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jeudi, 07 novembre 2019

Remembering Guillaume Faye: November 7, 1949–March 7, 2019

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Remembering Guillaume Faye: November 7, 1949–March 7, 2019

Today is Guillaume Faye’s first birthday since his death earlier this year after a battle with cancer. Faye had been sick for some time, but he was so focused on writing what will now be his last book that he postponed seeing a doctor until it was complete. When he finally sought medical attention, he was diagnosed with stage four cancer. There is no stage five. Guillaume Faye gave his life for his work, and his work for Europe.

Faye, like New Rightists and White Nationalists in European societies around the globe, was motivated by a sense of danger: the reigning system — liberal, democratic, capitalist, egalitarian, globalist — has set the white race in all of its homelands on the path to extinction through declining birthrates and race replacement through immigration and miscegenation. If we are to survive, we must understand this system, critique it, and frame an alternative that will secure the survival and flourishing of our race. Then we need to figure out how we can actually implement these ideas.

I like Faye’s approach for a number of reasons.

First, Faye thinks big. He wants to take all of Europe back for Europeans. I completely agree with this aim. Furthermore, to secure the existence of Europe against the other races and power blocs, Faye envisions the creation of a vast “Eurosiberian” Imperium, stretching from Iceland to the Pacific, with a federated system of government and an autarkic economy. He believes that only such an imperium will be equal to the challenges posed by the other races in a world of burgeoning populations and shrinking resources. As I argue in my essay “Grandiose Nationalism [2],” I think that such ideas are neither necessary nor practical and they entail dangers of their own. But nobody can fault them for visionary boldness.

Second, Faye thinks racially. His answer to the question “Who are we?” is ultimately racial, not cultural, religious, or subracial: white people are a vast, extended family descending from the original inhabitants of Europe after the last Ice Age. There are, of course, cultural and subracial identities that are also worth preserving within a federated imperium, but not at the expense of the greater racial whole.

Third, Faye is not a Luddite, primitivist, or Hobbit. He values our heritage, but he is attracted less to external social and cultural forms than to the vital drives that created them and express themselves in them. He also wishes to do justice to European man’s Faustian drive toward exploration, adventure, science, and technology. His “archeofuturism” seeks to fuse vital, archaic, biologically-based values with modern science and technology.

Fourth, Faye turns the idea of collapse into something more than a deus ex machina, a kind of Rapture for racists. We know a priori that an unsustainable system cannot be sustained forever and that some sort of collapse is inevitable. But Faye provides a detailed and systematic and crushingly convincing analysis of how the present system may well expire from a convergence of catastrophes. Of course, we need to be ready when the collapse comes. We need a clear metapolitical framework and an organized, racially conscious community to step into the breach, or when the present system collapses, it will simply be replaced with a rebranded form of the same ethnocidal regime.

Fifth, Faye is a strong critic of Christianity as the primary fount of the moral universalism, egalitarianism, and individualism that are at the root of our decline.

The only really fundamental disagreement I have with Faye was on the Jewish question. His views are closer to those of Jared Taylor, whereas mine are closer to those of Kevin MacDonald.

I only met Faye once, at the 2006 American Renaissance conference, where we had a couple of enjoyable conversations. We corresponded occasionally before and after that meeting. One of my treasured possessions is a copy of Faye’s first book, Le Système à tuer les peuples (Copernic, 1981), which he had given to Savitri Devi. Unfortunately, he was never able to locate his brief correspondence with Savitri. Perhaps it will come to light in his papers, which should be carefully preserved. If European man has a future, it will be due in no small part to Faye’s works. He belongs to history now, and future European generations will look dimly upon us if we fail to conserve and carry on his legacy.

I wish to draw your attention to many pieces by and about Faye at Counter-Currents.

By Guillaume Faye:

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About Guillaume Faye:

 

CONFÉRENCE : Retour à la terre : mode d’emploi.

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CONFÉRENCE : Retour à la terre : mode d’emploi.

Le cycle de conférences 2018/2019 de la bannière auvergnate de Terre & Peuple touche à sa fin. Il débuta avec l’exposé magistral de Robert Steuckers sur le mouvement völkisch, source d’inspiration fascinante qui reste encore à être exploré dans l’espace francophone.

Pour conclure ce cycle, et s’inscrivant dans le cadre que nous avions défini, la dernière conférence aura pour thème le retour à la terre : mode d’emploi. A ce titre, nous avons le plaisir et l’honneur d’accueillir Nicolas Fabre, auteur chez les éditions Kontre Kulture de Mon retour à la terre, guide du néo-rural, vendredi 15 novembre à Clermont-Ferrand.

Fort d’un parcours et d’une expérience solide dans les domaines de la permaculture, de l’autonomie et plus généralement d’un mode de vie rejetant les affres du monde moderne, Nicolas Fabre a à cœur le plaisir et l’envie de transmettre. Il gère actuellement une ferme agroécologique dans le Morvan.

