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mardi, 30 mai 2023

Une déclaration de guerre à l'Occident: la Russie sort-elle du dogme climatique?

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Une déclaration de guerre à l'Occident: la Russie sort-elle du dogme climatique?        

Source: https://zuerst.de/2023/05/26/eine-kriegserklaerung-an-den-westen-steigt-russland-aus-dem-klima-dogma-aus/

Moscou. Dans le sillage de la guerre en Ukraine, la Russie ouvre aujourd'hui un nouveau front contre l'Occident - et met ainsi la hache dans l'un des instruments de domination globale de l'Occident: l'idéologie climatique.

Le Conseil scientifique de l'Académie des sciences de Russie a déclaré ces jours-ci, dans le cadre d'un symposium, que le rôle de l'homme dans le réchauffement climatique n'était probablement pas aussi important qu'on le pensait. Une décision formelle a même été prise à ce sujet.

Le président du Conseil, l'ancien conseiller du Kremlin Sergueï Glazyev, en a fait état sur son canal Telegram. Selon ce dernier, la cause principale des catastrophes climatiques locales n'est pas l'activité humaine, mais l'émission croissante d'hydrogène naturel due à l'évolution des forces gravitationnelles de la Lune et du Soleil.

Glazyev poursuit : "L'augmentation des températures et le mélange de l'ozone et de l'hydrogène sont les principales causes des incendies de forêts et de steppes. Cela est également vrai pour les récents incendies catastrophiques. Cette découverte réfute totalement le concept du Protocole de Montréal, dont la mise en œuvre a entraîné l'extinction de pans entiers de l'industrie chimique, sans que cela n'ait d'incidence sur la taille des trous dans la couche d'ozone, qui se sont simplement élargis".

L'Académie des sciences veut maintenant présenter ses conclusions au chef du Kremlin, M. Poutine, mais surtout élaborer "les mesures nécessaires dans le domaine de la sécurité nationale et des relations internationales, y compris le Protocole de Montréal et l'Accord de Paris sur le climat".

Ce dernier point serait une bombe politique. Il est possible que la Russie se retire bientôt du front de la lutte contre le CO2 et, par conséquent, des "protocoles climatiques" mondiaux qui constituent la base du commerce mondial des réductions de CO2. Ce serait une déclaration de guerre non dissimulée contre le diktat climatique occidental et toutes ses conséquences.

Par le passé, la participation de la Russie au protocole de Montréal a déjà été critiquée à plusieurs reprises. Ainsi, le scientifique Igor Mazourine écrivait début 2022 dans une chronique pour l'agence de presse "Regnum" : "Sur 30 ans, la somme des pertes des différents pays participant au protocole [de Montréal] a été astronomique. Pour la Russie, elles s'élèvent à 250 à 300 milliards de roubles par an, si l'on ne tient compte que des dépassements de coûts de l'électricité et des pertes dues au remplacement permanent des appareils de réfrigération" (mü).

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samedi, 17 septembre 2022

Peut-on encore railler le climat?

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Peut-on encore railler le climat?

par Georges FELTIN-TRACOL

Si la combustion avait dégagé un bilan carbone neutre, on aurait déjà brûlé en place publique Christophe Galtier. Lors de la conférence de presse d’après-match du lundi 5 septembre dernier, l’entraîneur du PSG a effectué un impaire gravissime. En d’autres temps plus inclusifs et citoyens, il aurait été banni de la cité des Bisounours.

Un journaliste lui demande pourquoi les joueurs et leurs accompagnateurs, soit une soixantaine de personnes, ont voyagé en avion privé entre Nantes et Paris. Sur le ton de la boutade, Christophe Galtier répond qu’il envisage pour les prochains déplacements à l’extérieur d’utiliser le char à voile. Présent à ses côtés, le jeune attaquant vedette Kylian Mbappé ne se retient pas pour franchement rigoler. Quelle horreur ! Quelle indécence ! Quelle faute en éco-responsabilité !

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Téméraires ou inconscients, l’entraîneur et le joueur ignorent certainement que dans l’Hexagone macronien de 2022, il est formellement interdit de plaisanter sur l’urgence climatique. Le propos comique de Christophe Galtier provoque une indignation intergalactique. Un tsunami de commentaires défavorables déferle sur les réseaux sociaux. Prompte à toujours donner des leçons, la caste politico-médiatique en rajoute volontiers. Élisabeth Borne elle-même, la ministresse des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, la mairesse de Paris Anne « 1,74 % » Hidalgo - et on en passe… - condamnent ce trait d’humour malicieux. Dans son édition du 7 septembre, un journaliste de Libération qualifie la scène d’« ignoble ». Pas moins ! La complicité de crime contre l’humanité pointe à l’horizon ! La libération de la parole et l’expression sans aucun tabou ne concerne pas tout le monde, ni tous les sujets. Nous le savions depuis longtemps; cela se confirme.

Dès le lendemain, devant la tempête médiatique déclenchée par une bande de bouffons, Christophe Galtier a présenté ses plus plates excuses. En 2010 au moment des élections régionales, le même Galtier avait désapprouvé l’affiche du Front National montrant des minarets sous forme de missiles. Dommage qu’il n’ait jamais revenu sur cette critique.

À l’heure où planent chez les bien-pensants la fin des piscines privées, des barbecues et de la viande à la cantine scolaire, tels des Salman Rushdie menacés par une secte météo protéiforme, Galtier et Mbappé ont commis en direct un blasphème climatique. Qu’attendent donc les groupes Verts au Palais-Bourbon et au Palais du Luxembourg pour déposer une proposition de loi pénalisant sévèrement tout outrage au climat et à la planète ? La lithosphère, le climat et la planète ne sauraient être raillés, voyons !

Le système médiatique d’occupation mentale bombarde en permanence l’opinion publique de considérations catastrophistes sur l’urgence climatique. Victimes de cette propagande délirante, les jeunes générations développent maintenant des symptômes inquiétants d’une nouvelle pathologie mentale : l’« éco-anxiété ». Par ailleurs, prendre en compte cette urgence climatique implique des initiatives à l’échelle planétaire en tant que « citoyens du monde ». Les utopies mortifères ne sont pas mortes. Elles prolifèrent dans la grande industrie du divertissement dont la médiastructure et la politique politicienne sont les annexes.

Cosmopolite, la religion climatique est aussi une eschatologie séculière. En dignes rejetons de Philippulus le Prophète dans l’album de Tintin, L'Étoile mystérieuse, les Verts crient à l’imminence de la fin du monde. À la différence des grands remplacements productif et démographique, il faudrait croire ce néo-millénarisme insensé.

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L’équipe du PSG doit-elle prendre des TGV ? La SNCF peut-elle proposer des horaires aménagés, en particulier la nuit alors que se réalisent les opérations indispensables de maintenance des voies ferrées ? En outre, la circulation ferroviaire des voyageurs et des marchandises arrive à saturation. La thrombose menace le rail à cause du non-renouvellement massif des personnels, souvent partis en retraite, et de la fermeture de nombreuses lignes ferroviaires dont le maintien aurait permis le délestage du fret.

Les belles âmes qui s’offusquent de ce persiflage climatique bon enfant ont gardé un silence pesant quand un gars faisait cet été du jet ski au large du fort de Brégançon. Elles ont en revanche soutenu les fiestas fort peu climato-correctes de la Première fêtarde de Finlande, Sanna Marin. Elles se sont enfin tues en voyant les courses estivales de karting dans la cour de la prison de Fresnes. Si ces engins avaient une propulsion thermique, quelle a donc été l’empreinte carbone de cette sympathique journée d’animation sur la planète ?

Une sotériologie artificielle se diffuse dans tout l’Occident moderne globalitaire. Le dogme infaillible de l’Immaculé Climat s’impose dans les rédactions et les cabinets ministériels. Et gare aux nouveaux mécréants ! Le député végan et « panzoo-iste » de Paris, Aymeric Caron, et son homologue Vert, Sandrine Rousseau, n’hésiteront pas à sévir. On en tremble déjà ! 

GF-T

  • « Vigie d’un monde en ébullition », n° 42, mise en ligne le 13 septembre 2022 sur Radio Méridien Zéro.

dimanche, 19 septembre 2021

Géo-ingénierie et armes climatiques

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Géo-ingénierie et armes climatiques

Leonid Savin

Traduction par Juan Gabriel Caro Rivera

Ex: geopolitica.ru

La forte bruine qui s'est abattue sur les pays d'Europe et d'Asie, ainsi que les nombreux incendies qui font rage en Russie et à l'étranger, ont amené beaucoup de gens à se demander une fois de plus: est-il possible pour l'homme de contrôler les phénomènes naturels? Et si une telle technologie existe, peut-elle être utilisée à des fins destructives (comme on le voit dans un film d'action de science-fiction comme Geostorm)? Ou, pour le dire autrement, les armes météorologiques (géomagnétiques, stratosphériques, etc.) existent-elles?

Commençons par dire que nous n'allons pas étudier les théories du complot sur les chemtrails [a] liées au milliard d'or [b], ni parler du système HAARP, qui a déjà été démantelé. Nous allons aborder le sujet d'un point de vue rationnel. 

Il est évident qu'il existe des technologies permettant de contrôler les phénomènes météorologiques. Il suffit de dire que, relativement récemment, les nuages au-dessus de Moscou ont été dispersés le 9 mai afin de ne pas affecter l'atmosphère festive ou interférer avec la parade militaire. En Chine et aux Émirats arabes unis, des techniques sont utilisées pour provoquer des pluies artificielles afin de lutter contre la sécheresse qui touche ces pays.

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Cependant, si nous considérons les choses dans un contexte plus large, nous pouvons dire que ces technologies ont une relation directe avec l'idéologie politique. Les États-Unis ont commencé à développer des technologies permettant de contrôler le temps au début du XXe siècle, au moment où la doctrine de la "Destinée manifeste", qui affirmait le droit divin de l'Amérique à dominer le monde, est devenue populaire.

La première utilisation réussie d'une technologie météorologique a eu lieu au Texas en 1916, lorsque Charles Hatfield (photo, ci-dessous) a utilisé ses inventions pour provoquer de fortes pluies. Cependant, il est difficile de qualifier cette initiative de succès retentissant, car elle a déclenché une violente tempête qui a détruit plusieurs bâtiments et causé de nombreux décès. De plus, le succès de Hatfield est plutôt douteux car il avait échoué tant de fois.

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C'est à partir des années 1990 que l'Occident a commencé à parler ouvertement de l'urgence de développer ces technologies sous couvert d'un agenda environnemental. Le terme "géo-ingénierie" a commencé à être utilisé à partir de 2000 et a été considéré par plusieurs gouvernements comme une stratégie très importante dans leur politique étrangère (1).

Par exemple, le journal britannique de gauche The Guardian affirme dans un article de 2011 que "la géo-ingénierie est un projet visant à combattre directement les effets du changement climatique en retirant le CO2 de l'air ou en limitant la quantité de lumière solaire atteignant la surface de la planète". Bien que la géo-ingénierie à grande échelle soit encore en phase de développement, ses partisans affirment qu'elle pourrait devenir indispensable si le monde veut éviter les pires effets du changement climatique. Les critiques, en revanche, affirment que la géo-ingénierie n'est pas réaliste et qu'elle pourrait être une fausse piste pour réduire les émissions" (2).

Les moyens utilisés pour contrôler le climat comprennent les polymères plastiques, l'ajout de chaux dans l'eau, l'enfouissement de charbon de bois afin d'augmenter la concentration de carbone dans le sol, le pâturage de certains types de bétail, le rejet d'aérosols sulfatés dans la stratosphère afin de réfléchir la lumière du soleil depuis l'espace, l'utilisation de drones pour augmenter la couverture nuageuse au-dessus de l'océan en pulvérisant de l'eau de mer dans l'air, la peinture blanche des toits afin d'augmenter la réflectivité, et même l'installation de petits miroirs dans l'espace entre la terre et le soleil.

La géo-ingénierie a fait appel à de nombreuses idées afin de minimiser l'impact des catastrophes naturelles. Il a même été suggéré que "lorsqu'une éruption volcanique majeure se produit dans l'hémisphère nord, du sulfate devrait être libéré dans la stratosphère de l'hémisphère sud pour contrebalancer rapidement la chaleur, refroidissant ainsi les deux hémisphères. Si une grave sécheresse était évitée, nous aurions remporté une grande victoire" (3). Mais comme aucune preuve de changement n'a été produite, toutes ces hypothèses restent des spéculations théoriques.

Il est intéressant de noter que le Guardian reconnaît que l'utilisation de la géo-ingénierie dans le but de modifier la structure du climat planétaire a des implications géopolitiques importantes pour la gouvernance mondiale, impliquant des conflits entre différents États.

Le blog du Council on Foreign Relations donne une définition similaire à la précédente, mais parle ouvertement de l'utilisation de ces technologies comme armes.

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"La géo-ingénierie pour le bien commun (CBG en anglais, GBC, en français) est le type de technologies utilisées pour la manipulation du climat qui sont déployées dans un but global, que ce soit dans la stratosphère ou en haute mer, et comprend l'utilisation d'aérosols stratosphériques, ainsi que la fertilisation en fer des océans et le blanchiment des nuages au-dessus de la mer. Le droit international ne réglemente pas encore de manière exhaustive les GBC, tandis que les lois environnementales et le droit de la guerre ne s'y appliquent qu'indirectement ou dans des conditions spécifiques. Cependant, la sécurité nationale est indissociable des questions scientifiques, juridiques et éthiques entourant la GBC, comme ce fut le cas pour le développement de la bombe atomique. Si une grande puissance comme les États-Unis décide de développer des GBC, des grandes puissances comme la Chine ou des puissances moyennes scientifiquement compétentes comme le Royaume-Uni pourraient considérer cela comme une autorisation tacite d'en disposer, surtout si l'on considère que cette technologie offre un avantage stratégique ou tactique. Cela pourrait conduire à une sorte de course aux armements climatiques pour voir quel État sera capable de manipuler le climat à son avantage" (4).

Cela pourrait être considéré comme une admission explicite de l'existence des armes climatiques. Dans le même temps, Foreign Affairs, une publication du Council on Foreign Relations, encourage la géo-ingénierie depuis des années (5), de sorte que nous ne pouvons exclure une course aux armements pour contrôler le climat. En fait, les États-Unis détiennent de nombreux brevets dans ce domaine. La légalisation de ces technologies et leur application internationale donnerait aux entreprises américaines non seulement d'énormes avantages économiques, mais aussi une sorte de droit moral d'être au sommet de la pyramide afin de gérer l'ensemble du processus. 

Les États-Unis disposent de telles technologies depuis longtemps. L'un des premiers brevets dans ce domaine est le US3613992, connu sous le nom de "Method of weather modification" (6). L'inventeur était l'Américain Robert Knollenberg et il a enregistré son invention en mars 1966. A partir de là, nous pouvons commencer à étudier le développement de telles inventions par le gouvernement américain afin de modifier le temps.

Un autre brevet très similaire serait le US3564253, appelé "System and method of irradiating sections of the earth's surface". L'inventeur est Arthur Buckingham de la Westinghouse Electric Corporation, dont le brevet a été déposé le 16 février 1971. Il ne s'agit plus d'"ensemencer" les nuages avec des produits chimiques - ce qui pourrait être fait par avion - mais d'une technologie plus précise qui rappelle une arme.

Le brevet US5762298, "Using strategically placed satellites in Earth orbit to modify the effect of solar radiation on the Earth's weather cycles", est encore plus récent et son inventeur, Franklin Chen, l'a déposé en juin 1998.

En outre, il existe de nombreux autres brevets confidentiels, c'est-à-dire des brevets qui sont classés en raison de leur utilisation militaire ou qui font partie du système de renseignement américain.

Il existe et continue d'exister des entreprises qui produisent divers systèmes et dispositifs utilisant ces technologies (7).

Mais il existe aussi des organisations qui suivent l'émergence de ces technologies et décrivent leur impact en détail (8).

Les armes climatiques, c'est-à-dire les technologies permettant de contrôler la nature, existent donc bel et bien. Ce qui est beaucoup plus difficile à déterminer, c'est l'interdépendance entre les catastrophes naturelles et l'utilisation éventuelle de ces technologies expérimentales. Pour l'instant, les mondialistes occidentaux attribuent tout cela au réchauffement climatique et proposent de le combattre... en utilisant la géo-ingénierie.

Notes :

1. https://web.archive.org/web/20090618133101/http:/www.parliament.uk/docum...

2. https://www.theguardian.com/environment/2011/feb/18/geo-engineering

3. https://heliophage.wordpress.com/2013/03/31/climate-geoengineering-for-n...

4. https://www.cfr.org/blog/can-we-use-geoengineering-defend-ourselves

5. https://www.foreignaffairs.com/articles/global-commons/2013-03-27/truth-...

