samedi, 16 novembre 2024
Valence, l'échec d'un modèle et d'une classe politique
Valence, l'échec d'un modèle et d'une classe politique
Enric Ravello Barber
Source: https://euro-sinergias.blogspot.com/2024/11/valencia-el-f...
« Son lit profond et large est toujours sec, sauf en période de crue où il reçoit tant d'eau et coule si furieusement qu'il détruit ce qu'il rencontre ». Ces mots ont été écrits par l'illustre botaniste valencien Antonio Cavanilles à la fin du XVIIIe siècle. Comme vous l'avez peut-être deviné, il fait référence au Barranco del Poyo, dont le débordement, le 5 novembre 2024, a causé la mort de près de 300 personnes dans plusieurs villes de la province de Valence. L'avertissement concernant l'inondation de la zone et l'inopportunité d'y construire remonte à bien plus loin, au moins à l'époque romaine (1).
Les zélateurs du prétendu changement climatique prétendent expliquer la tragédie par l'irresponsabilité qu'il y a d'ignorer leurs « postulats verts ». Les conspirationnistes parlent de nuages et d'éclairs spatiaux lancés depuis le Maroc pour justifier le déluge. Bref, de la paranoïa pour cacher la réalité: les inondations sont récurrentes dans cette zone de Valence et construire sur des terrains inondables conduit irrémédiablement au drame, ce n'est qu'une question de temps. Cette irresponsabilité urbanistique et politique ne concerne pas seulement la zone frappée tragiquement; le modèle d'urbanisme spéculatif basé sur le « libre marché » condamne 3 millions d'Espagnols à être potentiellement engloutis par des inondations qui, comme nous l'avons vu, ne sont pas toujours faciles à prévoir et à gérer. Un véritable terrorisme spéculatif (2).
Le roi et sa cour sont nus. Une classe dirigeante en faillite
Jamais, au cours des années de démocratie, nous n'avons vu une réaction aussi violente et survoltée lors d'une visite du roi - ni avec Felipe V, ni avec Juan Carlos I (3). Après plusieurs jours de flottement politique et d'abandon absolu des victimes, le roi, accompagné de la reine et de Sánchez -président du gouvernement espagnol- et de Carlos Mazón -président du gouvernement valencien- s'est rendu dans l'une des villes les plus touchées: Paiporta. La réponse de la population a été virulente: elle criait « assassins » et jetait de la boue sur eux: la reine a été atteinte au visage, le roi a dû être protégé par le parapluie d'un garde du corps (3). Alors que le Roi et la Reine tentaient de calmer l'agitation, le Premier ministre a été attaqué et a dû quitter les lieux alors que la population endommageait sa voiture. S'il n'avait pas quitté les lieux, les conséquences auraient pu être bien plus graves (4). Le président Sánchez, dans son immense démagogie manipulatrice, a dénoncé l'agression comme étant le fait d'« éléments d'ultra-droite » - bien sûr, qui l'eut cru ! Mais c'est tout le peuple, au-delà des idées et des sensibilités politiques, qui a réagi avec rage contre une classe politique dont l'indécence ne connait pas de bornes (5).
Si le degré d'inefficacité des premiers jours de la tragédie dépasse tout ce que l'on peut imaginer, le degré de mesquinerie et de bêtise politique les surpasse encore. Le président du gouvernement a eu le culot de répondre aux autorités valenciennes que « si elles ont besoin de plus de moyens, qu'elles les demandent », démontrant non seulement son aveuglement et son ignorance, mais aussi un cynisme qui dépasse toutes les limites.
Entre-temps, le président valencien n'a donné aucune explication sur sa « disparition » pendant les heures cruciales où il aurait dû prendre des décisions, alors que le besoin d'explication devenait pressant en raison de la pression médiatique et populaire, Mazón a prétendu qu'il était en réunion avec le président du patronat valencien, qui l'a immédiatement démentie (6). Finalement, la vérité a éclaté: Mazón avait passé six heures à « déjeuner » avec une séduisante journaliste à qui il proposait le poste de directrice de la télévision valencienne, un poste ouvert à la concurrence publique (7). Mais le plus grave est que même en sachant cela, elle n'a pas démissionné, et elle ne le fera pas parce que la direction de son parti (PP) pense que sa démission pourrait donner le gouvernement valencien au PSOE et que c'est un coût politique trop élevé. C'est bien là la misère de la classe politique, aussi profonde que méprisable.
