dimanche, 24 novembre 2024
Les inondations en Espagne - Quand les « élites » méprisent les peuples…
Les inondations en Espagne
Quand les « élites » méprisent les peuples…
par Pierre-Emile Blairon
Non, vos dirigeants ne sont pas des personnes bienveillantes à votre égard !
Il y a bien longtemps que les « élites » agissent masquées pour faire avancer leur projet global qui peut se diviser en cinq objectifs principaux qui sont mis en œuvre simultanément sur l’ensemble de la planète:
- 1. Conditionner les populations et leur mentir : tout ce qui nous a été inculqué depuis longtemps va exactement à l’inverse de la vérité et de la réalité; un palier important a été franchi avec l’avènement de la Révolution française qui fut un séisme dont les miasmes continuent encore de nos jours à infester l’air que nous respirons; dans le prolongement de cette Révolution bourgeoise, on a vu, au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle l’avènement d’une notion complètement étrangère à la nature des choses et au cours de la vie que leurs créateurs ont appelé «progressisme», bénéficiant au même moment de découvertes techniques diverses et d’une théorie farfelue, l’évolutionnisme, tentant de prouver que l’espèce humaine descend du singe.
- 2. Détruire les sociétés traditionnelles en commençant par tout ce qui peut les maintenir debout et qui constitue le ciment susceptible de réunir les hommes et les femmes qui en font partie: religions, symboles, histoire commune, éducation, instruction, entreprises et projets d’avenir, valeurs positives d’entraide, d’identité, de partage, de destin, de connivence, de bienveillance, bref, tout ce qui peut entretenir le sentiment d’appartenir à une communauté et qui constitue justement la force de cette communauté.
- 3. S’approprier les terres et les biens privés des membres de ces sociétés traditionnelles par tous moyens.
- 4. Réduire le nombre de leurs populations physiquement là aussi par n’importe quels moyens.
- 5. Transformer les survivants en robots ou les utiliser comme esclaves.
L’une des raisons principales qui font douter certains de la réalité de ce projet est qu’ils ont toujours cru que leurs dirigeants, ceux pour lesquels ils ont voté pour qu’ils les représentent, faisaient de leur mieux pour que la société fonctionne tant bien que mal, qu’ils les pensaient bienveillants envers leurs administrés et conscients de l’importance de la tâche qui leur avait été confiée, même si ces sceptiques voyaient bien quand même qu’il semblait y avoir quelques difficultés pour ces « élites » pour arriver à leurs supposés objectifs, à réaliser le travail pour lequel elles avaient été mandatées.
J’ai mis le mot « élite » entre guillemets parce que les personnages que les médias de grand chemin regroupent sous ce vocable ne sont pas du tout adaptés à recevoir cette définition : « Au sein d'un groupe ou d'une communauté, l'élite est l'ensemble des individus considérés comme les meilleurs, les plus dignes d'être choisis, les plus remarquables par leur qualité » (La Toupie) qui me semble, cependant, définir plutôt l’aristocrate ou la classe aristocratique telle qu’on la percevait originellement en Grèce et telle qu’elle avait encore cours dans la chevalerie du Moyen-Age.
En fait, la plupart de ces dirigeants et de ces élus, ces édiles, ministres, présidents de la République, d’associations grassement subventionnées ou de comités Théodule, députés, sénateurs, conseillers, maires, syndicalistes, etc. faisaient seulement semblant, leur seul but étant de s’insérer le plus confortablement possible dans le Système mis en place, que ces gens fassent partie de la majorité ou de l’opposition, en vue d’assurer leur carrière et d’accroître le montant de leurs revenus, les individus ayant voté pour eux et ce que pensent les citoyens de leur action n’ayant aucune espèce d’importance une fois atteint leur véritable objectif qui n’était que personnel.
La grande majorité de ces « dirigeants » que vous avez mis en place ne savent rien, par ignorance crasse ou désintérêt, du plan global dans lequel ils ne figurent que comme pions à renverser après usage, ou comme idiots utiles.
Les plus futés d’entre eux en ont quelque vague notion, mais, par lâcheté et par confort, ils ne veulent surtout rien en savoir.
En ce qui concerne les individus, ou le groupe d’individus, qui opèrent plus ou moins secrètement et qui dirigent vos dirigeants, ils ne correspondent pas plus à notre définition de « l’élite » citée plus haut car leurs desseins sont hautement toxiques.
