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lundi, 22 mars 2021

L’idéologie LGBTQ et la dissolution de l’identité occidentale...

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L’idéologie LGBTQ et la dissolution de l’identité occidentale...

par David Engels

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de David Engels, cueilli sur le Visegrád Post et consacré à l'idéologie LGBTQ+ et à son action dissolvante vis-à-vis de l'identité européenne traditionnelle.

Historien, spécialiste de l'antiquité romaine, David Engels, qui est devenue une figure de la pensée conservatrice en Europe, est l'auteur de deux essais traduits en français, Le Déclin. La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013) et Que faire ? Vivre avec le déclin de l'Europe (Blauwe Tijger, 2019). Il a  également dirigé un ouvrage collectif, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020).

L’idéologie LGBTQ et la dissolution de l’identité occidentale

Union européenne – Depuis que l’Union européenne a été déclarée « zone de liberté LGBTQ » le 11 mars 2021, le débat sur l’idéologie « LGBTQ » est omniprésent dans les médias, et avec lui, la critique de cette Pologne « intolérante » et « autoritaire » où les homosexuels subiraient constamment des atteintes à leur « droits », voire leur intégrité physique. Mises à part les nombreuses absurdités résultant d’une représentation volontairement erronée des faits eux-mêmes, nous trouvons au cœur de ce débat un manque de discernement assez typique pour notre monde actuel : celui entre la personne et l’idéologie.

En effet, la Pologne a été l’un des premiers pays en Europe à avoir décriminalisé l’homosexualité (1932 ; l’Allemagne en comparaison seulement en 1969), mais entre la tolérance de l’organisation libre de la vie privée d’un côté et l’égalité entre des relations hétéro- et homosexuelles d’un autre, il y a un pas énorme que la majorité de la population polonaise et avec elle son parlement et son gouvernement ne semblent pas prêts à franchir. Ainsi, le débat actuel ne se situe nullement au niveau de la simple « protection des minorités », car ces minorités, déjà aujourd’hui, n’ont absolument rien à craindre de la part de la société ou de l’État. Tout au contraire, il s’agit d’un choix idéologique fondamental avec des conséquences lourdes pour l’entièreté de la société, et c’est pour cette raison que l’on doit parler d’une véritable « idéologie LGBTQ », inséparable d’ailleurs de l’ensemble de l’universalisme « politiquement correct ».

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Selon cette idéologie, l’identité sexuelle serait une simple « construction sociale » sans véritable lien avec la constitution physique de l’humain, et la liberté de l’individu consisterait à pouvoir constamment assumer un autre « genre » et dès lors d’autres rôles sexuels. Cela implique non seulement l’exigence du mariage pour tous, la libéralisation du droit à l’adoption, la banalisation des thérapies et chirurgies de changement sexuels, la réclamation de « quotas » représentatifs dans toutes les corporations et l’introduction de sujets LGBTQ dès l’école primaire, voire maternelle, mais aussi, au long terme, comme nous allons le voir, la dissolution de la notion même de famille naturelle. À chaque étape, un argument clef (outre les appels purement rhétoriques au respect pour l’« amour ») : celui du « moindre mal », comparant les conséquences (néfastes) de relations hétérosexuelles échouées avec ceux (bénéfiques) de relations homosexuelles réussies ; le « moindre mal » des enfants grandissant avec des parents homosexuels aimants qu’avec des parents hétérosexuels malheureux ; le moindre mal de la bénédiction religieuse des couples homosexuels en comparaison avec le risque de leur « aliénation » spirituelle ; le « moindre mal » du mariage pour tous en vue de la stabilité financière et donc du contentement politique des couples homosexuels ; etc. Or, comme d’habitude, ce qui manque dans cette équation purement individualiste et rationaliste est l’intérêt de la société dans son ensemble, car ce qui peut être un « moindre mal » pour quelques individus peut déstabiliser les fondements d’une civilisation entière.

