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Michel Onfray : « L’Occident attaque, prétendument pour se protéger, mais il crée le terrorisme »

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Michel Onfray : « L’Occident attaque, prétendument pour se protéger, mais il crée le terrorisme »

L’Europe, la guerre, le terrorisme, la crise migratoire, autant de questions auxquelles le philosophe a accepté de répondre.

Michel Onfray est docteur en philosophie. Il a publié une soixantaine d’ouvrages dont Traité d’athéologie : Physique de la métaphysique, Le Crépuscule d’une idole, Contre-histoire de la philosophie. Ses derniers ouvrages parus : Avant le silence. Haïkus d’une année, Galilée, 2014. Bestiaire nietzschéen. Les Animaux philosophiques, Galilée, 2014. Cosmos, Flammarion, 2015

On ne présente plus Michel Onfray, philosophe que l’on dit iconoclaste, grand pourfendeur devant l’Eternel (ou ce qui lui tient d’éternité) des conformismes et autres tables de lois. Il revient pour RT France sur les sujets qui ont, ces derniers temps, vrillé l’actualité.

RT France : Comment jugez-vous la façon qu’a l’Europe de traiter de cette crise migratoire ? 

Michel Onfray (M.O.) : L’Europe n’existe pas, sauf par sa monnaie unique. On voit bien dans cette affaire combien elle est impuissante, nulle, désarticulée. Elle bricole, ne parle pas d’une seule voix, elle improvise. C’est pitoyable.

RT France : Quand vous dites «BHL fait partie des gens qui ont rendu possible cet enfant mort», que vouliez-vous dire par là ? Qui sont «les  autres gens» ?

M.O. : Que tous ceux qui ont justifié les guerres contre l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, le Mali et autres pays musulmans sont responsables et coupables. Ils ont légitimé le bombardement de milliers de personnes sur place. Que la communauté musulmane soit en colère contre l’Occident me parait tout à fait légitime. L’Occident attaque prétendument pour se protéger du terrorisme, mais il crée le terrorisme en attaquant. Quel irakien menaçait la France en 1991 ? Saddam Hussein finançait même la campagne d’un président.

L’Occident attaque prétendument pour se protéger du terrorisme, mais il crée le terrorisme en attaquant.

RT France : Depuis la publication de la photo du petit enfant, les opinions publiques européennes semblent opérer une volte-face sur cette question, comment l’expliquez-vous ? Qu’est-ce que cela dit de nos opinions publiques ?

M.O. : Les médias ont transformé le peuple qui pensait en populace qui ne pense pas et ne réagit plus qu’à l’émotion, au pathos, à la passion. L’image d’un enfant mort interdit de penser : elle arrache immédiatement la pitié. La pitié empêche de penser. La preuve : ceux qui ont rendu possible cette mort en détruisant les pays bombardés vont répondre en bombardant plus encore.

RT France: Pourquoi cette crise migratoire semble-t-elle être traitée politiquement et médiatiquement «hors-sol», comme si elle n’avait pas de causes géopolitiques précises?

M.O. : Parce que le personnel politique est fait de gens médiocres qui n’ont aucune vision d’avenir pour le pays, aucun sens de l’histoire et qu’il n’écoute plus que les communicants qui leur donnent des recettes pour être élus ou réélus. La question n’est plus : «qu’est-ce qui est bon pour la France ?», mais «qu’est-ce qui va permettre ma réélection ?». La guerre, on le sait, hélas, booste les cotes de ceux qui les déclenchent. La testostérone fait plus en la matière que la matière grise. 

RT France : François Hollande a annoncé des frappes aériennes sur la Syrie que vous avez aussitôt vivement condamnées. Pourquoi ?

M.O : Bombarder des combattants de l’Etat Islamique suppose tuer des victimes civiles innocentes, les uns vivant chez les autres, et que ça n’empêchera pas un islamiste radical vivant en France de passer à l’acte. Au contraire !

RT France : Jacques Sapir a lancé l’idée d’un mouvement rassemblant tous les souverainistes, allant même jusqu’à une alliance avec le FN. Vous avez estimé que «l’idée est bonne (…) de fédérer les souverainistes des deux bords». Pourquoi ?

M.O. : Les souverainistes sont majoritaires dans l’opinion mais inexistants parce que répartis dans des partis très hétérogènes qui comptent pour rien dans la représentation nationale. Mais jamais un électeur de Mélenchon ne soutiendra une thèse de Marine Le Pen et vice versa. Seul un tiers au-dessus des partis pourrait fédérer ces souverainistes de droite et de gauche.

RT France : Cette proposition de Sapir ne traduit-elle pas une recomposition des lignes politiques dont le pivot (ou l’axe) ne serait plus l’économie mais le rapport à l’Europe ? Comment voyez-vous cette recomposition politique du paysage français ?

M.O. : L’idée est juste, mais elle n’aboutira pas. Les souverainistes sont représentés par des politiciens qui n’ont en tête que leur ego, leur trajectoire personnel, leur narcissisme. Aucun ne sera capable de jouer la fédération sous la bannière d’un tiers en s’effaçant. Entre la France et eux, ils ne choisiront pas la France.

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jeudi, 17 septembre 2015 | Lien permanent

L`Isis? Un boomerang in faccia agli Usa

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L`Isis? Un boomerang in faccia agli Usa

L`avanzata del fondamentalismo sunnita da Mosul alle porte di Baghdad per formare un`entità statale islamica in Iraq e in parte della Siria

