéraux libertaires, aigris, interchangeables et finalement malheureux.

Jeunes Journalistes, l’heure du doute, par Jean-Marie Charon. Entremises éditions, 2023.

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Victor Aubert évoque la sortie du livre « Academia Christiana, une aventure catholique et enracinée »

En 387 avant Jésus-Christ, Platon constate que la cité est trop corrompue pour être réformée par les lois et crée l’Académie : une école pour réformer l’intelligence des hommes. C’est dans la continuité du philosophe grec que s’inscrit Academia Christiana. Quand les institutions sont bloquées et que les sophistes pervertissent les esprits, il importe de préparer le renouveau en formant des intelligences droites. Voilà dix ans qu’Academia Christiana existe. C’est afin de partager cette aventure spirituelle, politique et culturelle que l’association vient de sortir un ouvrage pour lequel nous avons interrogé celui qui a dirigé sa rédaction, tout en ayant fondé le mouvement Academia Christiana, Victor Aubert.

Academia Christiana, une aventure catholique et enracinée, par Victor Aubert. La Nouvelle Librairie, 2023.

breizh-info.com

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Livres : quand la science déclare la guerre au wokisme

Face à l’intrusion insidieuse des activistes postmodernes, déconstructeurs et autres wokistes dans les plus beaux fleurons de l’université française, une avant-garde aussi combative que diplômée semble bien être passée à la contre-offensive. Marcel Kuntz, chercheur au CNRS, reprend la méthode gagnante du philosophe et chercheur lorrain Baptiste Rappin, dont « L’Abécédaire de la déconstruction » (Éditions Ovadia) fait référence, dans un livre qui vient de sortir, « De la déconstruction au wokisme » (VA Éditions). Comme son nom l’indique, ce petit ouvrage, très accessible pour le néophyte et segmenté en 25 entrées par mots clés, retrace la filiation entre l’actuel wokisme et ses ancêtres. C’est d’ailleurs le courant des Lumières du XVIIIe siècle, courant fondateur, que l’incontournable Chantal Delsol a choisi d’évoquer en préface de l’ouvrage. Faut-il vraiment, comme elle, regretter que les postmodernes aient saccagé l’héritage de ces Lumières qui nous ont valu une sanglante révolution ? Il n’en reste pas moins que Chantal Delsol touche juste, permettant à Marcel Kuntz de dérouler avec autant de facilité que de clairvoyance le fil de deux siècles d’un travail de sape méthodique de notre civilisation. Ce petit ouvrage est un excellent aide-mémoire, à conserver dans la bibliothèque après lecture, puis à consulter, à l’occasion, pour retrouver les bases de cette mécanique compliquée et tordue qu’est la déconstruction woke.

Si Kuntz a choisi d’expliquer le surgissement de ces idéologies destructrices via la chronologie et la description des essentiels à chaque étape, le juriste et scientifique Jean-François Le Drian a préféré emprunter une autre voie, bien différente mais tout aussi efficace. Son ouvrage « Activismes », désigne sa cible dès le sous-titre : « Quand l’idéologie menace l’intégrité cognitive et la liberté de l’espèce humaine ».Le Drian attaque les mêmes postmodernes, déconstructeurs et wokistes que Kuntz, mais il vient les combattre sur un autre champ de bataille : l’Université et le monde scientifique. Il y débusque ces activistes qui, depuis des décennies, font passer leurs convictions avant la rigueur scientifique. Difficile d’accès pour un public non initié aux bases de la philosophie, ce livre de combat décortique avec minutie les procédés, mauvais coups et dégâts collatéraux des activistes. Ils infiltrent, instrumentalisent et détruisent l’édifice scientifique pour mieux déconstruire la civilisation dont la science constitue un pilier. Au premier rang de ces parasites, un noyau dur de militants issus, pour la plupart, de la sociologie. Petits soldats anonymes et besogneux dont ressortent pourtant quelques figures emblématiques et complaisamment médiatisées, de Deleuze et Derrida à Judith Butler. Leur méthode : décrédibiliser l’approche scientifique pour imposer leur idéologie et l’ériger au rang d’une religion nihiliste et totalitaire. Plus besoin de démontrer la réalité d’un racisme systémique blanc ou la justesse de la théorie du genre. Elles s’imposent d’elles-mêmes, au nom d’un idéal militant qu’aucune évidence ou doute ne saurait contester. Face au danger, Le Drian propose une riposte ambitieuse, à la hauteur des dégâts qu’il dénonce : une vaste réforme intellectuelle, indispensable, profonde, urgente.

De la déconstruction au wokisme, par Marcel Kuntz. VA Éditions, 2023.