Certes, le problème ne se situe pas (ou pas seulement) au niveau de la simple « relativisation » de la famille naturelle, puisque les deux concepts ne sont pas (encore) dans une situation de compétition immédiate : peu d’hétérosexuels changeront d’orientation sexuelle uniquement pour bénéficier des avantages juridiques d’une relation homosexuelle ou vice-versa. Non, le problème est un problème de fond : à partir du moment où ce n’est plus le droit naturel et le respect des institutions historiques fondamentales qui régit la construction des ensembles familiaux et éducationnels sur lesquels notre société est basée, mais le pur constructivisme social, toutes les autres limites tomberont également tôt ou tard. Une fois l’exception, sous couvert de « protection des minorités », rehaussée au même niveau de la norme, celle-ci perd tout son sens, et la société implose rapidement en une multitude de sociétés parallèles, où ce n’est plus le consensus de tous, mais la minorité la plus forte qui domine le reste (ce qui, évidemment, ne s’applique pas seulement aux minorités sexuelles, mais aussi ethniques, culturelles, religieuses ou politiques).

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Car la sexualité, déconnectée de son support physique initial et de sa vocation naturelle de procréation, devient nécessairement un passe-temps quelconque qu’il serait absurde de limiter ou réglementer dans un sens ou dans un autre : une fois les différentes variantes de l’homosexualité non seulement tolérées, mais mises à égalité avec la famille traditionnelle, il n’y a plus aucun argument logique pour interdire la légalisation de constellations polygames, incestueuses, voire même pédophiles ou zoophiles, comme le réclament d’ailleurs depuis au moins les années 1968 la gauche et le mouvement écologiste. Pire encore : non seulement, l’intégration du constructivisme social dans la définition du couple et de la famille risque de mener tôt ou tard à la banalisation et dès lors la diffusion de pratiques fondamentalement malsaines, voire criminelles, mais cette idéologie se caractérise aussi par son hostilité pour le modèle hétérosexuel établi. Non contente de le laisser survivre comme une option parmi de multiples autres combinaisons possibles, la gauche associe la famille traditionnelle, déjà lourdement éprouvée par la banalisation du divorce et l’essor des familles recomposées, à un prétendu modèle « patriarcal » oppressant, réactionnaire, voire même « fascistoïde », comme l’avaient déjà mis en avant Horkheimer et Deleuze.

Ainsi, loin de défendre les droits d’une infime minorité « menacée » contre une large majorité opprimante, cette idéologie complexe et profondément anti-humaniste sape actuellement les dernières fondations d’un modèle familial attaqué de partout. En tentant de déconnecter la société occidentale de son support naturel et historique, les activistes LGBTQ font donc seulement eux-mêmes le travail d’« idiots utiles » dans un combat idéologique dont ils ne réalisent probablement que très rarement toute l’ampleur. Dès lors, l’on peut comprendre que, tôt ou tard, chaque gouvernement véritablement conservateur se doive de mettre des limites très claires afin de défendre ses valeurs et faire la part entre la tolérance des choix personnels de certains individus et la légalisation formelle d’une idéologie qui, elle, risque de démanteler fondamentalement ce qui reste encore de l’identité occidentale. La Pologne et avec elle de nombreux pays dans l’Est de l’Europe ont fait ce choix, et l’Europe occidentale, dont les gouvernements dominent l’Union européenne actuelle, semble avoir fait le sien le 11 mars 2021. La suite des événements montrera clairement les conséquences de ce choix sur la stabilité, la prospérité et la santé des sociétés respectives…

David Engels (Visegrád Post, 16 mars 2021)

00:02 Publié dans Actualité, Sociologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : david engels, actualité, sociologie, lgbt, lgbtq | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

jeudi, 06 juillet 2017

Les LGTBQ remplacent les neocons

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Les LGTBQ remplacent les neocons

Ex: http://www.dedefensa.org

De grandes et profondes transformations se font sous nos yeux, à l’occasion d’événements s’entremêlant dans les “tourbillons crisiques” et développant spontanément, pour se justifier, des simulacres de situation. (Opposera-t-on, pour mieux s’en expliquer et améliorer le rangement de notre perception quelque chose que l’on pourrait baptiser “simulacres-de-situation” s’opposant aux vérités-de-situation ? Le simulacre-de-situation intégrant alors à la fois la narrative et le déterminisme-narrativiste pour atteindre le rang d’un concept fondamental et se suffisant à lui-même ? On y travaille...)