Lorenzo Moore

In una decina di giorni appena la marcia degli integralisti sunniti dell’Isis - il gruppo che si batte appunto per insediare sui territori dello storico califfato di Baghdad (dal Mediterraneo al Golfo, Kuwait incluso) uno “Stato islamico dell’Iraq e della Siria” – è giunta a ridosso della capitale irachena dopo aver operato assedi e conquiste di intere provincie dell’Iraq del nord, a stento contenuta nelle regioni più periferiche settentrionali dalle milizie curde, da tempo allineate ai desiderata di Washington.
Non è peregrino qui ricordare che per abbattere il regime ba’athista di Saddam Hussein (con la scusa di inesistenti armi di distruzione di massa) le forze di invasione angloamericane, per giungere da Bassora a Baghdad ci misero 22 giorni.
Né è inutile rammentare che di fatto, nel concreto, l’Isis non sia altro che l’ennesimo gruppo integralista sunnita utilizzato dai regimi feudali del Golfo – e indirettamente dagli statunitensi – per  raggiungere lo scopo di “federalizzare” l’Iraq già ba’athista in tre macroregioni nazionali-religiose,  curda a nord, sunnita al centronord e sciita al centrosud. Un obiettivo, diciamo così, allargato due anni fa al finanziamento e all’innesco della guerra civile contro la Siria, l’ultimo bastione sociale e nazionalista arabo ba’athista.
L’Isis, che è attualmente egemone tra i gruppi terroristi islamici più radicali, avendo sul terreno spazzato via o comunque reso inoffensivo l’altro gruppo inizialmente più attivo nella Siria del nord, al Nusra, appare, secondo fonti di intelligence statunitensi, e in particolare nell’analisi del think-tank Usa, Institute for the Study of War (ISW), che ha documentato lo sviluppo decennale (dal 2004, dopo il caos seguito all’invasione atlantica) del gruppo islamico, che pretende rifondare un califfato basato sui canoni della Sharia, inizialmente formato da quadri medi sunniti già ba’athisti. Nel rapporto dell’ISW viene tra l’altro messa in rilievo la potente capacità di “relazioni” e di “stampa e propaganda” dell’Isis e viene ripresa e pubblicizzata una sua ponderosa “nota” che riepiloga la sua forza, la sua organizzazione, le sue azioni sul terreno vantate e presumibilmente reali.
In sintesi l’Isis auto dichiara di avere una forza, attuale, di 15.000 combattenti, dei quali la gran parte arruolati nella jihad non solo in Iraq o Siria, ma nei diversi Paesi mediorientali ed europei (2000 circa , secondo una stima, quelli arruolati nel nostro continente).
Nella nota dell’Isis estratta dal centro studi Usa, si focalizza il periodo tra il novembre 2012 e lo stesso mese del 2013.
L’Isis si attribuisce 9540 attacchi in Iraq, 1083 assassinii, 4000 attentati circa, la liberazione di centinaia di prigionieri reclutati dai fondamentalisti dalle carceri irachene.
 
L’ISW statunitense riporta un commento di Nigel Inkster, già vicecomandante del MI6 britannico che sottolinea l’importanza e la solidità organizzativa, militare e politica, e finanziaria del gruppo jihadista sunnita. Negli Usa il parlamentare Michael McCaul, presidente del comitato congressuale di Sicurezza Nazionale, ha definito l’emergere dell’Isis – che controlla ormai sia Mosul (seconda città irachena) che Tikrit, “la più grave minaccia dopo l’11 settembre 2001”. Non a caso un pastore-missionario evangelico, Elijak Abraham, dal canto suo ha dichiarato che l’Isis “è un’estensione di al Qaida). C’è da notare che con la sua brutale avanzata in Iraq (lo stesso Isis ha infatti diffuso ferocissimi immagini e filmati, con atrocità commesse ai danni, in particolare, delle minoranze religiose: è ormai generale, ad esempio, il doppio esodo dei cristiani caldei nell’enclave di Ninive e degli sciiti nei quartieri di Baghdad) il gruppo terrorista radicale ha comunque indebolito il suo dominio nella provincia siriana a ridosso della frontiera irachena.
Al contrario di quanto  appare dalle reazioni “stupite” delle istituzioni di sicurezza nazionale statunitensi e britanniche, di fatto e in realtà l’Isis appare dunque il risultato-boomerang della vergognosa aggressione angloamericana.
Il cosiddetto Stato Islamico di Iraq e Siria è infatti una fedele “trasposizione” sul terreno del progetto Usa di trasformazione degli Stati nazionali siriano e iracheno nelle tre diverse identità statali territoriali sunnita, sciita e curda.
Un divide et impera geopolitico immaginato dagli Usa su diretto “consiglio” di Israele.
 


19 Giugno 2014 12:00:00 - http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=23506

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jeudi, 24 juillet 2014 | Lien permanent

Obama e la strategia del nemico permanente

Obama e la strategia del nemico permanente

Il problema per Obama, come quello dei suoi predecessori, è quello di impedire la saldatura della vecchia Europa con la Russia.

