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mercredi, 01 décembre 2021

Le "droit cosmopolite" de Kant est à l'origine du bienfait suicidaire de l'immigration

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Le "droit cosmopolite" de Kant est à l'origine du bienfait suicidaire de l'immigration

par Francesco Lamendola

Ex: https://www.centrostudilaruna.it/il-diritto-cosmopolitico-di-kant.html

Que le 'bonisme' masochiste et suicidaire de l'Union européenne et de la culture dominante face au phénomène, programmé et voulu d'en haut et pas du tout spontané comme il nous est présenté par les médias, de l'immigration/invasion africaine et asiatique au sein des pays du Vieux Continent, a ses matrices idéologiques dans le droit naturel, fondé sur la reconnaissance des "droits naturels" de l'individu, et plus encore dans le cosmopolitisme des Lumières, fondé sur l'hypothèse que la terre entière est la propriété collective de tous les hommes sans distinction, est trop connue pour être répétée.

Ce qui n'est peut-être pas clair pour tout le monde, c'est à quel point la pensée de celui qui est considéré (à tort) comme le plus grand philosophe du XVIIIe siècle et l'apogée de tout le mouvement des Lumières, Emmanuel Kant, l'auteur de la Critique de la raison pure et de la Critique de la raison pratique, le destructeur de la métaphysique et le destructeur de la théologie, en somme, y a joué un rôle : l'homme qui a résumé la croisade du Logos instrumental et calculateur contre la tradition et, en particulier, contre la philosophia perennis, laquelle avait accompagné et soutenu la conscience spirituelle de la civilisation européenne pendant plus de deux millénaires.

9782711613809-475x500-1.jpgC'est Kant, dans son célèbre pamphlet intitulé La paix perpétuelle, qui a formulé, de la manière la plus explicite, l'idée que l'hospitalité accordée à tout individu dans tout État relève de son "droit" inaliénable, et a articulé la séquence conceptuelle qui l'a conduit à exprimer une telle conviction, en lui donnant le statut, ou du moins l'apparence, d'un argument philosophiquement rigoureux et impeccable ; Il vaut donc la peine de suivre les étapes de ce raisonnement et de voir s'il est vraiment aussi logique et cohérent que son auteur et ses nombreux admirateurs, d'hier et d'aujourd'hui, l'ont montré et continuent de le croire.

La paix perpétuelle ("Zum ewigen Frieden", 1795) n'est ni un traité de philosophie politique ni un traité d'éthique, mais simplement un schéma juridique visant à établir certains points sur lesquels les États pourraient s'entendre pour écarter le danger de la guerre. Kant ne croit pas à la bonté naturelle de l'homme ; en revanche, il montre qu'il pense possible que l'homme, qui n'est pas bon par nature, puisse domestiquer ses instincts guerriers par une série de formules juridiques, ce qui est une contradiction dans les termes. Si l'homme n'est pas capable de vraie bonté, comment la paix peut-elle lui venir de sa raison? La Raison vit-elle une vie propre, ou tombe-t-elle sur terre depuis les hauteurs du ciel?

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Le schéma de base de l'œuvre de Kant s'inspire, comme on le sait, de la Paix de Bâle, signée le 5 avril 1795 entre le représentant de la Convention thermidorienne, François Barthélemy, et l'ambassadeur prussien Karl August von Hardenberg : c'est-à-dire entre la première république révolutionnaire d'Europe et une monarchie absolue, typique de l'Ancien Régime. La plupart des clauses du traité étaient en fait secrètes, tout comme l'article final du pamphlet de Kant, à la saveur purement maçonnique, qui stipulait qu'en cas de différends internationaux graves, les gouvernements des États concernés consulteraient l'avis des "philosophes".

La paix de Bâle est en fait le résultat d'un compromis cynique entre deux egos opposés et non d'un désir sincère de paix entre les puissances européennes, ce qui était impossible étant donné l'incompatibilité évidente entre un gouvernement issu de la Révolution française et fondé sur la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, et sur le trinôme "liberté, fraternité, égalité", et les hautes monarchies absolues, toujours fondées sur les ordres privilégiés, qui ne pouvaient assister sans réagir au triomphe de la bourgeoisie, ni pardonner le procès et la condamnation à mort de Louis XVI, déjà roi de droit divin.

Le cynisme du compromis provenait du fait que Frédéric-Guillaume II de Hohenzollern voulait avoir les coudées franches à l'Est, écraser la grande insurrection polonaise et se tailler la part du lion dans le troisième et dernier partage de cette malheureuse nation (alors qu'il devrait céder Varsovie à la Russie et se contenter d'une copropriété avec cette dernière et l'Autriche, soit, en pratique, la troisième place) ; tandis que la Convention thermidorienne avait désespérément besoin de consolider son pouvoir dans la France dévastée par les deux années 1793-94, dominée par les Jacobins et les Sans-culotte, et de renforcer les classes supérieures et moyennes en tant que classe dirigeante.