6. https://www.geoengineeringwatch.org/patents/patent-3613992.pdf

7. https://www.pmeasuring.com/es/

8. https://www.geoengineeringwatch.org/

Notes du traducteur :

a. La théorie du complot des chemtrails, également connue sous le nom de chemtrails, affirme que les longues traînées de condensation laissées par les avions à haute altitude sont en fait des "chemtrails" constitués d'agents chimiques ou biologiques pulvérisés par les avions à des fins infâmes non divulguées au grand public. Les adeptes de cette théorie du complot affirment que si les traînées de vapeur normales se dissipent relativement vite, les traînées qui s'attardent longtemps contiennent d'autres substances. Les adeptes de cette théorie spéculent que le but de la libération de produits chimiques pourrait être la gestion du rayonnement solaire, la modification du temps, la manipulation psychologique, le contrôle de la population humaine ou la guerre biologique ou chimique, et que les traînées provoquent des maladies respiratoires et d'autres problèmes de santé.

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b. L'expression "milliard d'or" est une métaphore utilisée dans le journalisme russe post-soviétique pour désigner la population des pays les plus riches et les plus développés, où le déséquilibre entre leur niveau de vie et de consommation et celui des pays en développement apparaît clairement. En 1999, Sergei Kara-Murza a écrit que "récemment, en Occident, l'expression "milliard d'or" est devenue très courante et a commencé à faire référence à la population des pays du premier monde qui font partie de l'Organisation de coopération et de développement économiques". Sur le plan épistémologique, l'expression "milliard d'or" trouve son origine dans le néo-malthusianisme du rapport du Club de Rome intitulé Les limites de la croissance (1972). Ce nom était à l'origine associé à la population totale des pays capitalistes développés : les États-Unis (311 millions), le Canada (34,3 millions), l'Australie (22,6 millions), les pays de l'UE (28 pays, 500 millions au total), le Japon (127,4 millions), Israël et la Corée du Sud, ainsi qu'à la perspective de limiter leur croissance au cours du 21e siècle. Mais en raison de la mondialisation et des inégalités sociales croissantes dans les pays développés, l'expression "milliard d'or" a commencé à désigner la "classe moyenne" mondiale comme une strate sociale privilégiée par les processus de fusion de l'économie mondiale.

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mardi, 12 mai 2020

GIEC : Les prédicateurs de la mondialisation

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GIEC : Les prédicateurs de la mondialisation

 
 
Auteur : CLOJAC
Ex: http://www.zejournal.mobi

On peut pardonner à sainte Greta la simplette son ignorance. Mais que dire de ces pseudo-savants qui soutiennent des énormités anti-scientifiques ? Auraient-ils trouvé leurs diplômes dans des pochettes-surprises ? Entre lyssenkisme et homme de Piltdown ? Ou sont-ils stipendiés pour colporter une grande peur irraisonnée sur laquelle s'engraissent toutes sortes de personnages troubles ? (Voir * Réchauffardsle casse du siècle *)

Le dioxyde carbone n'est pas un poison

Bien au contraire, il est indispensable à la vie ! C'est l'aliment de base des plantes. Avec l'eau et le rayonnement solaire. Sans CO2 il n'y aurait pas de plantes et une grande partie de l'atmosphère que nous respirons ne se renouvellerait plus. D'ailleurs, si la concentration de CO2 dans l'atmosphère a légèrement augmenté ces 30 dernières années, dans le même temps la surface couverte par la végétation sur la terre s'est accrue de 20%.

Au temps des dinosaures, le niveau de CO2 a atteint des valeurs proches de 10.000 ppm (partie par million ou 106 ) soit 25 fois la concentration actuelle. Ce fut pourtant l'époque d'une flore et d'une faune géantes d'une extraordinaire diversité.

D'ailleurs est-ce un hasard si les agriculteurs en serres y injectent trois fois plus de CO2 qu'il n'y en a dans l’atmosphère ? Résultat observable : Les plantes poussent plus vite, elles résistent mieux aux maladies et aux insectes,  leurs fruits sont plus gros,  et grâce à une photosynthèse plus efficace, elles consomment moins d’eau.

Perdre la moitié de la concentration actuelle, de l'ordre de 400 ppm, conduirait inexorablement à l’extinction d'une grande partie de la végétation et donc des animaux qui s'en nourrissent. Avec à l'horizon la famine pour la plupart des humains. Malgré le véganisme prôné par les réchauffards.

En outre, rappelons que près des trois quarts de l'oxygène que nous respirons provient du phytoplancton (et pas des forêts !) C'est le vrai poumon de la planète, lequel se nourrit de CO2. Réduire de façon drastique le CO2 mènerait à une catastrophe planétaire.

Oui, mais « Et  le réchauffement ? » piailleront les perroquets bien dressés !

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Quel réchauffement ?

Pour les pseudo-experts du GIEC constitués en 1990 en grands chamanes de la religion réchauffiste, universelle et obligatoire, vers 2040 la température moyenne de la terre dépasserait de 1,5 °C celle du début de l’ère industrielle, deux siècles plus tôt, si les émissions de gaz à effet de serre dont leur obsessionnel CO2 devaient se poursuivre au rythme actuel... Et ce serait alors la fin du monde !

La belle affaire quand on sait que lors de l'optimum médiéval, il faisait en moyenne 4°C de plus qu'aujourd'hui, en un temps où le Groenland était la terre verte de Vikings. Et si l'on remonte plus loin dans le temps, Hannibal a pu franchir les Alpes avec ses éléphants parce qu'il n'y avait pas de glaciers sur sa route il y a 22 siècles. La faute aux usines, aux automobiles et aux avions des Romains ?

La prédiction catastrophiste actuelle qui prétend sans complexe « guider les actions des gouvernements du monde entier » s'appuie sur l'ignorance des foules dans le domaine de l'histoire et la cécité de tous ces gens pour qui le JT tient lieu d'évangile. Elle a été rédigée par une centaine de chercheurs internationaux soigneusement cooptés, pillant sans vergogne les travaux de leurs collègues quand ils y trouvaient matière à étayer leurs démonstrations. Quitte à "ajuster"  un peu les données.

Leur travail s'est limité à compiler des conclusions hétéroclites en provenance d'un peu tous les continents. En oubliant l'optimum médiéval pour obtenir la fameuse courbe truquée en crosse de hockey de Mann (Cop 25 : La débâcle des imposteurs climatiques) Et au besoin en « arrangeant » les chiffres lorsqu'ils ne correspondaient pas aux prédictions (climate gates in Profession : Escrolo réchauffard )

Le texte final a été peaufiné avec le concours de représentants des gouvernements et de l’Union européenne, et plus on montait dans la hiérarchie des décideurs, moins on trouvait des scientifiques. Par contre, on ne manquait pas aux plus hauts postes de politiciens à la ramasse, d'administrateurs ambitieux, de banquiers cupides, de journalistes serviles et même d'avocats tortueux.

Pour ces experts autoproclamés, l'augmentation générale de 1,5 °C, provoquerait l'engloutissement des atolls, à commencer par ceux du Pacifique avant l'an 2020. Des millions de réfugiés climatiques erreraient comme dans Waterworld en quête de terres habitables... Fort heureusement, la réalité fut toute autre (Voir *  Atolls une gifle pour le GIEC *)

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L’effet de serre... Imposture ou canular ?

Au début, on pouvait se poser la question. Car il n'y a aucun lien démontré entre un léger réchauffement de la planète et les émissions de CO2. Ce gaz a un effet de serre négligeable. Le CO2 ne représente que 0,04% de la composition de l’air. Une légère variation de son ppm n'aurait aucune incidence sur les températures.

Le principal gaz à effet de serre est la vapeur d’eau aux effets 10 fois plus significatifs que le CO2. D'autant que la vapeur d’eau représente 2% de l’atmosphère soit 50 fois plus que le CO2.

Ainsi l'antienne « Sauvons la planète » © sans préciser en asservissant les hommes  est un mantra de propagande dépourvu de toute base scientifique.

Le problème à la base est que la population théoriquement éduquée dans les pays avancés (alors que dire des gens du tiers monde?) est de moins en moins instruite scientifiquement. Très peu de gens essaient d’obtenir des informations sur l’empreinte CO2 réelle. Et encore moins de personnes s’intéressent à la science expérimentale. Trop compliqué ou trop fatiguant pour elles. Les médias et les gouvernements en profitent pour propager leur idéologie fumeuse du réchauffement anthropique, et pour instaurer toutes sortes de mesures coercitives et punitives pour « sauver le monde » © et vider les porte-monnaie.

En outre, les Français ont une appétence perverse pour l’auto-flagellation. La fumisterie du réchauffement anthropique nourrit cette tendance. Ce pourrait être une compensation à l'érosion du sentiment religieux. Une forme de rédemption new age ?

Ainsi se nourrit la foi en une nouvelle religion, le réchauffisme dont les prophètes sont les imposteurs du GIEC, au service d'une divinité vénérée : la mère-nature fantasmée, paternaliste et fraternelle. Un retour aux plus anciens mythes de l'humanité. Derrière lesquels se cache le Lucifer de la Haute Finance.

Cela permet de susciter de façon irraisonnée le sentiment d'une faute à expier car si le climat se réchauffe nous en sommes tous responsables par notre quête hédoniste de confort et de progrès... Et si nous ne limitons pas immédiatement nos émissions de CO2, nous aurons irrémédiablement détruit notre planète. Mais on peut régler ce problème grâce un racket organisé au profit des prophètes et des intérêts qu'ils servent.

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La montée des océans et la fonte des calottes glaciaires

Au cours des 20.000 dernières années, un court instant à l'échelle géologique, la terre a connu des périodes chaudes et froides, avec des montées et des baisses du niveau des mers. Il y a 20.000 ans, nos lointains ancêtres accédaient à pied sec à la grotte Cosquer. Ensuite les niveau des mers et des océans a augmenté d'environ 100 mètres à la fin de la dernière glaciation du pléistocène, noyant la Manche et les Pays Bas (la transgression flandrienne) Un réchauffement sans doute provoqué par les camions, les trains et les avions des Cro Magnon.

Ce phénomène naturel de réchauffement-refroidissement est très bien expliqué par les *cycles de Milankovitch*. Les mouvements de la terre sur son axe, son inclinaison, les variations de son ellipse et les éruptions solaires en sont la cause. L'homme n'a rien à y voir. Chaque fois, quand la température augmente, l’eau des océans se dilate et certains glaciers fondent. Quand la température diminue, les glaciers se reforment, découvrant d'anciens rivages. C’est une constante astronomique et non une spécificité de notre temps, propre à terroriser les ignares.

Les alternances de chaud et froid se sont reproduites maintes fois, la dernière à la fin du petit âge glaciaire qui survînt du début du XIVème siècle à la fin du XIXème. À l'issue de cette période, les températures mondiales ont recommencé à augmenter. Très lentement. La révolution industrielle survenue au cours de cette phase n'a pu avoir qu'une incidence mineure. Mais elle a servi de point de départ à des climatologues en quête de notoriété, dont les chefs de file n'avaient qu'une expertise limitée dans ce domaine. La plupart des suiveurs ont pris ensuite le train en marche parce qu'ils ont pensé que cela pourrait favoriser leur carrière.

Si le niveau de la mer est actuellement à la hausse, de l'ordre de 1,5 millimètre par an, cela n'implique en aucune façon une inondation inexorable des îles basses et des rivages. Car les alluvions des deltas (Bengale, Mississippi) compensent les pertes tout en se déplaçant, créant de nouvelles terres là où il n'y avait rien.

De même observe-t-on un exhaussement de la plupart des atolls et une augmentation de leur surface, du fait de la sédimentation corallienne associée à des phénomènes locaux de volcanisme ou de mouvements de la lithosphère. A défaut, les motus restent stables.

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Quant à l'engloutissement de Venise, c'est une des plus belles escroqueries intellectuelles des réchauffards. La « Cité des Doges» s'enfonce lentement dans son substrat vaseux sous son propre poids, ce n'est pas son lagon en partie isolé de l'Adriatique, bras de mer isolé dans une mer fermée, qui déborde !

Si on évoque la fonte des calottes polaires, il faut étudier les observations faites depuis l'espace. Une partie de la glace fond. Mais les chutes de la neige qui se tasse forment de nouvelles couches de glace, compensant et même dépassant cette déperdition.
Dans l’Arctique le volume des glaces varie depuis plus de 10 ans. Et si l'on observe des retraits permettant d'espérer ouvrir le mythique passage du Nord-Ouest, ailleurs la densité et la surface de l’inlandsis augmentent. En partie sur terre au Groenland. Et en partie maritime dans des proportions similaires. Vers l'Est et le Sud !

Quant à l'Antarctique, les données des satellites de 30 dernières années sont formelles : Le « continent blanc » est recouvert de glaciers de plus en plus épais qui augmentent de volume et débordent loin dans l'océan, produisant une sensible baisse des températures dans l'hémisphère Sud. Ainsi en 2019 a-t-on relevé une températures inédite de 16°C à Tahiti !

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La supercherie des glaciers himalayens

À l’échelle mondiale, les glaciers de montagne n'exercent qu'une incidence marginale sur les climats. Pourtant en 2010, le GIEC a publié un rapport affirmant que tous les glaciers de l'Himalaya auraient fondu d'ici l'an 2035 avec des conséquences désastreuses sur le niveau des océans. Vérification faite, les astrologues du GIEC avaient interverti les chiffres d'une étude évoquant cette possibilité pour 2350.

Les prétendus « savants » avaient écrit dans leur rapport AR4 que « au rythme actuel, les glaciers de l’Himalaya auront reculé de 500 000 km2 et disparu d'ici l'année 2035 ». Alors que les glaciers de l'Himalaya occupent une surface totale de 35.000 km2. Cela figure dans n'importe quel manuel scolaire !

Après enquête, il est apparu que l'étude menée par des « experts éminents » avait été publiée par le WWF, le fonds pour la préservation de la faune sauvage, qui n'a aucune compétence en matière de glaciologie... Derrière ces incohérences, un nom apparaît de façon récurrente : celui de Rajendra Pachauri. L'homme est ingénieur ferroviaire ! Comme Jean Jouzel son homologue français est ingénieur atomiste... La climatologie doit être leur violon d'Ingres.

Pachauri patron du GIEC indien est aussi président du TERI (The Energy and Resources Institute) une entité liée au groupe industriel Tata : Aciéries, usines de fabrication de véhicules, centres de télécoms, commerce agroalimentaire, holdings financières... Pour un chiffre d'affaires de l'ordre de 110 milliards de dollars US. La préoccupation réchauffiste de ces capitaines d'industries relève d'une vocation vraiment tardive !

Pachauri aurait embauché comme « distinguished Fellow » le promoteur de l'étude catastrophiste menée par WWF, un certain Syed Hassain, qui a tout nié en 2017 quand une enquête préliminaire a été ouverte.

Là dessus, un troisième comparse Sri Murai Lal a affirmé dans une interview au "Daily Mail" que les rédacteurs du GIEC savaient parfaitement que les prévisions concernant les glaciers de l'Himalaya étaient infondées, mais considéraient que le discours sur la fonte des glaciers servait à encourager les décideurs politiques à passer à l'action. Et à la caisse.
En d'autres termes, Sri Rajendra Pachauri a délibérément publié un rapport qu'il savait erroné sinon falsifié. Puis il s'en est servi, avec le concours de Syed Hassain pour récolter l'équivalent de plusieurs millions d'euros au profit de l'institut qu'il dirigeait. Est-il besoin d'autres commentaires ?

Des « modèles de réchauffement» complètement farfelus

Les réchauffards ont annexé des phénomènes naturels connus depuis toujours, tels que les tempêtes, les tornades, les cyclones et les avalanches pour les intégrer dans leurs modèles. Or un réchauffement global significatif, s'il était avéré, aboutirait à une réduction de ces événements extrêmes ! L'inverse de leurs prédictions.

Selon Richard Lindzen, physicien au MIT, démissionnaire avec fracas du GIEC comme tant d'autres muselés par les médias, la réduction du différentiel de température entre l’hémisphère nord et la partie équatoriale de notre planète rendrait l’énergie cyclonique beaucoup moins dévastatrice. Et contrairement à ce qu'ânonnent les diffuseurs de prêt-à-penser, si l'on fait une statistique depuis le temps de la flibuste dans les Caraïbes (grâce aux ecclésiastiques qui notaient tout) l’importance et la fréquence des tempêtes tropicales et des cyclones tendent à diminuer sur une période longue. Un caillou de plus dans le marigot du GIEC.