La gestion désastreuse de la crise a connu des épisodes vraiment invraisemblables, comme le rejet par Pedro Sánchez de l'aide très généreuse offerte par le président salvadorien Bukele (8) et a déjà fait sa première victime politique avec le blocage de la candidature de Teresa Rivera (PSOE) au poste de vice-présidente de la Commission européenne pour sa gestion désastreuse pendant les jours d'inondations (9).
Après l'indignation légitime, tout restera comme avant. La classe politique restera à son poste, la même qui a été incapable pendant 15 ans de réaliser les travaux recommandés par les experts qui auraient évité cette catastrophe humanitaire (10), les mêmes prédateurs urbains continueront à construire dans des zones où ils ne devraient pas, personne n'aura de politiques urbaines et hydrographiques dont la mise en œuvre prendrait des décennies et qui ne fournissent pas de recettes électorales pour les « rendez-vous avec les urnes » immédiats.
18:44 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, espagne, europe, affaires européennes, catastrophe, inondations, valence | | del.icio.us | | Digg | Facebook
mercredi, 27 novembre 2013
Où va le monde ?
Où va le monde ? Et pourquoi le pire n’est pas encore sûr !
par Pierre LE VIGAN
L’une des responsabilités du politique, sinon la première, c’est de ne pas compromettre l’avenir. Cela implique de prendre en compte les risques de catastrophe sociale, écologique et autre. Quatre auteurs répondent ici à ces questions avec des préoccupations proches mais des sensibilités intellectuelles différentes.
Pour Yves Cochet, dont les idées sont parfois très discutables mais ont le mérite d’exister, par ailleurs le seul politique des quatre auteurs, le culte du retour de la croissance va se fracasser contre le mur du réel. La croissance élevée ne reviendra plus : l’énergie abondante et pas chère c’est fini. De là l’idée que les objecteurs de croissance doivent continuer d’autant plus à développer un autre imaginaire que la croissance, cette religion du toujours plus. Quel imaginaire ? Celui d’une société de sobriété, de partage, de nouvelles autonomies collectives.
Dès maintenant un grand accident écologique est possible : ce que l’on pourrait nommer un supplément du destin ou une accélération du destin. Loin de tout délectation morbide, il faut penser la catastrophe possible pour pouvoir peut-être l’éviter : c’est le « catastrophisme éclairé » pour lequel plaide Jean-Pierre Dupuy. Se saisir du temps du projet pour agir avant qu’il ne soit trop tard.
Mais il faut agir sur plusieurs fronts car l’écologie et l’économie font système. Explications. La folie de la finance a mis en péril l’économie réelle, celle qui, avec les P.M.E., crée la richesse réelle et l’emploi. En d’autres termes, la production est attaquée et souvent liquidée par l’économie casino. Ensuit, c’est la société elle-même, avec les États menacés de faillite, qui souffre de la crise de l’économie réelle. En bout de chaîne, c’est la planète dont les ressources et les équilibres sont détruits par la logique du turbocapitalisme. Une « sortie » de crise possible se profile. Elle n’est pas rose. C’est le replâtrage autoritaire du système, au profit d’une minorité de très riches. Mais ce n’est pas une fatalité. À l’encontre de ce risque de dérive oligarchique et autoritaire, l’objectif rassembleur pourrait être, selon Susan George, de reconstruire une société humaine à partir de l’idée que la terre n’est pas un bien inépuisable. « On ne peut jamais gagner une guerre contre la nature » note Susan George. Nous sommes dans une planète de plus en plus remplie, et avec des terres cultivables qui ne sont pas multipliables à l’infini. D’où la nécessité de faire de l’usage économe et respectueux de la planète notre loi suprême.
Une planète rétrécie, mais quelles conséquences sur les humains ? Serge Latouche émet l’hypothèse d’une double tendance : d’un côté un mouvement vers l’uniformisation mondiale des usages technologiques – une humanité homogène –, de l’autre une tendance à la constitution, sur la base de la séparation politique, voire de l’apartheid, d’entités collectives de plus en plus réduites, de plus en plus identifiées par des références prémodernes (l’ethnie, la religion, etc). Des micro-États ou de grandes « tribus ». Exemples : les petits pays issus de l’éclatement de l’ex-Yougoslavie, l’Ossétie du Sud, le Sud-Soudan, le Somaliland… Homogénéité du monde ou éclatement ? C’est cette dernière tendance qui est dominante selon Serge Latouche. Mais la fragmentation des États-nations n’est-elle pas le moyen pour les grandes puissances de conforter leurs positions ? D’être plus fort face à des petits encore plus petits et plus isolés ? C’est plus que probable, ce qui n’enlève rien à la réalité d’aspirations à des liens plus locaux, par réaction sans doute aux effets de la mondialisation.
