Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 16 juillet 2021

Élections parlementaires bulgares, juillet 2021

slavi_trifonov.jpeg

Élections parlementaires bulgares, juillet 2021

par Enric Ravello Barber

Les résultats des élections législatives bulgares d'avril dernier ont été tels qu'il était impossible de former un gouvernement comme nous l'avions annoncé (1).

Le 11 juillet, les Bulgares se sont à nouveau rendus aux urnes pour voter sur la composition de leur parlement national. Si, en avril, le candidat Slavi Trifonov (ITN - "Il y a un tel peuple") avait été le dauphin surprise avec 16,1%, il est maintenant devenu le vainqueur des élections, passant à 24,1%, laissant en deuxième position celui qui est toujours président par intérim et fut le vainqueur en avril, le conservateur Boiko Borissov (GERB), qui passe de 33,7% en avril à 23,5%.

Trifonov est un chanteur et célèbre présentateur de télévision, anticorruption et négationniste du COVID-19, qui a basé sa campagne sur l'attaque de la corruption structurelle du parti conservateur au pouvoir.  Pour cette raison, toute possibilité de gouvernement de coalition entre son parti ITN et le parti conservateur GERB était exclue. Une autre option, mathématiquement possible mais politiquement irréalisable, aurait été une coalition entre l'ITN et le Parti socialiste, qui a atteint 15 % en avril et se situe maintenant à 13,4 %. La troisième option mathématiquement possible, une coalition entre conservateurs et socialistes, avait également peu de chances de se concrétiser. Les analystes évoquent déjà la possibilité d'une troisième élection.

Dans le camp nationaliste, la division des candidatures a provoqué le départ du parlement des formations nationalistes présentes depuis 2017.  L'existence de quatre candidatures a fragmenté le vote et aucune d'entre elles n'avait atteint en avril les 4% requis pour entrer au Parlement. La même situation s'est répétée en juillet. Les quatre candidatures patriotiques ont obtenu 8,41 % des voix, mais aucune d'entre elles n'a réussi à franchir la barre des 4 %.

Patriotes bulgares (candidat formé par : VMRO - Mouvement national bulgare, Front national, Front pour la santé de la Bulgarie et de la Volva) : 3,16 %.

Renaissance : 2,97 %.                            

Été bulgare : 1,81 %.          

Ataka : 0,47 %.

Espérons que si une troisième chance se présente, les nationalistes sauront trouver la formule pour être présents au Parlement de Sofia.   

Source: https://www.enricravellobarber.eu/2021/04/elecciones-legistaltivas-en-bulgaria.html#.YPANPn7tb

mardi, 13 avril 2021

Élections législatives en Bulgarie – Avril 2021

autocollants-carte-drapeau-bulgarie.jpg

Élections législatives en Bulgarie – Avril 2021

Enric Ravello Barber

Ex : https://www.enricravellobarber.eu/2021/04/

Le parti conservateur GERB a de nouveau remporté les élections bulgares de la semaine dernière avec 25,7% des voix. La deuxième place revient au jeune parti ITN (There is such a people) dirigé par un célèbre chanteur et présentateur de télévision, qui s’affiche ‘’anti-corruption’’ et nie ouvertement le COVID-19,  Slavi Tritonov. Il constitue la grande surprise des élections qui, avec ses 16,2% des voix, laisse les sociaux-démocrates du BSP en troisième position avec 15%. Le quatrième parti est le DPS, un parti libéral de l'importante minorité turque, qui obtient 11,9% des voix.

Malgré la victoire électorale, les résultats ne sont pas bons pour le GERB gouvernemental qui perd 8 points par rapport aux 33,7% réalisés en 2017. Le panorama post-électoral laisse l'actuel président Boiko Borissov dans une situation très compliquée pour pouvoir former un gouvernement. Slavi Tritonov - le vainqueur moral des élections - a annoncé qu'il n'entrerait dans aucune coalition.

Il est peu probable que les sociaux-démocrates rejoignent une quelconque coalition gouvernementale avec le GERB, car il leur est très difficile de le faire.

896-504-slavi-trifonov.jpg

Slavi Tritonov.

Le GERB a formé un gouvernement avec les nationalistes du VMRO (Organisation révolutionnaire macédonienne interieure - Mouvement national bulgare), qui ont perdu leurs 12 députés et sont désormais exclus de la Chambre car ils n'ont pas atteint les 4% nécessaires pour obtenir une représentation (3,64% ; ils avaient eu 9,07% en 2017). Le gouvernement avait le soutien parlementaire d'une autre formation nationaliste, Volya, qui, avec 2,2% (7% en 2017), perd également toute représentation. Deux autres candidatures nationalistes se présentaient aux élections: Revival, avec 2,2%, et Ataka, qui comptait auparavant trois députés européens, avec 0,49% des voix. La désunion nationaliste et l'incapacité à présenter une liste unique, les a laissés hors du Parlement. Ils auraient certainement obtenu des sièges s'ils avaient présenté une liste unique, bien qu'ils auraient eu moins de députés qu'en 2017 en raison de l'effet de la candidature de Tritonov.