Par ailleurs, les récents pics de température mesurés par les satellites et les ballons météo à l'Ouest de l'Amérique du Sud relèvent d'un phénomène naturel bien connu depuis le temps des conquistadors appelé * ElNiño.* Cette variation de pression atmosphérique résulte de brassages des eaux très chaudes à la surface de l’océan Pacifique. La chaleur ainsi libérée dans l’atmosphère fait augmenter la température locale, nourrissant des cumulonimbus par une évaporation trop rapide induisant des risques de cyclones, mais le CO2 ne joue aucun rôle dans ce processus.

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La planète sauvée par les éoliennes ?

Le milliardaire Warren Buffet qui exploite un immense parc d'éoliennes dans l’Iowa avoue sans complexes : « Nous bénéficions d'un crédit d’impôt proportionnel au nombre d'éoliennes qu'on met en service. C’est la seule raison d'en construire.»

En effet, ces moulinettes ont des rendements imprévisibles et même dans des conditions météo optimales, le vent ne produit pas assez d’électricité pour les rendre rentables... Sans parler d'une étonnante cécité des écolos : les éoliennes tuent des centaines de milliers d'oiseaux. Et celles en mer tuent de plus en plus de mammifères marins.

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Évidemment les baleines et les dauphins ne sautent pas assez haut pour se faire décapiter par les pales des éoliennes... Par contre, les vibrations de ces moulins à vent perturbent leur système d'écholocalisation ainsi que leurs moyens de communication, provoquant de dramatiques échouages.

On peut aussi noter un article révélateur du green business. Le « Telegraph » du 25 août 2012 révélait que le CCC (Committee for Climate Change), chargé de conseiller le gouvernement britannique sur les dangers des émissions de gaz à effet de serre, était présidé par un certain Lord Deben directeur d'un consortium de firmes largement subventionnées par l'Etat,  installant des parcs d'éoliennes.
D'après un autre article du « Daily Mail » la moitié des membres du CCC avaient encore en décembre 2013 des intérêts financiers dans des sociétés vendeuses d'énergie verte qui profitaient des mesures que le Comité faisait adopter.

Vers un gouvernement mondial écolo-tyrannique

Machiavel n'avait pas manqué d'observer qu'un prince avisé devrait obtenir de ses sujets qu'ils le servent avec ferveur en leur faisant croire qu'il les protégeait de périls imaginaires. Une guerre. La disette. Des bandits de grands chemins. Une nouvelle peste noire... Tiens, tiens...

Le Florentin avait compris, bien avant toutes les études de psychologie sociale qu'on obtient davantage de ses serviteurs par la persuasion que par la contrainte. Convaincus que leur intérêt est d'être des loufiats aussi loyaux que serviles, ils voueront une reconnaissance sans borne à leur maître. L’U.E par ses directives nous offre un échantillon d'une future gouvernance totalitaire « consentie » sous la tutelle sourcilleuse du GIEC. Pour nous sauver tous. En attendant l’ONU qui, pour le moment, essaie de canaliser les luttes d’influences entre rétivité et complaisance.

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Diverses personnes qui ont fait leurs premières armes au sein de mouvements « révolutionnaires » imbibés de marxisme, se sont laissées convaincre qu'après l'échec de la lutte des classes, la lutte des places (dans leur intérêt évidemment !) passerait par une gouvernance mondiale chargée de résoudre les problèmes planétaires par la matraque et le racket fiscal « librement consentis ». Les médias stipendiés sont là pour créer *l'illusion d'unanimisme.*

Le *decodex* et ses petites mains du soi-disant fact checking disent comment bien penser aux gens trop bêtes ou trop fatigués pour se forger une opinion par eux mêmes. Et comme deux précautions valent mieux qu'une, ces censeurs insidieux, particulièrement pugnaces contre les climato-sceptiques, ont instauré un clivage net et sans bavures : D’un côté en vert, donc fiables, tous les médias main stream et leurs satellites avec subventions d’État et journalistes encartés. Réchauffistes bien évidemment. Et de l’autre, en rouge, donc douteux, ceux qui s’autofinancent et n’ont pas la carte de presse.

Sans ce sésame, ils sont réputés écrire n’importe quoi, même lorsque leurs pigistes sont des pointures dans le domaine dont ils dissertent. Surtout quand ils osent douter de la doxa… Toutes les armes du terrorisme intellectuel sont réunies au service de l'idéologie mondialiste.

Sous divers aspects, le réchauffisme est une sorte de religion laïque comme était le communisme au siècle précédent. Avec ses rites, ses grand'messes, son haut et bas clergé, ses ouailles conniventes, sa bureaucratie lourde et gourde, sa propagande omniprésente, ses interdits alimentaires (« devenez végétariens pour sauver le monde ») et sa « bien-pensance » prégnante hors de laquelle on est condamné à la mort sociale. À tout prendre, c'est moins pire que les bûchers d'antan ou le goulag.

Enfin, ajoutant l'odieux de la culpabilisation aux mensonges de la propagande, les réchauffards tentent de manipuler les foules en leur martelant comme un leitmotiv : « vos enfants vous reprocheront le monde que vous allez leur laisser » La lutte des âges dans  les familles. Le summum de l'abjection quand on est à court d'arguments.

Les objectifs cachés du réchauffisme :

Les gens du GIEC, leurs émules et leurs thuriféraires ne compromettent pas leur réputation de scientifiques sérieux (et accessoirement intègres) en racontant n'importe quoi pour complaire à leurs maîtres. Ils en attendent des dividendes sous forme d'honneurs, de postes convoités, de crédits de recherche enviés, de publications favorisées et bien sûr de rémunérations confortables. À ce tarif là, ils justifieront par tous les moyens ces 3 objectifs principaux :

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D'abord l'assujettissement des États-nations à une plate forme de décision mondiale, en commençant par des traités contraignants d'abandons de souveraineté, anticipant un gouvernement global aux ordres des conglomérats industriels et financiers. Avec au moins au début, des simulacres d'élections, mais sans que des responsables devant le  peuple soient clairement désignés. Le tout enrobé de vérités irréfragables auxquelles chacun serait tenu de croire s'il tient à éviter l'exil intérieur.

Ensuite le détournement du regard des Occidentaux vers la menace fantôme du réchauffement cataclysmique, en occultant la menace réelle d'une déferlante migratoire susceptible de modifier définitivement leurs équilibres géopolitiques et sociétaux ainsi que leurs modes de vie... Tout en fournissant aux banksters et associés un volant de manœuvre riche en serviteurs sous-payés, hors syndicats et aisément remplaçables, pour peu qu'on satisfasse leurs *lubies religieuses.*

Enfin le parachèvement de ce qui est déjà bien entamé : une paupérisation généralisée compensée par un assistanat réduit au minimum vital destiné à enrayer toute velléité de contestation. Et la mise en œuvre de mesures de décroissance « provisoires » (pour « sauver la planète ! » © et combattre les virus maintenant ) avec à la clé une restructuration économique destinée à parachever la transition de l’économie réelle vers le monde de la finance pure.

Pour le plus grand bonheur de Macron le gardien des moutons.

mardi, 05 novembre 2019

Près de dix ans après le Climategate

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Près de dix ans après le Climategate

 
 
Auteur : Dr Kelvin Kemm (Etats-Unis) 
Ex: http://www.zejournal.mobi
 

[Malgré le scandale du Climategate,] Les alarmistes du climat continuent de promouvoir leur fausse science, l’interdiction des combustibles fossiles et la redistribution des richesses.

Le 17 de ce mois marquera le dixième anniversaire du scandale du Climategate, soit la divulgation de milliers de courriels que s’échangeaient des climatologues collaborant (et qui collaborent encore) à l’invention de la responsabilité humaine dans une crise climatique n’existant que dans leur esprit et dans leurs modélisations informatiques, et absolument pas dans le monde réel. Ce scandale aurait dû faire cesser le catastrophisme climatique, mais il a été délibérément enterré par les potes politiciens, scientifiques, activistes et capitalistes, qui tireront des milliers de milliards de dollars des exagérations et de la mystification, tout en se dispensant des coûts qu’ils infligent chaque jour aux familles.

Peu de gens connaissent l’ouvrage Inconvenient Facts [Faits gênants] sur la prétendue la ‘crise’ des conditions climatiques extrêmes provoquées par l’homme. Ainsi, depuis 1998, les températures moyennes mondiales sont montées de quelques centièmes de degré (à un moment, elles ont même un peu baissé). Or, la seule chose que nous entendons, c’est un discours sans fondement à propos du dioxyde de carbone d’origine humaine. Il provoquerait le réchauffement du globe et des altérations du climat qui menaceraient l’existence de l’humanité, de la faune et du globe. En se fondant sur cela, on nous raconte qu’il faut cesser d’utiliser les combustibles fossiles pour stimuler la croissance économique et améliorer le niveau de vie. Mauvaise nouvelle pour l’Afrique et le monde !

climategate-20191105.jpgOn nous rabâche que la hausse du taux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère fait monter les températures mondiales. Mais les données satellites ne montrent rien de tel. En fait, les prévisions tirées des modèles informatiques pour 2019, dépassent de près d’un demi-degré Celsius les mesures satellites réelles. Pire encore, chaque fois qu’un scientifique relève des problèmes concernant la prétendue crise, il est traité de « négateur du changement climatique. »

L’Unité de recherche sur le climat (CRU) de l’université d’East Anglia, au Royaume-Uni, est à l’origine de données majeures étayant l’idée de réchauffement induit par le CO2 dû à l’activité humaine.

À l’époque, au matin du 17 novembre 2009, le scandale d’une boîte de Pandore d’informations embarrassantes pour le CRU, a explosé sur la scène mondiale. S’étant introduit dans le réseau informatique de l’université, un pirate informatique y avait trouvé 61 mégaoctets de documentation montrant que le CRU manipulait les données scientifiques, pour faire en sorte que le réchauffement climatique ait l’air d’être provoqué par l’humanité et le CO2 industriel. Parmi de nombreux autres scandales, des courriels choquants montraient que le professeur Phil Jones, alors directeur du CRU, se vantait d’employer des ‘astuces’ de statistique pour éliminer les faits observés de baisse des températures mondiales.

Dans un autre courriel, il préconisait d’effacer les données au lieu de les fournir aux scientifiques qui ne partageaient pas son point de vue et pouvaient critiquer ses analyses. Pour obtenir ces données, les scientifiques honnêtes durent faire appel aux lois britanniques sur la liberté de l’information. Jones fut par la suite suspendu et Lord Lawson, ancien chancelier britannique, exigea une enquête gouvernementale sur ces révélations embarrassantes.

L’affaire est devenue connue sous le nom de ‘Climategate’, et un groupe d’étudiants d’université des États-Unis a même fait une chanson sur YouTube, ‘Hide the Decline’ [Cachez la baisse], se moquant du CRU et du Dr Michael Mann, créateur de modèles climatiques, dont l’expression ‘Hide the Decline’ des températures apparaît dans des courriels piratés.

Quelle est la vérité ? En rapportant l’épaisseur de l’atmosphère à la hauteur de la Tour Eiffel de Paris, l’épaisseur du CO2 – fertilisant nécessaire pour la végétation – rajouté dans l’atmosphère depuis 1850, année où la Californie est devenue le 31e État des États-Unis, est inférieure à celle du carrelage sous la tour.

Cette minuscule augmentation peut-elle vraiment expliquer le réchauffement climatique observé depuis la fin de la petite période glaciaire et le début de l’ère industrielle moderne ? Depuis que la Californie est devenue un État, la hausse globale de la température atmosphérique a été inférieure à 10°C. Mais l’essentiel de cette augmentation s’est produite avant 1940, et les températures moyennes du globe ont chuté vers 1943 jusqu’aux environs de 1978, en faisant craindre un refroidissement mondial. Les températures ont légèrement augmenté jusqu’à 1998, puis sont restées stables, bien que les taux de dioxyde de carbone augmentaient toujours. Le taux de CO2 et la température ne sont pas du tout corrélés.

De plus, au cours de la bien documentée période chaude médiévale, entre environ 950 et 1350, les températures globales plus clémentes ont permis aux agriculteurs vikings de cultiver et d’élever des bovins au Groenland. La tout aussi bien documentée petite période glaciaire de 500 ans, a affamé et frigorifié les Vikings du Groenland avant d’atteindre son point le plus froid, le minimum de Maunder, de 1645 à 1715. C’est à cette époque que la Tamise gelait régulièrement en Angleterre, que les fermiers norvégiens demandaient d’être indemnisés pour l’ensevelissement de leurs terres sous les glaciers qui avançaient, et que des prêtres pratiquaient des rituels d’exorcisme pour empêcher les glaciers alpins de s’approcher des villages. Les peintures d’époque montrent des foules de gens patinant et conduisant des calèches sur la Tamise.

Les émissions industrielles et de l’automobile n’ont bien évidemment joué aucun rôle dans la période chaude médiévale et dans la petite ère glaciaire.

Ces événements dramatiques devraient faire réfléchir tout scientifique compétent et honnête. Si la période chaude médiévale s’est produite sans CO2 industriel, pourquoi le CO2 industriel devrait-il provoquer le réchauffement observé aujourd’hui ? La peste noire a anéanti près du quart de la population européenne pendant le petit âge glaciaire. La période chaude a amené la prospérité et des moissons records, tandis que les années froides n’ont apporté que misère, famine et mort.

Dix ans avant le Climategate, le Dr Mann a publié un graphique généré par ordinateur, censé montrer les températures mondiales des 1500 dernières années. Son graphique a mystérieusement fait disparaître la période chaude médiévale, le petit âge glaciaire et les années de froid extrême du minimum de Maunder – et les températures mondiales ont soudainement grimpé en flèche au cours des deux dernières décennies du XXe siècle. Ce graphique, en forme de crosse de hockey, a été publié dans le monde entier, et est devenu la pièce maîtresse du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

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De nombreux scientifiques se sont beaucoup méfiés de cette courbe en crosse de hockey. Deux d’entre eux, Steven McIntyre et Ross McKitrick, ont complètement discrédité le modèle informatique et la version révisionniste du Dr Mann. Bien entendu, cela n’a pas empêché Al Gore, l’ancien vice-président étasunien, de se servir du graphique discrédité dans An Inconvenient Truth, son film pessimiste sur le changement climatique.

Les courriels piratés du CRU montraient aussi des échanges entre Mann et Jones. Ils discutaient de la façon d’intimider les rédacteurs qui publiaient des opinions scientifiques contraires aux leurs, afin de supprimer toute étude contradictoire. Dans un courriel, Jones exprimait le désir de se débarrasser du ‘rédacteur problématique’ de la revue Climate Research, qui avait osé publier des points de vue divergents. Et ce rédacteur a été viré.

Quand le professeur sceptique Roger Pielke, Jr., de l’université du Colorado, a demandé au CRU ses relevés de température originaux, il lui a été répondu qu’ils avaient été perdus (opportunément). Perdu !?! Depuis quand les professionnels perdent-ils des choses aussi précieuses que les données originales ? Beaucoup de monde soupçonnait qu’ils ne voulaient tout simplement pas que leurs manipulations et fabrications futées apparaissent.

Mais si le dioxyde de carbone industriel n’a rien à voir avec le dernier réchauffement climatique, qu’est-ce qui l’a produit ? Un groupe de recherche danois, dirigé par le professeur Henrik Svensmark, a découvert une correspondance fort crédible entre l’intensité de l’activité solaire (taches solaires et tempêtes magnétiques géantes), et les températures mondiales observées au cours des quinze derniers siècles. Ce mécanisme entièrement naturel s’accorde avec les faits ! Ça tombait vraiment mal pour les alarmistes !

Venus de l’espace profond, des rayons cosmiques frappent constamment la haute atmosphère terrestre et font naître les nuages, un peu comme les avions à haute altitude laissent des traînées de condensation blanche derrière leurs réacteurs. De nombreux nuages peuvent piéger la chaleur, mais ils créent aussi un refroidissement général, parce que moins de lumière solaire frappe la Terre. Plus il y a de taches solaires, plus le bouclier magnétique est puissant, et plus les rayons cosmiques sont déviés de la Terre. Il en résulte moins de couverture nuageuse et le réchauffement du climat. Le Soleil est actuellement dans une période de faible activité record.

Toutes sortes de groupes d’intérêts censurent ces faits. Peut-être pire, quand le Climategate a éclaté, Emma Brindal, qui a fait la campagne ‘justice climatique’ pour les Amis de la Terre, a carrément dit :

« La réaction au changement climatique doit avoir pour principe central la redistribution des richesses et des ressources. » Ne pas protéger la Terre des émissions de CO2 d’origine humaine ou de changements climatiques naturels ou provoqués par l’homme, mais, selon la formule du gratin dirigeant autoproclamé, redistribuer les richesses et les ressources est ‘juste socialement’.