La deuxième remarque qu fait Serge Latouche concerne l’existence de deux phases dans la crise. Une première phase, de 2007 à 2008, avec la crise des subprimes puis la faillite de Lehman Brothers, a été marquée par l’affichage de velléités de régulation du système financier par les États. « Le marché qui a toujours raison, c’est fini », s’exclamait Sarkozy en septembre 2008. Mais concrètement la seconde phase de la crise n’a pas vu la mise en place d’une régulation nouvelle mais a été marquée par la prise en charge des dettes privées, celles des banques, par les États et donc par les citoyens, avec comme conséquence une transmission des risques de faillite aux États. Premières victimes : les systèmes de protection sociale et les services publics. Et conséquence logique : une politique d’austérité visant à faire payer le coût de la dette aux classes populaires et aux classes moyennes. Le sauvetage des banques a ainsi coûté environ le tiers du P.I.B. mondial, indique Latouche. L’estimation est peut-être surévaluée mais les sommes sont en tout cas de 20 % de la richesse nationale pour le Royaume-Uni, et de 7 % pour la France. Elles sont donc considérables.
Surtout, la finance continue de représenter des montants de dix à quinze fois supérieurs à l’économie réelle. La déconnexion entre les deux sphères ne pourra être maintenue longtemps. Seul le crédit en flux continu et le mythe d’une croissance perpétuelle l’a rendu possible pendant un temps, et à quel prix ! Mais le modèle de la guerre de tous contre tous a sapé les fondements mêmes de la société.
La mondialisation n‘a pas été autre chose, explique Latouche, que « l’omnimarchandisation du monde ». Quand ce cycle est accompli, il amène les hommes à réinventer les vertus de l’autonomie locale, de la débrouille, des petits marchés locaux. Une alternative au grand marché mondial ? « À moins de remettre en cause la société de croissance, on n’échappera pas au chaos. C’est effectivement : décroissance ou barbarie », conclut Serge Latouche.
Pierre Le Vigan
• Yves Cochet, Jean-Pierre Dupuy, Susan George, Serge Latouche, Où va le monde ? 2012 – 2022 : une décennie au devant des catastrophes, Mille et une nuits, 78 p., 3,50 €.
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vendredi, 18 mars 2011
Japan-Folge: Ersatzteile werden knapp
Japan-Folge: Ersatzteile werden knapp
Udo Ulfkotte
Fast alle großen japanischen Fabriken sind auf absehbare Zeit geschlossen. In weiten Teilen des Landes ist der Strom rationiert. Das hat unmittelbare Folgen auch für jeden Europäer: Weil die Ersatzteillieferungen für in Japan produzierte Geräte nun bis auf Weiteres erst einmal ausfallen, können nur noch die geringen Bestände abverkauft werden, die es in europäischen Lagern gibt.
Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/enthuellungen/ud...
00:20 Publié dans Actualité, Economie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : japon, asie, affaires asiatiques, économie, catastrophe, séisme japonais, tsunami, zone pacifique, océan pacique, extrême orient, politique internationale, actualité | | del.icio.us | | Digg | Facebook
jeudi, 13 janvier 2011
USA: die Angst vor der Katastrophe
USA: die Angst vor der Katastrophe
F. William Engdahl
Vor einigen Tagen hat US-Finanzminister Timothy Geithner erstmals öffentlich über den drohenden Staatsbankrott der Vereinigten Staaten gesprochen. Fast alle Europäer waren in den vergangenen Wochen durch die Euro-Schwäche ganz auf sich selbst konzentriert. Dabei ist die Lage in den USA weitaus dramatischer als in Europa. Verschuldung und Defizite geraten außer Kontrolle.
Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/f-w...
00:20 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : etats-unis, catastrophe, crise, géopolitique, politique internationale | | del.icio.us | | Digg | Facebook
lundi, 01 février 2010
haiti: The U.S. Created the Earthquake in Haiti?