C’est l’Europe des peuples, traditionnelle et historique (sans aucun rapport avec l’Europe de Bruxelles qui en est l’antithèse et l’ennemie la plus acharnée) qui est visée en priorité par ce plan néfaste parce que sa civilisation s’est imposée sur la planète entière et a conduit les civilisations les plus anciennes à adopter ou à imiter ses valeurs et son mode de vie.
Excepté quelques tribus amazoniennes ou africaines, personne sur notre Terre ne peut ignorer les « bienfaits » de la civilisation, ou plutôt de la culture, qui fut européenne pendant de nombreux siècles et qui s’est ensuite dégradée en « civilisation occidentale » avec la création des Etats américains (voir « Le déclin de l’Occident » d’Oswald Spengler) et le rajout de l’Etat d’Israël à ce bloc occidental, qui s’est métamorphosé en Ordre mondial, désormais constitué par les U.S.A. (nous ignorons encore si l’arrivée de Trump au pouvoir va changer quelque chose à cet état de fait), Israël (nous ignorons de même si la possible éviction de Netanyahou va modifier l’influence d’Israël à ce niveau) et l’Union européenne, création artificielle sans aucune légitimité, pure émanation de ce bloc.
Il convient de rajouter à ce trio infernal quantités de satellites qui travaillent en étroite collaboration entre eux et avec la puissance de tutelle : Otan, Oms, Onu, Cia, Mossad, etc. grâce auxquels l’Ordre mondial va organiser des actions qui vont lui permettre de poursuivre ses objectifs sans s’impliquer dans une guerre frontale avec les populations.
L’Ukraine
C’est ainsi que l’opération « Ukraine » a pu être menée sous faux drapeau, éliminant au moins 1 million d’Ukrainiens et quelques centaines de milliers de Russes et permettant à un organisme financier comme BlackRock de voler une grande partie des terres ukrainiennes, en accusant la Russie d’avoir déclenché le conflit alors que cette dernière n’a fait que défendre ses partisans russophones pour les soustraire à un massacre perpétré par les forces otanesques sous faux drapeau ukrainien qui avait déjà fait 15.000 victimes.
La Serbie
Rappelons que la Serbie avait subi les bombardements de l’Otan avec la collaboration zélée de l’Union européenne pour créer au sein des Balkans un Etat mafieux sous contrôle de l’Ordre mondial, le Kossovo, qui était auparavant, et qui demeure, le berceau même de la Serbie (tout comme l’Ukraine est celui de la Russie, d’ailleurs).
Ce qui reste des sociétés traditionnelles et des forces vives en Europe, sociétés originelles non encore soumises à l’Ordre mondial, dont la culture et le caractère se sont forgés au cours des dizaines de siècles de l’histoire européenne, ces reliquats toujours debout contre vents et marées, doivent être pareillement éradiqués car ces résistants constituent le dernier obstacle au bon déroulement du projet mondialiste et transhumaniste.
Les inondations en Espagne, une illustration caricaturale de l’arrogance des « élites »
Des inondations cataclysmiques ont dévasté le sud de l’Espagne, principalement la région de Valencia, les 29 et 30 octobre. Quelques jours auparavant, les services de la météorologie espagnole ont annoncé la formation d’une goutte froide, terme technique qui désigne un volume d’air froid dont le diamètre peut atteindre plusieurs centaines de kilomètres et déclencher de fortes précipitations. Le phénomène est appelé Dana en Espagne, acronyme de depresion aislada en niveles alto, ou, en français : dépression isolée à niveau élevé.
Plusieurs causes expliquent le déchaînement de ces forces naturelles ; mais ces causes, elles, sont loin d’être toutes naturelles.
En 1957, Valence a déjà été touchée par d’importantes inondations qui ont causé la mort de 81 personnes et, plus globalement, d’autres grandes inondations ont affecté la Catalogne comme celles du Vallés en 1962 qui ont fait entre 600 et 1000 victimes.
Les autorités et les médias de grand chemin insistent évidemment sur ces précédents, naturels donc, et mettent en cause le « changement climatique », un concept farfelu mais bien pratique, inventé par les pseudo-scientifiques du GIEC à destination des foules en voie de lobotomisation.