C’est à la fois une quête vers un mode de vie enraciné, une reconnexion avec la nature, mais aussi, ne nous le cachons pas, une manière de se préparer à une possible rupture de la normalité qui nous pousse à délaisser le monde des idées pour plonger les mains dans la glèbe de notre belle province.

Nous vous attendons donc nombreux à partir de 18h vendredi 15 novembre dans la capitale arverne.

Paf : 10€

Réservation obligatoire via : terreetpeuplearverne@gmail.com

00:51 Publié dans Ecologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, terre & peuple, auvergne, ruralisme | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Relations internationales et antagonismes idéologiques...

 

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Relations internationales et antagonismes idéologiques...

par Pierre de Lauzun
Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Pierre de Lauzun, cueilli sur Geopragma et consacré à l'impact des antagonismes idéologiques dans le champ des relations internationales.

Relations internationales et antagonismes idéologiques

A côté du schéma des relations internationales classique depuis les traités de Westphalie, fondé sur des rapports entre entités plus ou moins souveraines, d’autres facteurs sont régulièrement venus colorer ces relations. On peut citer ici les conflits de civilisations chers à S. Huntington, bien qu’historiquement on trouve peu d’exemples où un conflit significatif oppose ce qu’on peut décrire comme deux aires de civilisation (voir un billet précédent). Même si des différences culturelles profondes ont souvent contribué à renforcer les antagonismes et à les radicaliser : les conflits étaient et sont en général d’abord des conflits entre puissances. Ce n’est que dans le cas de l’Islam que ce terme pouvait acquérir plus de vraisemblance, dans son opposition avec le monde chrétien d’un côté, le monde hindou de l’autre. Mais justement l’Islam est spécifique par l’association étroite qu’il fait entre religion et politique, et donc sa proximité potentielle avec une idéologie politique.

Cela nous conduit à mettre en lumière une autre type d’opposition, plus caractéristique de l’époque moderne au sens large, qui sont les conflits idéologiques. La guerre froide vient immédiatement ici à l’esprit, mais la seconde guerre mondiale dans une très large mesure aussi ; voire la première, du moins si on prend au pied de la lettre la propagande de l’époque. Comme si, à l’époque démocratique tout particulièrement, il fallait justifier les conflits par autre chose que les simples oppositions de puissance : par des oppositions entre un bien et un mal, moyennant bien sûr simplification éventuellement caricaturale de la réalité. Cette opposition idéologique n’oblitère évidemment pas la dimension de conflit de puissance, évidente dans tous ces cas, mais elle lui donne une caractère et une intensité toutes particulières ; elle peut en outre orienter les décisions prises, du fait de sa logique propre. C’est cette époque qu’on a pu croire un bref instant terminée en 1991 avec la fin de l’URSS.

Qu’en est-il aujourd’hui ? Apparemment la domination de ce qu’on peut appeler l’idéologie occidentale, est considérable sinon massive : elle donne sa substance au discours international de tout côté, depuis les débats de l’ONU jusqu’aux argumentaires donnés par les faucons américains, en Iraq et ailleurs. Idéologie utilisée abondamment pour justifier des politiques, et notamment des interventions ici ou là, militaires ou non. Mais sans qu’il y ait désormais un adversaire idéologique clair.

Les tentatives pour dresser une protestation, ou un début d’alternative, sincère ou pas, contre cette idéologie dominante sont timides et locales. C’est même vrai dans le cas de l’islamisme, sous ses différentes formes. Certes il représente un phénomène majeur. Soit comme prétexte à intervention, soit comme boutefeu, il peut jouer un rôle important dans les évènements. Mais il ne se situe pas à ce stade au niveau des grands rapports de force entre puissances, car il faudrait pour cela qu’une vraie puissance l’incarne. Sur la scène internationale il s’exprime en fait surtout sous la forme spécifique du terrorisme, dont la connexion avec de vraies puissances reste limitée. Certes un certain islamisme militant est revendiqué sous des formes diverses et souvent antagonistes par l’Arabie saoudite, l’Iran, et d’autres comme de plus en plus la Turquie. La première répand sa version rigide et extrême de l’Islam, à coups de dizaines de milliards, depuis plus de 50 ans (avec ses amis ou rivaux du Golfe), mais sans fédérer un véritable camp structuré comme tel. L’éventail de ses amis est pour le moins éclectique. Le second a su rassembler et mobiliser les communautés chiites dans un arc traversant tout le Moyen Orient, qui a actuellement le vent en poupe, mais sans sortir de ce cousinage par nature limité. Le chiisme reste fort peu missionnaire. La Turquie, importante comme puissance régionale, est peu suivie comme leader et reste à dominante nationaliste. Dans les faits donc, même si l’idéologie conditionne ces antagonismes et d’autres, le conflit de puissances reste prépondérant au niveau des relations de pouvoir. Reste que la résurgence indéniable de l’islamisme est un fait géopolitique majeur, qui peut l’être plus encore à l’avenir, si elle conduit à une modification suffisante des équilibres internes, et par là des priorités des pays concernés. C’est donc dans la patte humaine des pays musulmans qu’est l’enjeu, avant les relations internationales entre puissances.

