vendredi, 01 mai 2020
Dépolitisez-vous !
Dépolitisez-vous !
par Tibet Dikmen
Dans ces temps modernes, chaque aspect fondamental de l’humanité (et même plus) a été politisé. La politisation de ces valeurs fondamentales de la vie les a inévitablement menées à être revendiquées par des factions différentes en concurrence dans l’arène politique. La stagnation causée par ces « revendications » a rendu impossible d’apporter des solutions concrètes à des questions qui auparavant n’étaient même pas supposées être des questions. Comme tout sujet qui est politisé stagne, des valeurs importantes et authentiques sont délibérément politisées afin que leur destruction puisse être effectuée plus rapidement : justice, liberté économique, environnement et écologie, tradition et religion (ou ce qui est reste), famille et genre, planification urbaine et architecture, etc.
N’oublions pas non plus que, quelle que soit la faction qui réussit à devenir majoritaire, se faire « élire démocratiquement » et gagner des sièges, se qualifier officiellement avec des termes comme « gauche, centre, droite », ou attirer d’une façon ou d’une autre l’attention des médias, c’est se mettre directement ou indirectement au service du coté obscur.
La droite et la gauche appartiennent toutes deux au même dragon.
La politique, dans son concept moderne, est le dragon que combat l’Archange Saint-Michel, et elle est donc une menace pour la Vie.
Les humains sont des créatures biologiques, et font donc partie du Tout naturel.
Les concepts et les vertus corrompues qui nous sont imposés par des « gouvernements démocratiques » autoproclamés, comme l’égalité, les droits de l’homme, la liberté et d’autres choses, sont dans leur essence opposés à l’ordre naturel de l’Univers. Cela a entraîné une quantification graduelle et d’une certaine manière « inconsciente » des aspects qualitatifs de nos vies.
Il est toujours plus facile de supprimer des nombres que de supprimer des concepts abstraits et métaphysiques profondément enracinés. La nature destructrice de la démocratie peut aussi être vue en-dehors de nous et autour de nous, ses vertus modernes corrompues sont non seulement des ennemies de l’humanité mais aussi de toutes les choses vivantes sur cette planète. D’un point de vue objectif, les humains sont ceux qui ont le moins souffert de cette décadence. Cependant, cette illusion est seulement temporaire ; celui qui coupe la branche sur laquelle il est assis ne comprendra ses erreurs que lorsqu’il atteindra son but ultime.
Pour « chevaucher le tigre » et survivre à l’effondrement civilisationnel et culturel, certains penseurs traditionalistes défendent une position « apolitique passive ». Cette position repose sur la perception que tôt ou tard ces hérétiques modernes s’anéantiront eux-mêmes en se noyant dans leur propre décadence. Cependant, même s’ils l’ont oublié, ceux-ci sont des êtres biologiques et sont directement liés au tout. Même s’ils sont cancéreux, ils font partie de l’organisme. Cela signifie que quand le moment de l’auto-anéantissement viendra, ils anéantiront la terre avec eux. Cela peut être comparé à un phénomène très moderne : l’auteur d’un attentat-suicide meurt avec la bombe qui explose. En prenant les vies de ceux qui sont autour de lui, et en endommageant l’environnement aussi. Il est inutile que j’insiste sur les conséquences que 7,5 milliards d’humains inconscients causeront sur cette planète fatiguée. Ce comportement est facilement prévisible et on peut déjà en voir des indications aujourd’hui. Avec l’apparition de cette pandémie « sujette à débat », certains individus ont tenté de contaminer les gens en crachant et en léchant des infrastructures publiques (un grand nombre de tels cas a été rapporté en Belgique, aux USA et en Chine). Cela pourrait être le résultat d’une mentalité individualiste défectueuse : « Si je meurs, tout le monde doit mourir avec moi ».
Pour empêcher cet effondrement mental mondial, un « apolitisme actif » est nécessaire.
Les hommes idéalistes doivent oublier leurs anciennes rivalités et gagner plus de conscience et d’unité.