Activismes. Quand l’idéologie menace l’intégrité cognitive et la liberté de l’espèce humaine, par Jean-François Le Drian. VA Éditions, 2023.

bvoltaire.fr

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Le petit musée des horreurs d’Eugénie Bastié

C’est à peu près deux ans de vie intellectuelle qu’Eugénie Bastié recense dans son nouvel ouvrage. Cette compilation de textes reprend peu ou prou les chroniques du Figaro de la journaliste, mais augmentée parfois de quelques rebondissements, par exemple les péripéties qui ont suivi la sortie de l’entretien accordé par Michel Houellebecq dans Front Populaire, fin 2022, et qui l’ont conduit à renier plus de vingt ans d’islamophobie décomplexée. Eugénie Bastié est née en 1991. Ses années de Sciences po lui semblent être les derniers moments où la discussion entre gens de gauche et gens de droite était encore possible, pourvu que l’on soit doté d’« une bonne dose d’habileté, de sens social et de fantaisie ». Ça, c’était avant la déferlante woke et les apparitions de #MeeToo et Black lives matter. En fait, avant la complète américanisation mentale de la France. Avec les réseaux sociaux, on voit ce que sont devenus les anciens copains, et ce n’est pas toujours beau à voir. La journaliste en vient à regretter le temps de l’affaire Dreyfus, où la France était divisée en deux par le triste sort d’un capitaine israélite, où l’on se battait à coup de canne dans la rue, où les dîners bourgeois se terminaient en pugilat si jamais on avait eu le malheur d’en parler, mais où l’on pouvait se retrouver autour de deux grandes causes : la patrie et la littérature. « En témoigne l’amitié que porta Léon Blum à Maurice Barrès ou Drieu La Rochelle à Aragon. Tout cela n’est plus possible aujourd’hui. Il n’y a plus de patrie, et il n’y a presque plus de littérature ». Quelle grande cause pourrait bien en effet rapprocher Geoffroy de Lagasnerie et Papacito ? L’ouvrage est divisé en trois temps : un premier, consacré à la déconstruction ; un deuxième, aux contemporains à contre-courant ; un dernier, aux écrivains.

La dictature des ressentis, d’Eugénie Bastié. Plon, 2023.

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Les Mensonges de l’égalité : pour en finir avec le fantôme du communisme

Par Éric Delcroix, juriste, essayiste et écrivain, auteur de « Droit, conscience et sentiments » (Akribeia, 2020). « Au nom de l’égalité, le législateur et le juge ont créé une infinité de droits subjectifs qui paralysent toute politique d’intérêt général et détruisent la liberté commune au bénéfice de libertés particulières contraires au bien commun. » Tel est le constat de Jean-Louis Harouel, professeur agrégé de droit et professeur émérite de l’Université Panthéon-Assas, dans son dernier livre, « Les Mensonge de l’égalité ». Ce professeur à qui nous devions déjà une utile critique des droits de l’homme, s’attaque maintenant à l’égalitarisme diffus qui infecte les sociétés occidentales et donc, au passage, la société française. Qu’ils soient de gauche ou de droite, nous entendons sempiternellement nos politiciens et décideurs proclamer la nécessité d’aller vers plus d’égalité. Et pourtant, comme le constate l’auteur, « la volonté d’instaurer une parfaite égalité est le moteur du communisme, et celui-ci ne peut s’installer ni durer sans une politique de coercition totale fondée sur l’usage de la violence. ». « Les Mensonges de l’égalité » doit être lu : il s’agit d’une vulgarisation au bon sens du terme, j’entends accessible à tout esprit curieux, et faisant le tour de la question. La chute du communisme soviétique n’a pas entraîné l’évaporation de la mentalité marxiste, ni chez-nous ni en Europe où l’idéologie marxiste imprègne les mentalités, même en toute inconscience. En France, nous avons été particulièrement servis, puisque nous avons abandonné aux communistes le pouvoir culturel en 1945, avant de l’offrir derechef aux marxistes jean, rock, coca de Mai 68… Jean-Louis Harouel, pour sa part, constate que le phénomène est porté par l’union des droits de l’homme et du wokisme. Ce dernier me semble être une sorte de trait d’union entre le marxisme résiduel et le puritanisme américain orphelin du Rédempteur : le pardon n’est pas possible vis-à-vis de l’homme blanc hétérosexuel… Explorant nos institutions, l’auteur fait un état des lieux catastrophique.

Les Mensonge de l’égalité. Ce mal qui ronge la France et l'Occident, de Jean-Louis Harouel. L’Artilleur, 2023.

polemia.com/

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Fraude fiscale. UBS, Union des Brouzoufs Soustraits (au fisc)

Le jugement en cassation de la banque suisse sera prononcé le 15 novembre. Retour sur cette affaire d'évasion fiscale ainsi que sur la nature, la fonction et le statut des lanceurs d'alerte.