Les militants pour le climat s’opposent aussi à l’abus de voyages en avion pour les affaires ou les loisirs, aux véhicules 4×4, considérés ‘luxes inutiles’, et à ce que les Africains aient des habitations modernes. Certains disent même que les Africains doivent continuer à vivre dans des huttes de terre battue et éviter d’utiliser l’électricité et les techniques agricoles modernes. Selon Ed Begley, acteur marginal des États-Unis, « Les Africains devraient disposer de l’énergie solaire là où ils en ont le plus besoin : sur leurs huttes. » Al Gore, Phil Jones et Mike Mann, sont bien entendu exemptés de ces restrictions.

La vraie justice sociale et les droits de l’homme signifient que chacun doit avoir accès à l’énergie abondante, fiable et abordable, notamment à l’électricité qui revêt une importance universelle. Mais pas aux éoliennes et aux panneaux solaires coûteux, intermittents et dépendants des conditions météo, aux combustibles fossiles, aux centrales nucléaires et hydroélectriques.

Dans les pays en développement, nous ne laisserons plus censurer la réalité climatique. Nous ne permettrons pas aux activistes radicaux de freiner le développement économique, l’emploi, l’amélioration de la santé publique et le niveau de vie en Afrique, au nom de la promotion de leur programme anti-humain de redistribution des richesses.

Le Dr Kelvin Kemm est physicien nucléaire et PDG de Nuclear Africa (Pty) Ltd, une société de gestion de projets sise à Pretoria, en Afrique du Sud. Il fait le travail de cabinet-conseil en développement stratégique.

Adaptation française Petrus Lombard

11:54 Publié dans Actualité, Ecologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, climat, écologie, climatoscepticisme | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Greta & Left vs. Right Environmentalism

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Greta & Left vs. Right Environmentalism

I saw a recent photo of Greta Thunberg, the young climate activist, and the poor thing looked quite ragged. Just run down. I felt deep sympathy for her. She’s right: Her childhood is being stolen, and people are indeed suffering. I hope she makes it.

She is often mocked and ridiculed – sometimes relentlessly – by the Right, but I feel this is misplaced anger, and that Greta is not being viewed with nuance. She has been called a “stupid bitch,” her appearance has been mocked, and her developmental disorder is frequently used against her. I wish to present another side of this discussion, from the standpoint of a man who deeply believes in natural hierarchies and aristocrats of the soul.

I like Greta. She has a good heart. She just needs to understand what’s going on. She could be a powerful ally. It is sad to see the evil globalist forces exploiting a young, innocent girl – one of my own stock – to push an agenda that aims to see her hated, despised, and abused in her own homeland.

I have discussed previously that I do not believe children, or those who have not been exposed to all of the data – data that is often hidden by the mainstream media – can be considered “true believers” in an ideology. This applies to Greta, but also more broadly to the entire Left-wing environmentalist sphere.

I’ve met and talked to a lot of what I call “single-issue liberals,” many of whom are some flavor of environmentalist. They are people who identify more politically with the Left/liberalism, due largely – if not entirely – to their stance on environmentalism and animal rights. To me, the very interesting thing is that these are not even people who have been won over by Leftist environmental policies (banning straws and the Green New Deal are non-starters), but they are simply so put off by the neocon/fake Right being so deliberately hostile to environmental concerns: “Drill, baby, drill” slogans and libertarians who believe that torturing animals is fine because “animals are private property and the government should not tell you what you can and cannot do with private property,” for example. These single-issue liberals are people who often have a true connection to the soil and nature itself. They are well-intentioned and sincere in their desire to become proper stewards of the environment, yet they see no path in the mainstream political landscape to deal with what they accurately see to be growing issues that can very well lead to catastrophe and the total collapse of entire ecosystems. These are people who are often implicitly expressing that hierarchies do exist in nature, and that we have a crucial role to play in that order.

There are very real concerns. There will be more pounds of plastic in the ocean than fish if trends continue [2]. The West banning straws will do nothing to mitigate or reverse this, as nearly all of the waste comes from ten rivers that are located in Africa and Asia [3]. Microplastics have been found in all species of sea life, and their harmful effects are not yet fully known. Cancer, birth defects, lower fertility rates, more sickness, and other negative effects may result from this mess [4].

Global air pollution is another real concern, and increasing asthma rates, cancers, and other illnesses can all be traced to air pollution. Again, as with the plastic and waste in the ocean, it’s mostly coming from the same parts of the planet [5]: the Global South; i.e., non-white nations. This is why I believe environmentalism matters, wholly irrespective of the truth of anthropogenic climate change. We are the stewards of the natural world, and we should act as such. The Left-Greens do a lot of damage to this simple idea with their lies about climate refugees and paper straws.

Left-environmentalism is mostly about taxing the middle class in Europe and North America, while simultaneously opening our borders to so-called “climate refugees.” Greta is being manipulated by very evil people to push an evil agenda. This is true. However, we have the chance to show those single-issue environmentalists the other half of the story – and many could become wonderful allies.

Right-wing environmentalism has very deep roots. Madison Grant, John Muir, Teddy Roosevelt, Richard Walther Darré, Jorian Jenks, Knut Hamsun, Savitri Devi, and Pentti Linkola, to name only a few, were all deep ecologists and Green naturalists. These individuals have had a tremendous influence on me personally, but also in many cases influence how we view the natural world and its preservation today. Unlike the Sierra Club, which took money to remain silent on the impact that mass migration and population growth have on pollution, environmentalism, and climate change, the Deep Greens are willing to confront such topics that are too uncomfortable for the mainstream. We should be discussing limits to growth, de-growth, re-wilding, ending aid to all nations with exploding populations, sanctioning others, and limiting overseas markets. Linkola has discussed “lifeboat ethics,” which is the realization that you can’t save everyone, and that by trying, you lose everything. We cannot have infinite economic growth and sustainability; they are contradictions in terms. We cannot have open borders – and hence, infinite population growth – and try to decrease air pollution in our cities. We must face harsh realities. And only the Deep Green Right will dare to address them.

The Deep Green understands the natural hierarchy, and our place and role in regards to nature. The Left is often consumed with notions of “environmental justice” and the infusing of racial grievance politics into naturalism, as with the Green New Deal, which reads more like a manifesto written by petulant Diaspora populations than as a plan to deal with the destruction of the natural world by the very people writing such a laughable program.

In her speech, Greta was right. Her childhood has indeed been stolen. People are suffering, people are dying, and all these clowns want to talk about are fairy tales of infinite economic growth.

Greta is tapping into something very powerful that her handlers may eventually lose control of, and that’s what I’m fueling. I want the golem to turn on their creators this time. I hope to be part of the Deep Green movement that shows Greta and others like her that there is more to the story than the globalist cabal is letting on, and that we have solutions to these problems that loom ominously on the horizon. I hope to help Greta – and, indeed, all of Europe’s children – by helping to provide them with a safe homeland and a sustainable society – one that does not abuse, exploit, traffic, mock, or deride, but rather nurtures, guides, educates, and protects the next generation. I view Greta like I’ve viewed so many others who have been used and betrayed by these goblin-faced demons: as somebody who needs us more than ever.

If not for yourself, carry on, weary as you may be, for the next generation. I look at Greta and see a girl who could have been my little sister. I’m sorry that her childhood, along with so many others, has been stolen – and that is what this entire movement is about: building a future so that our people may live on.

 

Article printed from Counter-Currents Publishing: https://www.counter-currents.com

URL to article: https://www.counter-currents.com/2019/10/greta-left-vs-right-environmentalism/

URLs in this post:

[1] Image: https://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2019/10/10-28-19-4.jpg

[2] There will be more pounds of plastic in the ocean than fish if trends continue: https://www.mic.com/articles/132908/by-the-year-2050-there-will-be-more-plastic-garbage-in-the-ocean-than-fish

[3] nearly all of the waste comes from ten rivers that are located in Africa and Asia: https://www.scientificamerican.com/article/stemming-the-plastic-tide-10-rivers-contribute-most-of-the-plastic-in-the-oceans/

[4] Cancer, birth defects, lower fertility rates, more sickness, and other negative effects may result from this mess: https://www.independent.co.uk/environment/microplastics-microbeads-ocean-sea-serious-health-risks-united-nations-warns-a7041036.html

[5] it’s mostly coming from the same parts of the planet: https://www.statista.com/chart/4887/the-20-worst-cities-worldwide-for-air-pollution/

 

mercredi, 19 juin 2019

Ganaches en culottes courtes

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Ganaches en culottes courtes

par Georges FELTIN-TRACOL

Ex: http://www.europemaxima.com

Les bons résultats électoraux des Verts en Allemagne et en France aux récentes européennes ravissent la presse mensongère officielle. Le 26 mai dernier, le bloc environnementaliste, c’est-à-dire les Verts de Yannick Jadot, Urgence écologie de Dominique Bourg, le surprenant Parti animaliste qui talonne désormais le PCF, l’Alliance jaune de Francis Lalanne, la liste espérantiste et celle des décroissants, a réuni 4 106 388 voix, soit 18,12 % des suffrages exprimés.

Les échéances en 9 paraissent favorables au vote environnemental (1989 : percée des Verts d’Antoine Waechter; 1999 : élection de neuf Verts et de six chasseurs – pêcheurs; 2009 : succès des listes Cohn-Bendit). Cette année, les Verts ont bénéficié d’un effet Greta Thunberg, cette autiste suédoise de 16 ans qui fait la grève scolaire afin de sauver le climat. On l’imite non seulement en Suède, mais aussi en Finlande, au Danemark, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Belgique, en Espagne et en Australie. En France, chaque vendredi, des lycéens abandonnent de pesants cours et s’indignent du réchauffement climatique en attendant de s’élever contre la grippe, la nuit et la pluie. Les jeunes générations seraient-elles plus soucieuses de l’avenir de la planète que leurs aînées ? Difficile de l’affirmer quand on observe que le vote Vert, Corse mise à part, représente d’abord et avant tout un choix protestataire urbain, convenu et bo-bo.

Il y a vingt ans, les lycéens grévistes d’un jour auraient vociféré contre l’extrême droite. Aujourd’hui, des pourcentages élevés rendent de telles mobilisations relativement superflues. Ces manifestations hebdomadaires enfreignent l’obligation de scolarité sans susciter la réaction des professeurs et des instances de l’Éducation nationale. Comment auraient-ils réagi si les lycéens avaient manifesté contre l’immigration ou pour la peine de mort ? Par ailleurs, derrière le psittacisme climatiquement correct, les jeunes manifestants à la cervelle erratique agissent en vieillards précoces. Faute peut-être d’une culture classique suffisante maîtrisée ou même acquise, ils ne comprennent pas la réalité du monde et persistent à ne pas considérer que les questions écologique, sociale et identitaire constituent les facettes d’un même problème, celui de la mondialisation.

Il est intéressant de relever que la plupart des grévistes proviennent des lycées d’enseignement général. Les filières professionnelles et technologiques se sentent moins concernées par ces actions dignes des charges de Don Quichotte contre les moulins à vent. Ces monômes lycéens qui remplacent le bizutage d’antan n’effacent en rien leur ambiguïté, voire leurs contradictions.

Les benêts ès – lycée sont-ils prêts en effet à changer leur mode de vie et à entrer dans une décroissance matérielle effective ainsi que dans une véritable décolonisation de leur imaginaire ? Vont-ils renoncer aux smartphones et aux tablettes dont les composantes en terres rares polluent les lieux d’extraction, à quitter progressivement les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Snapchat), à arrêter de fumer cigarettes et pétards, à cesser de s’alcooliser en fin de semaine, à s’affranchir des codes totalitaires de la mode vestimentaire lancée par des vedettes de variétés surévaluées ? Dès leur 18 ans, ces jeunes et naïfs adultes s’engageront-ils à privilégier les transports en commun plutôt qu’une voiture particulière offerte par Maman, Papa, Mamie, Papy, Tatie, Tonton, le chien et le chat ? Seraient-ils prêts à fermer les frontières, y compris communales, et à contenir l’explosion démographique africaine par des mesures anti-natalistes autoritaires ?

Les « Vendredis pour le climat » ne sont que de l’esbroufe typique de notre époque hyper-moderne puisque ceux qui y participent font le contraire les six autres jours. Les lycéens de l’Hexagone devraient regarder au-delà des Alpes. En Italie, des milliers de jeunes diplômés réduits au chômage ont choisi de retourner à la terre et de se lancer qui dans l’agriculture biologique, qui dans l’élevage traditionnel ou dans l’artisanat rural. S’ils étaient conséquents avec eux-mêmes, Greta Thunberg la première, les lycéens français devraient se réorienter, récuser toute ambition d’intégrer une école de commerce prestigieuse et entreprendre une carrière paysanne, sinon leurs manifs renforceront l’« escrologie » politique ambiante.

Georges Feltin-Tracol

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 129.

mardi, 07 mai 2019

Greta Thunberg, le nouveau conte pour occidentaux invertébrés

Nous avons été bercés enfants par les contes enchantés, dispensateurs de sages conseils aux bambins des anciens temps, de Perrault, Grimm, Andersen, où on rencontrait, au détour de la page, un chat botté, des princesses au bois dormant, des fées malicieuses, un chaperon rouge en butte à un méchant loup. Certains d’entre nous ont été nourris aux légendes grecques et romaines, aux mythes celtiques ou salves, transportés par les chants homériques de l’Iliade hellénique, par la poésie de Virgile qui peint majestueusement l’épopée d’Énée et la fondation de Rome, centre du monde antique pour devenir celui de l’univers chrétien. Et sur cette mémoire ancestrale, trônait une véritable culture chrétienne où la vie réelle et merveilleuse des saints traçait nos routes, illuminait nos esprits et remettait les récits fantastiques à leur juste place.

Temps révolus dans notre époque post-moderne : de nouveaux contes  prennent la place sur les devants des librairies et font la Une des médias asservis à l’uniformité de pensée dispensée par la doxa des puissants. Et ces contes moralisateurs ont vocation à être crus, religieusement, correctement, par le vaste monde du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest.

La nouvelle religion du changement climatique, aux dogmes bien assis dans l’espace public et l’establishment politique, a sa prophétesse aux vertus prodigieuses : Greta Thumberg, le nouvel oracle au service de la déesse Terre, venu du fond des fjords septentrionaux branchés au politiquement correct. Dans une narration à saveur « hagiographique » parue récemment, Scènes de cœur. Notre vie pour le climat, sa mère, Malena Ernman y conte le don « supra-naturel » dont sa fille serait dotée : voir le CO2 à l’œil nu : « « Elle l’observe s’échapper des cheminées et se transformer en dépotoir dans l’atmosphère », dit-elle.

Un étrange charisme qui en fait douter plus d’un : « Le dioxyde de carbone est un gaz incolore et inodore. On ne peut le déceler. À moins qu’elle n’ait des propriétés sensorielles qu’un être humain normal n’a pas. On peut uniquement le goûter. Mais il doit être très concentré et dilué dans de l’eau » explique le toxicologue Jan Tytgat.

Aussi, n’en déplaise aux tenants de la pensée unique et du changement climatique, avec de telles balivernes pour enfants et adultes invertébrés, nous resterons tout autant magico-sceptiques que climato-sceptiques !

Francesca de Villasmundo

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jeudi, 09 mars 2017

Pierre Pagney - L'incertitude climatique et la guerre

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Pierre Pagney - L'incertitude climatique et la guerre

par Albert Montagne

Ex: http://albertmontagne.blogspot.com 

Jean-Pierre Bois, préface.  Coll. Biologie, Ecologie, Agronomie, Ed. L’Harmattan, 2017, 232 p., 24 €. 

Le réchauffement climatique et météorologique est un sujet d’actualité qui intéresse non seulement les géographes, mais aussi les juristes (en droit international), les cinéphiles (des films catastrophes), les historiens et les militaires.

Ce livre, "cheval de bataille" de Pierre Pagney, professeur émérite de l'Université Paris-Sorbonne et climatologue fondateur du CRCT (Centre de Recherches de Climatologie Tropicale), clôt un triptyque, le premier ouvrage étant Le climat, la bataille et la guerre (2008), le second Les guerres de partisans et les nouveaux conflits (2013). L’incertitude ou prévision climatique est une composante martiale qui fait gagner ou perdre une bataille ou une guerre. Comment ne pas penser à la campagne de Russie de Napoléon, frappée par le dur hiver russe en 1812, ou au débarquement de Normandie du 6 juin 1944, décidé sur une simple éclaircie à l’arrière d’un front de froid ?

pagney.jpgDéjà au VI° siècle avant J.-C., Sun Tzu n’oublia pas dans L’art de la guerre, ouvrage fondamental de stratégie militaire, le facteur climatique, le déterminant par l’alternance de l’ombre et de la lumière, du chaud et du froid, et par le cycle des saisons. De nos jours, certitude et incertitude climatiques traduisent la difficulté d’une décision militaire. La certitude passe de l’information à la connaissance entraînant la conviction, l’incertitude résulte d’informations parcellaires et de raisonnements fragiles, la décision militaire étant toujours un dilemme comme le souligne Vincent Desportes dans Décider dans l’incertitude (2007). Incertitude climatique et décision militaire vont de pair avec les stratégie et géostratégie définies par Hervé Coutau Bégarie dans son Traité de stratégie (2011).