Marco Mari

Barack_Oba.jpgPer gli Usa vincitori della Seconda Guerra Mondale è stato facile tenere uniti gli sati europei nella Nato: c’era da fronteggiare nel periodo della guerra fredda la temibile Urss. Con la caduto del muro di Berlino (1989) e la dissoluzione dell’Unione Sovietica lo scenario è completamente cambiato, in quanto non c’era più un nemico da combattere. Bisognava urgentemente trovarne uno. Ecco comparire l’Iraq di Saddam Hussein per l’nvasione del Kuwait, messo nel mirino in “nome della sicurezza nazionale”.
Il presidente iracheno non era certamente una mammoletta, ma garantiva al suo paese  una vita dignitosa e libertà religiosa, cosa che in altri stati mediorientali non accade nemmeno oggi. Ovvio che quella guerra fu scatenata per il petrolio del quale è ricco quel paese. Da allora gli States hanno organizzato diverse campagne militari in giro per il pianeta al fine di destabilizzare questa o quell’area adducendo la necessità delle guerre umanitarie per l’esportazione della democrazia. La Serbia di Milosevic, l’Iraq 2.0, l’Afganistan. Dove non hanno agito in prima persona, gli Usa hanno sostenuto l’azione degli altri, vedi la Libia per sostituire lo scaltro Gheddafi con una classe dirigente di utili (e incontrollabili) idioti.
E’ evidente che di umanitario in questi interventi militari non c’era proprio nulla: solo interesse economico (petrolio e gas) oppure strategico. In Kosovo c’è una grande base Nato che chiude gli occhi di fronte al crocevia di ingenti traffici di droga e armi. Perfettamente in linea coi suoi predecessori (Bush e Clinton), Obama da più di due anni spinge per bombardare la Siria di Assad e se la cosa non si è ancora verificata è solo per la ferma opposizione della Russia che a Tartous ha una base militare. La Siria è un altro tassello per arrivare all’altro serbatoio di petrolio della zona: l’Iran, nemico giurato dell’Arabia Saudita alleata di Washington.
Vista l’impossibilità di mettere le mani sulla Siria il Pentagono ha il piano B: l’Ucraina paese di faglia, di confine tra due culture, quella occidentale e quella russa. Qui gli americani ci stanno lavorando da anni: prima di cesello (la rivoluzione arancione poi andata come è andata), poi finanziando e sostenendo l’opposizione semi-fascista al governo Yanukovic regolarmente eletto un paio d’anni fa e poi destituito dal golpe di qualche mese fa. Risultato: ecco l’ennesimo governo fantoccio.
Il resto è cosa nota: il referendum della Crimea svoltosi solo per l’intervento di Putin a tutela della regolarità del voto sotto l’occhio attento delle organizzazioni internazionali, ed ora le proteste delle regioni dell’est filo-russe che non si sentono più tutelata da Kiev dopo la chiusura delle tv in lingua russa e la messa al bando negli uffici pubblici e nelle scuole della lingua russa. Al Cremlino non preoccupa l’adesione di Kiev alla Ue, ma la base Nato che i nuovi dirigenti ucraini sono pronti a ospitare sul proprio territorio, avallando così il progetto Usa di circondare la Russia con batterie missilistiche. Dietro questa operazione c’è un vero e proprio risiko geopolitico ed economico. Washington divide l’Europa in due aree: la Vecchia Europa costituita da Germania, Francia, Italia e la Nuova Europa composta dalla Gran Bretagna e dalle nuove economie nate dalla dissoluzione del Comecon (patto di Varsavia) e dell’Urss.
Il problema per Obama, come quello dei suoi predecessori, è quello di impedire la saldatura della vecchia Europa con la Russia. E questo lo vediamo nelle attuali posizioni in campo: da una parte gli Usa e la Gran Bretagna pronte a misure durissime, al limite del bellico contro Putin, e dall’altro la Merkel molto più morbida. Mosca è fortissimamente dipendente dalle esportazioni tedesche, ma se la Germania dovesse chiudere con Mosca perderebbe almeno 300mila posti di lavoro. Senza contare la chiusura delle forniture di gas siberiano del quale non possiamo tutti fare a meno e che al momento non è possibile sostituire in breve tempo.
A questo punto dobbiamo porci un interrogativo: Siamo ancora disposti a seguire gli Stati Uniti per la loro sete di supremazia sul pianeta tenendo conto che ci hanno spinto a partecipare a conflitti che sono  serviti solo alle multinazionali? Agitare lo spauracchio dell’oligarca Putin è ridicolo: Mosca avrebbe potuto invadere l’Ucraina in men che non si dica ma non lo ha fatto dimostrando capacità diplomatiche superiori a quella politica delle minacce americane.
Purtroppo da questa eurocrazia filo-Usa non possiamo aspettarci nulla di buono: speriamo che nel prossimo parlamento Ue ci siano tanti onorevoli pronti a dare un taglio diverso e nuovo alla politica estera continentale, a favore dei popoli e contro le lobbies economico-finanziarie che da troppo tempo imperano su tutti noi. L’Europa deve trovare la sua identità in quanto restando serva degli Sates non può far altro che scomparire perché è questo che la Casa Bianca vuole.


28 Aprile 2014 12:00:00 - http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=23394

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vendredi, 25 juillet 2014 | Lien permanent

Behind the Sinking of the Lusitania

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Behind the Sinking of the Lusitania

By

Ex: http://www.lewrockwell.com

About how America became involved in certain wars, many conspiracy theories have been advanced — and some have been proved correct.

When James K. Polk got his declaration of war as Mexico had “shed American blood upon the American soil,” Rep. Abraham Lincoln demanded to know the exact spot where it had happened.

And did the Spanish really blow up the battleship Maine in Havana Harbor, the casus belli for the Spanish-American War?

The Gulf of Tonkin Incident, involving U.S. destroyers Maddox and C. Turner Joy, remains in dispute. But charges that North Vietnamese patrol boats had attacked U.S. warships on the high seas led to the 1964 resolution authorizing the war in Vietnam.

In 2003, Americans were stampeded into backing an invasion of Iraq because Saddam Hussein had allegedly been complicit in 9/11, had weapons of mass destruction and was able to douse our East Coast with anthrax.

“(He) lied us into war because he did not have the political courage to lead us into it,” said Rep. Clare Luce of Franklin D. Roosevelt, who, according to many historians, made efforts to provoke German subs into attacking U.S. warships and bring us into the European war through the “back door” of a war with Japan.

This week marks the 75th anniversary of World War II, as last month marked the 100th anniversary of World War I.

Thus, it is a good time for Eugene Windchy’s “Twelve American Wars: Nine of Them Avoidable.” A compelling chapter in this new book, by the author of “Tonkin Gulf,” deals with how Winston Churchill, First Lord of the Admiralty, schemed to drag America into Britain’s war in 1915.

In 1907, Britain launched the Lusitania, “the greyhound of the sea,” the fastest passenger ship afloat. In 1913, Churchill called in the head of Cunard and said Lusitania would have to be refitted for a war he predicted would break out in September 1914.

The Lusitania, writes Windchy, was “refitted as a cargo ship with hidden compartments to hold shells and other munitions. By all accounts there were installed revolving gun mounts.”

On Aug. 4, 1914, after war was declared, Lusitania went back into dry dock. More space was provided for cargo, and the vessel was now carried on Cunard’s books as “an auxiliary cruiser.”

Churchill visited the ship in dry dock and referred to Lusitania as “just another 45,000 tons of live bait.”

When war began, German submarine captains, to save torpedoes, would surface and permit the crews of cargo ships to scramble into lifeboats, and then they would plant bombs or use gunfire to sink the vessels.

Churchill’s response was to outfit merchant ships with hidden guns, order them to ram submarines, and put out “Q-ships,” disguised as merchant ships, which would not expose their guns until submarines surfaced.

German naval commanders began to order submarines to sink merchant ships on sight.

First Sea Lord Sir John (“Jackie”) Fisher said he would have done the same.

Churchill, seeing an opportunity to bring America into Britain’s war, wrote the Board of Trade: “It is most important to attract neutral shipping to our shores, in the hope especially of embroiling the United States with Germany. … We want the traffic — the more the better — and if some of it gets into trouble, the better still.”

Secretary of State William Jennings Bryan wanted to warn Americans not to travel aboard British ships. But President Woodrow Wilson, writes Windchy, “said that American citizens had a right to travel on belligerent ships with impunity, even within a war zone,” a defiance of common sense and an absurd interpretation of international law.