« C'est au moment de payer ses impôts qu'on s'aperçoit qu'on n'a pas les moyens de s'offrir l'argent que l'on gagne. », Frédéric Dard

UBS, première banque de gestion de fortune au monde au moment des faits, a été condamnée en première instance en février 2019 à 4,5 milliards d’euros d’amende pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et démarchage bancaire illégal effectué en France entre 2004 et 2012. Amende réduite à 1,8 milliard d’euros en appel en décembre 2021. La banque zurichoise s’est pourvue en cassation. La Cour de cassation rendra son arrêt le 15 novembre prochain. Si le jugement est cassé, retour en appel. La condamnation d’UBS est un fait unique puisque d’autres établissements financiers, comme HSBC, ont bénéficié du régime des conventions judiciaires d’intérêt public de la loi Sapin II votée après le scandale Cahuzac, ministre de François Hollande qui disposait d’un compte secret chez UBS sur lequel des sommes furent notamment versées « clandestinement » par le laboratoire pharmaceutique Pfizer pour financer les activités politiques du courant rocardien du PS. La convention judiciaire d’intérêt public est une procédure transactionnelle s’appliquant aux personnes morales (sociétés, associations, mutuelles etc.) par laquelle les poursuites pénales sont éteintes contre le versement au Trésor public d’une amende, l’obligation de mettre en place un programme de conformité à la loi et de réparer le préjudice causé. La convention judiciaire d’intérêt public, c’est pratique. Plaie d’argent n’est pas mortelle. Ça évite aux entreprises les procès, pas bons pour l’image. Et les vrais responsables, les commanditaires et dirigeants, sont rarement poursuivis. Seuls les lampistes trinquent. Six à 12 mois avec sursis et quelques dizaines de milliers d’euros d’amende dans le cas d’UBS. On met rarement les banquiers au coffre. Sauf peut-être aux Pays-Bas – qui sait ? – où Ralph Hamers, PDG d’UBS jusqu’en avril dernier, est poursuivi depuis 2020 pour blanchissement alors qu’il dirigeait la banque néerlandaise ING. Intéressant de constater qu’ING, elle, n’est pas poursuive. Il vient d’être remplacé par son prédécesseur Sergio Ermotti, qui avait dirigé UBS de 2011 à 2020, de retour pour gérer l’absorption de Crédit Suisse, sauvée de la faillite par l’État suisse. Chaises musicales et resserrage des rangs dans la Confédération. L’un des principaux lanceurs d’alerte du volet français de l’affaire UBS (il y en a eu trois ainsi qu’un témoin sous X), Stéphanie Gibaud, nous a accordé une longue interview. Elle est l’auteur de deux remarquables enquêtes.

La femme qui en savait trop, Stéphanie Gibaud. Cherche Midi, 2014.

La traque des lanceurs d’alerte, Stéphanie Gibaud. Max Milo, 2017.

eclaireur.substack.com

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MONDIALISME / ONG / OTAN / TOTALITARISME

Liens entre la CEDH et Open Society de Soros : Valérie Boyer exige une enquête

Par un courrier daté du 25 octobre, la sénatrice Valérie Boyer (LR) s’adresse à Emmanuel Macron pour lui demander qu’une enquête soit menée sur l’indépendance de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) et que la France, le temps de l’enquête, suspende sa participation à ladite cour. Valérie Boyer s’appuie sur deux rapports de l’European Centre for Law and Justice (ECLJ), publiés en 2020 et 2023. Ils établissent des conflits d’intérêts entre juges et ONG. Et mettent en doute l’impartialité de certains des juges en raison d’engagements militants antérieurs.

bvoltaire.fr

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PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN DE RIRE

L’interview grinçante de l’humoriste égyptien Bassem Youssef devient virale sur les réseaux sociaux arabes

Invité à s’exprimer sur Talk TV le 17 octobre dernier lors de l’émission du journaliste britannique intitulée « Piers Morgan Uncensored », l'humoriste égyptien et médecin cardiologue a déployé toute sa franchise mais aussi son cynisme et son humour noir. Une liberté de ton qui se démarque radicalement de la teneur du discours des intervenants et autres experts régulièrement conviés sur les plateaux occidentaux. Selon Le Courrier international, son intervention a d’ailleurs largement été relayée sur les réseaux sociaux du monde arabe.