La première est un théâtre d’opérations spatiotemporelles, la seconde "l’espace complexe où le facteur militaire se combine avec d’autres facteurs qui peuvent être politiques et sociétaux". La première partie, L’Ordre et le désordre climatiques développe l’aspect climatique qui influe la décision militaire. Les facteurs géographiques naturels sont les mers et océans, les reliefs montagneux, les étendues lacustres et couverts végétaux. L’homme est aussi un facteur du climat, les concentrations humaines, via les activités économiques et industrielles, participant à la modification des filtrages radiatifs de l’atmosphère et au réchauffement climatique. Le désordre climatique est synonyme de variabilité météorologique, prévisible à court terme, et climatique (celle de la mosaïque climatique du globe), impliquant le long terme et plus d'incertitude. Cependant, les technologies nouvelles, dont le cyberespace accumulant les informations, n’effacent pas l’incertitude.

La deuxième partie, Les décisions militaires et l’incertitude climatique, historique, donne des exemples d’opérations militaires du XX° siècle : le désastre climatique du chemin des dames (1917), l’opération Barborassa et le désastre de Stalingrad (1941-1943), Overlod : le débarquement de Normandie (1944), la guerre du Pacifique (1941-1945) : l’entrée dans un milieu climatique alors peu connu. La troisième partie, Perspectives géostratégiques et réchauffement climatique : les conflits potentiels, part du constat que la terre se réchauffe, l’homme n’y étant pas étranger, et souligne les incertitudes, liées par exemple à l’exploitation massive des énergies fossiles ou à la recherche de nouvelles sources d’énergie non polluantes. Les conséquences sont nombreuses sur la modification des milieux. Sur l’évolution climatique, les zones polaires et surpolaires, arctiques et antarctiques, sont marquées du sceau de la variabilité.

La décrue polaire, indiscutable, se superpose à des variabilités spectaculaires. Ainsi l’arctique comprend des glaces prisonnières du sol, le permafrost, dont la fonte libère du méthane naturel, gaz à effet de serre, qui s’ajoute aux effets de serre dus à l’homme et aux ruminants. Dans les perspectives d’un constant réchauffement climatique, les routes arctiques ont de beaux jours devant elles, ne menaçant ni les routes tropicales et équatoriales ni l'équilibre entre les deux grandes puissances de la région, les EU et la Russie. Dans les basses latitudes, la surexploitation des forêts équatoriales et ombrophiles compromet leur existence.

Dans l'Asie des moussons, le nombre de jours de pluies annuelles diminuant, alors que les totaux augmentent, donnent une part plus grande aux précipitations fortes et aux écoulements brutaux et mettent en péril une agriculture fortement nourricière qui pourrait engendrer des troubles sociétaux. Menaçant des terres, le niveau marin s’élève sous la dilation des eaux océaniques de plus en plus chaudes en surface et sous les fontes glaciaires des hautes latitudes et de l’altitude. Plus dangereux est le potentiel de tensions et de conflits des régions sèches subtropicales de l’arc saharo-arabique, le Moyen-Orient et l’Afrique subissant des vagues djihadistes et terroristes. Le réchauffement climatique engendre des problèmes hydroclimatiques (manque d’eau) qui créent des problèmes agraires et des tensions sociales et politiques qui devraient pérenniser des affrontements et des flux de migrants et de réfugiés climatiques. En conclusion, un livre de géopolitique et de climatologie qui incite à réfléchir, pouvant suggérer un futur pessimiste préfiguré par son intitulé même. 

Albert MONTAGNE

dimanche, 29 novembre 2015

CLIMAT INVESTIGATION: l'Information contre l'investigation

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CLIMAT INVESTIGATION: l'Information contre l'investigation

Alain Walenne
Ex: http://metamag.fr 

Philippe Verdier, chef de service météo de France Télévisions et présentateur météo à France2, est l’auteur d’un ouvrage* qui, depuis quelques mois, provoque le débat sur le réchauffement climatique, et surtout sur la façon dont ce sujet est maltraité et détourné par les États.

Philippe Verdier n’est pas le premier venu. Il a été accrédité par les Nations Unies pour couvrir les Conférences sur le Climat (Bali 2007, Copenhague 2009, Cancun 2010…). Il n’est pas du tout un « climatosceptique », comme quelques malveillants ont pu le dire, qui n’ont pas lu son livre. Il est convaincu que la terre se réchauffe et que le climat se dérègle. Alors, en quoi dérange-t-il ?

Il affirme que le discours sur le climat est monopolisé par un organisme ultra-politisé, le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) dont les dirigeants cooptés sont très liés aux milieux économiques transnationaux, et où les scientifiques, nombreux dans les débats, ont bien du mal à se faire entendre.

L’ONU organise chaque année en décembre une COP (COnférence des Parties), à Paris pour la 21e, les  « parties » en question étant les 190 pays reconnus à l’ONU. Lors de ces COP, chaque pays fait état de tout ce qui « cloche » chez lui ; l’ONU décrète alors que la catastrophe arrive, chaque pays exprime sa conscience du danger, relaie abondamment l’information auprès de ses citoyens, puis continue allègrement la course au « développement »… qui est la cause de la catastrophe annoncée !

Chacun décide qu’il faut réduire la consommation d’énergie… et fait l’inverse. « Derrière les engagements écologiques, à peu près tous viennent pour faire fructifier leurs affaires (…) La Conférence s’apparente à une Foire Internationale. Finalement, les participants parlent assez peu de l’avenir de la planète. Les scientifiques y sont discrets, quand ils ne sont pas absents. Le temps de la Conférence est un moment de diplomatie et de commerce (…) La négociation apparait comme un monopoly environnemental. »

Le fonctionnement original du GIEC

Les travaux sont rédigés et corrigés par des scientifiques, mais le résumé de synthèse est approuvé ligne par ligne par les gouvernements, qui financent et contrôlent l’édition des rapports. Ce sont les Etats qui décident des informations climatiques qu’il convient de présenter au public. La liberté de parole du GIEC est étroitement contrôlée.

Le discours onusien est toujours univoque ; il n’y a pas vraiment de débat entre les thèses divergentes des climatologues. Philippe Verdier tire la sonnette d’alarme sur les sujets climatiques sensibles mais écartés par le GIEC : le ralentissement du Gulf Stream par exemple, qui entraînera un refroidissement de la façade atlantique de l’Europe, ou la fonte du permafrost de Sibérie, qui libère de grandes quantités de méthane et augmente le stock de gaz à effet de serre.

Bien des thèmes (pourtant passionnants) sont bâclés, comme l’élévation du niveau des mers, les effets des éruptions volcaniques, ou l’importance des cycles solaires sur les changements climatiques. Personne n’est capable de vérifier les scenarii catastrophistes du GIEC pour 2050 et, depuis 20 ans, bien des prévisions du GIEC se sont avérées fausses. De fait, aucune prévision fiable ne peut déterminer le climat de la France et de l’Europe entre 2016 et 2050 (comme l’affirme le GIEC), pas plus que pour 6 mois, sinon, la météo prévoirait le temps sur 6 mois et non sur une semaine !

Les scientifiques qui s’écartent des postulats du GIEC (l’effet de serre serait du à l’activité humaine) ont de grandes difficultés à faire reconnaître leurs travaux ; ils risquent leur avenir professionnel. Ils dénoncent les utilisations mensongères que le GIEC fait de leurs travaux, ou l’occultation des conséquences positives qu’a le réchauffement climatique (+0,8° sur 50 ans).

Les apports de la dendrochronologie (analyse des cercles de croissance des arbres) sont écartés, alors qu’ils permettent de montrer que, depuis 2500 ans, les périodes de stabilité sociale et de prospérité surviennent lors des réchauffements, et qu’a contrario les périodes d’instabilité et de troubles politiques sont associés à des refroidissements. Mais aucun historien ne siège au GIEC, qui refuse les conclusions des scientifiques qui ne leur conviennent pas.

Sous couvert du climat, les fonctionnaires de l’ONU aident surtout les multinationales à placer leurs produits. Le climat justifie par exemple l’arrivée massive de céréales génétiquement modifiées en Asie, dans les Amériques et en Afrique, ça, c’est du concret !

La climatologie est une science

La climatologie et la météorologie sont des sciences, et il est dangereux de les soumettre aux pouvoirs politiques et économiques. Or les météorologues sont sommés par les gouvernements de « vendre » le réchauffement climatique… qui n’est pas de leur ressort, mais celui de la climatologie !

Les Nations Unies, soumises aux groupes de pression politiques et économiques, manipulent la climatologie, la météorologie, et indirectement l’écologie, et pourtant, depuis 20 ans, elles ne sont jamais parvenues à faire appliquer le moindre accord sur le climat, car la volonté de faire peur conduit davantage à l’apathie qu’à l’action. « Aucun changement de politique énergétique n’interviendra après la Conférence de Paris » (Manuel Valls).

Si l’ONU voulait vraiment s’attaquer au réchauffement, il ferait la chasse au méthane, et au protoxyde d’azote, 300 fois plus toxique que le CO2 pour le réchauffement de la planète.

Philippe Verdier pense que le GIEC doit nous informer et non nous terroriser. Disciple de Pierre Rabhi, il préconise les solutions fractales, petites actions personnelles ou locales (Agenda 21, Plan Climat, Vélib, covoiturage, transports en commun gratuits), plus efficaces que le projet surréaliste de « changer le climat ».

Le réchauffement est une donnée, pas un ennemi et il ne nécessite aucun « combat ». Ce n’est pas l’avis de la COP21, qui a fait une première victime : Philippe Verdier, l’agent perturbateur, a été licencié par France Télévisions, dont la ligne politiquement conforme ne souffre pas de contestation.                                                                                                             

Climat investigation, de Philippe Verdier, Editions Ring, 18 €. Le livre est dédié à Walden, de Henri D. Thoreau.

mardi, 10 novembre 2015

Michael Klare: Are Resource Wars Our Future?

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Tomgram:
Michael Klare: Are Resource Wars Our Future?
Ex: http://www.tomdispatch.com

These days, all you have to do is look around if you want your hair to stand on end on the subject of our future on this planet.  Here’s just a little relatively random list of recent news on climate-change-related happenings.

Mexico was recently hit by the most powerful hurricane ever recorded in the Western Hemisphere.  According to the National Oceanic and Atmospheric Administration, average global temperatures for September ran off the rails.  (“This marks the fifth consecutive month a monthly high temperature record has been set and is the highest departure from average for any month among all 1,629 months in the record that began in January 1880.”)  It was the seventh month of 2015 to be “record shattering” and the year itself looks as if it might cumulatively be the same.  (By now, this story is considered so humdrum and expectable that it didn’t even make the front page of my hometown newspaper!)  The cataclysmic civil war, terror war, and international conflict in Syria is being reclassified as the first climate-change war based on the staggering drought that preceded it.  That, in fact, has been called “the worst long-term drought and most severe set of crop failures since agricultural civilizations began in the Fertile Crescent many millennia ago.”  Turning to colder climes, ice in Antarctica is melting so unexpectedly quickly that, according to the latest research, the continent’s ice shelves might be heading for collapse by 2100, guaranteeing a future rise in sea levels of potentially staggering proportions.  Meanwhile, last week you could go online and watch dramatic video evidence of the melting of Greenland -- rivers of water raging across a dissolving ice shelf that, one of these decades, will raise sea levels by an estimated 20 feet globally.  And oh yes, for those of you curious about the hotter regions, a new study indicates that heat waves in the Persian Gulf may be so fierce before or by the end of this century that, in some of parts of the oil heartlands of the planet, they might quite literally endanger human survival.

Need I go on?  Need I mention why the upcoming climate change confab in Paris in a few weeks matters big time? Need I add that, whatever agreements may be reached there, they are essentially guaranteed not to be enough to bring global warming truly under control.  And in that context, if you think that a Greater Middle East with five failed states in it since 2001 is already a nightmare, consider TomDispatch regular Michael Klare’s vision of a resource-war-torn planet in a “record-shattering” future of abysmal heat and climate tipping points.  If you want to know what’s at stake for our grandchildren and great-grandchildren, read this article. Tom

Why the Paris Climate Summit Will Be a Peace Conference
Averting a World of Failed States and Resource Wars

By Michael T. Klare

At the end of November, delegations from nearly 200 countries will convene in Paris for what is billed as the most important climate meeting ever held.  Officially known as the 21st Conference of the Parties (COP-21) of the United Nations Framework Convention on Climate Change (the 1992 treaty that designated that phenomenon a threat to planetary health and human survival), the Paris summit will be focused on the adoption of measures that would limit global warming to less than catastrophic levels. If it fails, world temperatures in the coming decades are likely to exceed 2 degrees Celsius (3.5 degrees Fahrenheit), the maximum amount most scientists believe the Earth can endure without experiencing irreversible climate shocks, including soaring temperatures and a substantial rise in global sea levels.

A failure to cap carbon emissions guarantees another result as well, though one far less discussed.  It will, in the long run, bring on not just climate shocks, but also worldwide instability, insurrection, and warfare.  In this sense, COP-21 should be considered not just a climate summit but a peace conference -- perhaps the most significant peace convocation in history.

To grasp why, consider the latest scientific findings on the likely impacts of global warming, especially the 2014 report of the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC).  When first published, that report attracted worldwide media coverage for predicting that unchecked climate change will result in severe droughts, intense storms, oppressive heat waves, recurring crop failures, and coastal flooding, all leading to widespread death and deprivation.  Recent events, including a punishing drought in California and crippling heat waves in Europe and Asia, have focused more attention on just such impacts.  The IPCC report, however, suggested that global warming would have devastating impacts of a social and political nature as well, including economic decline, state collapse, civil strife, mass migrations, and sooner or later resource wars.

These predictions have received far less attention, and yet the possibility of such a future should be obvious enough since human institutions, like natural systems, are vulnerable to climate change.  Economies are going to suffer when key commodities -- crops, timber, fish, livestock -- grow scarcer, are destroyed, or fail.  Societies will begin to buckle under the strain of economic decline and massive refugee flows. Armed conflict may not be the most immediate consequence of these developments, the IPCC notes, but combine the effects of climate change with already existing poverty, hunger, resource scarcity, incompetent and corrupt governance, and ethnic, religious, or national resentments, and you’re likely to end up with bitter conflicts over access to food, water, land, and other necessities of life.

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The Coming of Climate Civil Wars

Such wars would not arise in a vacuum.  Already existing stresses and grievances would be heightened, enflamed undoubtedly by provocative acts and the exhortations of demagogic leaders.  Think of the current outbreak of violence in Israel and the Palestinian territories, touched off by clashes over access to the Temple Mount in Jerusalem (also known as the Noble Sanctuary) and the inflammatory rhetoric of assorted leaders. Combine economic and resource deprivation with such situations and you have a perfect recipe for war.

The necessities of life are already unevenly distributed across the planet. Often the divide between those with access to adequate supplies of vital resources and those lacking them coincides with long-term schisms along racial, ethnic, religious, or linguistic lines.  The Israelis and Palestinians, for example, harbor deep-seated ethnic and religious hostilities but also experience vastly different possibilities when it comes to access to land and water.  Add the stresses of climate change to such situations and you can naturally expect passions to boil over.

Climate change will degrade or destroy many natural systems, often already under stress, on which humans rely for their survival.  Some areas that now support agriculture or animal husbandry may become uninhabitable or capable only of providing for greatly diminished populations.  Under the pressure of rising temperatures and increasingly fierce droughts, the southern fringe of the Sahara desert, for example, is now being transformed from grasslands capable of sustaining nomadic herders into an empty wasteland, forcing local nomads off their ancestral lands. Many existing farmlands in Africa, Asia, and the Middle East will suffer a similar fate.  Rivers that once supplied water year-round will run only sporadically or dry up altogether, again leaving populations with unpalatable choices.

As the IPCC report points out, enormous pressure will be put upon often weak state institutions to adjust to climate change and aid those in desperate need of emergency food, shelter, and other necessities. “Increased human insecurity,” the report says, “may coincide with a decline in the capacity of states to conduct effective adaptation efforts, thus creating the circumstances in which there is greater potential for violent conflict.”