Destruction du « jardin de l’Europe »
Les autorités en place admettent cependant que, par le passé, leurs prédécesseurs (c’est pas moi, c’est lui) ont massivement accordé des permis de construire (maisons individuelles, immeubles, grandes surfaces…) qui ont bétonné et donc imperméabilisé le sol. Autrefois, la région de Valencia était célèbre pour ses innombrables vergers – on appelait cette région « le jardin de l’Europe » - qui ont été vendus aux promoteurs :
« Así, después de 50 años, la huerta del área metropolitana ha pasado de 15.000 a 6.000 hectáreas[1] » : Ainsi, depuis 50 ans, la superficie des cultures de l’aire métropolitaine est passée de15.000 à 6000 hectares; 9000 hectares ont donc été transformés en béton (horta noticias : 3 octobre 2014, article rédigé 10 ans avant la catastrophe).
Comme Valence est un port et se situe donc à l’altitude 0, toutes les pluies qui ne peuvent plus s’infiltrer dans une terre qui n’existe plus se déversent sans retenue dans ce bassin pour aller jusqu’à la mer en détruisant tout sur leur passage
D’autres régions méditerranéennes ou non, espagnoles ou non, sont appelées à subir ce même sort: les terres agricoles sont remplacées par d’immenses zones artificielles de serres en plastique qui s’étendent sur des kilomètres carrés (comme en Andalousie où sont « cultivées » les fameuses tomates espagnoles, région qui a subi, elle aussi, de fortes inondations), ou par des concentrations de dizaines d’éoliennes dont on sait que chacune nécessite un soubassement de 1300 tonnes de béton (en France, 70 éoliennes pour le parc de Fruges, en Artois), ou par des concentrations de panneaux solaires de même ampleur, bref, tout ce qui constitue la panoplie du parfait petit écologiste de gauche qui ruine la terre et les paysans.
Destruction des barrages
Tiens, justement, à propos des prédécesseurs et des (faux) écologistes: on a beaucoup parlé des nombreux barrages qui auraient été détruits par le précédent gouvernement de gauche de la Communauté valencienne sous la houlette de sa frange écologiste et qui permettaient de retenir ces trombes d’eau. Les factcheckers (officines subventionnées dites de « vérification » qui sont en fait spécialisées dans la production de fausses informations) se sont levés comme pour Danette pour dénoncer les éternels « complotistes d’extrême-droite » qui ont osé soulever le problème ; c’est le magazine de gauche, L’Express, du 2 novembre 2024 [2], qui nous met la puce à l’oreille (ben oui, ils croient bien faire et, finalement, ils servent le « méchant »): « Car s’il va falloir reloger des milliers d’habitants, il va surtout falloir redonner ses droits à la nature, avant qu’elle ne cherche à nouveau à se les réapproprier par la force. La précédente coalition socialiste et écologiste de Valence avait commencé à le faire avant 2023, en détruisant d’anciens barrages pour redonner leur liberté aux rivières. Certes, le détournement du cours du fleuve Turia, à la suite de la grande crue de 1957, a permis cette semaine de sauver le centre-ville de Valence, troisième agglomération d’Espagne, des inondations meurtrières. A contrario, le domptage des moindres cours d’eau et l’imperméabilisation des sols ont accéléré les débits et aggravé la violence de la crue soudaine dans les faubourgs environnants, à Chiva, Picanya, Paiporta… »
Il y a donc bien eu destruction des retenues d’eau, n’en déplaise à l’offensive des officines de désinformation: comme d’habitude, les medias de grand chemin, dans leur logique que nul être sensé ne comprend [3], inversent la réalité (détruire d’anciens barrages pour « redonner leur liberté aux rivières » : oui, eh bien, c’est mignon, dit comme ça, mais on a vu ce que ça a donné !) et font un amalgame avec d’autres causes comme « l’imperméabilisation des sols », grave erreur que personne ne conteste et qui concerne aussi bien les gouvernements de droite que de gauche.
Les inondations : une opportunité pour l’élite financière de racheter à vil prix de bonnes terres agricoles
Enfin, si nous écartons d’autres causes possibles à ces inondations, qui seraient des agressions directes liées à la guerre climatologique, qui ont été évoquées mais dont nous n’avons pas d’éléments probants: intervention du système HAARP ou riposte d’Israël par géoingénierie au refus de l’Espagne de livrer des armes à cet Etat voyou et génocidaire, nous retiendrons l’enquête effectuée par Tatiana Ventôse[4] qui est la parfaite illustration de l’objectif n°3 des « élites » mondiales que nous avons défini en début d’article: s’approprier les terres et les biens privés des membres de ces sociétés traditionnelles par tous moyens.