7sur7.be

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RÉFLEXION

Anticiper le virage : « L'anticapitalisme de droite »

Au cours de la pandémie et de la tension politique de l'année 2020 (qui est maintenant perçue comme appartenant au siècle dernier), Alexandre Douguine a conversé avec Dimitri Rode sur Aurora Radio. Leur texte, aujourd'hui publié sous la forme d'un livre intitulé « L'anticapitalisme de droite. Les chemins d'une pensée souveraine » a été publié dans une situation historique différente. Il est d'autant plus intéressant de relire et de repenser ces 22 conversations (le nombre n'est évidemment pas fortuit : sa symbolique est bien connue des connaisseurs de la Tradition). Il serait plus juste de les appeler dialogues philosophiques : D.V. Rode (et dans l'une des conversations, A.V. Kazakov) ne se comporte pas comme un interviewer passif, mais comme un complice de la maïeutique socratique, exprimant ses propres opinions et contribuant à la découverte de la vérité dans le cadre d'une conversation philosophique.

geopolitika.ru

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Entretien avec Amin Maalouf, secrétaire perpétuel de l'Académie française

On peut imaginer que le fait d’appartenir à l’Académie française et de surcroît en être le secrétaire perpétuel est plus honorifique qu’autre chose et que cela fait partie de ces gadgets que les hommes aiment s’offrir pour sortir du tragique de la condition humaine. Si l’Académie comprend bien quelques pignoufs au talent plus qu’aléatoire, cette institution est à l’image des saisons. Il y a des étés comme des hivers. Madame Carrère d’Encausse a bien géré l’institution mezza voce, étant entendu que l’ère des talents de haute volée a bel et bien disparu. Les Sages, comme on les appelle – en raison du fait qu’ils n’ont plus trop l’âge d’aller au bordel – se sont donnés comme nouveau secrétaire général perpétuel le franco-libanais Amin Maalouf et non pas ce véreux Jean-Christophe Rufin qui lorgnait le poste. Dans cet entretien accordé à ce torche-cul qu’est Libération, Amin Maalouf nous livre une vision du monde dont le pessimisme naît du fait qu’il le regarde tel qu’il est et non pas tel qu’il devrait être. Et le constat qu’il dresse, on ne peut que le partager. Avec regrets.

Libération

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La mondialisation néolibérale, une nouvelle foi religieuse

Selon la syntaxe de Gramsci, il y a « idéologie » quand « une classe donnée réussit à présenter et à faire accepter les conditions de son existence et de son développement de classe comme un principe universel, comme une conception du monde, comme une religion ». Le point culminant esquissé par Gramsci est tout à fait pertinent si l'on se réfère à l'idéologie de la mondialisation comme nature donnée, irréversible et physiologique (globalismus sive natura). Dans le cadre du Nouvel Ordre Mondial post-1989 et de ce qui a été défini comme « le grand échiquier », elle se présente comme un « principe universel », parce qu'elle est indistinctement acceptée dans toutes les parties du monde (c'est ce qu'on pourrait appeler la globalisation du concept de globalisation) et, en même temps, elle est aussi assumée par les dominés, qui devraient s'y opposer avec la plus grande fermeté. Elle se présente comme une vérité incontestable et universellement valable, qui ne demande qu'à être ratifiée et acceptée sous la forme d'une adaequatio cognitive et politique.

geoestrategia.es

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Le cinéaste Jean Renoir entre mondialisation et fin de la nation (1960)

Par Nicolas Bonnal. Guillaume Faye écrivit dans les années 80 un brillant livre sur Le Système à tuer les peuples (Copernic, 1981). Mais dix ans avant lui le plus grand cinéaste français Jean Renoir remarque la fin de la nation – et le triomphe de la banque, de l’ordinateur et la mondialisation. Et cela donne dans le dernier chapitre de ses passionnantes Mémoires.

Lettres d’Amérique, par Jean Renoir. Éditions de la Renaissance, 1984 (édition épuisée, à trouver sur Internet)

lesakerfrancophone.fr

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Ne pas jeter le monde avec le traité de Maastricht

