mardi, 02 août 2011
Le terrorisme d'Etat est l'arme de guerre centrale du gouvernement du spectacle mondial...
Dans la crise généralisée de la pourriture marchande, le terrorisme d’État est l’arme de guerre centrale du gouvernement du spectacle mondial…
par Gustave LEFRANÇAIS
« Au fil du temps, la production spectaculaire en série des assassinats d’État qui dévoilent les faux comparses et masquent les vrais commanditaires; Kennedy, Aldo Moro, Sadate, Olaf Palme, Pierre Bérégovoy, Yann Piat, François de Grossouvre, Rabin, Rafic Hariri … a clairement prouvé que l’État était devenu le centre indistinct des espaces maffieux à mesure que la Mafia devenait, elle, l’espace central des États… »
L’Internationale, Critique de la société de l’indistinction, Éditions Révolution sociale, 2007.
Partout où règne le spectacle de la crise de l’économie politique, les seules forces terroristes véritablement organisées sont celles qui veulent le renforcement paranoïaque du spectacle de l’économie politique de la crise.
Les États ne combattent pas le terrorisme puisqu’ils en sont eux-mêmes le centre de manœuvre, de duplicité et de diffusion internationale. Ce sont eux qui le sécrètent et le font prospérer. De plus en plus et clairement tous les États, grands ou petits, commanditent, infiltrent, manipulent et utilisent les fractions, groupes et nébuleuses terroristes partout dans le monde pour défendre ou faire valoir leurs intérêts dans la faillite généralisée de la société de l’argent. Ce phénomène constitue un pur produit du spectacle de l’économie pourrissante, une des manifestations les plus criantes de l’inhumanité pathologique de l’ordre du profit. Mais le plus grand des terroristes c’est évidemment le gouvernement du spectacle planétaire qui profite ainsi d’un sentiment mondialiste d’insécurité, de peur et d’impuissance permanentes suscitées par ses propres actes de manipulation dans les populations pour se présenter comme le seul rempart possible contre la montée des attentats qu’il organise lui-même sous faux drapeau, à la fois pour le partage commercial des marchés et la soumission mentale des hommes.
Sven Olof Joachim Palme était un homme politique socialiste suédois qui fut de 1968 à sa mort, dirigeant du Parti social-démocrate du travail suédois. Il fut à deux reprises chef du gouvernement. Il mena toujours une politique de refus d’alignement sur les menées impérialistes de l’ordre américain notamment pendant la guerre du Vietnam et il s’opposa fermement durant la crise dite des euromissiles au déploiement des Pershing. Ami personnel d’Arafat, lui-même probablement mort empoisonné par des mains très cabalistiques, il défendit toujours la population palestinienne contre l’horreur du colonialisme israélien. L’enquête officielle concernant sa disparition conclut évidemment à la piste de l’assassin solitaire et déséquilibré. Ainsi, Olof Palme est mort mystérieusement assassiné le 28 février 1986 après qu’une piste kurde oblique qui remontait à Tel-Aviv n’ait jamais été exploitée qu’à l’envers. Depuis, la Norvège qui a toujours refusé d’entrer dans l’Euroland soumis à Washington a continuellement résisté à l’anathémisation du Hamas et a même demandé une enquête internationale sur l’abordage par Israël de la flottille turque humanitaire qui se rendait à Gaza tout en refusant qu’aient lieu dans ses eaux territoriales des exercices de sous-marins israéliens, construits par l’Allemagne.
Dans ces conditions, l’attentat d’Oslo et la tuerie de l’île d’Utoeya, qui ont coûté la vie à au moins 77 personnes viennent clairement dire que l’opposition norvégienne au projet de bouclier anti-missiles yankee et à la volonté d’OTANISER toujours plus le vieux continent est de moins en moins admise par l’ordre mondial de la marchandise. Méticuleusement préparé dans un tissu spectacliste d’extravagances, d’aberrations et de loufoqueries toutes plus fantastiques les unes que les autres par un franc-maçon illuminé et télépiloté, cette attaque sanglante dans le pays d’Europe le plus pro-palestinien vient là soudainement nous rappeler que dans le monde de la marchandise où toute réalité est systématiquement renversée, le vrai n’apparaît jamais que sous la forme du faux.
Il est bien entendu facile d’appliquer ici le principe Cui prodest ? dans un univers où tous les intérêts agissants de la tyrannie démocratique de la marchandise sont de plus en plus visibles et à mesure que la cinématographie terroriste s’épuise à tenter de les cacher. Depuis le grand mensonge du 11 septembre et toutes ses suites madrilènes et londoniennes, tout le monde – à condition de réfléchir par delà le despotisme du marché démocratique du fallacieux – peut enfin savoir que le terrorisme désormais règne en fait comme le modèle de toutes les entreprises étatiques les plus avancées.
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00:05 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : terrorisme, terrorisme d'etat, théorie politique, politologie, sciences politiques | | del.icio.us | | Digg | Facebook
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