On May 1, 1915, Lusitania set sail from New York. As Windchy writes, the ship “secretly carried munitions and Canadian troops in civilian clothes, which legally made it fair game for (German) U-boats.

“After the war, Churchill … admitted that the Lusitania carried a ‘small consignment of rifle ammunition and shrapnel shells weighing 173 tons.’ New York Customs Collector Dudley Malone told President Wilson that ‘practically all her cargo was contraband of various kinds.’”

Future Secretary of State Robert Lansing knew that British passenger ships carried war materiel. German diplomats in New York warned American passengers they were in danger on the Lusitania. And instead of sailing north of Ireland to Liverpool, the Lusitania sailed to the south, into waters known to be the hunting ground of German submarines.

Lusitania blew up and sank in 18 minutes. Munitions may have caused the secondary explosion when the torpedo hit. Some 1,200 people perished, including 128 Americans. America was on fire, ready for war when the next incidents occurred, as they would in 1917 with the sinking of U.S. merchant ships in similar waters.

Had Wilson publicly warned U.S. citizens not to sail on the ships of belligerent nations and forbidden U.S.-flagged merchant ships to carry contraband to nations at war, America might have stayed out of the war, which might have ended in a truce, not a German defeat.

There might have been no Adolf Hitler and no World War II.

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samedi, 06 septembre 2014 | Lien permanent

Iran in context of Syrian conflict

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jeudi, 03 décembre 2015 | Lien permanent

Ukraine, Poutine, Obama, Merkel : le dessous des cartes

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Ukraine : le dessous des cartes...

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par le journaliste Jean-Michel Quatrepoint au Figaro et consacré aux dessous de la crise ukrainienne. Jean-Michel Quatrepoint a récemment publié un essai intitulé Le Choc des empires. Etats-Unis, Chine, Allemagne: qui dominera l'économie-monde? (Le Débat, Gallimard, 2014).

Ukraine, Poutine, Obama, Merkel : le dessous des cartes

Entretien avec Jean-Michel Quatrepoint

FigaroVox: Dans votre livre, Le choc des Empires, vous décriviez l'affrontement entre les Etats-Unis, le Chine et l'Allemagne. La situation en Ukraine ne rappelle-t-elle pas davantage la guerre froide?

Jean-Michel QUATREPOINT: En réalité, on assiste à un choc entre deux blocs: d'un côté, l'Amérique qui veut enrôler l'Europe sous sa bannière, et de l'autre, la Chine et la Russie qui de facto se rapprochent ne serait-ce que parce que les Américains mènent à leur encontre une politique de «containment» depuis 2010. Les Américains veulent imposer leur modèle économique et idéologique: le libre-échange et les droits de l'Homme. Le parti au pouvoir en Chine et les Russes ne veulent pas de ce modèle. Dans ce contexte l'Europe, notamment l'Allemagne, est prise en sandwich. Angela Merkel doit choisir et penche plutôt pour le moment pour les Etats-Unis. Cela signifie qu'à terme, tout le développement qu'elle pouvait espérer grâce à la Russie, va devoir être passé par pertes et profits. De la même façon, tous les projets d'investissement sur les transports , notamment la nouvelle route de la soie ferroviaire entre la Chine et l'Europe via la Russie, risquent d'être remis en cause. Si l'escalade des sanctions se poursuit, les Russes pourraient interdire le survol de la Sibérie pour toutes les compagnies aériennes avec pour conséquence une augmentation des coûts exponentielle et in fine l'affaiblissement économique puis politique de l'Europe. La légère récession qu'a connue l'Allemagne au troisième trimestre est un premier signal alors même que les effets du boycott russe ne se sont pas encore fait sentir.

En quoi les enjeux politiques et économiques s'entremêlent-t-ils?

Aujourd'hui, l'investissement en Allemagne chute pour trois raison. D'abord à cause du coût de l'énergie. L'abandon du nucléaire coûte une fortune au pays et le rend dépendant du gaz russe. Deuxièmement, le coût de la main d'œuvre n'est plus aussi bas qu'il ne l'était, notamment avec la mise en place du smic et troisièmement l'Euro est surévalué par rapport au dollar. En conséquence, les industriels quittent l'Europe et préfèrent investir aux Etats-Unis qui redémarrent économiquement grâce à leur énergie à bas coût (gaz et pétrole de schiste) et sa main d'œuvre meilleur marché. L'Europe en stagnation est dans la situation du Japon dans les années 90-2000. Sa balance commerciale reste excédentaire grâce à l'Allemagne, mais elle vieillit et ne se développe plus. Cela signifie que nous allons perdre notre pouvoir sur la scène internationale.

Dans ce contexte, les sanctions contre la Russie constitue-t-elle une erreur stratégique?

Oui, ces sanctions sont contre-productives. Malheureusement, la plupart des pays européens à commencer par les pays de l'Est, préfèrent les Etats-Unis à la Russie. La Pologne, les pays Baltes et la République Tchèque sont viscéralement antirusses et joueront toujours le jeu des Américains car le souvenir de l'occupation par les troupes soviétiques y est encore prégnant. L'Allemagne, elle, est écartelée et tout l'objectif des Américains est de la détacher de la Russie. L'axe entre Paris-Berlin et Moscou pour s'opposer à la guerre en Irak en 2003 est resté dans la mémoire du département d'Etat américain. Les dirigeants américains ont donc décidé de punir la Russie et de ramener l'Allemagne dans leur giron. C'est tout le but du traité transatlantique qui est en fait une grande alliance germano-américaine.

La France, qui a une tradition de non-alignée, peut-elle jouer un rôle?

La SFIO n'a malheureusement jamais eu une tradition de non-alignée. La comparaison entre François Hollande et Guy Mollet est cruelle, mais pas dénuée de fondement. Il y a une vocation européano-atlantiste qui est dans les gènes du Parti socialiste. On peut d'ailleurs également déplorer l'abandon de la politique arabe de la France: non que les Israéliens aient toujours tort, mais on ne peut pas les laisser faire n'importe quoi.

Iriez-vous jusqu'à parler de tournant néo-conservateur de la politique étrangère française?  