Les négociations pour former un gouvernement seront longues, et personne n'exclut de nouvelles élections, sinon le gouvernement sera faible pour affronter les quatre prochaines années avec stabilité.

mardi, 28 mars 2017

Elections parlementaires en Bulgarie : à gauche et très à droite

Standard_of_the_President_of_Bulgaria.svg.png

Elections parlementaires en Bulgarie : à gauche et très à droite

par Thomas Ferrier

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com 

Les élections parlementaires bulgares anticipées de 2017, les dernières élections ayant eu lieu en 2014, à la demande du gouvernement sortant de droite de Boyko Borisov autour de son parti, le GERB, ont eu lieu dans un contexte tendu où la position vis-à-vis de la Russie et de l’Union Européenne a été au cœur des enjeux, tout comme dans la Macédoine voisine.

Avec 32,6% en 2017 contre 32,67% en 2014, le GERB (« Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie ») reste la première force du pays avec une étonnante constante, maintenant à peu près à l’identique son résultat antérieur. Il gagne 11 sièges, l’amenant à disposer de 95 sièges sur 240, en raison de l’effondrement de plusieurs formations modérées qui ont perdu tous leurs mandats en tombant en dessous de la barre fatidique de 4% des voix.

Mais c’est le Parti Socialiste Bulgare, russophile, qui avec 27,2% des voix, progresse de près de douze points, devant la principale force d’opposition au GERB. Avec 80 sièges (+41), il n’est certes pas en mesure de créer une coalition majoritaire autour de lui, mais il a montré qu’il fallait compter avec lui. Il a profité notamment de l’effondrement du Parti des Réformateurs (3,06%, - 5 points, -23 sièges) et aussi de l’ABR-Mouvement 21, social-démocrate et pro-russes, qui est passé de 5,35% (4,15 + 1,2) et 11 sièges à 1,55% et aucun siège.

De la même façon, la division des partis représentant la population turque de Bulgarie a abouti à un recul du parti DSB (« Mouvement des droits et libertés ») qui, avec 8,99% (-5 points) et 26 sièges (-12) n’est plus faiseur de roi. Il a été notamment victime d’une scission du mouvement Dost, qui obtient 2,86% des voix mais aucun siège.

C’est à la droite du GERB que le jeu a changé. Autour de la coalition « Patriotes unis », les principaux partis nationalistes bulgares autour de l’IMRO, du FNSB et Ataka (le mouvement de Volen Siderov), ont obtenu ensemble 9,07% des voix et 27 sièges (-3) soit moins que la liste Front Patriotique et la liste Ataka en 2014 (11,8%). Leur unité aurait dû logiquement les renforcer mais ils ont été victimes de la concurrence du mouvement Volya (« Volonté ») qui avec 4,15% des voix rentre au parlement et obtient en outre 12 sièges.

Les autres mouvements politiques font de la figuration. Les mouvements nationalistes PNR (0,07%), Association Nationale Bulgare (0,11%) et Renouveau (1,08%), nouveaux, n’ont pas réussi leur implantation dans un contexte de forte concurrence à droite. A gauche, les Verts obtiennent 2,88% des voix, la « Nouvelle République » 2,48% des voix, échouant l’un comme l’autre à entrer au parlement.

Cinq partis seulement seront donc représentés ce qui limite les combinaisons électorales possibles. Le PSB, même avec le parti turc, est minoritaire. Le GERB l’est également, et doit donc se doter d’alliés. L’alliance possible avec le parti Volya serait insuffisante. Il faut donc que le GERB s’ouvre aux « Patriotes unis » afin de disposer d’une majorité parlementaire. Il y aura nécessairement droitisation de la ligne gouvernementale dans un sens en outre davantage eurosceptique. Une grande coalition GERB/BSP est peu vraisemblable. La situation n’est pas celle de l’Autriche ou de l’Allemagne. La droite nationale en Bulgarie n’est pas victime d’un ostracisme particulier.

Thomas FERRIER (Le Parti des Européens)

bulgarie-minorites-map.gif

mardi, 15 novembre 2016

Coup de tonnerre dans le ciel européen: le tournant pro-russe?

moldavieelec.jpg

Bob Woodward

Ex: http://www.decryptonewsonline.com

La Bulgarie entre en territoire inconnu lundi après la démission de son premier ministre, l'europhile Boïko Borissov, et l'élection dimanche d'un président novice, au discours conciliant vis-à-vis de la Russie.