Il n'est pas clair si Kant s'est rendu compte qu'il s'agissait essentiellement d'une trêve et que l'épreuve de force entre la Révolution et les monarchies de l'Ancien Régime (soutenues pour des raisons non idéologiques, mais purement commerciales et financières, par la monarchie constitutionnelle anglaise) n'était que reportée jusqu'à ce que les deux parties retrouvent leur force, ou s'il croyait vraiment que cela "démontrait" la possibilité que des systèmes de gouvernement radicalement différents puissent établir des relations de bon voisinage et s'entendre pour éviter de futures guerres.

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Pour notre part, nous serions enclins à privilégier la seconde hypothèse: qui, si elle était vraie, ne serait pas en faveur de la clairvoyance et de la perspicacité du philosophe de Königsberg, dont la lucidité était évidemment assombrie par toute une série de préjugés issus des Lumières sur la raisonnabilité "naturelle", sinon la bonté naturelle, des êtres humains. Il n'en reste pas moins que l'ajout du fameux article secret dément toute la structure de l'ouvrage, si naïvement confiant dans l'efficacité d'un système de règles juridiques internationales qui réaliserait ce que le désir authentique de paix des gouvernements et de leurs peuples respectifs, en lui-même, ne semble pas pouvoir réaliser.

Mais il ne s'agit pas ici de discuter de la "paix perpétuelle", schéma toujours aussi fantaisiste, né de l'ivresse rationaliste des Lumières, si ce n'est pour en souligner un aspect particulier : le droit cosmopolite, c'est-à-dire le droit à la citoyenneté "universelle", en raison de ses convergences évidentes et significatives, qui ne peuvent pas être accidentelles, avec la situation qui se détermine actuellement entre les organes de direction de l'Union européenne et une grande partie (mais pas la totalité) des gouvernements des nations qui en font partie, et le phénomène massif et imparable de migration/invasion en provenance d'Afrique et d'Asie, qui provoque aujourd'hui un véritable remplacement de la population européenne par une nouvelle population mixte, de nature à mettre en danger la tradition culturelle et l'identité ethnique même du Vieux Continent.

C'est ainsi que Simonetta Corradini et Stefano Sissa (Capire la realtà sociale. Sociologie, méthodologie de la recherche, Bologne, Zanichelli, 2012, pp. 146-147) :

    "Le philosophe Emmanuel Kant (1724-1804), dans un pamphlet intitulé "Vers la paix perpétuelle" (1795) a illustré un projet de mise en œuvre de la paix mondiale par le droit. Le texte se présente comme un hypothétique traité international divisé en articles, et divisé en articles PRELIMINAIRES et DEFINITIFS.

    Les "préliminaires" définissent ce que les États ne doivent pas faire : ne pas conclure de traités de paix en réservant tacitement des prétextes pour une guerre future (sinon la suspension de la guerre serait un simple armistice), acquérir un État indépendant par héritage, échange, achat ou don (l'État est une société d'hommes et non une marchandise), ne pas avoir d'armées permanentes (elles constituent une menace pour les autres États, incitent à la concurrence en matière d'armement), ne contractent pas de dettes publiques pour faire la guerre, n'interfèrent pas par la force dans la constitution et le gouvernement d'un autre État, ne s'engagent pas dans des actes d'hostilité pendant une guerre qui rendraient la confiance mutuelle impossible à l'avenir.

    L'aspect le plus novateur est constitué par les trois articles finaux qui représentent la partie propositionnelle du projet d'un ordre international capable de garantir la paix. Ils concernent trois niveaux distincts, celui du droit constitutionnel qui régit les relations entre l'État et ses citoyens (art. 1), celui du droit international qui régit les relations entre les États (art. 2) et celui du droit cosmopolite (art. 3) par lequel tous les citoyens de la planète deviennent titulaires de droits et de devoirs qui dépassent leur statut de sujets d'un État donné. Le droit cosmopolite est une nouvelle branche du droit. Les articles finaux sont rédigés comme suit:

        - La constitution civile des États doit être républicaine. Selon Kant, une constitution républicaine, dans le sens où le peuple est représenté, est propice à la paix, car si ce sont les citoyens qui décident d'une guerre, sachant que la charge sera sur eux, ils seront très prudents dans leurs décisions.
        - Le droit international doit être fondé sur un fédéralisme d'États libres. La seule façon de sortir d'un état de guerre permanent est la formation d'une ligue d'États dont le but est de préserver la liberté et la sécurité d'un État pour lui-même et en même temps pour les autres États confédérés. Kant ne considère pas la formation d'un seul État mondial comme souhaitable, car elle pourrait conduire à un terrible despotisme.
        - Le droit cosmopolite doit être limité aux conditions de l'hospitalité universelle.