Oui, ce tournant a d'abord été pris par Alain Juppé lorsqu'il était au quai d'Orsay. Les diplomates français mènent désormais une politique de court terme. Lors des Printemps arabe, jouant aux apprentis sorciers, la France a réagi sur l'instant en se félicitant de la chute des dictateurs, mais sans en mesurer les conséquences, notamment l'arrivée au pouvoir des islamistes qui ont totalement déstabilisé la région. On a également oublié que les régimes autocrates, qui étaient en place, protégeaient les minorités chrétiennes. Pour un chrétien, il valait mieux vivre sous Saddam Hussein qu'aujourd'hui sous le régime chiite. De la première guerre d'Irak de 1991 jusqu'à la guerre en Libye de 2011, les pays occidentaux ont semé le chaos. Certes les dirigeants en place au Moyen-Orient n'étaient pas recommandables, mais au moins ces pays n'étaient pas des champs de ruines. On ne déclenche plus de guerre mondiale, mais on déclenche des guerres civiles avec des centaines de milliers de morts.

Jean-Michel Quatrepoint (Figarovox, 23 août 2014)

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dimanche, 31 août 2014 | Lien permanent | Commentaires (1)

La crise des Etats-Unis est l’expression de son déclin

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La crise des Etats-Unis est l’expression de son déclin

Une histoire intérieure des Etats-Unis actuels

par Klaus Hornung, professeur en sciences politiques, Allemagne

Ex: http://www.horizons-et-debats.ch

Quelle est la stabilité du «pouvoir dirigeant du monde» (Président George Bush en 1992), de la «nation indispensable à la paix, à la liberté et à la démocratie dans le monde» (Président Bill Clinton en 1997)? A l’époque, les Etats-Unis, après avoir emporté la victoire dans la guerre froide, pouvaient se croire à l’apogée de leur histoire. Deux décennies plus tard, suite à leurs interventions militaires en Irak et en Afghanistan ayant abouti à des désastres, ils se sont retrouvés dans une grave crise financière et économique et face à une montagne de dettes astronomique s’élevant à presque 15 billions de dollars.


Pour le journaliste américain George Packer, la crise est l’expression d’un déclin, de la dissolution de la solidarité au sein de la société en un individualisme extrême, et d’un fossé se creusant continuellement entre riches et pauvres. Son livre dépeint cette histoire intérieure des Etats-Unis actuels, et l’auteur en décrit les racines: les puissants dans le monde de la finance ont résilié leur pacte avec la société pour fêter une orgie de l’abondance et du cynisme. Il s’est développé un système de «politique de la porte tournante» entre Wall Street et Capitol Hill, l’oligarchie de la finance, le Congrès et la Chambre des représentants, système présentant tous les symptômes du déclin.


Packer passe outre la politique extérieure et militaire. Il entend décrire l’histoire intérieure du scenario des Etats-Unis à l’aide d’une longue série de biographies sociales des contemporains s’affairant dans la politique et l’économie ainsi que de personnes d’autres couches sociales. Nous rencontrons par exemple Jeff Connaughton, qui passe sa vie entre les secteurs de la finance et de la politique et accomplit une ascension remarquable en grimpant de l’équipe de la campagne électorale du vice-président actuel Joe Biden à la haute bureaucratie ministérielle de Washington, en acquérant au passage une fortune considérable tout en étant témoin des luttes de pouvoir impitoyables régnant au sein des élites et de leurs réseaux pour l’influence et les profits financiers.


Les agissements d’un grand nombre de banquiers, d’avocats et de contrôleurs financiers s’écartent souvent du droit et de la loi et sont marqués par la convoitise de bonifications à hauteur de plusieurs millions et de l’accès à des fonctions et des positions politiques profitables. C’est le panorama d’un style politique où les moins scrupuleux gagnent, c’est l’image de l’exercice du pouvoir d’une élite s’éloignant de façon abusive des normes classiques de la démocratie et de l’Etat de droit. Dans ce contexte, apparaissent également des individus connus de l’histoire contemporaine, par exemple le président Bill Clinton avec ses histoires sexuelles notoires et ses serments solennels lui permettant d’échapper à la justice.


On y trouve aussi l’histoire tragique de Colin Powell, enfant d’immigrés jamaïcains, ayant combattu longtemps au Vietnam en tant que soldat, et qui devint Chef d’état-major général et Secrétaire d’Etat. Puis, le président Bush junior abusa de lui en lui imposant de rédiger le discours bien connu devant le Conseil de sécurité de l’ONU pour présenter le mensonge concernant les prétendues armes de destruction massive de Saddam Hussein. C’était ce mensonge-là qui justifia l’intervention militaire des Etats-Unis en Irak et qui détruisit la bonne renommée de ce serviteur intègre de l’Etat.


Puis, l’auteur se déplace également dans la Silicon Valley, ce symbole de l’inépuisable force génératrice américaine. Là, son témoin biographique est un certain Peter Thiel, fils d’une famille chrétienne «réincarnée», un étudiant doué de l’Université de Stanford, un opposant au communisme et à l’homosexualité qui devra un jour lui-même faire son coming-out. Plus tard, il crée plusieurs hedgefunds, suite auxquels il devient le Titan d’un patrimoine de plusieurs milliards, passant ses journées en tant qu’influent gros sponsor dans sa villa de luxe au bord de la mer à Stanford.


C’étaient les années pendant lesquelles la Californie semblait devenir une espèce de paradis sur terre, grâce à la technologie de l’armement et la technologie spatiale, puis grâce à Internet et Facebook. Le déclin apparut lors de l’éclatement de la bulle d’Internet et de la crise de 2008 qui la suivit. Ainsi le libertarien Thiel reste songeur en reconnaissant les limites intellectuelles et politiques de l’adoration onirique des Américains autour du veau d’or et de ses conséquences.


Le livre de Packer est un mélange très personnel de documentation et de littérature. Il décrit de manière très engagée la récente histoire intérieure des Etats-Unis. Dans toutes ses pages, on retrouve la revendication de l’auteur de corriger le système politique actuel de son pays et d’accomplir un renouveau sociétal. Le panorama du déclin qu’il présente rappelle le livre du sociologue Christopher Lasch intitulé «La révolte des élites et la trahison de la démocratie» qui reconnaît, lui aussi, le noyau de la crise américaine, dans un «malaise démocratique».


C’est l’histoire de l’aliénation des élites privilégiées de leur société, de ceux qui contrôlent le flux international de l’argent et des informations, de ceux qui ont un style de vie multiculturel dans leur travail et dans leurs loisirs, menant une vie recluse et bien protégée dans leurs enclaves et qui se sont depuis longtemps soustraits à leurs devoirs civiques. Cet univers semble être une réalisation de la fameuse vision de Max Weber d’une société «de spécialistes sans esprit, de bon vivants sans cœur».    