Il est certain que l’antirussisme, cet événement psychologique et pathologique majeur, fournit un formidable champ de manœuvre pour cette sorte d’exercice de développement accéléré des situations psychologiques couplées à la puissance du système de la communication, le tout engendrant de nouvelles situations (de nouveaux “simulacres-de-situation”). Dans sa dernière chronique du 19 juin 2017, Justin Raimondo, revient sur le cas de James T. Hodgkinson, l’homme qui a attaqué des parlementaires républicains et qui en a blessé un très sérieusement avant d’être lui-même abattu. Raimondo rappelle qu’outre d’être partisan de Sanders, Hodgkinson était un fervent admirateur de Rachel Maddow, présentatrice-vedette de MSNBC, la chaîne-TV pourtant complètement intégrée dans la presseSystème, la plus radicalisée.

Maddow elle-même, lesbienne et fervente partisane des causes LGTBQ, tient une tribune qu’on ne peut que qualifier d’antirusse selon le concept d’antirussisme par la densité et l’importance accordées au sujet. The Intercept a montré que le traitement du Russiagate sur le très important segment de Maddow sur MSNBC est largement supérieur, en temps d’antenne, au traitement de tous les autres sujets réunis. Exemple de déclaration de Maddow que signale Raimondo : « Si cette présidence est effectivement le résultat d’une opération des Russes, eh bien, si cette présidence américaine est effectivement la production d’une collusion entre des services de renseignement russes et d’une équipe de campagne présidentielle US, je veux dire que c’est quelque chose d’énorme... [NDLR : on comprend ici, dans cette intervention du 17 avril 2017, que, pour Maddow, le “si” est de pure forme] Ce n’est plus une partie de la politique américaine ; ce n’est plus, vous voyez, la bataille partisane habituelle entre Républicains et Démocrates. C’est une guerre internationale conduite contre notre pays. »

Autour de Maddow à qui Hodgkinson a beaucoup écrit en tant qu’animatrice vedette-LGBTQ de MSNBC, et de l’acte commis par Hodgkinson et qui fut escamoté dans les émissions de Maddow, Raimondo présente une analogie qui peut surprendre à première vue, mais à première vue seulement. Maddow n’est pas une gauchiste émeutière et ultra-marxiste comme celles des années 1960-1970, non elle est d’abord et avant tout scrupuleusement progressiste et sociétale (progressiste-sociétale, selon notre rangement), c’est-à-dire d’abord enflammée pour la cause des minorités et “pseudo-déviances” sexuelles (LGTBQ) ; pourtant Raimondo insiste pour la placer exactement là où se trouvaient les fous de l’hyper-extrême-droite du début des années 1960 qui voyaient les Russes-Soviétiques partout :

« This sort of craziness is usually reserved for the farther fringes of the American polity. Back in the 1960s, far-right groups like the Minutemen – who believed the United States government was effectively under the Kremlin’s control – armed themselves to prepare for the day when they would “liberate” America. Indeed, this sort of lunacy has traditionally been a fixture of extreme right-wing politics in this country: that it has now appeared on the left – and not the far-left, but in the “mainstream” of the Democratic party, which has taken up the Russia-gate conspiracy theory to the virtual exclusion of all else — is the proximate cause of what I call Hodgkinson’s Disease: the radicalization of formerly anodyne Democrats into a twenty-first century version of the Weathermen.