    L'HOSPITALITÉ est le droit d'un étranger arrivant sur le territoire d'un autre de ne pas être traité de manière hostile. Ce n'est pas un droit d'hospitalité auquel on peut faire appel, mais un "DROIT DE VISITE" auquel tous les hommes ont droit, c'est-à-dire le droit de s'offrir à la sociabilité en vertu du droit à la possession commune de toute la surface de la Terre. Le philosophe rappelle comment les puissances européennes ont échangé le DROIT DE VISITE contre la conquête des terres des autres et condamne le colonialisme. Il observe également que, compte tenu des relations qui se sont établies entre les peuples de la Terre, "la violation du droit qui s'est produite EN UN point de la terre s'est produite en TOUS les points, de sorte que l'idée d'un droit cosmopolite n'est pas une représentation fantastique d'esprits exaltés, mais une intégration nécessaire d'un code non écrit, tant du droit public interne que du droit international, afin d'établir un droit public en général et d'instaurer ainsi une paix perpétuelle dont, à cette condition seulement, nous pouvons nous flatter de nous approcher continuellement."

    Selon le philosophe, trois tendances de la société favorisent cette évolution, à savoir le caractère pacifique des républiques, la force unificatrice du commerce mondial et la fonction de contrôle de la sphère publique, c'est-à-dire la communauté des citoyens qui, en tant qu'êtres rationnels, examinent et discutent les actions des gouvernements.

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Mais regardons de plus près les propositions politico-juridiques de Kant.

Les articles préliminaires sont un chapelet de bonnes intentions, qui ne valent même pas le coût de l'encre avec laquelle ils ont été écrits. Qui, ou quoi, pourrait empêcher un gouvernement de signer un traité de paix, avec la réserve tacite de reprendre la guerre, dès que les conditions deviennent plus favorables ? Qui, ou quoi, pourra empêcher un État d'en acquérir un autre par héritage, échange, etc., chose qui s'est toujours produite jusqu'à présent et à laquelle personne ne s'est jamais opposé (tout comme personne ne s'opposera au traité de Campoformio de 1797, qui a partagé la République millénaire de Venise entre l'Autriche et la France) ? Les armées permanentes : certes, elles sont une menace constante pour la paix ; mais qui peut empêcher les États les plus forts d'imposer le respect de leur volonté de désarmement (des autres), et, quant à eux, de l'ignorer allègrement ? Ne pas contracter de dette publique pour faire la guerre : d'accord; mais la dette publique peut se transformer, comme nous le voyons aujourd'hui, en une arme de guerre elle-même, manipulée par des banques et des institutions financières sans scrupules. À l'époque de Kant, la dette finançait les guerres ; à notre époque, ce sont les guerres (financières) qui génèrent la dette publique. Le philosophe allemand ne l'avait pas prévu : pourtant, il y avait exactement un siècle (en 1694) que la Banque d'Angleterre était née, et le phénomène de la mondialisation de la finance était déjà visible à son époque. Et que signifie donc que les armées, dans la guerre, doivent s'abstenir d'actes d'hostilité qui rendent impossible la confiance mutuelle dans l'avenir ? Quels sont ces actes ? Une épuration ethnique, comme celle menée par les Britanniques en Acadie, au détriment des Français ; ou une guerre bactériologique, comme celle menée, là encore, par les Britanniques, au détriment des Amérindiens (les couvertures infectées par la variole données par Lord Amherst aux Amérindiens) ? Qui peut empêcher le plus fort d'utiliser des moyens de guerre particulièrement cruels et dévastateurs, sinon la force ? On fait la guerre pour la gagner : elle est, disait Clausewitz, la continuation de la politique par d'autres moyens. Vouloir imposer des limites aux moyens de guerre de l'armée pour des raisons politiques est une idée qui part de bonnes intentions, mais qui est littéralement dénuée de sens dans la pratique. Voyez ce qui s'est passé lors de la Première Guerre mondiale avec la guerre sous-marine allemande : les politiques, c'est-à-dire le gouvernement, voyaient très bien que cela conduirait à l'intervention des États-Unis, mais cela semblait efficace, et les militaires n'étaient pas prêts à y renoncer : et c'est leur point de vue qui a prévalu, car, dans les guerres modernes, la décision finale appartient aux " spécialistes ", et la politique est nécessairement contournée.