A good example of this peril is provided by the outbreak of civil war in Syria and the subsequent collapse of that country in a welter of fighting and a wave of refugees of a sort that hasn’t been seen since World War II.  Between 2006 and 2010, Syria experienced a devastating drought in which climate change is believed to have been a factor, turning nearly 60% of the country into desert.  Crops failed and most of the country’s livestock perished, forcing millions of farmers into penury.  Desperate and unable to live on their land any longer, they moved into Syria’s major cities in search of work, often facing extreme hardship as well as hostility from well-connected urban elites.

Had Syrian autocrat Bashar al-Assad responded with an emergency program of jobs and housing for those displaced, perhaps conflict could have been averted.  Instead, he cut food and fuel subsidies, adding to the misery of the migrants and fanning the flames of revolt.  In the view of several prominent scholars, “the rapidly growing urban peripheries of Syria, marked by illegal settlements, overcrowding, poor infrastructure, unemployment, and crime, were neglected by the Assad government and became the heart of the developing unrest.”

A similar picture has unfolded in the Sahel region of Africa, the southern fringe of the Sahara, where severe drought has combined with habitat decline and government neglect to provoke armed violence.  The area has faced many such periods in the past, but now, thanks to climate change, there is less time between the droughts.  “Instead of 10 years apart, they became five years apart, and now only a couple years apart,” observes Robert Piper, the United Nations regional humanitarian coordinator for the Sahel.  “And that, in turn, is putting enormous stresses on what is already an incredibly fragile environment and a highly vulnerable population.”

In Mali, one of several nations straddling this region, the nomadic Tuaregs have been particularly hard hit, as the grasslands they rely on to feed their cattle are turning into desert.  A Berber-speaking Muslim population, the Tuaregs have long faced hostility from the central government in Bamako, once controlled by the French and now by black Africans of Christian or animist faith.  With their traditional livelihoods in peril and little assistance forthcoming from the capital, the Tuaregs revolted in January 2012, capturing half of Mali before being driven back into the Sahara by French and other foreign forces (with U.S. logistical and intelligence support).

Consider the events in Syria and Mali previews of what is likely to come later in this century on a far larger scale.  As climate change intensifies, bringing not just desertification but rising sea levels in low-lying coastal areas and increasingly devastating heat waves in regions that are already hot, ever more parts of the planet will be rendered less habitable, pushing millions of people into desperate flight.

While the strongest and wealthiest governments, especially in more temperate regions, will be better able to cope with these stresses, expect to see the number of failed states grow dramatically, leading to violence and open warfare over what food, arable land, and shelter remains.  In other words, imagine significant parts of the planet in the kind of state that Libya, Syria, and Yemen are in today.  Some people will stay and fight to survive; others will migrate, almost assuredly encountering a far more violent version of the hostility we already see toward immigrants and refugees in the lands they head for.  The result, inevitably, will be a global epidemic of resource civil wars and resource violence of every sort.

Water Wars

Most of these conflicts will be of an internal, civil character: clan against clan, tribe against tribe, sect against sect.  On a climate-changed planet, however, don’t rule out struggles among nations for diminished vital resources -- especially access to water.  It’s already clear that climate change will reduce the supply of water in many tropical and subtropical regions, jeopardizing the continued pursuit of agriculture, the health and functioning of major cities, and possibly the very sinews of society.

The risk of “water wars” will arise when two or more countries depend on the same key water source -- the Nile, the Jordan, the Euphrates, the Indus, the Mekong, or other trans-boundary river systems -- and one or more of them seek to appropriate a disproportionate share of the ever-shrinking supply of its water.  Attempts by countries to build dams and divert the water flow of such riverine systems have already provoked skirmishes and threats of war, as when Turkey and Syria erected dams on the Euphrates, constraining the downstream flow.

One system that has attracted particular concern in this regard is the Brahmaputra River, which originates in China (where it is known as the Yarlung Tsangpo) and passes through India and Bangladesh before emptying into the Indian Ocean.  China has already erected one dam on the river and has plans for more, producing considerable unease in India, where the Brahmaputra’s water is vital for agriculture.  But what has provoked the most alarm is a Chinese plan to channel water from that river to water-scarce areas in the northern part of that country. 

dr320873_orig.jpgThe Chinese insist that no such action is imminent, but intensified warming and increased drought could, in the future, prompt such a move, jeopardizing India’s water supply and possibly provoking a conflict.  “China’s construction of dams and the proposed diversion of the Brahmaputra’s waters is not only expected to have repercussions for water flow, agriculture, ecology, and lives and livelihoods downstream,” Sudha Ramachandran writes in The Diplomat, “it could also become another contentious issue undermining Sino-Indian relations.”

Of course, even in a future of far greater water stresses, such situations are not guaranteed to provoke armed combat.  Perhaps the states involved will figure out how to share whatever limited resources remain and seek alternative means of survival.  Nonetheless, the temptation to employ force is bound to grow as supplies dwindle and millions of people face thirst and starvation.  In such circumstances, the survival of the state itself will be at risk, inviting desperate measures.

Lowering the Temperature

There is much that undoubtedly could be done to reduce the risk of water wars, including the adoption of cooperative water-management schemes and the introduction of the wholesale use of drip irrigation and related processes that use water far more efficiently. However, the best way to avoid future climate-related strife is, of course, to reduce the pace of global warming.  Every fraction of a degree less warming achieved in Paris and thereafter will mean that much less blood spilled in future climate-driven resource wars.

This is why the Paris climate summit should be viewed as a kind of preemptive peace conference, one that is taking place before the wars truly begin.  If delegates to COP-21 succeed in sending us down a path that limits global warming to 2 degrees Celsius, the risk of future violence will be diminished accordingly.  Needless to say, even 2 degrees of warming guarantees substantial damage to vital natural systems, potentially severe resource scarcities, and attendant civil strife.  As a result, a lower ceiling for temperature rise would be preferable and should be the goal of future conferences.  Still, given the carbon emissions pouring into the atmosphere, even a 2-degree cap would be a significant accomplishment.

To achieve such an outcome, delegates will undoubtedly have to begin dealing with conflicts of the present moment as well, including those in Syria, Iraq, Yemen, and Ukraine, in order to collaborate in devising common, mutually binding climate measures.  In this sense, too, the Paris summit will be a peace conference.  For the first time, the nations of the world will have to step beyond national thinking and embrace a higher goal: the safety of the ecosphere and all its human inhabitants, no matter their national, ethnic, religious, racial, or linguistic identities.  Nothing like this has ever been attempted, which means that it will be an exercise in peacemaking of the most essential sort -- and, for once, before the wars truly begin.

Michael T. Klare, a TomDispatch regular, is a professor of peace and world security studies at Hampshire College and the author, most recently, of The Race for What’s Left. A documentary movie version of his book Blood and Oil is available from the Media Education Foundation. Follow him on Twitter at @mklare1.

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Copyright 2015 Michael T. Klare

dimanche, 08 novembre 2015

Climat investigation, de Philippe Verdier

Climat investigation, de Philippe Verdier

Francis Richard
Resp. Ressources humaines

verdier2.jpgLe réchauffement climatique vient de faire une nouvelle victime, Philippe Verdier. Chef du Service Météo de France 2 depuis septembre 2012, il vient d'être licencié par la chaîne de télévision qui l'avait suspendu d'antenne auparavant. Il en a fait l'annonce vidéo, symboliquement, le jour de la fête de la Toussaint...

Le motif officiel de son licenciement? D'après la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, il y aurait eu de sa part confusion entre ses avis personnels et sa qualité d'employé de France 2. En quelque sorte il aurait enfreint un devoir de réserve qui n'existe pourtant pas, du moins pas pour tout le monde.

Car, comme le rappelle opportunément Gilles-William Goldnadel dans Le Figaro du 2 novembre 2015, France 2 n'a rien eu à redire quand Charles Enderlin ou Sophie Davant ont fait la promotion de leurs livres, respectivement Au nom du temple et Journal d'une quinqua, en se réclamant ouvertement de leur appartenance à la chaîne.

Le motif réel du licenciement est tout autre. Avec Climat investigation, Philippe Verdier a écrit un livre qui remet en cause ce que disent sur le climat les médias main stream. Et, ça, c'est intolérable. Où va-t-on si l'on admet des opinions contraires? On est en démocratie, que diable! D'ailleurs les théories scientifiques ont toujours été adoptées à la majorité...

Philippe Verdier n'est pourtant pas un excité. Il ne met même pas en doute le réchauffement. Il précise seulement qu'il marque une pause indéterminée depuis 18 ans. Ce que personne ne nie, mais qu'il ne faut évidemment pas trop crier sur les toits. Ce qui nuirait gravement à l'apocalypse. Les gens pourraient dire: même pas peur!

Selon certains scientifiques la température moyenne du globe aurait en effet augmenté de 0.06 °C pendant ce laps de temps, alors que d'autres corrigent cette estimation et parlent doctement de 0.12°C. Mais ce sont, de toute façon, des augmentations minimes, largement inférieures aux estimations initiales...

Philippe Verdier dédramatise les phénomènes météorologiques violents, imputés systématiquement au réchauffement climatique. Si les alertes météo sont plus nombreuses, ces phénomènes, en réalité, ne le sont pas... Et ces alertes sont de plus en plus performantes, leçons étant tirées des catastrophes meurtrières et coûteuses.

Alors que les médias main stream insistent lourdement sur les conséquences négatives du réchauffement climatique pour la France, Philippe Verdier en souligne, au contraire, les conséquences positives et prend pour laboratoire l'année 2014, une des années chaudes du XXIe français avec 2003 et 2011.

En 2014, la mortalité a baissé. Le tourisme national ne s'est jamais aussi bien porté. Les chantiers BTP n'ont pas été freinés par les intempéries. La facture électrique a baissé. Les réserves d'eau se sont stabilisées. Les productions viticole et agricole ont augmenté sans nuire à leur qualité. Les incendies de forêt ont été moindres etc.

Et dans le reste du monde? En 2014, il y a eu moins de cyclones, moins de tornades, des canicules moins dévastatrices, nulle part de record de chaleur absolu. Mais il y a eu de terribles intempéries hivernales, au contraire de ce qui s'est passé en France, qui ont coûté trois fois plus à la collectivité mondiale qu'en début de siècle...

Philippe Verdier pense qu'il faut s'inquiéter davantage de la pollution de l'air que des catastrophes climatiques. Pour la France, les chiffres parlent d'eux-mêmes. En 2014, comparativement, les catastrophes climatiques ont fait une centaine de victimes et la pollution de l'air, environ quarante-deux mille.

Philippe Verdier est convaincu que les Nations Unies ne sont pas à même de solutionner la question du climat et que ses conférences sur le climat sont inutiles, COP21 comprise. Il place ses espoirs dans la gouvernance locale et dans... la finance:

Dès lors que les dégâts causés par le climat entraîneront des pertes ou des risques insupportables pour les actionnaires, la gouvernance des grandes entreprises s'orientera immédiatement vers de nouvelles stratégies.

Toutes ces considérations font que Philippe Verdier n'est pas tendre avec le GIEC, le Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat, cette créature onusienne, dont il dit que les publications sont orientées et illisibles, que les prévisions se sont avérées fausses, surtout pour ce qui concerne la France.

Il constate d'ailleurs que tout scientifique qui s'oppose au GIEC a du souci à se faire: Le GIEC semble se concentrer uniquement sur la recherche de preuves sur sa théorie, sans avoir la rigueur de rechercher et vérifier les études qui pourraient le contrarier. Les scientifiques qui s'aventurent hors des sentiers battus de l'organisation sont automatiquement considérés comme des sceptiques, ils riquent ainsi leur avenir professionnel.

verdier.png

Philippe Verdier n'a plus de souci à se faire, c'est fait. Alors:

- peut-être qu'il n'aurait pas dû évoquer dans son livre la connivence qui existe entre des personnalités du GIEC, tels que Jean Jouzel ou Jean-Pascal Van Ypersele, et de grandes entreprises du CAC 40...

- peut-être qu'il n'aurait pas dû déconstruire les propos simplistes qu'en début d'année 2015, François Hollande a tenus sur la météo et le climat, allègrement confondus, lors d'une matinale de France Inter...

- peut-être qu'il n'aurait pas dû écrire, même si c'est vrai: Les scientifiques à la solde des gouvernements publient et s'expriment pour mériter leurs crédits de fonctionnement, les politiques reprennent une partie de leurs travaux pour s'attirer la faveur des électeurs.

Philippe Verdier se défend d'être climato-sceptique. Ce qui n'empêchera pas NKM, alias Nathalie Kosciusko-Morizet, de le traiter de connard, même si elle ne lit pas son livre, surtout si elle ne le lit pas, puisqu'elle n'en pense que du mal sans l'avoir lu, comme elle l'a reconnu spontanément lorsqu'elle a été invitée au Grand Journal de Canal + le 5 octobre dernier.

En publiant ce livre, Philippe Verdier a, en tout cas, commis un crime de lèse-majesté à l'égard de François Hollande dont le dada, cette année, n'est plus la mythique inversion de la courbe du chômage. Voyant dans la question climatique une aubaine, il a enfourché un autre canasson, COP21, dont le nom est connoté police de la pensée unique.

François II compte en effet sur la 21e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques pour redorer son blase. Disons-lui tout de suite: ce n'est pas gagné. Car il faillira sans doute, comme dans tous les domaines où il est intervenu personnellement. A part avoir réussi à se faire élire Président de la République, en trompant ses électeurs, qu'a-t-il réussi depuis?

Francis Richard

Climat investigation, Philippe Verdier, 288 pages, Ring

Publication commune lesobservateurs.ch et Le blog de Francis Richard

mercredi, 11 juin 2014

Climat: 22 vérités qui dérangent

Le-réchauffement-climatique.jpg

CLIMAT : 22 VÉRITÉS QUI DÉRANGENT...
 
Voici 22 raisons de douter des thèses du GIEC

Jean-Pierre Bardinet
Ex: http://metamag.fr
 
Selon le discours officiel du GIEC, « la science a parlé », et tout opposant sceptique est passible d’être ostracisé. Car il faut faire vite, et cela fait plus de 20 ans que l’on nous rabâche qu’il y a extrême urgence et que la Planète ne pourra plus être sauvée d’ici trois à cinq ans  et même 500 jours selon Laurent Fabius !… ) , sinon la Planète risque de devenir une « poêle à frire  »  sur le feu, bien sûr ) si nous ne réduisons pas drastiquement nos émissions de CO2, à n’importe quel prix, même au prix de la décroissance, de la misère et de la ruine de nos économies.

Or, toute personne ayant une assez bonne culture scientifique, et qui se donne la peine de travailler la question, en arrive très vite à la conclusion que les thèses du GIEC sont fausses, pour nombre de raisons, dont voici une liste non exhaustive.

1. La TMAG (température moyenne annuelle globale) est stable depuis 1997, malgré une augmentation continue du taux de CO2 : comment alors soutenir un rapport de causalité entre croissance de concentration du gaz carbonique et température ?

2. Les émissions humaines de CO2 depuis 1997 représentent 40% de ce que l’homme a envoyé dans l’atmosphère depuis le début de la Révolution industrielle. Or, on vient de le voir, pendant cette période, la température s’est stabilisée. Comment alors soutenir un rapport de causalité entre émissions anthropiques de CO2 et augmentation de la TMAG. Depuis 1880, la seule période de covariation entre la TMAG et la teneur en CO2 fut 1978-1997. De 1910 à 1940 la TMAG a progressé au même rythme que 1978-1997 alors que les émissions étaient insignifiantes. De 1950 à 1978, alors que les émissions de CO2 s'envolaient, la TMAG a baissé. L'analyse des carottes de Vostock montre que c'est la hausse de la température qui fait augmenter le CO2 dans l'atmosphère (par dégazage) et non l'inverse. Ce processus est toujours valable de nos jours, même pour de petites variations de température (le retard du CO2 étant alors de quelques mois)¹?

3. D’autant que la part anthropique du CO2 atmosphérique n’est que d’environ 5% (analyse isotopique) au lieu de 25-30% pour le GIEC…

4. Et que la durée de vie du CO2 dans l’atmosphère est en moyenne de 5 ans au lieu de 100 ans pour le GIEC.

5. Les variations de la TMAG se font de manière sinusoïdale, avec une période de 60 ans qui correspond aux mouvements du soleil par rapport au centre de gravité du système solaire. Nous sommes au sommet de la sinusoïde, et donc les prochaines années devraient se refroidir, comme ce fut le cas après 1950.

