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vendredi, 10 octobre 2025

Comment «l'éducation positive» a des conséquences négatives

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Comment «l'éducation positive» a des conséquences négatives

Peter W. Logghe

Source: Page Facebook de Peter Logghe

Dans le journal français Le Figaro, Luc Ferry, ancien ministre français de l'Éducation nationale, commente les directives du ministère français du Travail, de la Santé, de la Solidarité et de la Famille, publiées en juillet dernier et destinées à tous les établissements qui accueillent des enfants de moins de 6 ans. Dans ces directives, qui s'appuient sur la psychologie et l'éducation « positives », on peut notamment lire : « Quelles que soient les émotions qui animent l'enfant (joie, peur, colère, agacement, tristesse...), elles doivent être soutenues par les adultes et ne doivent donc pas être réprimées. Les enseignants privilégient un cadre éducatif qui ne consiste pas en premier lieu à discipliner l'enfant, mais à le protéger. Les enseignants n'ont pas recours à des mesures punitives lorsque l'enfant ne respecte pas ce cadre. Si l'enfant ne respecte pas les règles, les limites et les interdits, toute punition (mots désobligeants, mise au coin, isolement, etc.) est interdite par la loi, car elle est contre-productive ».

Dans son commentaire, Ferry fait référence à une lettre ouverte, signée entre-temps par plus de 700 psychologues pour enfants, éducateurs et autres personnes, qui exige l'arrêt de cette « psychologie positive ». Les auteurs de ce texte sont la psychologue pour enfants Caroline Goldman et la philosophe Elisabeth Badinter.

Ils mettent en garde : « Selon les auteurs de ces directives, tous les enfants sont soudainement devenus des êtres traumatisés à plusieurs reprises, pour qui toute obéissance serait perçue comme un signe de soumission et toute sanction comme un mauvais traitement ». L'agressivité des enfants « y est régulièrement rebaptisée « émotion ». Mais nier l'agressivité impulsive de l'enfant et son exploration normale des limites, et au contraire soutenir et protéger toute expression de frustration, ne peut être qualifié que d'attitude stupide et dangereuse ».

En France aussi, pendant des années, on a expérimenté l'enseignement, au détriment des élèves et des enseignants.

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