» How did this happen? Democratic party leaders, in tandem with their journalistic camarilla, have validated an unconvincing conspiracy theory for which not a lick of definitive evidence has been provided: the idea that the Russians “stole” the election on behalf of Trump, and that the Trump campaign cooperated in this treasonous effort... »

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Nous rappelions dernièrement, sous le titre « The Russians are coming ! The Russians are coming ! » cette atmosphère des années 1960 au travers de deux films, en plus du Manchurian Candidate qui magnifiait le complot communiste, et qui fut d’ailleurs rappelé à propos de Trump (The Siberian Candidate) par rien de moins que le brillant et rationnel Prix Nobel d’Economie Paul Krugman :

« Nous sommes désolés, ou peut-être enchantés après tout, de devoir rappeler que cette exclamation redoublée est aussi le titre d’une comédie désopilante de 1966 contant l’histoire d’un brave sous-marin soviétique en assez mauvais état et en difficulté, accostant sur une côte US pour demander de l’aide et déclenchant une panique affreuse achalandés d’un appel aux armes général chez les locaux tandis que les matelots soviétiques/russes tentent de les calmer, – tout cela, deux ans après le “Dr. Strangelove, Or How I Learned To Love The Bomb”, de Kubrick, qui nous avait instruit sur l’état de l’esprit des dirigeants du système de l’américanisme et autres membres du Deep State... »

Comme on le lira, la colonne de Raimondo est pleine d’intérêt, mais surtout elle nous confronte indirectement, sans que Raimondo lui-même ne le souligne, avec le fait de la radicalisation et la politisation extrêmes d’un sentiment progressiste qui est au départ, ou se prétend, sociétal ; jusqu’à sa transformation en une pathologie d’une politique absolument belliciste, complotiste et jusqu’auboutiste. La différence avec la référence des Minutemen d’extrême-droite des années 1960, et aussi avec les gauchistes extrémistes jusqu’aux années 1970 (Weathermen et Black Panthers) tient en ceci que ces extrémistes disons de la gauche LGTBQ ne sont justement pas en position extrémiste dans le système de la communication. Comme on l’a dit, MSNBC et Maddow font partie de la presseSystème, ou Mainstream (MSM) aux USA. On aura ainsi remarqué que, depuis des mois sinon une ou deux années, parallèlement à la candidature évidemment à tendance féministe d’Hillary Clinton, tout se passe comme si les phalanges progressistes-sociétales les plus engagées dans le mouvement LGTBQ avaient remplacé les neocons dans leur rôle de warmongers (“fauteurs de guerre”), avec cette même position, sinon plus puissante, que celle que les neocons avaient occupée dans la presseSystème et le système de la communication. Les progressistes-sociétaux/LGTBQ ont cet avantage d’une sorte de “légitimité morale”, d’un magistère moral postmoderne placé au centre du Politically Correct (PC) qui exerce, lui, une dictature intellectuelle, et caractérisé justement par l'exercice d'une complète terreur intellectuelle, à l’intérieur du Système.

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Les neocons se sont divisés à propos de Trump et ils se trouvent aujourd’hui confrontés au désordre extrême de la politique extérieure US produit aussi bien par le président que par le Congrès, que par une multitude de contradictions qui lui donnent un aspect complètement erratique, ce que le ministre allemand des affaires étrangères a désigné comme une “trumpisation”. (Cette division des neocons est en fait apparue dès 2011 avec l’affaire libyenne où ils se sont séparés en partisans et adversaires de l’intervention ; depuis, chaque “incident” de ce genre tend à les diviser encore davantage et leur influence a fortement pâti de cette division...) Au contraire, les progressistes-sociétaux/LGTBQ se trouvent rassemblés sur une ligne de force d’une puissance extrême, notamment contre la Russie avec le Russiagate dont ils sont les principaux incendiaires. Pour eux, en effet, il s’agit d’une ligne de force belliciste extrêmement cohérente, aussi bien du point de vie politique (géopolitique) selon la tradition américaniste de la Guerre froide ; idéologique selon la mantra démocratique et droitdel’hommiste qu’on connaît bien ; et, surtout, ligne de force de type-PC et postmoderne, déconstructrice évidemment, complètement anti-traditionnelle et s'exercçant dans ce sens contre les Russes et Poutine qui, comme nous le rappelons souvent depuis au moins 5 ans, représentent aujourd’hui le plus puissant pôle de défense de la tradition, dans son sens le plus large, clairement explicitée et puissamment affirmé dans les termes les plus fermes.