George Packer: Die Abwicklung. Eine innere Ge­schichte des neuen Amerika. Frankfurt am Main 2014, ISBN 978-3-10-000157-3

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vendredi, 13 mars 2015 | Lien permanent

The Fourth British Defeat in Afghanistan

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The Fourth British Defeat in Afghanistan

“Lord of our far-flung battle-line,

Beneath whose awful Hand we hold

Dominion over palm and pine—

Lord God of Hosts, be with us yet,

Lest we forget—lest we forget!

Far-called, our navies melt away;

On dune and headland sinks the fire:

Lo, all our pomp of yesterday

Is one with Nineveh and Tyre!

Judge of the Nations, spare us yet,

Lest we forget—lest we forget!”

Rudyard Kipling “Recessional”

The last British soldiers were airlifted out of Afghanistan last week, marking the sorry end of Britain’s fourth failed invasion of Afghanistan. With them went the last detachment of US Marines in Helmand.

Well has Afghanistan earned its title, “Graveyard of Empires.”

To be more precise, this honor belongs to Afghanistan’s Pashtun (or Pathan) mountain tribes, who bend their knees for no man and take pride in war.

In my book, “War at the Top of the World,” I called Pashtun “the bravest men on earth.” Later, I would add the fierce Chechen to that illustrious fraternity.

The old imperialists are gone, but the occupation of Afghanistan continues. The new regime in Kabul just installed by Washington to replace uncooperative former ally Hamid Karzai, rushed to sign an “agreement” allowing the United States to keep some 10,000 soldiers in Afghanistan for years. This garrison will be exempt from all Afghan laws.

However, there’s much more to this arrangement. The US combat troops, tactfully labeled “trainers” or “counter-terrorist forces,” are too few in number to dominate all Afghanistan. Their task is to defend Kabul’s sock puppet government from its own people and to defend the all-important US Bagram airbase.

Washington clearly plans to continue ruling Afghanistan and Iraq the same way that the British Empire did. Small numbers of British troops garrisoned the capital; white officers led the native mercenary army. But Britain’s real power was exercised by RAF units based in Iraq and Northwest Frontier Province.

Any native “disturbance” would be bombed and strafed by the RAF. In the 1920’s, Winston Churchill authorized RAF to use poison gas bombs against restive Pashtun and Kurdish tribesmen. Ironically, seven decades later I discovered British scientists who had been sent by HM government to Iraq to build germ weapons for Saddam Hussein to use against Iran.

Similarly, the “Pax Americana” will be enforced by US airpower based at Bagram. US warplanes flying from Bagram, Qatar, and aircraft carriers on 24 hour call have been the only force keeping the Pashtun movement Taliban at bay. Without intense employment of US air power, western occupation forces, like the Imperial British armies before them, would have been driven from Afghanistan.

 

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Without US air power, garrison troops and large numbers of “civilian contractors” and old-fashioned mercenaries the Kabul puppet regime would soon be swept away. Afghanistan’s government army is likely to collapse as quickly as Iraq’s did before ISIS. Most of southern Afghanistan would declare for Taliban which, however harsh, is the nation’s only authentic political movement apart from the Tajik and Uzbek Communists in the north.

The US garrison in Kabul will continue to make Afghanistan safe for opium, which is the base for heroin. Americans have simply turned a blind eye to their ownership if the world’s top producer of heroin.

As Washington orates about the so-called War on Drugs, Afghan opium production rose in 2013 from $2 billion to $3 billion. The UN says over 500,000 acres of land in Afghanistan are now devoted to the opium poppy – right under the eyes of the US garrison.

While US-installed rulers in Kabul pay lip service to opium eradication, the rural warlords who support them, and receive stipends from CIA, continue to grow rich on the opium trade. Trying to blame Taliban for the scourge of opium is dishonest: when Taliban was in power it eradicated almost all of the nation’s opium production, reported he UN Drug Agency, except in the region controlled by the Communist Northern Alliance – which today shares power in Kabul.

When the full history of the Afghan war is finally written, CIA’s involvement in that nation’s drug trade will become a notorious episode. French intelligence became deeply involved in the Laotian opium trade to pay its Lao mercenaries. The US was up to its ears with its Contra allies in the Central American cocaine trade.

Now, US intelligence has besmirched its name once again aiding and abetting Afghan drug lords so as to supposedly wage war on “terrorists.” In dirt-poor Afghanistan, there are only two sources of income: money from Washington, and from narcotics. The collusion of senior members of government, military and police is necessary to export tons of opium to either Pakistan, Central Asia or Russia – where morphine addiction is now a major epidemic.

Adding to this shameful record, the US Congressional auditor for Special Reconstruction of Afghanistan just reported that much of the $104 billion appropriated for Afghan “reconstruction” has to no surprise been wasted or stolen. Some of it has been used to irrigate opium poppy fields. Spare parts are unavailable for Russian helicopters bought by the US for use in battling Taliban and supposed opium fighting. Why? Because the US-imposed trade sanctions on Russia bars the US from buying the spare part. Catch-22.

By now, the longest war in US history has cost some $1 trillion, maybe more. No one can properly account for the billions and billions of US dollars flown into Afghanistan and Iraq and dished out to the natives – or the numbers of Afghans killed.

For Washington’s allies, like Canada and Britain, the war has been a total waste of lives and treasure. For Canada, 158 dead for nothing; for Britain 453. Forget all the phony claims about “mission” and “nation building.” This has been yet another dirty little colonial war that is better forgotten – and never repeated. So this war will simmer on, at least until Washington finds some face-saving way out of the mess in the Hindu Kush.

If the US was wise, it would simply quit Afghanistan. But power, like opium, is highly addictive. So America’s longest war will drag on and on.

