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dimanche, 29 décembre 2024

Financements étrangers en politique ? Acceptables si Soros paie, inadmissibles si Musk paie

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Financements étrangers en politique ? Acceptables si Soros paie, inadmissibles si Musk paie

Enrico Toselli

Source: https://electomagazine.it/finanziamenti-stranieri-alla-po...

Ah, comme Soros était merveilleux lorsqu’il spéculait contre la lire, ruinant ainsi l’économie italienne. Comme il était formidable lorsqu’il organisait et finançait les printemps arabes et les révolutions colorées, toutes rigoureusement spontanées, bien entendu. Quand il soutenait, avec plus ou moins de succès, des tentatives de coups d’État un peu partout dans le monde.

Et comme il est désormais détestable, Elon Musk, qui finance le MAGA de Trump, rencontre Farage au Royaume-Uni, vante les mérites de l’AfD en Allemagne et s’affiche avec Meloni (le baiser dont il la gratifie en vidéo est une création de l’intelligence artificielle, mais qu’importe).

La Repubblica n’émet aucun doute lorsqu’il s’agit de diviser le monde en bons et en méchants. Les bons, c’est eux et leurs petits amis: leurs financiers, leurs protecteurs. Les méchants, ce sont les autres, tous les autres. De Trump à Poutine, de Xi Jinping à Modi, qui, le vilain bougre, a rouvert l’ambassade indienne en Corée du Nord. Et surtout, lui, là : ce M. Musk. Qui non seulement est passé des démocrates aux républicains pro-Trump, mais est aussi plus riche que Soros et peut donc influencer la politique dans divers pays.

Ainsi, depuis qu'il est entré en lice, comme par miracle, les financements étrangers octroyés aux partis et aux organisations politiques sont devenus inacceptables, une honte, une tentative de manipuler les électeurs.

Étrange, car il y a encore quelques mois, ce qui était ignoble et inadmissible, c’étaient les lois de pays comme la Russie et la Géorgie qui cherchaient à empêcher les organisations locales d’être financées par des groupes et des spéculateurs étrangers. L’objectif ? Éviter les ingérences et les manipulations. Mais dans ces cas-là, les financiers étaient les bons. Cette fois, c’est le méchant qui paie. Et les interférences étrangères dans la politique sont acceptables ou inacceptables non pas en fonction de principes universels, mais en fonction des positions politiques en rapport à la gauche journalistique.

14:30 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, financements politiques | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

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