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lundi, 09 janvier 2017

Trump, la CIA et le FBI

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Trump, la CIA et le FBI

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu 

Autant que l'on sache, Donald Trump paraît décidé à s'attaquer ouvertement aux pouvoirs acquis depuis des décennies par la CIA, le FBI et quelques autres agences de renseignement sur la vie politique américaine et le monde en général.
 
Selon le Wall Street Journal, http://www.wsj.com/articles/lawmakers-officials-frown-on-... Donald Trump, avant même d'être officiellement confirmé comme Président, réfléchit avec quelques conseillers bien informés sur la possibilité d'amoindrir l'influence de ces agences. Ceci supposerait une restructuration du cœur de l'espionnage américain, l'Office of the Director of National Intelligence ou ODNI (https://www.dni.gov/index.php) qui regroupe et coordonne les 17 principales agences de renseignement. Trump affirme qu'elles sont manipulées et politisées.

Il avait ouvert la voie lui-même lorsqu'il avait accusé la CIA, avec apparemment un certain soutien du FBI, d'avoir prétendu que la publication des emails du serveur d'Hillary Clinton avait contribué à son succès électoral, ceci avec le soutien de la Russie. Dans un de ses désormais célèbres tweets, il avait évoqué le fait que selon Julian Assange, un enfant de 14 ans aurait pu hacker les serveurs de Podesta et du Comité électoral de soutien à la candidature Clinton. Ceci tellement ces serveurs étaient mal protégés. Le piratage, a-t-il affirmé, ne venait pas nécessairement de Moscou.

Les représentants américains au Congrès et au Sénat, dont le sénateur Lindsey Graham, ont riposté que s'ils devaient choisir entre la version d'un « criminel «  tel qu'Assange et les affirmations des 17 agences de renseignement dédiées à la défense de l'Amérique, le choix serait vite fait. Cela signifiait en fait qu'ils accusaient implicitement Donald Trump de vouloir détruire l'Amérique, avec l'aide évidemment de Vladimir Poutine.

Barack Obama, pour contrer les soupçons de Donald Trump, avait demandé à ces agences un rapport détaillé sur ce piratage. Celui-ci n'a pas encore pu être produit. La chose est surprenante quand on connait leurs capacités à espionner l'ensemble de échanges numériques. Rappelons, sans nous donner plus d'importance que nous en avons, que la NSA classera dans ses immenses serveurs le présent article dès qu'il sera mis en ligne.

Donald Trump a accepté de rencontrer le 06/01 les directeurs de la CIA et du FBI afin que ceux-ci lui communiquent les grandes lignes de leur rapport. Mais il a déjà suggéré que si ce rapport était si long à établir, c'était parce qu'il fallait monter tout un cas permettant d'accuser la Russie.

Trump est-il fou ?

La plupart des commentateurs se demandent si Trump n'est pas quelque peu insensé en décidant d'affronter le cœur du renseignement et de la décision politique américains. Si véritablement il est décidé à le faire - ce dont on peut toujours douter en dénonçant beaucoup de gesticulation dans ces échanges - il devra disposer de nombreux appuis. Ses récents choix peuvent rassurer à cet égard: le Général Mikhail Flynn comme chef du Conseil de sécurité nationale (National Security Council ou NSC) et le Général James Mattis comme Secrétaire à la Défense. Tous deux sont des « insiders » provenant du cœur du Système et sont très appréciés par une grande majorité de ceux qu'ils auront à commander.

Cependant, il serait naïf de croire qu'un « outsider » comme Trump, fut-il pétri d'audace et de confiance en lui, puisse réussir, même avec quelques appuis, à modifier le bastion de l'américanisme, ceci avec ou sans l'aide de Vladimir Poutine. Nous avons déjà évoqué ici l'hypothèse selon laquelle Donald Trump aurait en fait été créé et serait soutenu par une partie du Système américaniste. Il s'agirait de ceux persuadés que des enjeux bien plus nombreux s'offriraient dans ce que l'on pourrait nommer la réconciliation avec l'Eurasie et toute la partie d'un monde multipolaire que délibérément ou par sottise les précédentes présidences américaines avaient décidé d'affronter afin de mieux les coloniser.

Même lorsque l'on est persuadé que ce ne sont pas des individus fussent-ils exceptionnels qui font l'histoire, mais des compétitions systémiques entre grands ensembles, il est difficile d'oublier le rôle, mauvais ou bon, qu'ont joué des individus tels qu'un Hitler, un De Gaulle et aujourd'hui un Poutine. Il n'est pas exclu que Donald Trump rejoigne un jour cette cohorte. Malheureusement pour la France l'on cherche encore l'individu exceptionnel qui, comme de Gaulle en son temps, lui permettrait de figurer parmi ceux qui feront le monde de demain.

22:09 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : donald trump, cia, fbi, états-unis, politique internationale | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

dimanche, 12 décembre 2010

Extremistische moskeeganger blijkt FBI infiltrant

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Extremistische moskeeganger blijkt FBI infiltrant

Ex: http://georgeorwell1984.wordpress.com/

Een bezoeker van een Californische moskee putte zich zo uit in het promoten van de Heilige Oorlog tegen de VS, dat de andere moskeegangers zich een beetje zorgen begonnen te maken. Men besloot om de extremist aan te geven bij de FBI, maar hij bleek een informant te zijn. Dat meldt de Washington Post.

 

De FBI had ‘Farouk al-Aziz’, die de codenaam Oracle meekreeg, naar de moskee gestuurd in de hoop om extremisten en kandidaat-terroristen uit hun tent te lokken. De man woonde op regelmatige basis diensten bij in het islamitisch centrum in Irvine, in ware spionagestijl uitgerust met een cameraatje in een knoopsgat en een microfoontje aan zijn sleutelhanger.

Nu de operatie aan het licht is gekomen, doet de devote Aziz – in werkelijkheid is hij de veroordeelde valsemunter Craig Monteilh ! – een boekje open over de feiten. Hij beschuldigt de FBI ervan dat ze een grote samenzwering op touw zette om de moskee aan te pakken. “Men heeft me over een periode van 15 maanden 177.000 dollar betaald, belastingvrij”, zegt hij. “Mijn opdracht was bewijs te vinden voor een strafzaak waarmee men een lid van de moskee kon vervolgen, maar men heeft alles gewoon laten vallen.”

De bekentenissen van de man zorgden voor beroering in de plaatselijke moslimgemeenschap. “We voelen ons verraden”, zegt Shakeel Syed, hoofd van een koepelvereniging van zo’n 75 Californische moskeeën. “De FBI huurt een veroordeelde crimineel in, leidt hem op en stuurt hem als infiltrant naar onze moskeeën. Toen de operatie mislukte, lieten ze hem vallen. Het lijkt wel een scenario van een slechte soapserie!”

FBI-verantwoordelijken proberen de gemoederen te bedaren. “Dit is niet onze gewone manier van werken”, verzekert een woordvoerder. “Onze meest beproefde werkwijze is nog steeds rekenen op steun, samenwerking en het vertrouwen van de verschillende gemeenschappen die we dienen en trachten te beschermen.”