Le premier ministre conservateur bulgare Boïko Borissov, admirateur déclaré de la chancelière allemande Angela Merkel, a remis sa démission ce lundi au Parlement, deux ans avant la fin de son mandat et au lendemain de l'élection présidentielle. Le vainqueur du scrutin de dimanche, Roumen Radev, 53 ans, n'entrera lui en fonction que le 22 janvier. Mais son programme s'annonce déjà chargé, et des élections législatives semblent inévitables.

radev.jpgLa confortable victoire de Radev - ancien chef de l'armée de l'air soutenu par les socialistes (PSB, ex-communiste) - par près de 60% des suffrages, a sonné comme un désaveu cinglant pour le premier ministre au pouvoir depuis fin 2014, qui soutenait pour sa part la candidature de la présidente du Parlement, Tsetska Tsatcheva. Roumen Radev a notamment bénéficié du mécontentement suscité par le gouvernement de centre-droit dont les efforts en matière de lutte anti-corruption et de réorganisation du secteur public auront été jugés trop lents. Cette victoire traduit également un «contexte international qui encourage la volonté de changement», selon Parvan Simeonov, directeur de l'institut Gallup, qui cite «l'écroulement des autorités traditionnelles en Europe occidentale» et l'élection de Donald Trump, aux États-Unis.

Les premiers pas de Roumen Radev sont attendus sur la scène européenne après la volonté de dialogue avec la Russie manifestée durant sa campagne. Son message anti-immigration et favorable à l'abandon des sanctions européennes contre Moscou a rencontré un écho inattendu parmi les Bulgares à l'heure où l'Union européenne doit composer avec le Brexit et la montée des partis nationalistes. Dès dimanche soir, Roumen Radev a confirmé son engagement à «travailler en vue d'une levée des sanctions» contre la Russie. «L'appartenance de la Bulgarie à l'UE et à l'Otan n'a pas d'alternative, ça ne signifie pas que nous devons nous déclarer ennemis de la Russie», avait-il affirmé durant la campagne.

Dans le système parlementaire bulgare, c'est bien le gouvernement qui définit la politique générale, sur le plan intérieur comme en matière de relations internationales. Le président est quant à lui chef des armées et représente le pays à l'étranger. Cette répartition des compétences fait douter le politologue Antoniy Todorov d'un quelconque tournant prorusse de la Bulgarie, membre de l'Union européenne et de l'Otan: «Il n'y aura pas de revirement en matière de politique étrangère» car «le président n'a pas de tels pouvoirs». Pour Evgueni Daynov, analyste et directeur du Centre de pratiques sociales, «les déclarations du général Radev ont été surinterprétées», et le nouveau président a «un raisonnement européen et pro-atlantique», affirme-t-il.

Sans être antieuropéen, le parti socialiste bulgare, qui a porté la candidature de Roumen Radev, est une formation russophile. Mais il n'est pas donné favori pour les législatives anticipées. Ces élections devraient être organisées à partir de mars 2017. Le parti Gerb de Boïko Borissov est crédité des meilleures chances de victoire.

Igor-Dodon.jpgLa victoire annoncée d’Igor Dodon, candidat ouvertement prorusse à l’élection présidentielle moldave, a bien eu lieu. Dimanche soir 13 novembre, les premiers résultats donnaient au dirigeant du Parti des socialistes moldaves un score de 56,5 %, contre 43,5 % à sa rivale pro-européenne, Maia Sandu. Celle-ci a pu espérer un miracle avec une participation en forte hausse chez les jeunes, mais elle n’améliore que peu son résultat de 38 % obtenu lors du premier tour le 30 octobre. M. Dodon, lui, avait rassemblé 47 % des suffrages.

Signe de la polarisation extrême du scrutin, les deux candidats ont dénoncé, en début de soirée, des fraudes, et le manque de bulletins disponibles pour les nombreux électeurs de la diaspora, réputés plus favorables à l’intégration européenne du pays et donc à Mme Sandu.

Ancien ministre de l’économie et du commerce qui a commencé sa carrière en soutenant le rapprochement de la Moldavie avec l’Union européenne, M. Dodon, 41 ans, entend convoquer « rapidement » un référendum consultatif sur « l’orientation géopolitique » de la Moldavie, qui pourrait menacer l’accord d’association signé entre Bruxelles et Chisinau à la fin de 2013. Cet homme à poigne, président de la fédération nationale d’échecs, voit en Vladimir Poutine un modèle, veut « ramener l’ordre » dans son pays et y défendre les « valeurs traditionnelles », expliquait-il au Monde avant le premier tour, depuis son quartier général de campagne tapissé de clichés le montrant en compagnie du président russe ou du patriarche orthodoxe de Moscou.

« C’est dans l’intérêt de la Moldavie d’avoir des relations proches avec la Russie, mais surtout avec son marché », expliquait-il, alors que le Kremlin a largement fermé la porte aux importations moldaves depuis la signature de l’accord. Moscou est aussi le principal soutien de la République de Transnistrie, amputée au territoire moldave depuis 1991.