Cette évolution est passée par une phase intermédiaire avec le surgissement avec Obama de la tendance R2P (“Right To Intervene”), qui était une sorte de néoconservatisme de la gauche humaniste, mais dont on a rapidement perçu l’aspect LGTBQ avec l’implication de l’administration Obama et sa dimension antiraciste et féministe (il va sans dire que l’antiracisme trouve naturellement sa place au sein des LGTBQ). On se rappelle que les principales avocates du R2P était justement des femmes militantes en situation directe de pouvoir (les “harpies” d’Obama : Clinton, Rice, Power, Nuland, Flournoy) suivant et dirigeant la présence d’un affectivisme puissant dans la politique extérieure d’Obama. Parallèlement, diverses affaires médiatico-sociétales (les Pussy Riots) contribuaient à installer un antirussisme radical dans le mouvement LGTBQ. Bien entendu, ces créatures de genre féminin qui feraient croire à l’intolérance de ceux qui les mettent en cause sont totalement opposées à des femmes politiques développant une réflexion rationnelle, telle Tulsi Gabbard, ce qui montre que l’argument LGTBQ est complètement idéologisé et politisé puisque Gabbard est aussi bien, – sinon mieux, – une femme avec une conscience politique que ne l’est une Maddow. Bien entendu (suite), tout cela prétend se situer à gauche (“progressiste”) de façon à poursuivre l’usage de l’arme de communication du PC, malgré les intéressants enseignements des vérités de l’Histoire. (*) Le mouvement LGTBQ n’est ni de gauche ni de droite, il ne peut être réduit à ce rangement : dans sa forme actuelle, il est radicalement déconstructeur et, en cela, il poursuit à sa façon le rôle des homosexuels allemands dans le développement du pangermanisme et la formation du nazisme.

Ci-dessous, le texte de Justin Raimondi du 19 juin 2017, sur Antiwar.com.

dedefensa.org

Note

(*) Le mouvement LGTBQ, qui se veut sociétal progressiste, s’affirme donc de gauche, et notamment l’homosexualité postmoderne qui s’affiche de gauche dans la tradition (?) de Foucault et des déconstructeurs ; ce qui conduit à installer l’homosexualité masculine à gauche et à évacuer l’un des principaux mouvements homosexuels politisés de l’histoire, qui est l’homosexualité allemande du XIXème et du début du XXème siècle. Ce mouvement, comme le rappelle Robert Simonnot dans son livre Rose et Brun fut très largement impliqué dans la dynamique pangermaniste à laquelle il participa conceptuellement, et, au-delà, à la dynamique nazie avec Röhm et ses SA. Röhm est considéré par certains comme le véritable inspirateur de la doctrine nazie et de Hitler, et s’il fut liquidé avec ses SA au moment de la Nuit des Longs Couteaux de 1934, ce fut moins à cause de l’homosexualité que de la crainte de Hitler de voir Röhm prendre la direction du parti NSDAP grâce à la puissance des SA, véritable armée parallèle qui rassembla plus d’un million d’hommes à son sommet. La persécution des homosexuels qui suivit (“étoile rose”) fut un moyen pour Hitler de se gagner le soutien des conservateurs traditionnalistes allemands autant que de verrouiller cette purge à l’intérieur du parti nazi... Où l’on voit que le parallèle établi par Raimondo entre les LGTBQ et l’extrême-droite complotiste du début des années 1960 n’est pas seulement symbolique. Les “Queer” (“étrange” en anglais) du Q de LGTBQ ne sont pas si “étranges” qu’ils veulent bien le faire croire : ils ont une ascendance extrêmement significative et qui a sa place dans les grandes dynamiques politiques que ces mêmes LGTBQ vomissent aujourd’hui avec entrain. Tout cela, malgré les maquillages de fortune, se retrouve dans la logique de la postmodernité et des déconstructeurs.