L’enquête de Tatiana Ventôse (photo) intitulée: les inondations en Espagne et le plan (pas) secret de l’élite financière qui va nous affamer, se base sur une tendance globale que les personnes bien informées connaissent déjà, à savoir que nos élites mondialistes retrouvent depuis peu une valeur à la terre, valeur bien marchande, bien sûr, susceptible de concurrencer l’étalon-or, car la terre permet encore de nourrir les individus pendant quelques années, avant qu’ils ne soient transformés en robots (qu’on ne nourrit pas) ou en esclaves (qu’on nourrira avec des insectes), un projet déjà en cours qui se met lentement en place parallèlement à l’urgence qui est de voler aux petits paysans les bonnes terres qui vont alimenter avec des produits agricoles de mauvaise qualité plus ou moins transformés chimiquement (mais plutôt plus que moins) les 8 milliards d’individus qui peuplent notre planète.
On sait, par exemple, que Bill Gates est devenu le plus grand propriétaire de terres agricoles aux USA (environ 100.000 hectares) et que, si BlackRock s’est intéressé à l’Ukraine en même temps que les USA et son bras armé, l’Otan[5], c’est parce que la terre est la nouvelle lubie des fonds d’investissements et que l’Ukraine est appelée, non pas le jardin, comme la région de Valencia, mais le grenier à blé de l’Europe. La mondialisation a fait que toutes les terres de n’importe quel pays (sauf si ce dernier adopte des mesures pour s’en protéger) appartiennent à tout le monde, s’il a les moyens de les acheter; c’est le triomphe de l’argent comme valeur suprême, le règne de la quantité.
Tatiana Ventôse nous explique que le ministère de l’agriculture espagnol a conclu avec la banque Caixa, le 9 octobre 2024, un accord en vue de transformer structurellement le secteur agricole espagnol; le projet est présenté avec maintes circonvolutions où on retiendra l’habituel souci de regrouper les petites structures et les outils de travail, d’uniformiser les méthodes de travail, de mutualiser les énergies (en gros, pour une bonne comparaison: tout ce qu’on a fait en France pour détruire les services publics de proximité), mais le but réel serait d’acheter à bas prix des terres à des paysans sans ressources puisque leur outil de travail et leur maison auront été saccagés ou détériorés; il faut savoir que, spécifiquement dans les régions touchées par les inondations, 95% des exploitations agricoles font moins de 20 hectares, et, encore, la majorité, sur ces 95%, font moins de 5 hectares, donc, de tout petits propriétaires acculés à la vente puisqu’ils ne pourront jamais se remettre de cette catastrophe, sauf à espérer une aide étatique, calculée précisément au plus juste, c’est-à-dire au strict minimum, pour qu’ils n’aient d’autre alternative que de vendre leur bien.
Tatiana Ventôse ne dit pas que ces inondations ont été créées intentionnellement et artificiellement par les organismes financiers qui vont racheter les terres, mais que ces inondations tombent à pic pour favoriser ce projet tout récent ; le hasard fait bien les choses. Elle conclut son intervention avec cette phrase : « souvenez-vous de qui veut vous affamer et qui vous nourrit »
Les dirigeants (ir)responsables
La gestion de cette catastrophe, dont le bilan humain s’élève à ce jour à près de 300 morts, est une parfaite illustration du mépris, de la désinvolture et de l’arrogance avec lesquelles les politiciens traitent leurs compatriotes et administrés et n’assument pas leurs charges, que ce soit comme ici en Espagne, mais aussi en France, en Europe, ou partout ailleurs, à quelques exceptions près.
Nous avons donc affaire ici à du petit personnel. Sont mis en cause: le Président de la communauté valencienne, la ministre socialiste de l’écologie du gouvernement espagnol et le chef du gouvernement.
Carlos Mazon (photo) est le Président de la Communauté valencienne depuis 2023, issu du Partido Popular, un parti dit de « droite » et « conservateur ».