Une autre source majeure d’alternative idéologique, potentiellement plus massive et plus significative, est l’évolution possible de la Chine. Au stade actuel, l’ancien antagonisme entre marxistes et occidentaux ne joue plus de rôle significatif au niveau mondial. Mais la Chine reste fondée sur des principes indéniablement différents et antagonistes de ceux qui constituent la doxa internationale, notamment américaine. A ce stade, cela ne prend pas chez elle la forme d’un programme idéologique conquérant. On peut même avancer que sa situation idéologique interne n’est elle-même pas stabilisée : il est clair que le régime cherche une justification à ce niveau, mais pour réussir il faudrait que cela prenne une forme différente et surtout plus élaborée. Elle pourrait tourner autour de l’idée actuellement latente d’un régime « éclairé », possédant une vision à long terme, qui est dégagée et mise en œuvre par des élites intellectuelles et sociales elles-mêmes sélectionnées à partir du peuple par le tamis du parti : on mêlerait ainsi une certain héritage léniniste plus ou moins maoïste (cher au président chinois actuel) avec des éléments de confucianisme récupéré (l’idée ancienne d’une élite supposée vertueuse au service du peuple, mue par le culte de la moralité publique). Mais la formalisation théorique de cela reste à ce stade limitée et déficiente, et non exportable.

A ce stade donc la Chine n’est pas mûre pour jouer un rôle international significatif à ce niveau, même si dans son mode d’intervention on voit l’impact de la différence avec les pays occidentaux, notamment dans son indifférence affichée à toute « démocratisation » dans les pays qu’elle aide. Ajoutons que la tradition chinoise séculaire était plus introvertie que messianique ; même si la Chine ancienne avait progressivement assimilé des zones vastes, grâce à son modèle culturel et politique attractif pour ses voisins ou les pays dominés. Mais outre qu’elle n’a plus cette puissance d’attraction à ce stade, sous cette forme cela ne donnerait de réponse que pour les pays de son environnement immédiat, culturellement proches (Japon, Corée, Vietnam) – et ce n’est en rien le cas actuellement. En bref la Chine actuelle commence à faire sentir sa puissance, mais elle rayonne bien plus par son pragmatisme que par son modèle ou ses idées. Elle n’a en outre aucune expérience historique des relations de puissance. Mais le temps travaille pour elle. Et à terme, on ne peut pas exclure qu’elle construise un modèle alternatif plus puissant, idéologiquement rival du modèle américain ou occidental. On peut par ailleurs trouver dans la tradition chinoise ancienne, si elle est quelque peu revisitée, un modèle politique fort, et même des motifs à interventionnisme, y compris sur base moralisante ; ainsi chez Mencius, successeur principal de Confucius, qui justifiait la guerre s’il s’agit d’éliminer des « tyrans » opprimant leur peuple. La situation reste donc mouvante et pourrait nous surprendre.

D’autres sources encore peuvent émerger à terme long : pensons à une civilisation ancienne comme celle de l’Inde, désormais en voie d’affirmation politique elle aussi.

Mais il n’est pas inintéressant de considérer un autre cas beaucoup plus d’actualité, quoique bien moins dramatique que les exemples cités : celui des populismes. Bien entendu les mouvements ou personnages classés comme tels sont censés faire partie du monde des démocraties à l’occidentale. En outre, ils sont hétérogènes, et ne constituent ni un front ni même une alliance. Rien ne dessine à ce stade un antagonisme d’ensemble entre eux et les autres régimes se disant démocratiques. Néanmoins la manière dont ils sont perçus, tant par les médias que par la diplomatie de ces autres pays, présente des traits caractéristiques, où la dimension idéologique (en l’espèce de réprobation) est manifestement prégnante : PIS polonais, Orban, Lega de Salvini, Brexiters à la Boris Johnson, personnages comme Trump ou Bolsonaro sont fondamentalement ressentis dans le discours dominant comme des anomalies moralement condamnables, dans leur discours même. On les rapproche parfois même d’un autre réprouvé comme V. Poutine, malgré les différences évidentes – mais justement ce rapprochement est symptomatique. Certes, le phénomène n’en est qu’à ses débuts, et peut faire long feu. Le succès ou l’échec du Brexit, l’avenir politique de D. Trump, l’évolution de l’Est de l’Europe ou de l’Italie seront ici des tournants importants, parmi d’autres. Certes, même si le phénomène subsiste, la possibilité d’un front de tout ou partie de ces dirigeants paraît plutôt improbable à ce stade. Mais on ne pourrait pas exclure qu’une fracture durable s’installe dans la belle unanimité antérieure, colorant alors les relations internationales de façon appréciable, vu l’importance des pays concernés. Le consensus idéologique occidental pourrait se trouver alors fortement altéré.

Pierre de Lauzun (Geopragma, 4 novembre 2019)