mardi, 23 décembre 2025
UE. L’état des choses

UE. L’état des choses
Andrea Marcigliano
Source: https://electomagazine.it/ue-lo-stato-delle-cose/
Orbán, Fico et le Tchèque Babis, se tiennent à l’écart. Ils refusent de participer au méga-financement de Zelensky pour continuer la guerre, déjà perdue, contre la Russie.
Gaspillage d’argent, l’a qualifié Orbán, avec sa franchise habituelle et brutale.
Oui, gaspillage d’argent. Et pourtant, l’Union insiste pour en verser, à pleines mains, dans l’incendie ukrainien. Pour faire un cadeau – car il s’agit bien d’un cadeau – au régime le plus corrompu d’Europe. En faisant semblant d’ignorer le gaspillage commis par les oligarques de Kiev, qui envoient le peuple à la boucherie, mais qui se délectent de nombreuses subventions, soudaines et imméritées. Et les toilettes en or ne sont qu’un petit aspect de ce vol perpétré avec arrogance.
Il est toutefois intéressant de noter que la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque se tiennent à l’écart. Orbán a été très clair. Et extrêmement dur. Donner encore de l’argent à l’Ukraine est une folie, inutile et délirante.

L’Union européenne, donc, s’est ainsi rompue formellement. Et ce n’est qu’un premier signal. Car le malaise grandit dans d’autres pays. Pas seulement en Europe de l’Est, compte tenu des positions, de plus en plus différenciées, de l’Espagne et de la Belgique.
Bruxelles, et surtout l’Allemagne et la France, ont tenté de sauver ce qui peut l’être. Les milliards pour Zelensky ne viendront pas des dépôts russes gelés en Europe. Ce qui aurait fait exploser la situation, menant à une crise financière sans précédent. Comme Lagarde de la BCE, elle-même, l'a déclaré.
Cependant, ce sont des sommes d’argent, considérables, qui seront dépensées aux dépens, et au détriment, des peuples européens. Qui devront payer le prix fort en subissant une réduction effrayante des services, de la santé, des salaires et des pensions.
Et tout cela uniquement pour financer Zelensky. Et pour permettre à von der Leyen de poursuivre sa politique belliciste démentielle. Aussi pour masquer la corruption de sa Commission. Et, bien sûr, la sienne propre.
Un fardeau que beaucoup de peuples européens ne sont pas disposés à accepter passivement.
Des manifestations, de véritables révoltes populaires, sont signalées à Bruxelles, Paris, dans toute la France et dans de nombreux autres pays, de la Grèce à l’Allemagne.
L’Allemagne, où Merz cherche à mettre en place une astuce juridique pour éliminer l’AfD, le parti populaire qui a, désormais, conquis tout l’est. Et qui progresse également massivement dans les Länder occidentaux.
Et l’AfD est absolument opposée au conflit avec la Russie. Car elle veut la paix…
Bien sûr, rien de cela n’est mentionné dans nos médias mainstream. L’Italie et les Italiens sont maintenus dans une sorte de stupeur, comme s’ils avaient été drogués. Et ils sont totalement désinformés.
Pendant ce temps, Meloni continue de jongler entre Washington et Bruxelles. Elle flatte tantôt Trump tantôt von der Leyen. Incapable, en substance, de prendre une décision claire. Ce qui pourrait lui coûter très cher au printemps prochain.
Et, surtout, ce qui coûte déjà très cher, bien trop cher, aux Italiens. Où une grande partie de l’opinion publique semble encore endormie. Étourdie et inconsciente.
Le seul espoir, ce sont les protestations croissantes des agriculteurs.
Espérons, justement, que ce soit un premier signe de réveil.
17:22 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, actualité, affaires européennes, union européenne, ue |
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