Libération du 15 novembre 2024 résume assez bien l’implication de Mazon au cours de cette terrible journée; non pas son implication à tenter d’organiser les secours, mais à déguster un bon repas entre 14h 30 et 18h dans un restaurant connu de Valencia, El Ventorro, à faire le joli cœur avec une charmante journaliste, Maribel Vilaplana (photo), pendant que ses administrés mouraient noyés sans, comme disait Chirac, « que cela lui en touche une sans faire bouger l’autre », expression pied-noire assez bien adaptée à la situation. Aux dernières nouvelles, Mazon n’a pas du tout l’intention de démissionner: ni responsable, ni coupable.
« Samedi 9 novembre, des milliers de personnes avaient manifesté dans les rues de Valence pour exiger la démission du dirigeant du PP (Partido Popular, conservateur), accusé d’avoir ignoré la gravité des alertes et réagi avec lenteur. Ce jeudi-là, Mazón déjeunait avec une journaliste de télévision à qui il proposait la direction de A Punt, l’agence audiovisuelle publique de la région. Les agapes se sont prolongées pendant plus de trois heures, sans que le président juge utile de les écourter. A 18 heures, quand Carlos Mazón quitte le restaurant (pour arriver à 19h « à cause des embouteillages », NDLR), une réunion de crise est déjà en route depuis une heure. »
Pedro Sanchez
Le chef du gouvernement espagnol a également été conspué, comme Mazon, par cette foule de 130.000 personnes rassemblée le 9 novembre à Valence.
Le dimanche précédent, 3 novembre, alors qu’il allait à la rencontre des habitants de Paiporta, une petite ville très touchée par la catastrophe, en compagnie de Mazon, Président de la Communauté valencienne et du roi et de la reine, Sanchez a reçu des mottes de boue lancées par la foule et a été exfiltré; la foule, aux cris d’« assassins » lui reprochait, ainsi qu’à Carlos Mazon, de n’avoir pas été assez réactifs lors des inondations et d’avoir refusé l’aide internationale; Sanchez a rejeté la faute sur le chef du gouvernement de la Communauté valencienne, évidemment, lui-même pris en défaut.
Enric Ravello Barber, dans son article sur Eurosynergies du 16 novembre 2024, Valence, l'échec d'un modèle et d'une classe politique, écrivait ceci :
« Le président Sánchez, dans son immense démagogie manipulatrice, a dénoncé l'agression comme étant le fait d'« éléments d'ultra-droite » - bien sûr, qui l'eut cru ! Mais c'est tout le peuple, au-delà des idées et des sensibilités politiques, qui a réagi avec rage contre une classe politique dont l'indécence ne connait pas de bornes.
Si le degré d'inefficacité des premiers jours de la tragédie dépasse tout ce que l'on peut imaginer, le degré de mesquinerie et de bêtise politique les surpasse encore. Le président du gouvernement a eu le culot de répondre aux autorités valenciennes que « si elles ont besoin de plus de moyens, qu'elles les demandent », démontrant non seulement son aveuglement et son ignorance, mais aussi un cynisme qui dépasse toutes les limites[6]. »
Teresa Ribera (photo)
C’est la ministre de la « Transition écologique » du gouvernement socialiste de Pedro Sanchez.
Elle est désignée par le gouvernement espagnol pour être commissaire européenne représentant l’Espagne; cependant, le Parti Populaire espagnol a demandé à ses alliés du Parti Populaire européen de s’opposer à sa nomination car elle était sans doute, lors des inondations, trop occupée à préparer sa future nomination pour s’intéresser au sort de ses concitoyens dans la détresse.
Une belle brochette d’incapables égoïstes !
Nous avons les mêmes en France !
Mais ne soyons pas jaloux, nous avons les mêmes en France, mais peut-être bien pires !
Je rappelais dans un article du 9 octobre[7] à propos de la réfection de Notre-Dame-de-Paris, le comportement scandaleux d’Emmanuel Macron et d’Edouard Philippe, son Premier ministre de l’époque qui, « visitant le site dévasté au lendemain de cette terrible journée qui a vu Notre-Dame-de-Paris sous les flammes, se retenaient de pouffer de rire; quel que soit le motif de leur hilarité, cette attitude dénotait le peu de respect que ces histrions manifestent à l’égard de l’un des monuments les plus emblématiques de notre pays. »
Et, pour finir sur une note plus gaie, comme, en France, tout finit par une chanson, ou autour d’un bon repas, nous allons évoquer les excès gastronomiques du Président de notre Sénat, Gérard Larcher, Président qui ne sert pas plus que le Sénat lui-même, mais qui se fait en revanche servir copieusement puisqu’il emploie pas moins de quatre « Meilleurs Ouvriers de France » pour lui concocter sa tambouille quotidienne; il n’est pas utile de préciser que c’est un bon vivant, mais qu’il pourrait peut-être apporter au moins autant d’attention aux problèmes des Français qu’à lui-même, Français qui payent grassement (sic) pour le nourrir et qui vivent beaucoup moins bien que lui leur quotidien[8].