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jeudi, 06 novembre 2014 | Lien permanent

Renverser des gouvernements : une pratique étasunienne bien rodée

 

Renverser des gouvernements: une pratique étasunienne bien rodée

Auteur : Washington's Blog & http://zejournal.mobi 

Énoncer l’ensemble des pays victimes de la politique étasunienne serait difficile en un seul article, cela serait plutôt sujet à écrire un livre, mais un résumé est toujours possible quand à quelques événements ayant eut lieu, car dans le domaine, ils sont très prolifiques, en France avec De Gaulle en Mai 68, c’était eux, en Ukraine avec les néo-nazis qui ont accédé au pouvoir, idem, en Tunisie, pareil, etc… Les Etats-Unis ont l’entrainement, les moyens financiers et les outils, et vous en avez quelques exemples ici:

Les USA ont déjà renversé les gouvernements de Syrie (1949), d’Iran (1953), d’Irak (par deux fois), d’Afghanistan (par deux fois), de Turquie, de Lybie et de bien d’autres pays riches en pétrole.

Syrie

Chacun sait que les USA et leurs alliés ont fortement soutenu les terroristes islamiques de Syrie, dans leur tentative de renverser le régime en place dans le pays.

Mais saviez-vous que les USA ont déjà exécuté un changement de régime en Syrie par le passé ?

La CIA a soutenu un coup d’état d’extrême droite en Syrie en 1949. Douglas Little, professeur au Département d’Histoire de la Clark University a écrit :

« Déjà, en 1949, cette nouvelle république arabe indépendante fut un important champ d’expérimentation pour les premières tentatives d’actions clandestines de la CIA. La CIA y a encouragé en secret un coup d’état d’extrême droite en 1949. »

La raison pour laquelle les USA ont initié ce coup d’état ? Little explique :

« Fin 1945, la Arabian American Oil Company (ARAMCO) a présenté ses plans pour la construction du Trans-Arabian Pipe Line (TAPLINE) qui devait relier l’Arabie Saoudite à la Méditerranée. Grâce à l’aide US, ARAMCO put obtenir des permis de passage de la part du Liban, de la Jordanie, et de l’Arabie Saoudite. Mais le permis pour faire passer le pipeline par la Syrie fut refusé par le parlement [syrien]. »

En d’autres termes, la Syrie était le seul obstacle à la construction d’un pipeline lucratif. (En fait, la CIA a mis conduit des actions de ce type depuis sa création.)

En 1957, le président américain et le premier ministre britanniques se mirent d’accord pour déclencher à nouveau un changement de régime en Syrie. Little, en bon historien, indique que le complot en vue de la réalisation du coup d’état fut découvert et stoppé :

« Le 12 aout 1957, l’armée syrienne encercla l’ambassade des USA à Damas. Après avoir annoncé qu’il avait découvert un complot de la CIA pour renverser le président Shukri Quwatly, de tendance neutre, et installer un régime pro-occidental, le chef des services de contre-espionnage syriens Abdul Hamid Sarraj expulsa trois diplomates US du pays…

C’est ainsi que le chef des services de contre-espionnage syriens, Sarraj, réagit avec rapidité le 12 aout, en expulsant Stone et d’autres agents de la CIA, en arrêtant leurs complices, et en plaçant l’ambassade des USA sous surveillance. »

Les néoconservateurs établirent à nouveau des plans en vue d’un changement de régime en Syrie en 1991.

Et comme le note Nafeez Ahmed :

« D’après l’ancien ministre des affaires étrangères français Roland Dumas, la Grande-Bretagne avait préparé des actions clandestines en Syrie dès 2009 : « J’étais en Angleterre pour tout autre chose deux ans avant que les hostilités ne commencent en Syrie » a-t-il confié à la télévision française, « j’ai rencontré des responsables anglais de premier plan [...] qui m’ont avoué qu’ils préparaient quelque chose en Syrie. C’était en Angleterre, et pas en Amérique. L’Angleterre préparait une invasion de rebelles en Syrie. »

Des courriels de la société privée d’investigation Stratfor qui avaient fuité et qui comprenaient des notes d’un meeting avec des représentants du Pentagone ont confirmé que, dès 2011, l’entrainement des forces de l’opposition syriennes par des éléments des forces spéciales américaines et britanniques était en cours. Le but était de provoquer « l’effondrement » du régime d’Assad « de l’intérieur ».

Irak

Chacun sait que les USA ont renversé Saddam Hussein lors de la guerre d’Irak.

Mais saviez-vous que les USA avaient déjà réalisé un changement de régime en Irak par le passé ?

Plus spécifiquement, la CIA a tenté d’empoisonner le dirigeant irakien en 1960. En 1963, les USA ont soutenu le coup d’état qui est parvenu à assassiner le chef du gouvernement irakien.

Récemment, l’Irak a commencé à se fracturer en tant que nation. USA Today note que « l’Irak est déjà séparé en trois états ». De nombreuses personnes affirment que les événements ont été forcés… qu’en tout cas, c’est une forme de changement de régime.

Iran

Chacun sait qu’un changement de régime en Iran est l’un des objectifs à long terme des faucons de Washington.

Mais saviez-vous que les USA avaient déjà réalisé un changement de régime en Iran en 1953… qui est directement responsable de la radicalisation du pays ?

Pour être précis, la CIA a admis que les USA ont renversé le premier ministre iranien en 1953, un homme modéré, portant costume et cravate, et démocratiquement élu (il a été renversé car il avait nationalisé les compagnies pétrolières iraniennes, qui étaient auparavant contrôlées par BP et d’autres compagnies pétrolières occidentales. La CIA a admis que pour parvenir à ses fins, elle avait engagé des iraniens pour qu’ils jouent le rôle de communistes et préparent des attentats en Iran, dans le but de retourner le pays contre son premier ministre.

Si les USA n’avaient pas renversé le gouvernement iranien modéré, les mollahs fondamentalistes n’auraient jamais pris le pouvoir dans le pays. L’Iran était connu depuis des milliers d’années comme un pays tolérant envers ses chrétiens et ses autres minorités religieuses.

Les faucons du gouvernement des USA cherchent à entrainer un nouveau changement de régime en Iran depuis des dizaines d’années.

Turquie

La CIA a reconnu avoir organisé le coup d’état de 1980 en Turquie.

Afghanistan

Il est évident que les USA ont, par leurs bombardements, contraint les talibans à se soumettre, durant la guerre d’Afghanistan.

Mais le conseiller à la sécurité nationale d’Hillary Clinton et celui du président d’alors, Jimmy Carter,ont admis en public que les USA avaient auparavant conduit un changement de régime en Afghanistan durant les années 1970, en soutenant Ben Laden et les moudjahidines… les précurseurs d’Al Qaida.

Libye

Non seulement les USA ont engagé une intervention militaire directe contre Kadhafi, mais, d’après un groupe d’officiers de la CIA, les USA ont également armé des combattant d’Al Qaida, afin qu’ils aident à renverser Kadhafi.