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Hodgkinson’s Disease: Politics and Paranoia in the Age of Trump

James T. Hodgkinson, the would-be assassin of Republican congressmen, wasn’t a radical. If you look at his published output – a series of letters to his local newspaper in Belleville, Illinois, as well as the majority of his Internet postings – it’s mostly about matters nearly every progressive cares about: taxes (the rich don’t pay enough), healthcare (the government must provide), income inequality (it’s all a Republican plot). All in all, a pretty unremarkable worldview that any partisan Democrat – either a Bernie Sanders supporter, as Hodginkinson was, or a Hillary fan – could sign on to. 

So what drove him over the edge?

One of his more recent Facebook posts was a link to a petition that called for “the legal removal of the President and Vice-President, et. al., for Misprision of Treason.” Hodgkinson had signed it and he was asking his readers to follow suit: “Trump is a Traitor,” he wrote, “Trump Has Destroyed Our Democracy. It’s Time to Destroy Trump & Co.”  He was also a big fan of Rachel Maddow, who – incredibly — has spent the majority of her airtime ranting about “The Russian Connection,” as this Intercept piece documents. Hodgkinson was also a member of a Facebook group ominously dubbing itself “Terminate the Republican Party,” an appellation Hodgkinson apparently took quite literally. The group has over 13,000 members. The main page of the Terminators is adorned with a cartoon of Putin manipulating Trump like a puppet.

When Hodgkinson left his home and his job to travel to Alexandria, Virginia, he told his wife he was going to “work on tax issues.” But is that what motivated his murderous spree? Do “tax issues” really seem like something that would inspire someone to plan and carry out an assassination attempt that, but for the presence of Capitol police on the scene, would have certainly resulted in a massacre?

Hodgkinson clearly believed that the President of the United States was an agent of a foreign power. He had signed on to the idea that Trump not only benefited from a Russian campaign to discredit Hillary Clinton, but that he is engaged in a war against his own country. As Maddow put it in one of her more unhinged broadcasts:

“If the presidency is effectively a Russian op, right, if the American Presidency right now is the product of collusion between the Russian Intelligence Services, and an American campaign, I mean, that is so profoundly big. This is not part of American politics; this is not, you know, partisan warfare between Republicans and Democrats. This is international warfare against our country.”

“International warfare” – and Hodgkinson, a soldier in that fight, saw it as his duty to use the sort of weapons that are commonly used in international warfare. That’s why he sprayed that baseball field with a hail of gunfire – over fifty rounds. And when his rifle ran out of ammunition, he took out his handgun and continued firing. Because “this is not, you know, partisan warfare between Republicans and Democrats. This is international warfare against our country” – and it’s the obligation of patriotic citizens to take up that fight and take out the enemy.

This sort of craziness is usually reserved for the farther fringes of the American polity. Back in the 1960s, far-right groups like the Minutemen – who believed the United States government was effectively under the Kremlin’s control – armed themselves to prepare for the day when they would “liberate” America. Indeed, this sort of lunacy has traditionally been a fixture of extreme right-wing politics in this country: that it has now appeared on the left – and not the far-left, but in the “mainstream” of the Democratic party, which has taken up the Russia-gate conspiracy theory to the virtual exclusion of all else — is the proximate cause of what I call Hodgkinson’s Disease: the radicalization of formerly anodyne Democrats into a twenty-first century version of the Weathermen.