Pierre-Emile Blairon
Notes:
[1] https://www.hortanoticias.com/un-innovador-estudio-basado... : Une nouvelle étude basée sur des photographies aériennes révèle la perte des deux tiers des plantations dans ces dernières 50 années.
[2] https://www.lexpress.fr/monde/europe/inondations-en-espag...
[3] Voir ce qui dit Nexus à ce sujet : https://www.youtube.com/watch?v=21Dc66NvXn0
[4] https://www.youtube.com/watch?v=yZcXc9hS8Ro
[5] On retrouve ici l’ancien trio constitué par les conquistadores espagnols mais, cette fois, un trio complètement dévoyé, à savoir le missionnaire, la « lumière » apportée par les non-valeurs « universelles » américaines, le soldat, qui est ici sous faux drapeau ukrainien (ce qui rejoint le sujet de notre article : les dirigeants ukrainiens n’hésitent pas à sacrifier leur population au service d’intérêts étrangers, mais surtout de leurs propres intérêts, n’est-ce pas M. Zelinsky?), et le marchand, qui n’est ici que spéculateur financier américain, BlackRock; on est loin de la figure d’un Marco Polo.
[6] http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2024/11/16/v...
[7] https://nice-provence.info/2024/10/09/notre-dame-paris-no...
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samedi, 16 novembre 2024
Valence, l'échec d'un modèle et d'une classe politique
Valence, l'échec d'un modèle et d'une classe politique
Enric Ravello Barber
Source: https://euro-sinergias.blogspot.com/2024/11/valencia-el-f...
« Son lit profond et large est toujours sec, sauf en période de crue où il reçoit tant d'eau et coule si furieusement qu'il détruit ce qu'il rencontre ». Ces mots ont été écrits par l'illustre botaniste valencien Antonio Cavanilles à la fin du XVIIIe siècle. Comme vous l'avez peut-être deviné, il fait référence au Barranco del Poyo, dont le débordement, le 5 novembre 2024, a causé la mort de près de 300 personnes dans plusieurs villes de la province de Valence. L'avertissement concernant l'inondation de la zone et l'inopportunité d'y construire remonte à bien plus loin, au moins à l'époque romaine (1).
Les zélateurs du prétendu changement climatique prétendent expliquer la tragédie par l'irresponsabilité qu'il y a d'ignorer leurs « postulats verts ». Les conspirationnistes parlent de nuages et d'éclairs spatiaux lancés depuis le Maroc pour justifier le déluge. Bref, de la paranoïa pour cacher la réalité: les inondations sont récurrentes dans cette zone de Valence et construire sur des terrains inondables conduit irrémédiablement au drame, ce n'est qu'une question de temps. Cette irresponsabilité urbanistique et politique ne concerne pas seulement la zone frappée tragiquement; le modèle d'urbanisme spéculatif basé sur le « libre marché » condamne 3 millions d'Espagnols à être potentiellement engloutis par des inondations qui, comme nous l'avons vu, ne sont pas toujours faciles à prévoir et à gérer. Un véritable terrorisme spéculatif (2).
Le roi et sa cour sont nus. Une classe dirigeante en faillite
Jamais, au cours des années de démocratie, nous n'avons vu une réaction aussi violente et survoltée lors d'une visite du roi - ni avec Felipe V, ni avec Juan Carlos I (3). Après plusieurs jours de flottement politique et d'abandon absolu des victimes, le roi, accompagné de la reine et de Sánchez -président du gouvernement espagnol- et de Carlos Mazón -président du gouvernement valencien- s'est rendu dans l'une des villes les plus touchées: Paiporta. La réponse de la population a été virulente: elle criait « assassins » et jetait de la boue sur eux: la reine a été atteinte au visage, le roi a dû être protégé par le parapluie d'un garde du corps (3). Alors que le Roi et la Reine tentaient de calmer l'agitation, le Premier ministre a été attaqué et a dû quitter les lieux alors que la population endommageait sa voiture. S'il n'avait pas quitté les lieux, les conséquences auraient pu être bien plus graves (4). Le président Sánchez, dans son immense démagogie manipulatrice, a dénoncé l'agression comme étant le fait d'« éléments d'ultra-droite » - bien sûr, qui l'eut cru ! Mais c'est tout le peuple, au-delà des idées et des sensibilités politiques, qui a réagi avec rage contre une classe politique dont l'indécence ne connait pas de bornes (5).
