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lundi, 13 octobre 2025

Lecornu et les arrière-pensées du président

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Lecornu et les arrière-pensées du président

Andrea Marcigliano

Source: https://electomagazine.it/lecornu-e-la-frutta-del-preside...

Lecornu démissionne. L'impossibilité de former un gouvernement a pu être constatée par tous, de la Terre de Feu au Détroit de Bering.

Et Macron le renomme. Pour former le gouvernement.

Il a la confiance du président.

Cela ressemble à une pochade. Une comédie de Feydeau transposée à l'Élysée et dans ses environs.

Et pourtant, c'est la réalité.

À bien des égards, une réalité tragique.

Car Macron est désormais à bout de souffle. Au cours de consultations fébriles, il n'a trouvé personne, absolument personne, disposé à assumer la charge de former un nouveau gouvernement pour la France.

Personne n'est prêt à aller à l'abattoir.

Il a donc repêché le pauvre Lecornu (nomen est omen) qui, évidemment, ne peut pas lui dire non.

Il ira à l'abattoir, bien sûr, mais il lui accordera encore un peu de temps.

Et c'est ce que Macron veut. Du temps. Pour entraîner une France, qu'il ne contrôle plus, vers la guerre. La guerre avec la Russie, à laquelle il n'est, militairement, absolument pas préparé. Et qui, d'ailleurs, n'est pas souhaitée par la grande majorité des Français. Qui sont déjà en révolte contre les conditions économiques dans lesquelles ils se trouvent. Et qui, à coup sûr, rejetteraient un conflit qui ne les concerne pas. Qu'ils ne comprennent pas, et ne peuvent comprendre.

Mais Macron mise là-dessus. Contre toute logique saine. En espérant que l'état de guerre lui permette de suspendre les derniers vestiges de démocratie. Et de rester à l'Élysée. De survivre.

En somme, il nous dit: "Que la France meure, pourvu que je continue à vivre".

Un très beau programme gouvernemental.

D'autre part, Macron s'est retrouvé confronté à une situation dont il n'est pas vraiment responsable.

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Ses prédécesseurs, notamment Sarkozy et Hollande – mais Giscard a également sa part de responsabilité –, ont fait vivre la France au-dessus de ses moyens, en exploitant à l'extrême les vestiges de l'empire colonial. La Françafrique et le franc CFA en étaient les symboles et les instruments. Une monnaie qui permettait de tenir sous contrôle les colonies africaines, déjà pauvres.

Mais aujourd'hui, c'est fini. Du Burkina Faso à tous les pays au sud du Sahel, les Français sont chassés sans ménagement.

Macron n'a fait qu'aggraver la situation. Transformant ce retrait en un effondrement honteux.

Et la France se rebelle. Car elle n'est pas disposée, comme je le disais, à accepter une réduction drastique de ses conditions de vie.

Sans parler des banlieues. Où les « invités », islamistes et africains, sont maintenus partiellement calmes grâce à des dépenses et des dons continus. Au détriment, cependant, des citoyens français.

Donc, à tous points de vue, Macron est arrivé au bout du rouleau.

Le sérieux, un minimum de sérieux, voudrait qu'il présente sa démission.

Il ne le fera pas. Et il continuera à essayer de déclencher un conflit entre l'Europe et la Russie.

Pour sauver son siège à l'Élysée.

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