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Pour en venir aux derniers articles, dès le premier, il y a une découverte pour le moins choquante : le droit constitutionnel doit être républicain. Qu'est-ce que cela signifie en pratique ? Que les monarchies, et surtout les monarchies absolues, doivent disparaître de la surface de la terre ? Et comment, je vous prie ? Au moyen d'une guerre perpétuelle de la part des républiques ? Bon à savoir : Kant espérait, voire exigeait, un totalitarisme républicain, avec une matrice clairement maçonnique et " éclairée ". La raison donnée par Kant est pathétiquement inadéquate : parce que dans les gouvernements républicains il y a une représentation populaire, et le peuple ne voudra pas la guerre s'il se rend compte qu'il devra lui-même en payer les conséquences amères. Tant de gentillesse, tant d'optimisme rationaliste : ça sent le mauvais poisson. Premier point : dans les monarchies constitutionnelles et parlementaires, n'y a-t-il pas de représentation populaire ? Deuxièmement, est-il vraiment vrai que le peuple, s'il est informé des conséquences, n'est pas enclin à la guerre ? Troisième point : dans les gouvernements fondés sur la souveraineté populaire, n'y a-t-il pas cent façons de contourner l'exercice effectif de la souveraineté, et de manipuler l'opinion publique au point de pousser les citoyens vers n'importe quelle politique, même la plus contraire à leurs intérêts réels ?

Passons à l'article 2 : une fédération mondiale d'États libres ? Bien sûr, il faut reconnaître à Kant le mérite d'avoir prévu le très grave danger inhérent à l'établissement d'un super-État mondial unique. Mais la fédération mondiale qu'il envisageait est-elle vraiment quelque chose de très différent ? Nous le voyons aujourd'hui, à notre petite échelle, avec l'Union européenne ; et, dans une certaine mesure, avec les Nations unies (toujours enclines à approuver les actions de guerre des plus forts : en 1950, en Corée, par les États-Unis ; en 1991, en Irak, toujours par les États-Unis). Et que se passe-t-il si un État décide de rejoindre, mais aussi de quitter, une telle fédération ? Ou s'il refuse de s'y joindre ? Faudrait-il l'obliger par la force, c'est-à-dire par une autre guerre, voire par une série de guerres incessantes contre tous les États récalcitrants ? Mais si ces États étaient récalcitrants parce que leurs peuples, légitimement et démocratiquement représentés, ne voulaient pas le savoir, faudrait-il passer outre leurs libres décisions ? Nous avons vu ce qui s'est passé aux États-Unis en 1861, lorsque certains des États membres de cette fédération ont voulu la quitter : nous savons quelle a été la réaction des autres, c'est-à-dire des plus forts (ceux du Nord industrialisé) : la guerre totale. En d'autres termes : pour obtenir une paix perpétuelle, faut-il inaugurer une guerre permanente ? Ne serait-il pas moins hypocrite de laisser les guerres éclater comme elles l'ont toujours fait, sans prétendre le faire au nom du très noble idéal de la paix universelle ? La première et la deuxième guerre mondiale ont été menées à l'ombre de cet idéal, mais elles n'ont nullement écarté le danger d'une troisième guerre, bien plus terrible, qui pourrait aboutir à l'holocauste nucléaire de la planète entière.

Et nous en arrivons au troisième point. Kant s'imagine qu'il a inventé une branche sensationnelle du droit, en proclamant qu'il existe des droits de l'homme qui précèdent et sont indépendants de ceux liés à l'appartenance à un État particulier. Et c'est bien. Ensuite, elle semble concentrer ces droits dans un super-droit, le "droit de visite" : en précisant qu'il ne doit pas être équivalent à un droit de conquête contre le pays d'accueil, comme cela s'est produit dans les Amériques avec les conquistadors. Très bien. Mais il ne précise pas si cette "visite" peut aussi devenir permanente, c'est-à-dire un "droit d'établissement" : il semblerait que oui, puisqu'il proclame explicitement un droit commun de possession de la Terre entière. Et c'est ici que commencent les problèmes, que Kant ne clarifie pas du tout, après les avoir approchés et fomentés. Si l'on interprète ce principe stricto sensu, il s'agit ni plus ni moins de la légalisation de n'importe quelle invasion - pourvu qu'elle soit "pacifique" ! - contre n'importe quel état. Aucune distinction n'est faite entre le droit de certains et le droit de tous, entre la "visite" d'un seul ou de millions de personnes. Les bien-pensants qui proclament aujourd'hui qu'il est de leur devoir d'ouvrir les portes de l'Europe à des millions de migrants/invaders sont heureux : ils ont trouvé leur Bible et leur prophète. Si la Terre appartient à tout le monde, il n'est pas nécessaire de demander un visa d'entrée : chacun a le droit d'entrer, à n'importe quel prix, chez les autres. En fait, il n'y a plus de maisons d'autres personnes.

Étrange : pour garantir le maximum de droits à tous, on commet l'injustice la plus flagrante : exproprier chaque peuple du droit de décider de son propre avenir et de préserver son identité et sa tradition...

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Tiré, avec l'aimable autorisation de l'auteur, du site de l'Arianna Editrice.
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