En réalité, les USA ont organisé des coups d’états et des campagnes de déstabilisations dans le monde entier… ne créant partout que le chaos.


- Source : Washington's Blog

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vendredi, 17 octobre 2014 | Lien permanent

Berceau historique des Arabes, le Yémen sera-t-il le tombeau des wahhabites?

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Berceau historique des Arabes, le Yémen sera-t-il le tombeau des wahhabites?

par Majed Nehme

Ex: http://www.eburnienews.net

Vingt-quatre heures avant la reprise des pourparlers américano-iraniens sur le dossier nucléaire à Lausanne, et au moment où Washington et Téhéran sont engagés côte à côte en Irak contre l’État islamique, nouvel épouvantail à combattre, voilà qu’une coalition hétéroclite de dix pays menée par le royaume wahhabite déclare la guerre au Yémen.

yemen3.jpgL’opération, dans le plus pur style hollywoodien, a été baptisée « Tempête de la fermeté». Elle a été annoncée non pas depuis Riyad par les plus hauts responsables du gouvernement, mais par l’ambassadeur saoudien aux États-Unis, Adel Jubayr. La raison officielle de cet engagement, jusqu’ici aérien, est le soutien au président Abd Rabbo Mansour Hadi, un personnage sans charisme, une marionnette entre les mains des pays du Golfe, face à l’avancée combinée foudroyante des rebelles houthis (soutenus par l’Iran et le Hezbollah) et d’une grande partie de l’armée régulière restée fidèle à l’ancien président, Ali Abdallah Saleh, issu de la plus grande fédération tribale sunnite, les Hached.

Hiver yéménite

Parler, comme le font certains médias, de guerre entre chiites et sunnites, est donc de la poudre aux yeux. Faut-il rappeler que Saleh, dont les troupes constituent le fer de lance de la reconquête du pouvoir, est sunnite, alors que ses alliés de circonstance, les houthis, sont issus de la communauté zaydite (branche du chiisme, 40 % de la population) ? Celle-là même qui avait gouverné sous le régime de l’imamat au Yémen du Nord pendant des siècles, avant que son représentant, le roi Muhammad al-Badr, ne soit renversé par un coup d’État militaire en 1962 soutenu par Nasser. Le putsch aboutit à l’avènement du premier régime républicain, dans une péninsule arabique qui ne comptait jusqu’alors que des monarchies moyenâgeuses de droit divin. Pris de panique, le royaume wahhabite croisa alors le fer avec Nasser, figure emblématique du panarabisme, sur la terre yéménite. Une guerre qui épuisera l’armée égyptienne et sera l’une des raisons de sa débâcle dans la guerre de juin 1967 contre Israël.

Malgré l’aide massive du roi Fayçal aux monarchistes zaydites, ceux-ci ne parviendront pas à renverser le régime républicain. À l’époque, personne ne souligna que le royaume wahhabite soutenait un imam zaydite, donc chiite ! Il convient aussi de rappeler qu’en 1934, le roi Abdelaziz Ibn Séoud entra en guerre contre le Yémen, qui fut amputé de ses trois provinces d’Assir, de Najran et de Jizan. Cette annexion est toujours ressentie par les Yéménites comme un affront national qu’il faudra un jour laver. Paradoxalement, c’est l’ancien président Ali Abdallah Saleh qui a géré ce dossier explosif et ouvert une nouvelle page de coopération avec son voisin wahhabite. Il sera mal récompensé. Au début du « printemps yéménite », en 2011, l’Arabie Saoudite l’a lâché et obligé à quitter le pouvoir en 2012, prenant fait et cause pour ses adversaires tribaux et islamistes. En s’alliant avec les ennemis d’hier, les houthis, les alliés de l’Iran qu’il avait impitoyablement combattus, Ali Abdallah Saleh s’emploie en fait à prendre sa revanche sur ceux qui l’ont poignardé dans le dos.

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Le virage du parrain américain

À la grande frayeur des monarchies du Golfe – et de leurs obligés et supplétifs – qui envoient leurs bombardiers frapper le Yémen. La coalition: monarchies du Golfe, à la notable abstention du sultanat d’Oman, Jordanie, Maroc, Pakistan, Soudan et… Égypte ! est une fiction. Tous les obligés, ou presque, sont des États faillis. On se demande d’ailleurs pourquoi la Somalie n’en fait pas partie ! Ce ne sont pas ces pays qui seront d’un quelconque secours pour le régime saoudien, si les démons de la boîte de Pandore qu’il vient d’ouvrir lui sautent au visage et si la contestation gagne le royaume lui-même… Il y a de quoi: l’Arabie est gangrenée par le cancer takfiri qu’il a généré et qu’il a exporté vers l’Irak, la Syrie, le Maghreb et maintenant le Yémen, pays d’origine de Ben Laden. Les deux principaux membres de cette coalition sont le Pakistan et l’Égypte. Le premier a déjà du mal à venir à bout des mouvements terroristes qu’il a créés, avec l’aide de la CIA, pour combattre l’Union soviétique en Afghanistan. La deuxième peine à éradiquer le terrorisme sur son propre territoire, notamment au Sinaï ; l’Égypte n’a pas encore oublié l’amère aventure yéménite dans les années 1960, et doit mobiliser toutes ses énergies pour endiguer le danger qui la guette et qui pourrait venir de la Libye.

En cherchant à enterrer la hache de guerre avec l’Iran et en repensant leur alliance avec Israël, les États-Unis, ont mis leur protégé wahhabite dans tous ses états. Cette évolution du parrain américain intervient après les échecs essuyés en Syrie et en Irak. Le saut du royaume saoudien dans l’inconnu yéménite est symptomatique d’un pouvoir anachronique et au bout du rouleau, qui a longtemps cru que sa survie ne pourrait être assurée que par la destruction de ses adversaires supposés: l’Égypte nassérienne, l’Irak de Saddam puis l’Irak de Maliki, la Syrie des Assad, la Libye de Kadhafi… En essayant de rééditer la même stratégie avec l’Iran, il s’est cassé les dents. À moins d’un improbable sursaut de lucidité, il court à sa perte. Une perte somme toute salutaire.

Par Majed Nehme

Source: Afrique-Asie

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samedi, 09 mai 2015 | Lien permanent

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