La situation française reste grandement déconnectée du conflit israélo-palestinien, conflit dont les ressorts sont plus complexes que ceux décrits par Michel Onfray. Cette interview de Michel Onfray est surprenante. Sonia Mabrouk, qui en a vu d’autres, a du mal à cacher sa stupeur. On ne peut pas tout mettre sur le dos de Maastricht. Certainement pas l’absence d’une politique étrangère de la France claire et crédible. Jacques Chirac avait refusé de participer à l’invasion illégale de l’Irak en 2003. Pourtant le traité de Maastricht était voté depuis onze ans et l’euro avait remplacé le franc depuis deux ans. Si le traité de Lisbonne (dont l’adoption par voie parlementaire alors que les français s’étaient prononcés contre par référendum fut une forfaiture) est passé par là, il n’éteint pas la possibilité d’une politique étrangère souveraine. Même chose pour le traité d’Aix-la-Chapelle, que nous devons à Emmanuel Macron. L’absence de politique étrangère de la France n’est le fait que d’un et d’un seul phénomène : la médiocrité de ceux qui nous gouvernent, qui ne connaissent pas le monde, ne font aucun effort pour apprendre à le connaître et se contrefichent de son sort puisque pour eux tout n’est globalement qu’argent (pas d’odeur, pas de frontières, pas de peuples). Que Michel Onfray ressorte le « choc des civilisations » de Samuel Huttington est amusant. Serait-il en train de virer néoconservateur et de rejoindre BHL, Kouchner et consorts ? Soyons un peu sérieux. Le monde musulman dans son ensemble ne soutient pas le Hamas. L’écrasante majorité des pays arabes et l’Iran ne soutiennent pas le Hamas. Ils soutiennent les Palestiniens, ce qui n’est pas la même chose. Ils considèrent Israël comme le client des États-Unis et de l’Occident. C’est en partie vrai. Ce nonobstant, ils ont déjà démontré pour la plupart leur capacité à transiger avec l’État hébreux.

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Maitre Gilles Devers : « La notion de terrorisme n’existe pas en droit international »

Question de David Hury : Votre nom est connu en France en tant qu’avocat de causes politiques, comme celle de la Palestine ou du Sahara occidental. En Palestine, qui défendez-vous exactement ?

Maître Gilles Devers : Je suis un des avocats de la cause palestinienne, je travaille avec tout le monde, sans exclusive. Pour des raisons pratiques, mon travail s’est organisé essentiellement à partir de Gaza et du mouvement de résistance Hamas. J’ai également d’autres contacts sur place, très divers, dans la société civile palestinienne. J’ai aussi des contacts avec l’Autorité palestinienne, en cours de concrétisation, ainsi que des contacts cordiaux avec des ambassadeurs. Je discute avec tout le monde. Quand on me demande des conseils, je réponds. Je suis comme un médecin : quand il y a des gens dans la salle d’attente, je ne leur demande pas s’ils s’entendent entre eux.

Question : Justement, la terminologie est importante. En Occident, les institutions considèrent le Hamas ou le Hezbollah (Liban) comme des « mouvements terroristes », d’autres parlent de « mouvements de résistance ». Comment qualifiez-vous l’attaque du Hamas du 7 octobre : une « attaque terroriste », un « crime de guerre », un « acte de guerre » ?

Réponse : Le Hamas est certes qualifié de terroriste par les États-Unis, mais la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) considère que cela n’a aucune valeur juridique en France ou en Europe, car la procédure aux US n’est ni contradictoire, ni motivée. Pour le reste, le Hamas a été listé sur décision politique par le Conseil de l’Union européenne, et la Cour de Justice de l’Union européenne n’a pas inversé cette décision et l’a donc validée. Mais le Hamas n’a jamais été condamné en tant que tel. Du point de vue juridique, c’est très différent. Sur le dossier palestinien, je travaille essentiellement avec le droit international. Vous parlez des qualifications des infractions : selon les statuts de la Cour pénale internationale (CPI), le mot « terrorisme » n’apparaît pas. Historiquement, ce mot a été galvaudé pour désigner des opposants politiques. Pour rédiger les statuts de la CPI, la communauté internationale a défini près d’une centaine d’infractions et le mot « terrorisme » n’en fait pas partie. Qualifier les faits au regard du droit international en fonction de phraséologie politique ou selon des critères de droit interne ou de morale n’est donc pas très pertinent. Du point de vue du droit français, c’est vrai, le procureur de la République a le droit d’ouvrir une enquête pour terrorisme. Mais au niveau du droit international, c’est une notion qui n’existe pas. En revanche, le « droit à la résistance » est prévu par les statuts de la CPI, et il doit s’exercer dans le cadre du droit international. Ce n’est pas parce que l’on est « résistant » que l’on peut faire n’importe quoi. Cela a toujours été dit, il n’y a pas de débat là-dessus. La limite est fixée par l’article 31-d du statut de Rome instituant la CPI. Cet article prévoit que la légitime défense peut aller jusqu’à la commission de certains crimes, si c’est le seul moyen de survie d’un peuple. Cette clause de l’article 31-d avait été très critiquée parce qu’elle tend à rendre légitime certains crimes de guerre. Bombarder un immeuble où vivent des familles, ou tuer des civils à bout portant, est-il un crime de guerre ? Ce sont matériellement des éléments de crime, car l’intention de tuer est là. Dans le contexte de l’attaque du 7 octobre, cela peut-il s’analyser sous l’angle de la légitime défense, selon l’article 31-d ? C’est un débat qui commence aujourd’hui…

bytheeast.com

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RUSSIE

Poutine ordonne le déploiement de MiG-31 armés de missiles Kinzhal au-dessus de la mer Noire, en réaction à l’usage par Kiev de missiles américains ATACMS