6. Il y a un phénomène de saturation du CO2 sur une épaisseur optique de dix mètres environ. Si vous prenez une source d’IR à large spectre (corps chauffé à 1000°C, par exemple), et que vous mesurez avec un spectromètre le spectre restant après la traversée de quelques mètres d’atmosphère, vous verrez que les bandes du CO2 (4,3 et 15 microns) ont été entièrement absorbées. Donc l’atmosphère au-dessus de quelques dizaines de mètres ne voit plus les bandes d’absorption du CO2, et donc, le rajout de CO2 ne change plus rien, si ce n’est que l’épaisseur optique diminue. C’est cela le processus de saturation du CO2 atmosphérique, confirmée par les satellites, qui ne « voient » quasiment plus les bandes du CO2.

7. Dans le passé (Carbonifère), le taux de CO2 a été 25 fois supérieur au taux de CO2 actuel, et il n’y a pas eu d’emballement des températures, grâce au processus de saturation. Pourquoi nos misérables émissions de CO2 auraient-elles à présent un impact cataclysmique, alors que les lois de la Nature sont invariantes dans le temps et l’espace ?

8. Les niveaux océaniques montent de 1,7 mm/an (d’après les mesures au marégraphe de Brest), de moins 1,6 mm/an à Marseille depuis la fin du dix-neuvième siècle et aucune accélération n’a été mesurée ces dernières années.

9. Le hot spot (« point chaud ») prévu en zone tropicale, qui devait être LA preuve indubitable du rôle du CO2 sur la TMAG, n’a pas été détecté, donc il n’existe pas.

10. Le taux de vapeur d’eau atmosphérique diminue (alors que le GIEC avait prévu l’inverse – rétroaction positive – quand le CO2 augmente). La rétroaction réelle est donc négative.

11. La banquise australe atteint des records de superficie.

12. La somme des surfaces des deux banquises, dont les variations sont en opposition de phase, est à peu près constante, donc l’albedo de la cryosphère aussi.

13. Les mesures des 3000 sondes océaniques ARGO montrent, depuis leur mise en service en 2003, un très léger refroidissement des océans, entre la surface et 700 à 1000 m de profondeur (au mieux aucun gain de chaleur).

14. Le flux IR (infrarouge) quittant la haute atmosphère est supérieur aux prévisions des modèles (Il n’y a pas d’effet couverture par les GES de la troposphère).

15. La loi de Stefan-Boltzmann n’est pas applicable aux gaz, qui ne sont pas des corps noirs, ni des corps gris, alors que le GIEC l’applique aux gaz.

16. Les gaz émissifs, plus froids que la surface terrestre, ne peuvent en aucun cas la réchauffer (second principe de la thermodynamique, qui interdit le réchauffement d’un corps chaud par un corps plus froid).

17. Ce sont les températures qui ont toujours piloté les variations du CO2, jamais l’inverse. À notre époque, le retard du CO2 sur la température est de quelques mois.

18. Le projet CLOUD du CERN teste la théorie de Svensmark-Shaviv (rôle des rayons cosmiques, dont le flux est modulé par l’activité solaire, sur la formation des nuages) et les premiers résultats, assez positifs, ont été publiés dans Nature.

19. Les modèles ne savent pas modéliser la cryosphère, ni l’ennuagement, dont les variations ont un impact important sur la TMAG. Le projet Earthshine, qui mesure les variations de la réflectance de la Terre, vue de la lune quand elle n’est éclairée que par notre planète, montre que cette réflectance varie essentiellement en fonction de l’ennuagement. Elle a décru de 1984 à 1998 et augmenté par la suite jusqu’en 2004, ce qui suit assez bien les variations de la TMAG.

20. Les projections des modèles numériques divergent de plus en plus des observations. Un modèle numérique n’est pas une preuve scientifique, et, quand il est réfuté par l’observation, c’est qu’il est faux et doit être mis à la poubelle, ou, au mieux revu en détail. On attend toujours la mise à la poubelle ou la révision des modèles numériques du GIEC, mis en avant par le GIEC et financés par les contribuables…

21. De toute manière, il est impossible que des modèles numériques puissent prévoir les évolutions du climat, car il s’agit d’un système chaotique couplé et non linéaire, comme le précisait le GIEC dans son rapport de 2001, et comme le montrent les instabilités du climat passé et actuel. Pourquoi cela aurait-il changé actuellement ? Sûrement pas pour des raisons scientifiques…

22. Enfin le GIEC n’est ni un organisme scientifique, ni un organisme indépendant : le résumé pour les décideurs (SPM), qui seul est lu par les instances internationales, les politiques et les médias, est rédigé sous le contrôle étroit des représentants des États et la surveillance des ONG. La composition de ses instances dirigeantes montre une minorité de scientifiques très majoritairement engagés dans l’idéologie environnementale, et une majorité ONG + États.

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mardi, 20 mars 2012

LEAP : Les cinq orages dévastateurs de l’été 2012 au cœur du basculement géopolitique mondial

LEAP : Les cinq orages dévastateurs de l’été 2012 au cœur du basculement géopolitique mondial

Communiqué public du Laboratoire Européen d’Anticipation Politique, 15 mars 2012

Joseph Vernet, Une tempête, vers 1770 (cliquez pour agrandir)

Dans son numéro de janvier 2012, le LEAP a placé l’année en cours sous le signe du basculement géopolitique mondial. Le premier trimestre 2012 a largement commencé à établir qu’une époque était en effet en train de se terminer avec notamment : les décisions de la Russie et de la Chine de bloquer toute tentative occidentale d’ingérence en Syrie (1) ; la volonté affirmée des mêmes, associées à l’Inde (2) en particulier, d’ignorer ou de contourner l’embargo pétrolier décidé par les Etats-Unis et l’UE (3) à l’encontre de l’Iran ; les tensions croissantes dans les relations entre les Etats-Unis et Israël (4) ; l’accélération de la politique de diversification hors du dollar US conduite par la Chine (5) et les BRICS (mais également le Japon et l’Euroland (6)) ; les prémisses du changement de stratégie politique de l’Euroland à l’occasion de la campagne électorale française (7) ; et l’intensification des actes et discours alimentant la montée en puissance de guerres commerciales trans-blocs (8). En mars 2012, on est loin de mars 2011 et du « bousculement » de l’ONU par le trio USA/UK/France pour attaquer la Libye.

Mars 2011, c’était encore le monde unipolaire d’après 1989. Mars 2012, c’est déjà le monde multipolaire de l’après crise hésitant entre confrontations et partenariats.

 

Evolution des réserves de change chinoises et de leur part en titres US (2002-2011) (en milliers de milliards de dollars) (en vert : total ; en saumon : titres US ; courbe rouge : évolution en % de part des titres US dans le total) – Sources : Banque populaire de Chine / Trésor US / Wall Street Journal / DollarCollapse, mars 2012

Ainsi, comme anticipé par le LEAP, le traitement de la « crise grecque » (9) a rapidement fait disparaître la soi-disant « crise de l’euro » des unes des médias et des inquiétudes des opérateurs. L’hystérie collective entretenue à ce sujet au cours du second semestre 2011 par les médias anglo-saxons et les eurosceptiques aura fait long feu : l’Euroland s’impose de plus en plus comme une structure pérenne (10), l’euro est à nouveau en vogue sur les marchés et pour les banques centrales des pays émergents (11), le duo Eurogroupe/BCE a fonctionné efficacement et les investisseurs privés auront dû accepter une décote allant jusqu’à 70% de leurs avoirs grecs, confirmant ainsi l’anticipation du LEAP de 2010 qui parlait alors d’une décote de 50% quand personne ou presque n’imaginait la chose possible sans une « catastrophe » signifiant la fin de l’euro (12). In fine, les marchés se plient toujours à la loi du plus fort… et à la peur de perdre plus, quoi qu’en disent les théologiens de l’ultra-libéralisme. C’est une leçon que les dirigeants politiques vont précieusement garder en mémoire car il y a d’autres décotes à venir, aux Etats-Unis, au Japon et en Europe. Nous y revenons dans ce [numéro].

Cliquer sur le graphique pour l'agrandir

Encours de la dette publique détenue par la banque centrale (2002-2012) – Etats-Unis (en violet), Royaume-Uni (en gris), Euroland (en pointillés violets), Japon (en pointillés gris) – Sources : Datastream / banques centrales / Natixis, février 2012

Parallèlement, et cela contribue à expliquer la douce euphorie qui alimente les marchés et nombre d’acteurs économiques et financiers ces derniers mois, pour cause d’année électorale et par nécessité de faire à tout prix bonne figure face à une zone euro qui ne s’effondre pas (13), les médias financiers américains nous refont le coup des « green shots » du début 2010 et de la « reprise » (14) du début 2011 afin de peindre une Amérique en « sortie de crise ». Pourtant les Etats-Unis de ce début 2012 ressemblent bien à un décor déprimant peint par Edward Hopper (15) et non pas à un chromo 60s rutilant à la Andy Warhol. Comme en 2010 et 2011, le printemps va d’ailleurs être le moment du retour au monde réel.

Dans ce contexte d’autant plus dangereux que tous les acteurs sont bercés d’une dangereuse illusion de « retour à la normale », en particulier du « redémarrage du moteur économique US » (16), le LEAP estime nécessaire d’alerter ses lecteurs sur le fait que l’été 2012 va voir cette illusion voler en éclats. En effet, nous anticipons que l’été 2012 verra la concrétisation de cinq chocs dévastateurs qui sont au cœur du processus de basculement géopolitique mondial en cours. Les nuages noirs qui s’amoncellent depuis le début de la crise en matière économique et financière sont maintenant rejoints par les sombres nuées des affrontements géopolitiques.

Ce sont donc, selon le LEAP, cinq orages dévastateurs qui vont marquer l’été 2012 et accélérer ainsi le processus de basculement géopolitique mondial :

. rechute des USA dans la récession sur fond de stagnation européenne et de ralentissement des BRICS
. impasse pour les banques centrales et remontée des taux
. tempête sur les marchés des devises et des dettes publiques occidentales
. Iran, la guerre « de trop »
. nouveau krach des marchés et des institutions financières.

Dans ce [numéro], notre équipe analyse donc en détail ces cinq chocs de l’été 2012.

Parallèlement, en partenariat avec les Editions Anticipolis, nous publions un nouvel extrait du livre de Sylvain Périfel et Philippe Schneider, « 2015 – La grande chute de l’immobilier occidental », à l’occasion de la mise en vente de sa version française. Il traite des perspectives du marché immobilier résidentiel américain.

Enfin, nous présentons nos recommandations mensuelles ciblées dans ce numéro sur l’or, les devises, les actifs financiers, les bourses et les matières premières.

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Notes :

(1) Un article de CameroonVoice, publié le 06 mars 2012, offre un tour d’horizon intéressant de cette situation de blocage qu’il nous paraît utile d’analyser sous l’angle géopolitique autant que sons l’angle humanitaire qui a tendance à camoufler nombre de paramètres derrière les « évidences de la cause juste ». Souvenons-nous de l’attaque sur la Libye et des conséquences désastreuses qu’elle entraîne aujourd’hui pour de nombreux Libyens et pour toute la région ; dernière en date : la déstabilisation de toute une partie de l’Afrique sub-saharienne, comme le Mali par exemple. A ce sujet, on peut lire la très intéressante analyse de Bernard Lugan dans Le Monde du 12 mars 2012.

(2) Et au Japon qui fait profil bas mais n’a pas l’intention d’arrêter de s’approvisionner en pétrole iranien. La Chine et l’Inde de leurs côtés accroissent leurs livraisons de pétrole iranien et s’engouffrent dans le vide laissé par les Occidentaux. Les Indiens utilisent même désormais l’Iran comme une porte vers le pétrole d’Asie centrale. Sources : Asahi Shimbun, 29 février 2012 ; Times of India, 13 mars 2012 ; IndianPunchline, 18 février 2012

(3) Attendons de voir ce que sera la volonté de l’UE en la matière dans la seconde moitié de 2012. Avec la fin de la tutelle US sur la politique étrangère française suite au changement de président français, de nombreux aspects de la politique internationale de l’Europe vont changer.

(4) Nombreux sont les responsables israéliens et américains qui se demandent dans quel état vont être les relations entre les deux pays à l’issue de cette quasi-confrontation sans précédent sur la question d’une éventuelle attaque de l’Iran. Pour certains, on s’approche du moment de « ras-le-bol » d’Israël de la part des Etats-Unis, comme l’analyse l’article de Gideon Levy dans Haaretz du 04 mars 2012.

(5) Derniers exemples en date : l’accord des BRICS pour organiser entre eux des échanges en devises nationales, et particulièrement en yuan du fait de la volonté de Pékin d’internationaliser sa devise ; et la décision du Japon d’acheter des bons du Trésor chinois en accord avec Pékin. Pékin agit ainsi à l’opposé du Japon « dominant » des années 1980 qui n’avait jamais osé pousser à l’internationalisation du yen. Cet aspect suffit à réduire à néant toutes les comparaisons entre l’ascension avortée du Japon et la situation de la Chine aujourd’hui. Tokyo était sous contrôle de Washington ; Pékin ne l’est pas. Sources : FT, 07 mars 2012 ; JapanToday, 13 mars 2012

(6) Les banques de l’Euroland se dégagent de leurs activités de prêts en dollars. Source : JournalduNet, 23 février 2012

(7) A savoir la fin du social-libéralisme qui avait pris la place de la social-démocratie européenne au cours de ces deux dernières décennies ; et le retour de l’ « économie sociale de marché » au cœur du modèle rhénan, modèle historique européen continental. De la Slovaquie du nouveau premier ministre Fico à la France du futur président Hollande (ceci n’est pas un choix politique mais le résultat de nos anticipations publiées dès novembre 2010 dans [notre numéro du 15 novembre 2010]) en passant par l’Italie de Mario Monti et une Allemagne où conservateurs et sociaux-démocrates doivent désormais faire le chemin européen ensemble puisqu’il le faut pour obtenir la majorité nécessaire à la ratification des nouveaux traités européens, on voit se dessiner les contours de la future stratégie économique et sociale de l’Euroland : fiscalité progressive renforcée, solidarité sociale, efficacité économique, mise sous contrôle du secteur financier, vigilance douanière… en résumé : éloignement à grande vitesse du modèle anglo-saxon à la mode depuis 20 ans parmi les élites du continent européen.

(8) Derniers épisodes en date : l’attaque devant l’OMC de la politique commerciale chinoise concernant les « terres rares » par les Etats-Unis, appuyés par l’UE et le Japon ; les nouveaux rebondissements des accusations réciproques USA/UE toujours devant l’OMC concernant les subventions à Boeing et Airbus ; la « guerre monétaire » déclenchée par le Brésil contre les Etats-Unis et l’Europe. Sources : CNNMoney, 12 mars 2012 ; Bloomberg, 13 mars 2012 ; Mish’s GETA, 03 mars 2012

(9) D’ailleurs, impensable pour beaucoup il y a seulement trois mois, l’agence de notation vient de remonter la note de la Grèce. Source : Le Monde, 13 mars 2012

(10) Les questions de démocratisation de ces structures se posent comme nous l’avons souligné. Mais ces structures (MES, BCE…) sont désormais établies. Aux acteurs et forces politiques des deux prochaines années d’entamer leur mise sous contrôle par les citoyens plutôt que de passer leur temps à regretter un temps merveilleux… où les citoyens n’avaient même pas la moindre idée de comment leur pays gérait sa dette. Et ce n’est pas en attaquant les technocrates qui ont fait le « sale boulot » au milieu de la tempête que les politiques trouveront le chemin de la légitimation démocratique des institutions de l’Euroland, mais en proposant de nouveaux mécanismes et des processus d’implication des peuples dans les décisions. A ce propos, il est utile de savoir qu’au Parlement européen, le groupe PPE (où siègent notamment les partis de Nicolas Sarkozy et Angela Merkel) tente de tuer dans l’œuf une proposition trans-partisane de création de 25 sièges du Parlement européen qui seraient élus sur des listes transnationales avec l’UE comme circonscription unique. Selon le LEAP, cette proposition est un petit pas sur le seul chemin qui peut conduire à un contrôle citoyen des décisions européennes. Il est regrettable que des chantres de la nécessité de rapprocher l’Europe des peuples soient en fait complices du blocage d’une première tentative sérieuse dans cette direction. Source : European Voice, 11 mars 2012

(11) Même le Financial Times, pourtant l’un des acteurs-clés de l’hystérie anti-euro, doit désormais reconnaître que les marchés émergents (acteurs publics et privés) ont retrouvé leur appétit pour la devise européenne. Source : Financial Times, 26 février 2012

(12) Nous insistons sur ces points car il ne faut pas oublier trop vite les discours dominants de 2010 et 2011 qui ont incité les investisseurs à acheter de la dette grecque car c’était une « affaire en or » ! Souvent les mêmes « experts » ont aussi pronostiqué une parité euro/dollar entraînant nombre d’opérateurs à vendre leurs euros pour acheter du dollar dans cette même logique. Résultat : ces « experts », qui peuplent les unes des médias et les émissions financières, ont fait perdre beaucoup d’argent aux uns et aux autres. Pour savoir anticiper l’avenir, il faut aussi entretenir sa mémoire !

