lundi, 01 juillet 2024
Monopoly en eurocratie
Monopoly en eurocratie
Andrea Marcigliano
Source: https://electomagazine.it/il-gioco-del-monopoli/
Êtes-vous vraiment passionné ?
Par cette discussion (et ce charabia) sur les futurs postes de l'Union européenne, je veux dire.
Car cela fait des jours, des semaines, que les télévisions et les grands journaux ne parlent (presque) que de ça.
Le massacre de Gaza, la "piraterie" des Houthis qui menace de bloquer la mer Rouge, les tensions au Liban et entre Israël et l'Iran... même le conflit russo-ukrainien et la crise économique... sont relégués au second, troisième, quatrième rang par rapport au jeu des nominations à la Commission européenne et à d'autres sinécures eurocratiques.
Ursula parviendra-t-elle à obtenir le second mandat tant attendu ? Et si elle est poursuivie, évitera-t-elle ses relations floues (ou peut-être trop claires) avec Pfizer au sujet de l'achat de vaccins ?
Et si oui, avec quelle majorité ? PPE, libéraux, socialistes... Cela suffira-t-il ?
Et les conservateurs ? Et les autres partis de droite ?
Et Meloni donnera-t-il à son amie Ursula les voix dont elle a besoin, dans le secret des urnes, pour sauver la ghirba ?
Et en échange de quoi ?
Un commissariat important, dont on ne sait pas lequel pour Raffaele Fitto dit-on...
Ou un rôle dans les institutions européennes pour Enrico Letta.
Tous deux certainement méritants. Et dignes de confiance. Compte tenu de leur passé...
Ou Mario Draghi va-t-il réapparaître, comme un lapin sorti du chapeau ? Il ne semble pas heureux d'être un grand-père au jardin, mais il a déjà tout eu il ne lui manque plus que la présidence de la Commission européenne.
Oh mon Dieu, en fait ce serait aussi celle de la République italienne. Mais Mattarella semble s'être mis dans la peau d'un second mandat. Ce qu'il s'était juré de ne pas faire...
Draghi alors ? S'il n'y avait pas de majorité au Parlement européen... et c'est un "technicien" de grande valeur personne en Europe ne sert mieux les intérêts du système financier international.
Giorgia l'aime bien. Elle a toujours dit qu'elle avait la plus grande estime pour lui. Elle imite Mme Tina Fantozzi.
Mais Draghi Presidente, cela veut dire pas de haut commissaire pour l'Italie.... Un beau dilemme.
Et puis, le semestre hongrois est sur le point de commencer. Et les jeux doivent être faits rapidement avant l'arrivée de ce rabat-joie qu'est Orbán. Qui pourrait renverser la table du Monopoly.
A moins que... eh bien, il y a toujours l'exemple de son collègue slovaque Fico.
Mais dites donc, vous qui devez joindre les deux bouts, payer vos factures, payer les frais de scolarité de vos enfants (Dieu que je me sens qualunquiste aujourd'hui !), qu'est-ce que vous avez à faire de tout ça ?
Et pensez-vous vraiment que cela affectera votre vie, la menace de guerre et d'autres choses ?
Croyez-vous vraiment que ce seront les élus, von der Leyen ou Draghi, Fitto ou Letta, qui prendront les décisions sans les incitations qu'ils ne peuvent pas refuser ? Sans incitations qu'ils ne pourront pas refuser ?
Allez... en tant que compétition, c'est encore plus excitant que l'équipe nationale de Spalletti en Allemagne....
20:07 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, union européenne, affaires européennes, commission européenne | | del.icio.us | | Digg | Facebook
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