Hormis cette menace de référendum, les pouvoirs du président sont limités. Mais le nouvel élu bénéficiera d’une légitimité populaire immense, cette élection étant la première au suffrage universel depuis vingt ans. « Face à une classe politique à bout de souffle, Dodon dispose de des leviers pour faire dérailler le processus d’intégration européenne », estime le politologue Dionis Cenusa. Reste toutefois une incertitude : la volonté russe de s’impliquer en Moldavie. « Moscou veut évidemment conserver de l’influence en Moldavie, estime un diplomate occidental, mais le pays n’a toujours été qu’une pièce rapportée dans l’empire, pour laquelle les Russes ne veulent pas trop investir. Ils en ont déjà assez de devoir financer la Transnistrie. »

Devant l’importance de l’enjeu, plusieurs candidats proeuropéens s’étaient retirés de la course avant même le premier tour, laissant le champ libre à Maia Sandu, figure de la contestation antigouvernementale de 2015 et ancienne ministre de l’éducation formée à Harvard et passée par la Banque mondiale. Sa probité unanimement reconnue – une incongruité dans le paysage politique moldave – n’a pas suffi à combler le déficit de notoriété dont elle souffrait. Mais surtout, le soutien très mou dont elle a bénéficié de la part du gouvernement proeuropéen a soulevé des doutes quant à la réalité de ce ralliement. Pour nombre d’observateurs, l’élite proeuropéenne au pouvoir s’accommoderait mieux d’un président certes prorusse, mais avant tout populiste et en bons termes avec l’oligarchie, que de cette candidate résolument opposée aux pratiques opaques de la classe dirigeante.

Quoi qu’il en soit, la victoire de M. Dodon, en même temps que celle d’un autre candidat prorusse en Bulgarie, sonne comme un coup de tonnerre dans le ciel européen et constitue, s’il en fallait, un nouvel avertissement pour Bruxelles. La désillusion est d’autant plus forte qu’au fil des ans, l’ancienne république soviétique de Moldavie s’était imposée comme le « meilleur élève » du partenariat oriental, et un modèle régional. Le pays a aussi largement bénéficié des fonds européens, Bruxelles lui octroyant plus de 800 millions d’euros pour la seule période 2010-2015. Cela n’a pas empêché le soutien de l’opinion à l’Union européenne, supérieur à 70 % il y a quelques années, de devenir minoritaire.

Les ingrédients de la méfiance moldave sont en partie les mêmes que pour le reste du continent. Après un voyage de Mme Sandu à Berlin, la presse tabloïde avait par exemple assuré que la candidate avait accepté la demande insistante de la chancelière allemande, Angela Merkel, d’accueillir 30 000 réfugiés syriens. A cela s’ajoutent la présence d’une importante minorité russophone (plus de 20 %) et la diffusion importante des télévisions russes, populaires au-delà de cette seule minorité.

Mais l’explication principale du désamour est ailleurs. Elle tient à la faillite des partis politiques proeuropéens, au pouvoir depuis 2009. L’épisode le plus saillant de cette faillite fut la découverte, à la fin de 2014, de la disparition des caisses de trois banques du pays de 1 milliard d’euros, soit 15 % du PIB, qui vont durablement plomber le budget national. Le « casse du siècle » a profondément choqué un pays où 40 % de la population vit avec moins de 5 dollars par jour.

Plus généralement, le champ politique « pro-européen » a été monopolisé par des oligarques corrompus qui ont profité de leur accès au pouvoir pour faire main basse sur de larges pans de l’économie nationale et prendre le contrôle des institutions de l’Etat, en premier lieu la justice. L’un d’eux, Vladimir Plahotniuc, dont le Parti démocrate dirige les différentes coalitions gouvernementales depuis 2009, a focalisé l’essentiel des attaques durant la campagne présidentielle, jusqu’à son vrai-faux ralliement à MmeSandu.

« Ce sont ces gens qui ont décrédibilisé l’idée européenne, tempête un diplomate occidental. L’Europe est devenue ici synonyme de cette prédation organisée. Et les Européens eux-mêmes ont une part de responsabilité, pour les avoir laissé faire leurs affaires au nom de la sacro-sainte stabilité, et parce qu’ils brandissaient un drapeau européen. »

Alexei Tulbure, ancien représentant de la Moldavie à l’Organisation des Nations unies et au Conseil de l’Europe, qui fut un temps dans le parti de M. Plahotniuc, partage cette vision, et évoque même « l’épouvantail » de la menace russe : « Cette opposition géopolitique a été gonflée pour éviter que les sujets délicats soient abordés. Plahotniuc et ses gens vont continuer à jouer de cette menace en tentant de se présenter en uniques recours face aux prorusses. »