mardi, 14 octobre 2025
De Balfour à Blair: le jeu de l’Occident en Palestine!
De Balfour à Blair: le jeu de l’Occident en Palestine!
par Adem Kılıç
Source: https://telegra.ph/Da-Balfour-a-Blair-il-gioco-dellOccide...
Peu après avoir annoncé la reconnaissance de la Palestine en tant qu’État, la Grande-Bretagne a envoyé l’ancien Premier ministre Tony Blair pour entraver l’autodétermination de la Palestine, conformément au soi-disant “accord de paix” du président américain Trump.
Cette démarche a une nouvelle fois mis en lumière l’hypocrisie historique et la mentalité colonialiste de Washington, Londres et, en réalité, de l’Occident dans son ensemble.
Tony Blair n’est plus seulement un « consultant », mais une figure qui protègera les intérêts occidentaux et israéliens à Gaza et gérera le processus de transition post-conflit.
L’héritage de Blair en Irak et les crimes de guerre
L’héritage de Tony Blair en Irak démontre clairement à quel point il est peu fiable lorsqu’il s’agit de la Palestine.
Des milliers de civils ont perdu la vie et des massacres ainsi qu’une destruction systématique ont eu lieu lors de l’invasion de l’Irak menée par les États-Unis en 2003.
Tony Blair, qui avait convaincu le président américain de l’époque Bush de déclarer la guerre, a admis des années plus tard qu’il n’y avait pas d’armes de destruction massive en Irak et qu’ils avaient agi sur la base de fausses informations des services secrets.
Néanmoins, cet aveu et ce processus, qui ont suscité de sérieux débats en matière de droit international, n’ont jamais fait l’objet d’un procès au niveau international.
Aujourd’hui, cette figure devient un acteur clé dans la « reconstruction » de Gaza, dans le cadre d’un soi-disant accord de paix qui sert entièrement les intérêts d’Israël.
Le plan “Riviera” de Trump et Netanyahou
Tony Blair a déclaré explicitement son soutien à un projet qui transformerait Gaza en une “Riviera” et un “hub commercial”, conformément aux intérêts américains et israéliens.
La semaine dernière, le Financial Times a rapporté que le plan “Riviera de Trump”, élaboré par le Boston Consulting Group et piloté par des investisseurs israéliens, prévoyait d’ouvrir Gaza aux capitaux internationaux, et que Blair soutenait ce plan.
Cependant, au cours de ce processus, l’avis des Palestiniens n’a jamais été demandé. Bien que le plan en 20 points présenté affirmait que les Palestiniens ne seraient pas expulsés, il ne donnait aucune information sur la vie qu’ils mèneraient dans le cadre du nouveau plan.
Tromperie diplomatique
Le président américain Donald Trump a fermé les yeux sur les attaques israéliennes contre les négociateurs du Hamas à Doha, tout en révélant ses véritables intentions en refusant d’accorder un visa au président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pour assister à la cérémonie de l’ONU.
Ce geste ne visait pas l’administration Abbas, qui ignore déjà les droits de Gaza, mais constituait un pas de plus vers le mépris total du peuple palestinien.
Trump a pris des mesures qui ont privé les Palestiniens de leur droit de décider de leur propre avenir, sous les yeux du monde entier, puis a immédiatement annoncé un soi-disant plan de paix ignorant les Palestiniens, comme pour couronner ses actions.
La nomination de Blair s’est également révélée être une partie de cette ironie diplomatique.
Sa responsabilité dans les massacres en Irak et sa description de lui-même comme « juif évangélique » montrent que son véritable rôle est de limiter le droit de la Palestine à l’autodétermination et de mettre en œuvre les politiques américano-israéliennes.
De Balfour à Blair : l’approche coloniale britannique de la Palestine
Plus d’un siècle s’est écoulé depuis qu’Arthur Balfour (portrait), un autre ministre britannique, a publié en 1917 la déclaration qui allait jeter les bases de l’État d’Israël, promettant « un foyer national pour le peuple juif ». Il semblerait que les États-Unis et Israël tentent aujourd’hui de mettre en place une nouvelle approche “Balfour”.
Washington et Tel Aviv jouent un rôle central dans cette nouvelle manœuvre “Balfour”, et la mise en avant de Tony Blair dans ce processus marque la renaissance de cette ironie historique.
Dans l’ensemble, il est clair que le peuple palestinien se voit refuser le droit de déterminer son propre destin, même sur sa propre terre, et la nomination de Tony Blair – compte tenu de ses crimes de guerre passés et de ses politiques destructrices en Irak – prouve qu’il n’est qu’un projet pour la Palestine.
Conclusion
Le processus de transition à Gaza est modelé selon les intérêts des grandes puissances internationales, et la capacité des Palestiniens à contrôler leur propre sécurité, ainsi que leur avenir économique et politique, est complètement éliminée.
Cette situation vise également à limiter les espoirs de la Palestine de créer son propre État et sa résistance sociale.
Les États arabes, contraints d’accepter l’idée que « la pire paix vaut mieux que la guerre », continuent actuellement à prendre des mesures pour mettre fin à l’oppression à Gaza dans ce contexte.
En résumé, l’histoire se répète une fois de plus de façon ironique : après la déclaration d’Arthur Balfour il y a plus d’un siècle, de nouvelles figures, portées sur la scène par Washington et Tel Aviv, mettent en œuvre un nouveau plan pour continuer à décider du destin du peuple palestinien depuis l’extérieur.
19:08 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, palestine, gaza, tony blair, proche-orient, levant | |
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