dimanche, 14 septembre 2025
De bénévole dans le tsunami migratoire à électrice convaincue de l'AfD
De bénévole dans le tsunami migratoire à électrice convaincue de l'AfD
Peter W. Logghe
Source: https://www.facebook.com/peter.logghe.94
Le parcours de Nicole Blair, 36 ans, semble inhabituel, mais il pourrait bien être représentatif de celui de nombreuses personnes qui, avec un grand cœur et beaucoup de naïveté, ont adhéré au slogan « Wir schaffen das » de l'ancienne chancelière allemande Angela Merkel (CDU), pour se rendre compte, plus tard, que tout cela était un peu trop candide et que la cohabitation, si le mot est encore utilisable, est devenue par suite beaucoup plus problématique. Le moment de la grande désillusion.
En 2015, au moment où Mutti Merkel a prononcé les mots célèbres « Wir schaffen das », Nicole Blair se trouvait à Budapest. Elle a été frappée par le sort des familles sans abri et sans ressources et s'est investie à 100% dans l'aide humanitaire aux réfugiés en Allemagne: collecte de vêtements, accueil et aide scolaire, recherche de logements, accompagnement quotidien de nombreux migrants. Tout cela de manière désintéressée, en tant que bénévole du matin au soir. « Je voulais aider, je voulais être une bonne personne », dit-elle.
« Le programme de l'AfD me semble le plus humain »
Ses expériences lui ont fait prendre conscience que de nombreux nouveaux arrivants montraient finalement peu de gratitude, qu'elle devait entendre de nombreux mensonges et constater des vols. Elle a constaté chez certains migrants le sentiment que « tout cela doit leur être donné immédiatement ».
La rupture s'est produite en 2020, en pleine pandémie du coronavirus. Mme Blair était enceinte et refusait de se faire vacciner, craignant des effets secondaires. « Du jour au lendemain, je suis devenue une paria, j'ai été exclue », constate-t-elle.
Pendant cet isolement forcé, elle a commencé à lire les programmes de tous les partis politiques. Ce qui l'a convaincue, c'est la politique migratoire de l'AfD. Contrairement à la caricature qui en est faite, l'AfD ne prône pas « l'expulsion de tous les étrangers », mais fait la distinction entre ceux qui s'intègrent et travaillent et ceux qui commettent des délits et ne respectent pas la loi. « Cela m'a semblé très logique », dit-elle. Nicole Blair, qui a lancé sa propre chaîne YouTube en 2021, affirme que les réfugiés qui recherchent véritablement une protection restent bien sûr les bienvenus. Mais elle a rencontré trop de personnes qui migrent simplement pour améliorer leur situation économique. « Un motif compréhensible, mais qui ne relève plus du droit d'asile ».
Selon Mme Blair, la véritable solidarité consisterait à encourager les jeunes hommes à reconstruire leur pays d'origine, plutôt que de rechercher le confort des prestations sociales occidentales. Il est clair que Mme Blair n'aura pas l'occasion d'exprimer ces opinions dans les médias grand public.
16:20 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, allemagne, europe, affaires européennes, nicole blair, afd, réfugiés, migrations | |
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