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mardi, 29 juillet 2025

Que signifient réellement ces 600 milliards de dollars «d’investissements»? – La désindustrialisation de l’Europe sous un faux air atlantiste

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Que signifient réellement ces 600 milliards de dollars «d’investissements»? – La désindustrialisation de l’Europe sous un faux air atlantiste

Elena Fritz

Est-ce que quelqu’un comprend réellement ce que signifie concrètement cette somme de 600 milliards de dollars d’investissements européens dans l’économie américaine ?

Cela signifie le déplacement des sites de production industriels du continent européen vers les États-Unis.

Cela signifie la désindustrialisation ciblée de l’UE — en particulier de l’Allemagne, de la France et de l’Italie.

Et cela soulève une question fondamentale :

Ursula von der Leyen avait-elle vraiment le mandat pour signer de tels accords avec Donald Trump — pour disposer de facto du contenu des économies européennes ?

Bien sûr que non. Et c’est précisément pour cela que nous allons bientôt voir la résistance ouverte ou tacite des gouvernements nationaux contre cet accord — une action de sabotage contre l’accord industriel transatlantique, pouvant venir de membres de l’UE.

Le deuxième scénario ?

La rapide dislocation de l’intégration politique de l’UE, qui a commencé avec enthousiasme en 1992 avec le traité de Maastricht. Car seul un suicidaire politique peut accepter un accord commercial aussi restrictif — sans parler de le transformer en législation nationale.

Et pourtant :

Ce scénario sombre ne peut pas non plus être exclu.

Car la dégradation des élites politiques en Europe a atteint un niveau où même la destruction économique de son propre continent n’est plus perçue comme un danger, mais peut être étiquetée comme un « changement » ou une « transformation ».

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Exemples de l'hémorragie industrielle de l’Europe : 

- BASF déplace ses lignes de production centrales vers les États-Unis — en raison des prix de l’énergie, mais aussi en raison de l’incertitude politique quant à la planification.

- VW, BMW, Mercedes investissent des milliards dans de nouveaux sites en Caroline du Sud, au Tennessee ou en Alabama — pas en Saxe, pas dans le Brandebourg.

- Airbus collabore avec des entreprises américaines de défense, alors que les projets aéronautiques européens reçoivent peu ou pas de subventions.

- NVIDIA, Intel, Amazon Web Services bénéficient de généreuses exonérations fiscales de Washington — payées par transfert de technologie et fuite des cerveaux hors d’Europe.

La conclusion à tirer est terrible mais incontournable: le plus grand danger pour l’Europe ne se trouve pas à Washington, à Moscou ou à Pékin mais à Bruxelles.

Pour être plus précis dans les bâtiments du Berlaymont, où une classe politique agit non plus au service des peuples d’Europe mais comme le bras prolongé d’intérêts étrangers.

Lire la suite ici : https://t.me/global_affairs_byelena/2655

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