Si le degré d'inefficacité des premiers jours de la tragédie dépasse tout ce que l'on peut imaginer, le degré de mesquinerie et de bêtise politique les surpasse encore. Le président du gouvernement a eu le culot de répondre aux autorités valenciennes que « si elles ont besoin de plus de moyens, qu'elles les demandent », démontrant non seulement son aveuglement et son ignorance, mais aussi un cynisme qui dépasse toutes les limites.
Entre-temps, le président valencien n'a donné aucune explication sur sa « disparition » pendant les heures cruciales où il aurait dû prendre des décisions, alors que le besoin d'explication devenait pressant en raison de la pression médiatique et populaire, Mazón a prétendu qu'il était en réunion avec le président du patronat valencien, qui l'a immédiatement démentie (6). Finalement, la vérité a éclaté: Mazón avait passé six heures à « déjeuner » avec une séduisante journaliste à qui il proposait le poste de directrice de la télévision valencienne, un poste ouvert à la concurrence publique (7). Mais le plus grave est que même en sachant cela, elle n'a pas démissionné, et elle ne le fera pas parce que la direction de son parti (PP) pense que sa démission pourrait donner le gouvernement valencien au PSOE et que c'est un coût politique trop élevé. C'est bien là la misère de la classe politique, aussi profonde que méprisable.
La gestion désastreuse de la crise a connu des épisodes vraiment invraisemblables, comme le rejet par Pedro Sánchez de l'aide très généreuse offerte par le président salvadorien Bukele (8) et a déjà fait sa première victime politique avec le blocage de la candidature de Teresa Rivera (PSOE) au poste de vice-présidente de la Commission européenne pour sa gestion désastreuse pendant les jours d'inondations (9).
Après l'indignation légitime, tout restera comme avant. La classe politique restera à son poste, la même qui a été incapable pendant 15 ans de réaliser les travaux recommandés par les experts qui auraient évité cette catastrophe humanitaire (10), les mêmes prédateurs urbains continueront à construire dans des zones où ils ne devraient pas, personne n'aura de politiques urbaines et hydrographiques dont la mise en œuvre prendrait des décennies et qui ne fournissent pas de recettes électorales pour les « rendez-vous avec les urnes » immédiats.
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dimanche, 03 novembre 2024
Catastrophe de Valence: il ne s’agit pas de «changement climatique», mais d’incompétence criminelle
Catastrophe de Valence: il ne s’agit pas de «changement climatique», mais d’incompétence criminelle
Juan Manuel de Prada
Lors de la "goutte froide" de 1982, lorsque le barrage de Tous a cédé, causant quarante morts, mille litres par mètre carré sont tombés à Cortes de Pallàs (deux fois plus que cette fois-ci). Et les personnes les plus âgées de la région se souviendront également de la "goutte froide" qui a causé quatre-vingts morts en 195, pour laquelle nous ne disposons pas de données fiables sur les précipitations, car à cette époque la capacité maximale des pluviomètres était de deux cents litres par mètre carré.
En 1957 et en 1982, il s'est produit la même chose qu'en 2024, un phénomène météorologique typique à ces dates automnales dans le Levant espagnol: un air maritime polaire avec un vent d'est qui apporte des pluies torrentielles. C'est la « goutte froide », que la foule dirigeante, de concert avec les perroquets systémiques à la tête des moyens d'endoctrinement de masse, appelle désormais « Dana ». Mais dire "goutte froide", c'est faire référence à un phénomène météorologique bien connu dans les terres levantines; et les vermines politico-médiatiques doivent créer une « histoire » qui présente ce qui s'est passé comme quelque chose de nouveau, d'inconnu, d'inattendu et de terriblement dévastateur, causé par ce « changement climatique » dont nous sommes tous coupables.