Toutes les institutions, tous les concepts et autorités politiques ainsi que les établissements économiques devraient être boycottés. Tout ce qui est un résultat de la modernité devrait être boycotté, cela peut signifier jeter sa télévision par la fenêtre ou refuser de conduire une voiture. Tout l’espace-temps dans lequel nous sommes actuellement emprisonnés devrait être nié. Cela entraînera non seulement la reconnexion individuelle avec l’infini, mais détachera aussi l’individu de la mentalité d’« esclave volontaire » et lui donnera la conscience nécessaire pour la combattre. Les idéaux et les valeurs connectés avec l’infini sont les seules armes vraiment efficaces que nous pouvons utiliser.
Quant à l’ordre sociétal, une dépopulation et une décroissance forcées doivent être encouragées. Cela aidera directement ou indirectement la planète à guérir des profondes blessures que les humains modernes lui ont infligées avec leurs désirs hédonistes toujours croissants.
Certaines parties de la population mondiale placées face à cette « guérison forcée de la terre » prendront finalement conscience de leur « inutilité » et comprendront qu’ils prennent trop d’espace. Une grande majorité des « inutiles » devront se sacrifier pour le bien de « l’Univers, la Nature et le Tout ».
Ceux qui sont trop égoïstes et qui ont trop peur de la mort se hâteront de tenter de se rendre utiles, certains réussiront à se trouver des talents cachés (qui ne pouvaient pas s’exprimer à cause du style de vie lobotomisant moderne), et certains qui n’y parviendront pas devront accepter la mort. Pour ceux qui répondent aux conditions naturelles pour rester en vie, ils devront rendre ce qui a été pris par la force. Notre devoir en tant que créatures honorables est de demander pardon et de reconstruire. Mais cette fois-ci ce ne sera pas pour la quantité ou le nombre, car la Vérité ne se préoccupe pas de concepts aussi réducteurs.
L’humanité doit prendre conscience de sa place dans l’ordre naturel le plus tôt possible et réapprendre la décence et l’humilité. Sinon, la ruine surviendra.
Une planète de déchets
L’hédonisme autodestructeur n’est pas aussi moderne que nous pouvons le penser. Il est le résultat de notre « ego » depuis l’aube de l’humanité. Cependant, les proportions qu’il a prises dans les temps actuels sont le résultat d’un « idéal éclairé » dont le monde est si fier : l’individualisme. Le fait de diviser un organisme en entités séparées, chacune pensant que le monde tourne autour d’elle, et de nourrir de force leur « ego » comme des poulets emplis d’eau, a entraîné un siècle entier de dégénérescence.
C’est un agenda de « séparatisme » très bien programmé, séparant d’abord l’humanité du Tout et ensuite d’elle-même. Pour maintenir cette inconscience sur le long terme, les pulsions animales ont été fortement stimulées et gardées en vie afin de paralyser l’esprit. De plus, les désirs creux incessants et le comportement réducteur ont été encouragés avec succès à l’aide de la technologie. Cela prouve aussi que le progrès technologique, qui est un résultat du progrès démocratique, est aussi un ennemi de l’existence dès qu’il atteint son but ultime. Nourrir une population aussi énorme avec de telles atrocités n’est pas une tâche facile, et une grande proportion de la « vie » a donc été compromise pour satisfaire la demande.
D’innombrables sites industriels et de production de masse présents partout exploitent continuellement la planète (comment une chose à l’intérieur d’un emballage plastique avec un code-barres peut-elle être appelée nourriture ?). Un enfant exploitant sa mère pour nourrir son hédonisme doit être la plus grande hérésie de notre époque.
Les actions nécessaires qui doivent être entreprises pour stopper cela, comme nous l’avons dit plus haut, mettront fin à cette gloutonnerie et à cette surexploitation excessives. Cependant, un énorme tas de déchets de béton à coté de la dévastation chimique et biologique restera.
Que faire des gratte-ciels vides, des grossiers blocs de béton, des innombrables quantités de déchets et de cadavres ?
00:12 Publié dans Philosophie, Réflexions personnelles | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : philosophie, réflexions personnlles, tibet dikmen | | del.icio.us | | Digg | Facebook