How did this happen? Democratic party leaders, in tandem with their journalistic camarilla, have validated an unconvincing conspiracy theory for which not a lick of definitive evidence has been provided: the idea that the Russians “stole” the election on behalf of Trump, and that the Trump campaign cooperated in this treasonous effort.

Yet that hasn’t stopped the Democratic party leadership from taking this ball and running with it. As Jennifer Palmieri, a top official in the Clinton campaign, put it, Democrats should push the “collusion” issue “relentlessly and above all else. They should talk about it in every interview.” The New York Times writes about this conspiracy theory as if it is uncontested fact. Democratic officeholders have declared that the alleged “hacking” of the election was an “act of war” – with the NeverTrump Republicans echoing the party line – and the Twitterverse’s conspiracy theorists are having a field day with the dangerously loony contention that we are at war with Russia. What’s more, the wildest imaginings of the nutjob crowd are being taken up and amplified by “respectable” people like constitutional lawyer Laurence Tribe.

In this way Hodgkinson’s Disease was incubated, its toxicity penetrating the mind of a suggestible and embittered little man until the poison had accumulated to such an extent that it burst through to the surface in an explosion of uncontrollable rage. Rachel Maddow is the theory: James T. Hodgkinson is the practice. The ultimate result is civil war.

That such a conflict would be born out of a full-scale delusional system that resembles a third-rate cold war era thriller just adds a Bizarro World cast to the whole sorry spectacle. The “Russia-gate” conspiracy theory that has consumed the energies of the media, the Congress, and President Trump is an elaborate hoax. This farrago of falsehood rests on a fallacious assumption: that the Russians necessarily “hacked” the DNC and John Podesta’s emails. The contention is that the methods supposedly utilized by the alleged hackers were similar to those used in the past by “suspected” Russian hackers, and that this makes the case. Yet this argument ignores the fact that these tools and methods were already out there, available for anyone to use. This is a textbook example of what cyber-security expert Jeffrey Carr calls “faith-based attribution,” which amounts to, at best, an educated guess, and at worst is the end result of confirmation bias combined with the economic incentive to tell a client what they want to hear. In the case of the DNC/Podesta “hacks,” the company hired to investigate, CrowdStrike, had every reason to echo Hillary Clinton’s contention that the Russians were the guilty party. CrowdStrike, by the way, never gave US law enforcement authorities access to the DNC’s servers: indeed, the FBI’s request for access was rebuffed.

The “Russia-gate” hoax has injected a pernicious and highly dangerous theme into our political discourse: the accusation that the Trump administration is a traitorous cabal intent on “destroying democracy,” as Hodgkinson put it, and handing over the country to the tender mercies of a foreign power. Taken seriously, this theme necessarily and inevitably leads to violence, which means there’s a good chance we’ll see more Hodgkinsons in the headlines. 

And standing behind it all is the Deep State – the leakers (with access to all our communications) who are feeding disinformation to the Washington Postand the New York Times in order to bring down this presidency. One prong of this operation is embodied in the Special Counsel, Robert Mueller, whose investigation was provoked and fueled by Deep State leakage. The other prong consists of the useful idiot crowd, those who believe the propaganda and can be mobilized to take to the streets.

The Deep State types don’t have to get in direct contact with people like Hodgkinson in order to provoke violence against this administration or Trump’s supporters. They have only to continue to do what they’ve been doing since before Trump even took office, covertly spreading the idea that Trump is “Putin’s puppet,” as Mrs. Clinton put it: radicalized useful idiots like Hodgkinson will do the rest. It is eerily similar to the methods the CIA has used to overthrow foreign governments: spread rumors, utilizing their journalistic sock-puppets, and indirectly motivate and mobilize mobs to carry out their “regime-change” agenda. The only difference now is that they’re doing what they’ve always done on the home front instead of in, say, Lower Slobbovia.

Yes, that’s where we are right now – we’ve become Lower Slobbovia. Get used to it, folks, because it won’t end until the Deep State is defeated and dismantled.

Justin Raimondo