Parce qu'il ne suffit pas à ces vermines de s'exonérer de leur culpabilité, mais ils veulent l'étendre à l'ensemble de la population, en rejetant la responsabilité des catastrophes naturelles sur le peuple qui souffre, justifiant ainsi les impositions auxquelles ils nous soumettent, pour le profit de la ploutocratie qu’ils servent. Si en 1957 et 1982 la goutte froide a fait moins de victimes qu'en 2024, alors que les moyens pour la prévoir, la prévenir et l'atténuer étaient bien moindres, c'est parce que nous sommes gouvernés par des criminels incompétents, uniquement attentifs à leur bien-être, qui nous pillent matériellement tout en se dégradant moralement.
Nous devons tolérer que ces voyous politiques nous envoient des centaines d'avertissements grotesques en été, annonçant l'apocalypse qui nous brûlera, pour construire leur histoire à dormir debout sur le soi-disant « changement climatique ». Par contre, lorsqu'une véritable alerte météorologique survient, avec des prévisions de pluies torrentielles très dangereuses, cette engeance reste coite. Avec des consignes orange lundi, ils auraient dû mobiliser tous les agents publics qualifiés dans le travail de secours, ils auraient dû suspendre les cours dans les écoles et toutes les activités professionnelles non essentielles, ils auraient dû exhorter la population à ne pas quitter leurs maisons et même à évacuer certaines villes.
Mais ces canailles n'ont pas levé le petit doigt, même quand le déluge a commencé; et, dans leur négligence criminelle, ils ont laissé les gens circuler sur des routes déjà inondées, ils ont laissé les gens quitter leurs maisons dans des villes dotées de boulevards où l'eau atteignait des hauteurs de plus d'un mètre. C'est la même négligence criminelle qui les a conduits auparavant – eux ou ceux qui les ont précédés dans la médiocrité – à approuver des plans d'urbanisme meurtriers, à construire des maisons au bord des boulevards, ou il y avait auparavant, en général, des ruisseaux et des rivières qui se sont asséchés au fil du temps, comme si des rigoles de rien du tout ou des bouches d'égout de dimension ridicule étaient suffisantes, flanquées de quelques roseaux sur les berges pour contenir les débordements provoqués par la "goutte froide".
C'est là qu'il faut faire des prévisions. Quant aux remèdes, nous montrons au monde que l’Espagne est un État en faillite, gouverné par des nullards qui assignent des dizaines de milliers de policiers, de gardes civils et de soldats pour protéger leurs sommets coloniaux et autres désordres systémiques, mais qui sont incapables de mobiliser l’armée pour dégager les routes et servir la population qui manque d'eau potable, de médicaments et de nourriture de base, peut-être parce que l'armée espagnole joue le rôle du fourmilier dans les missions que nous impose l'Oncle Sam dans les banlieues de l'Atlas, pour créer le climat guerrier qui intéresse le complexe militaro-industriel.
Au sommet de son audace, le Dr Sánchez, qui venait de jouer le rôle indien pour dissimuler les ignominies du professeur Begoñísima et les siennes, a eu le culot d'insinuer que la catastrophe s'était produite parce que les gens avaient ignoré les instructions de la protection civile. Mais la vérité est que, lorsque de telles indications sont parvenues sur les téléphones portables des Valenciens, de nombreuses personnes étaient déjà en train de se noyer ou d'être entraînées par les flots.
La catastrophe n'a pas été provoquée par un quelconque « changement climatique », comme le prétendent ces ignobles individus, mais par leur incompétence criminelle. Si nous, les Espagnols d'aujourd'hui, n'avions pas que de l'horchata dans nos veines, nous devrions les pendre puis les démembrer, pour finalement exposer leurs restes sur la place publique, afin qu'ils deviennent des appâts pour les mouches et les oiseaux charognards, comme il faut le faire avec les tyrans. Mais puisque nous sommes laissés entre les mains de Dieu, nous continuerons à nous laisser pisser au visage; et bien sûr, ils nous diront que leur urine puante, comme la goutte froide, est « la réalité dramatique du changement climatique ».
Source:
https://www.xn--elespaoldigital-3qb.com/no-es-cambio-climatico-sino-incompetencia-criminal/
18:33 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : catastrophes naturelles, valence, espagne, europe, affaires européennes, climat | | del.icio.us | | Digg | Facebook