Depuis la capitale chinoise Pékin où il a rencontré son homologue chinois Xi Jinping et participé au sommet sur les « Nouvelles routes de la soie », Vladimir Poutine a annoncé avoir ordonné aux forces aériennes russes de patrouiller dans la zone neutre de l’espace aérien au-dessus de la mer Noire. Les MiG-31 ont été équipés, « sur ses instructions » de Kinzhal, ces missiles aérobalistiques air-sol hypersoniques. Des armes stratégiques difficiles à intercepter par les systèmes de défense aérienne, déployées en guise de réponse à l’usage, par Kiev, de missiles américains longue portée ATACMS et le déploiement, par Washington, de deux porte-avions en Méditerranée orientale. Le chef du Kremlin était le principal invité du sommet sur les « Nouvelles routes de la soie », qui s’est déroulé mardi et mercredi à Pékin en présence des représentants de 130 pays. Vladimir Poutine y a rencontré son « cher ami » Xi Jinping.

SANTÉ

La preuve ultime que le v**cin

Par le général Delaware. Clémence Houdiakova et Pierre Chaillot nous présentent des statistiques britanniques édifiantes par statut vaccinal sur la mortalité : édifiant !

Le Tocsin

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Le jeu de la vérité

Vous le savez, à France-Soir, nous avons « Le défi de la vérité », l'émission au cours de laquelle j'interviewe un invité qui fait l'actualité, sans tabou ni langue de bois, ceci dans l'optique qu'il fasse de même dans ses réponses : la vérité, rien que la vérité, toute la vérité (« Je le jure ! »). Après tout, en respect du devoir du journalisme de dire la vérité quoiqu’il en coûte en raison du droit qu’à le public de connaitre la vérité. Jean-François Delfraissy, lui, n'a jamais accepté de relever ce défi, ni de venir débattre à France-Soir face à un contradicteur crédible sur le sujet précis de la covid, comme par exemple le professeur Christian Perronne. Et pourtant, il a été invité à plusieurs reprises. Jean-François Delfraissy est l'ex-président du « Conseil scientifique », l'autorité « controversée » dont les avis ont été suivis à la lettre ou presque par Emmanuel Macron et son gouvernement durant la crise du Covid, et qui nous a imposé deux confinements, des couvre-feux, le port du masque et, accessoirement, une vaccination obligatoire sous peine de mise au ban de la société. Eh bien ce cher Jean-Fançois Delfraissy vient de faire beaucoup mieux que d'accepter de relever chez nous « Le défi de la vérité ». Devant les médias mainstream convoqués à cet effet, il a repris le concept du jeu télévisé présenté jadis par Patrick Sabatier, « Le jeu de la vérité ». Ou plutôt avec... En effet, afin sans doute de « dédouaner » un peu tout le monde (mais il faudra directement lui demander confirmation), voici ce qu'a fait monsieur Delfraissy à cette occasion, et à l'heure semble-t-il arrivée de devoir rendre des comptes : sans contradicteur et alors que le Conseil d’Etat a validé l’avis de l’ARCOM selon lequel Ivan Rioufol aurait dû interviewer le professeur Perronne en lui opposant... un contradicteur ! Le professeur Delfraissy qui a toujours affirmé que s'il était sûr de lui, 100% formel dans ses « recommandations » faites en tant que président du Conseil scientifique, c'est parce qu'il avait en mains absolument tous les éléments « scientifiques » concernant le vaccin, a déclaré avant-hier : « On a découvert les effets secondaires au fur et à mesure », avant d'ajouter : « Parce que c'était un produit expérimental ». Et pourtant, lorsqu'il était président du Conseil scientifique, monsieur Delfraissy a affirmé exactement le contraire : les effets secondaires étaient connus, très peu nombreux et sans danger, « tout simplement parce qu’il » ne s'agissait pas d'un produit expérimental mais d'un authentique vaccin anti-Covid qui, pour se voir accorder cette appellation et l'autorisation de mise sur le marché, avait respecté scrupuleusement toutes les étapes imposées par le protocole mis en place à cet effet.