Haiti: The U.S. Created the Earthquake in Haiti? |
Source: Pravda.Ru | URL: http://english.pravda.ru/science/tech/111809-russia_says_US_created_earthqua-0 |
The Russian Navy reports that the U.S. created the earthquake in Haiti The Russian Northern Fleet indicates that the earthquake that devastated Haiti was clearly the result of a test by the U.S. Navy through one of its earthquake weapons and drew up a diagram of linear succession in relation to earthquakes reported to have occurred by chance to the same depth in Venezuela and Honduras. The Northern Fleet has been monitoring the movements and activities of U.S. Marines in the Caribbean since 2008 when the Americans announced their intention to reestablish the Fourth Fleet, which was disbanded in 1950, and that Russia responded a year later, with the Fleet led by the nuclear-powered cruiser Peter the Great "by starting its first exercises in this region since the end of the Cold War.” Since the end of the decade of the 70's in the last century, the U.S. "advanced a lot" in the state of its earthquake weapons and, according to these reports, they now use equipment with Pulse, Plasma and Tesla Electromagnetic and Sonic technology together with "shock wave bombs." The report also compares the experiences of these two earthquake weapons of the U.S. Navy last week, when the test in the Pacific caused an earthquake of magnitude 6.5 to strike in the area around the town of Eureka, Calif., causing no casualties. But the test in the Caribbean caused the death of at least 140 thousand innocent people. According to the report, it is "more than likely" that the U.S. Navy had "full knowledge" of the catastrophic damage that this test earthquake could potentially have on Haiti and had pre-positioned its Deputy Commander of the Southern Command, General PK Keen, on the island to oversee aid work if needed. As regards the final result of the tests of these weapons, the report warns that there is a U.S. plan to destroy Iran through a series of earthquakes designed to overthrow its current Islamic regime. Additionally, according to the report, the system being tested by the USA (HAARP Project) would also create anomalies in the climate causing floods, droughts and hurricanes. According to another report, coincidentally, facts exist establishing that the earthquake in Sichuan, China on 12 May 2008, a magnitude 7.8 on the Richter scale, was also caused by HAARP radio frequencies. It can be observed that there is a correlation between seismic activity and the ionosphere, through the control of Radio Frequencies Induced by force fields, which is a HAARP feature, and it can be concluded that: 1 .- Earthquakes identical in depth and linearly on the same fault are caused by induced frequency linear projection. 2 .- A coordinated satellite configuration can generate concentrated frequency projections targeting specific points (force fields). 3. A diagram shows that earthquakes considered to be artificial propagate linearly at the same depth. -Venezuela, on January 8, 2010. Depth: 10 km. - Honduras, on 11 January 2010. Depth: 10 km. - Haiti, on 12 January 2010. Depth: 10 km. The rest of the aftershocks occurred at depths close to 10 km. Soon after the earthquake, the Pentagon said the hospital ship USS Comfort, which was docked in Baltimore, summoned its crew and sailed to Haiti, despite the fact that several days would elapse before arrival in Haiti. Nevertheless, Navy Admiral Mike Mullen, Chairman of the Joint Chiefs of Staff, said the U.S. armed forces were preparing an emergency response to the disaster. General Douglas Fraser, Commander-in-Chief of USSSOUTHCOM, said that Coast Guard and U.S. Navy vessels in the region were sent to offer help even if they had limited resources and helicopters. The aircraft carrier USS Carl Vinson was sent from the naval base at Norfolk, Virginia, with a complete consignment of aircraft and helicopters. It arrived in Haiti early on the afternoon of January 14. Other additional groups of helicopters will attach with the Carl Vinson, said Fraser. The U.S. Agency for International Development (USAID), operated in Haiti before the earthquake. President Obama was informed of the earthquake at 17.52 on January 12 and asked his staff to ensure that embassy officials were safe and began preparations to provide needed humanitarian assistance. According to the Russian report, the State Department, USAID and the U.S. Southern Command began its work of "humanitarian invasion" by sending at least 10,000 soldiers and contractors, to control Haitian territory, rather than the UN, after the devastating "experimental earthquake." Translated from the Portuguese version by: Lisa KARPOVA PRAVDA.Ru |
00:25 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : etats-unis, haiti, caraïbes, antilles, séisme, catastrophe | | del.icio.us | | Digg | Facebook