Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 05 août 2009

Géorgie: l'opposition veut un dialogue avec Moscou

georgie.jpg

 

 

Géorgie: l’opposition veut un dialogue avec Moscou

 

Il n’y a rien de pire, pour un pays, puissant ou non, que de s’engager dans un “angle mort”  et d’y rester coincé. Car il n’en sort plus. Il lui est inutile d’attendre le bon vouloir de ses alliés: il doit se retrousser les manches et agir seul, se dépatouiller sans l’aide de personne. C’est le point de vue que semble avoir adopté le chef de l’opiniâtre opposition géorgienne, Irakli Alasania. Le 22 juillet dernier, il a accordé un entretien au quotidien russe “Kommersant” où il évoquait la nécessité de normaliser les rapports entre Moscou et Tbilissi. Il a déclaré: “C’est simple: il n’y a pas d’autre solution, il faut rétablir les relations russo-géorgiennes. Ni la Russie ni la Géorgie ne peuvent promouvoir une stabilité durable dans la région sans entamer un dialogue direct”.

 

Le jeune leader de l’opposition, qui est aussi le président du parti libéral-démocratique “Notre Géorgie”, est convaincu que, dans un avenir proche, il sera possible de négocier directement avec le Kremlin. Tout simplement parce que, comme il l’a dit, il n’y a pas d’autre solution.  Alasania est aussi l’un des candidats potentiels pour les futures élections présidentielles, quand Saakachvili ne pourra plus briguer de mandat supplémentaire. Pour Alasania, il serait idiot de commettre les mêmes erreurs impardonnables que son prédécesseur. Pendant ce temps, l’actuel gouvernement géorgien perd du crédit jour après jour et continue à hurler au scandale lorsque les autorités russes rendent une visite officielle, sans y être autorisées par Tbilissi, à la République indépendante d’Ossétie du Sud, jadis territoire géorgien. 

 

(article paru dans “Rinascita”, Rome, 23 juillet 2009, trad.  franç.: Robert Steuckers).