francesoir.fr

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SUISSE

Élections en Suisse. Victoire de l’UDC, les Verts subissent un revers majeur

Lors des élections législatives de dimanche, l’Union démocratique du centre (UDC), le plus grand parti politique de Suisse depuis plus d’une décennie, a fait un bond en avant, augmentant sa part de voix à 28,6 %, soit 3 points de pourcentage de plus que lors des dernières élections de 2019. Selon le journal suisse Tages-Anzeiger, compte tenu du résultat meilleur que prévu de l’UDC, le parti devrait gagner 9 sièges supplémentaires à la chambre basse du parlement du pays, soit un total impressionnant de 62 sur 200. Dans ce qui constitue une défaite majeure, les Verts ont perdu cinq sièges, tandis que l’autre parti de gauche, le Parti socialiste suisse (PS), qui reste le deuxième parti le plus important, en a gagné deux. Le parti démocrate-chrétien Die Mitte a succédé de justesse au parti libéral FDP en tant que troisième parti, gagnant un siège (29), tandis que ce dernier en perdait un (28). L’UDC, le PS, le PRD et Die Mitte font tous partie depuis longtemps de la coalition gouvernementale suisse, dont la composition ne devrait pas changer. Pour l’UDC, qui détient le plus grand nombre de sièges parlementaires depuis 1999, miser sur les préoccupations légitimes de l’électorat concernant l’immigration de masse – elle a fait campagne sur de meilleurs contrôles aux frontières et une politique d’expulsion plus stricte pour les demandeurs d’asile déboutés – et sur la politique d’ouverture a porté ses fruits.

breizh-info.com

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Chloé Frammery : La « démocratie » suisse

Conférence de Chloé Frammery du 18 octobre à Genève. La Suisse est un modèle de démocratie dans le monde, du moins c’est ce que pense la majorité de la population mondiale. Dans cette conférence donnée à Genève, capitale de la gouvernance mondiale et des organisations internationales, j’ai d’abord expliqué comment fonctionne le système de gouvernance en Suisse. Puis j’ai expliqué comment dysfonctionne le système de gouvernance en Suisse. Par exemple, en Suisse, le peuple n’élit pas son président, il ne peut pas lancer d’initiatives concernant les lois fédérales (nationales), il n’existe pas de conseil constitutionnel et les lois n’ont même pas besoin d’être conformes à la constitution… En Suisse, le Conseil fédéral nous dit quoi voter dans le livret de vote et les médias soutiennent ouvertement le gouvernement. D’autres surprises vous attendent dans cette conférence, notamment les boites d’enveloppes de votes laissées à l’abandon 3 jours devant le service de votations avant la votation sur la loi Covid-19, le « jeu des 41 erreurs » du 13 juin 2021 (le texte de loi du livret de vote n’était pas le bon !) ou encore l’affaire des affiches non affichées lors de notre campagne pour le Conseil national en septembre et octobre 2023. Alors, la démocratie suisse, qu’en pensez-vous ? Vidéo.

Chloé Frammery

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UKRAINE

Diia, l’appli dystopique de l’État ukrainien

Démarches administratives digitalisées, passeport biométrique, création d’entreprise, signalisation des troupes russes… Avec Diia, une application financée par les États-Unis, l’Ukraine entend résoudre tous ses problèmes, de la corruption à la bureaucratie qui entraverait le développement économique en passant par la victoire sur la Russie. Une stratégie d’« État dans un smartphone » qui pourrait s’exporter ailleurs dans le monde. Article de la journaliste Lily Lynch, publié par la New Left Review et traduit par Pierra Simon-Chaix. Lors d’un événement organisé à Washington le 23 mai, l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et le nouveau ministre ukrainien pour la transformation numérique ont effectué une présentation remarquable devant le peuple américain. Les contribuables états-uniens ont ainsi appris qu’ils étaient à présent des « investisseurs sociaux » dans la démocratie ukrainienne. Le ministre de la transformation numérique, Mykhailo Fedorov, 31 ans, qui portait l’uniforme de la Silicon Valley (jean, t-shirt et micro), a détaillé les différentes caractéristiques de l’application mobile la plus innovante du pays : Diia. Grâce à celle-ci a-t-il affirmé, l’Ukraine est moins dirigée comme un pays que comme une entreprise d’informatique et deviendra bientôt « l’État le plus pratique du monde ». Samantha Power, administratrice de l’USAID, a surenchéri en rappelant que l’Ukraine, longtemps perçue comme le grenier à blé du monde, était à présent sur le point de « devenir célèbre pour un nouveau produit… un bien public numérique open source qu’elle est prête à partager avec d’autres pays ». Une telle démarche sera effective grâce au partenariat transatlantique entre les deux nations. « Les États-Unis ont toujours exporté la démocratie », a déclaré Mykhailo Fedorov. « À présent, ils exportent la numérisation ». Il s’agit là d’une rhétorique défraîchie qui fleure bon 1989, associée à une idéologie californienne moribonde. L’idée que Twitter allait apporter la démocratie au Moyen-Orient a pourtant été démentie depuis une décennie. Lorsque le département d’État américain, alors dirigé par Hillary Clinton, a introduit la notion de « diplomatie numérique » et que l’un de ses cadres supérieurs affirmait à l’OTAN que « le Che Guevara du 21e siècle, c’est le réseau », le concept sonnait déjà creux. Mais en 2023, après la faillite des banques de la Silicon Valley, alors que les postes dans la tech sont supprimés par centaines de milliers et que San Francisco semble à l’agonie, faire preuve d’une telle foi indéfectible en la prospérité générée par une application semble aller au-delà de la naïveté. Cette croyance reflète l’affaiblissement de l’imagination libérale-démocrate occidentale, incapable de proposer une vision convaincante ou désirable de l’avenir, qu’elle soit en ligne ou hors ligne. Dans ce monde dominé par la pensée impérialiste, la rhétorique de la Guerre froide a été remplacée par la promesse boiteuse d’une technologie qui résoudrait tous les problèmes.

Le Vent Se Lève

https://lvsl.fr/diia-lappli-dystopique-de-letat-ukrainien/

UNION EUROPÉENNE

Le compromis de la réforme des marchés européens de l’électricité est-il une victoire à la Pyrrhus ?

Cet article analyse les causes de la flambée des prix de l’électricité et en mesure les conséquences, puis donne une évaluation de l’adéquation des réponses apportées dans le projet de réforme des marchés de l’électricité approuvé par le Conseil européen le 17 octobre dernier, après un long bras de fer entre l’Allemagne et la France sur le sujet de la production nucléaire. L’État n’ayant pas demandé à la Commission d’inclure la possibilité d’un dispositif de prix régulé pour le nucléaire dans la réforme du marché européen, pourrait bien connaître une victoire à la Pyrrhus en ayant arraché la possibilité d’appliquer le mécanisme CFD aux investissements sur le parc nucléaire existant, et au renouvellement du parc, avec un haut niveau d’autosatisfaction. Cela est probablement dû au « traumatisme de l’ARENH » subi par EDF en raison des défauts congénitaux de ce mécanisme qui n’ont pas été corrigés, et surtout au refus de l’État de mettre en œuvre une régulation effective du prix pour qu’EDF ne vende pas à perte avec des cash flows libres négatifs, la CRE ayant indiqué dans un rapport publié en 2020 que l’ARENH devrait être de l’ordre de 50 euros/MWh. Il est très dommageable qu’à cause de l’impéritie des gouvernements depuis 2012, l’ARENH soit devenu un bouc émissaire de la crise des prix de l’énergie, alors qu’un véritable prix régulé du nucléaire pourrait constituer le socle pertinent d’une organisation du marché de l’électricité en France, sujet qui sera abordé dans un second article.

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/10/27/465879-le-comprom...

La crise de l’Occident et la bataille pour l’âme européenne

La phase historique que nous vivons est marquée par une crise profonde, voire terminale, de l’empire américain. Avec le reflux de la mondialisation économique et l’affaiblissement de l’emprise américaine sur le monde, les processus de contrôle, de chantage et de déstabilisation stratégique promus par les centres de pouvoir américains se sont accélérés. Les pays du bloc d’alliance américain étant tous des démocraties libérales, le problème du contrôle de l’opinion publique est central. Ainsi, une bataille fondamentale pour l’âme des populations occidentales a commencé, et cette bataille a son épicentre non pas en Amérique, mais en Europe, où la tradition d’une culture critique et plurielle était beaucoup plus vigoureuse qu’aux États-Unis. Le premier pas dans cette direction a été la soumission de l’Union européenne à la chaîne de commandement américaine, une soumission testée lors de l’affaire de la pandémie, et maintenant bien établie. Peu de gens se souviennent que le projet européen est né sous les auspices d’un contrepoids à la puissance américaine, d’un troisième pôle organisé qui s’opposerait non seulement au modèle soviétique, mais aussi à celui des alliés américains. Ce rôle autonome, inspiré par l’expérience des États-providence européens de l’après-guerre, est entré en crise avec la transformation de la Communauté européenne en Union européenne, avec le tournant néolibéral du traité de Maastricht, et n’est plus aujourd’hui qu’un lointain souvenir. Afin de comprendre les extrêmes de la bataille des âmes en cours, jetons un coup d’œil, à titre d’exemple, sur quelques faits récents liés au conflit israélo-palestinien. Ces derniers jours, l’UE a demandé aux META de retirer de leurs plateformes tout contenu considéré comme de la « désinformation », sous peine d’amendes pouvant aller jusqu’à 6 % du chiffre d’affaires mondial.

ariannaeditrice.i

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