(13) N’oublions pas que sans l’hystérie collective entretenue autour de la « crise de l’euro », dès la fin 2011, les Etats-Unis auraient été incapables de financer leurs énormes déficits. Wall Street et la City ont dû peindre une Europe au bord du gouffre pour pouvoir maintenir le flux d’achats de leurs titres. Maintenant que cette propagande ne fonctionne plus, il est donc vital d’essayer d’embellir la situation US faute de tarir la source extérieure du financement de l’économie américaine. Voir [nos numéros du 15 octobre 2011 au 15 janvier 2012].

(14) Pour mémoire, mi-2010, le FMI se préoccupait de ne pas « handicaper la reprise ». Et en janvier 2011, les experts se demandaient comment bénéficier de la « reprise » démontrée par les fameux « indicateurs clés » ! Sources : FMI, 07 juillet 2010 ; CreditInfocenter, 27 janvier 2011

(15) Notre équipe tient à préciser que nous apprécions le talent de Hopper et qu’il n’est cité ici que parce qu’il est le peintre par excellence de la classe moyenne de l’ « âge d’or » des Etats-Unis, qu’il a pourtant en général montrée dans une atmosphère très dépressive. Nous ne pouvons qu’imaginer ce que serait l’ambiance de ses tableaux aujourd’hui avec une classe moyenne en perdition dans un « âge de fer » pour le pays.

(16) Nous rappelons que c’est le credo fondamental sur lequel repose tout le système économique et financier global. Et en trois ans de crise, pour la première fois depuis 1945, ce moteur ne fonctionne plus. Alors il faut prétendre le plus longtemps possible, en espérant un miracle. A l’été 2012, les orages porteront bien des éclairs mais il n’y aura pas de foudre miraculeuse ; bien au contraire.

Laboratoire Européen d’Anticipation Politique

mercredi, 22 septembre 2010

Mit der Klima-Waffe zur Weltherrschaft?

Mit der Klima-Waffe zur Weltherrschaft?

von Dr. Kersten Radzimanowski

Ex; http://www.deutsche-stimme.de/

HAARP und Co.: Nicht nur die USA proben den Wetter-Krieg gegen unliebsame Staaten

alaska-haarp1.gifEs war im Sommer 1952. Exakt am 15. August begann das britische Militär mit seinem geheimen Wetterprogramm namens »Cumulus«, bei dem getestet wurde, Regen als militärische Waffe einzusetzen. Bei diesen Versuchen wurden Wolken mit Chemikalien geimpft, um gezielt ein Abregnen hervorzurufen.

Flieger einer Luftwaffenstaffel versprühten große Mengen von Salzen in den Wolken über der Ortschaft Lynmouth, Grafschaft Devon, bevor sintflutartige Regenfälle einsetzten, bei denen 34 Menschen aus der Gegend zu Tode kamen. Ein Zusammenhang zwischen dem Luftwaffeneinsatz und dem sich daran anschließenden Dauerregen wird vermutet.
Auch die USA setzten im Vietnamkrieg auf Wettermanipulation. Um den Nachschub des Vietcong zu unterbinden, wurde auch hier mit chemischen Substanzen der Monsunregen verstärkt und die Regendauer verlängert. Mit fast 3000 Flugeinsätzen wurden Wolken geimpft. Auch das sollte sintflutartige Regenfälle auslösen und den Feind kampfunfähig machen.
Die CIA führte in Vietnam ebenfalls großangelegte Experimente durch, um mittels intensiver und andauernder Regenfälle durch die Vernichtung von Ernten und der Zerstörung von Wegen Einfluß auf den Krieg zu nehmen. Ein Bericht der US-Luftwaffe von 1996 mit dem Titel: »Das Klima als Multiplikationskraft: Beherrschung des Klimas im Jahr 2025« schließt damit, daß dieses »für eine Dominanz auf dem Schlachtfeld bis zu einem nie zuvor vorstellbarem Grad sorgt« und bezieht die Fähigkeit mit ein, feindliche Operationen zu zerschlagen, Stürme, Trockenheit und Trinkwasserknappheit hervorzurufen.

Apokalyptische Möglichkeiten

Auch die damalige Sowjetunion verfügte über solche Waffen. Zum Zeitpunkt der Reaktorkatastrophe von Tschernobyl wurde der sowjetischen Luftwaffe befohlen, die radioaktiven Wolken über Weißrußland abregnen zu lassen, was auch in bedeutendem Umfange gelang.
Es gibt wenige verläßliche Informationen über die Entwicklung und den Einsatz der geächteten Klima-Waffen. Nach Angaben der Weltwetterorganisation führten 26 Regierungen im Jahr 2000 solche Wetter-Beeinflußungs-
experimente durch. Zwischen 2003/04 bestätigten 16 Regierungen die Arbeit an solch »wissenschaftlichen« Projekten. Die wohl größte Anlage zur gezielten Manipulation des Wetters bzw. Klimas wurde von den USA im Rahmen der »Star-Wars«-Initiativen (SDI) in Alaska errichtet und wird unter dem Namen »High-Frequency Active Auroral Research Program« (HAARP) betrieben. Die technische Basis dieses Programms ist ein elektromagnetisches System aus 360 Funksendern und 180 Antennen, jede 22 Meter hoch, das für die Erforschung von Prozessen in der Ionosphäre bestimmt ist.
Die Station, die 3600 Kilowatt in den Himmel ausstrahlt, ist die weltweit stärkste Anlage, um Einfluß auf die Ionosphäre in der Welt auszuüben. Das 1990 gestartete Programm wird von der Verwaltung für Marineforschungen (Office of Naval Research) und dem Forschungslabor der US-Luftstreitkräfte finanziert. Außerdem sind daran mehrere große US-Universitäten beteiligt.
Mit HAARP sollen aber nicht nur Naturkatastrophen wie Dürre oder Überschwemmungen ausgelöst werden, sondern auch Orkane und selbst Erdbeben. In diesem Zusammenhang halten sich hartnäckig Gerüchte, die behaupten, daß mittels Hochfrequenzradiowellen, die von Satelliten auf bestimmte Punkte auf der Erde reflektiert (gebündelt) werden, sogenannte Hipocampus erzeugt werden, die zum Auslösen eines Erdbebens führen. Das Erdbeben im chinesischen Sichuan am 12. Mai 2008 mit einer Stärke von 7,8 wird in diesem Zusammenhang ebenso genannt wie das Erdbeben Anfang Januar 2010 auf Haiti sowie weitere in Afghanistan und im Iran.

Krieg gegen unliebsame Völker

Aus militärischer Sicht ist das HAARP eine Massenvernichtungswaffe, ein Instrument zur Destabilisierung von landwirtschaftlichen und ökologischen Systemen in »Feindstaaten«. So mutmaßte bereits im Jahre 2000 der Wirtschaftsprofessor an der kanadischen Universität Ottawa Michel Chossudovsky, teilweise könnte der Klimawechsel das Ergebnis der Anwendung einer neuen Generation von »nicht-tödlichen Waffen« sein.
Während uns unsere Systemparteien einreden wollen, mit Schadstoffplaketten und immer neuen Verboten für den »Umweltschutz« die Klimakatastrophe zu verhindern, wird anderenorts mit großem Aufwand der Umweltkrieg gegen unliebsame Völker und Staaten geprobt und geführt. Dieser Koalition der Kriegswilligen von Washington bis Tel Aviv, von London bis Warschau ihre Pläne und Projekte zu durchkreuzen, das ist nicht nur eine lebenswichtige Aufgabe der nationalen Opposition in Deutschland, sondern sollte weltweit jene zusammenführen, die nicht akzeptieren, daß unsere Erde mit immer heimtückischeren Waffen zum Privateigentum der Plutokraten wird.

lundi, 31 mai 2010

Quand les Etats-Unis veulent contrôler le climat sur toute la planète...

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 2005

 

Roberto TOSO:

Quand les Etats-Unis veulent contrôler

le climat sur toute la planète...

 

Y a-t-il quelqu’un qui joue avec les chiffres?

 

Les dates ne sont que coïncidence: 26 décembre 2002 : cyclone “Zoé” en Polynésie; 26 décembre 2003: tremblement de terre en Iran; 26 décembre 2004: le gigantesque tsunami qui vient de ravager les côtes de l’Océan Indien. Je ne dirais pas, dans la suite de cet article, que le tsunami de décembre 2004 a été provoqué, comme l’affirment certains sites “conspirationnistes”, par une expérimentation technologique secrète, et donc “voulue”, ajouteront certains commentateurs. Mais cette coïncidence dans les dates et cette volonté, qui est mienne, de ne pas céder à la tentation conspirationniste ne doivent pas nous conduire à rejeter en bloc et a priori le fait que l’idée a sûrement déjà germé dans certains esprits, de vouloir contrôler les phénomènes atmosphériques. Dont acte. Les hypothèses conspirationnistes et paranoïaques n’existeraient toutefois pas, si certaines prémisses n’avaient pas existé pour étoffer de tels délires, car, de tous temps, l’imagination la plus débridée a toujours besoin d’un point d’appui dans la réalité pour pouvoir se déployer.

 

 

 

Le Projet HAARP

 

Au cours des siècles, les modifications climatiques ont toujours représenté l’un des catalyseurs les plus puissants capables de susciter les facultés humaines de penser et de réfléchir. Elles ont en effet influencé les croyances et les actions, les motivations et les décisions, toujours, en apparence sur le mode de la causalité, alors qu’en réalité, nos facultés étaient guidées par une logique de fer: celle que nous impose la nature.

 

Toutefois, depuis l’ère de la révolution industrielle jusqu’à nos jours, l’homme a infligé à la Terre des blessures profondes, si bien qu’aujourd’hui, celle-ci ne présente plus, comme dans  l’antiquité, un équilibre quasi parfait sur le plan bio-environnemental.

 

La communauté scientifique nous avertit sans cesse des dangers d’une surchauffe de la planète. Il n’en demeure pas moins que le risque majeur, que nous courrons et que les mass-media ignorent en règle générale, provient de mutations climatiques provoquées pour des raisons militaires.

 

Depuis 1992, le Département de la Défense des Etats-Unis développe un projet, coordonné tout à la fois par la marine et l’aviation américaines, que l’on a appelé HAARP (pour: “High Frequency Active Auroral Research Program”). En réalité, il s’agit du noyau même d’un projet bien plus vaste, et bien plus connu, notamment sur le nom de “Guerre des étoiles”. Il a été commencé dès le début des années 80 sous Reagan, pour se poursuivre à la fin de cette décennie sous Bush-le-Père. Ce projet connaît actuellement une phase d’accélération, dopé par un budget militaire d’une ampleur sans précédent, que l’on justifie au nom d’un “double langage” d’orwellienne mémoire: “La guerre, c’est la paix”. 

 

La base principale, où l’on développe le Projet HAARP, se situe dans une vaste zone à Gakona en Alaska. Sur ce terrain, 180 pylônes d’aluminium, hauts de 23 m, ont été installés. Sur chacun de ces pylônes, nous trouvons deux antennes, l’une pour les basses fréquences, l’autre pour les hautes fréquences. Cette dernière est en mesure de transmettre des ondes de hautes fréquences jusqu’à une distance de 350 km. Ces ondes peuvent être dirigées vers des zones stratégiques pour la planète, que ce soit sur le sol ou dans l’atmosphère.

 

Comme on peut l’imaginer, toute l’opération se mène au nom de nobles objectifs: il s’agit d’études universitaires sur l’ionosphère et de développer de nouvelles techniques radar,  qui permettront, à terme, d’accélérer les communications avec les sous-marins et de rendre possibles des radiographies de terrain, afin de déceler la présence d’armes ou d’équipements, jusqu’à des dizaines de kilomètres de profondeur. Pour confirmer cette vocation pacifique, le projet a mis un site en ligne qui nous donne l’image d’une station scientifique bien innocente, visibilisée par une quantité de “webcams”.

 

Mais la réalité, comme d’habitude, il faut aller la rechercher en dessous de la surface.

 

De Tesla à Eastlund

 

Dans les années 80, Bernard J. Eastlund, un physicien texan attaché au MIT de Boston, s’est inspiré des découvertes de Nikola Tesla, qui avait enregistré aux Etats-Unis le brevet n°4.686.605, dénommé “Méthode et équipement pour modifier une région de l’atmosphère, de la magnetosphère et de l’ionosphère terrestres”. Tesla avait ensuite déposé onze autres brevets. Dans l’un d’eux, il décrivait la propriété réflexive de l’ionosphère, qu’il convenait d’utiliser comme “systèmes de rayons énergétiques”, capables de “produire des explosions nucléaires  graduelles sans radiations”, ainsi que des “systèmes de détection et de destruction de missiles nucléaires” et des “systèmes de radars  spatiaux”.

 

L’ARCO a acquis certaines de ces inventions. L’ARCO est propriétaire de vastes réserves de gaz naturel en Alaska, qui peuvent être converties en énergie électrique redistribuable via l’ionosphère à tous les clients dans le monde: la vision de Tesla, qui voulait distribuer l’énergie  sans fil et gratuitement à  tous les foyers de la Terre, a donc été partiellement réalisée, mais viciée dans son principe généreux par de solides intérêts économiques.

 

En outre, ces inventions font qu’il devient possible de manipuler le climat, c’est-à-dire de créer de la pluie quand cela s’avère nécessaire pour l’agriculture ou de neutraliser des phénomènes destructeurs comme des tornades ou des ouragans. 

 

C’est à ce niveau-ci que le gouvernement américain est entré dans le jeu, rendant l’histoire plus compliquée.

 

Tous les brevets d’Eastlund ont d’abord été mis sous scellés, à la suite d’un ordre ultra-secret, pour être ensuite transmis à la  “E-Systems”, une des principales entreprises qui fournit des  technologies avancées aux  services  secrets de grandes puissances du monde. Cette entreprise a ensuite été absorbée par Raytheon, l’une des quatre grandes entreprises fournissant du matériel à la défense américaine. Elle produit notamment les missiles Tomahawk et Stinger (dont la plupart ont fini entre les mains de pays classés dans l’Axe du Mal ou de groupes terroristes), ainsi que les fameux “Bunker Busters”. Les connexions, qui unissent ces firmes au pouvoir, passent toutes par la personne de Richard Armitage, aujourd’hui vice-ministre des Affaires Etrangères au sein de l’Administration Bush. Armitage, qui était déjà “consultant”, est membre du conseil d’administration, détenteur de signature et “supporter” convaincu de la PNAC, impliquée dans de nombreuses opérations de la CIA, depuis l’époque de la Guerre du Vietnam à aujourd’hui.

 

Sur base des découvertes  d’Eastlund, c’est lui qui orienterait le potentiel du  Projet HAARP en direction d’un point spécifique de l’ionosphère, afin de la réchauffer jusqu’à ce qu’elle s’élève physiquement, de manière à créer  un gonflement hautement réfléchissant, qu’il définit comme un “effet lent”. Le but est d’acheminer les rayons vers la Terre  en leur procurant des effets dévastateurs: la puissance de telles ondes serait telle qu’elle provoquerait des modifications de dimensions moléculaires au sein de l’atmosphère, causant  —suite aux diverses fréquences—  des modifications climatiques ou la désagrégation des processus mentaux de l’homme, voire, aussi, des effets sur les mouvements tectoniques de magnitudes encore imprécisées.

 

Des stratégies globales

 

Les événements géopolitiques actuels étaient prévisibles depuis de nombreuses années: il suffisait de lire certains livres prophétiques comme “Le Grand échiquier” de Zbignew Brzezinski, paru en 1997, ou les textes programmatiques de la PNAC (“Project for a New American Century”), parus la même année.

 

Nous pourrions deviner l’avenir aujourd’hui aussi, si nous lisions plus attentivement les écrits et les déclarations de penseurs influents et de personnalités militaires haut placées, qui évoquent un futur relativement proche.

 

Le même Brzezinski, conseiller en matières de sécurité au temps de Carter, écrivait déjà en 1970, dans son livre “Entre deux époques”: “La technologie va  rendre disponibles, aux leaders des principales nations, des moyens pour conduire des opérations de guerre secrète, qui exigeront seulement la mise sur pied de forces de sécurité très réduites [...]. Il s’agit de techniques capables de modifier le climat afin de provoquer des périodes longues de sécheresse ou de tempête”.

 

Brzezinski fait référence, à  cette époque-là, aux armes rudimentaires qui existaient déjà, résultats des premières études sur le développement de la guerre climatique. Songeons, dans ce cadre, au Projet Popeye, visant à étendre la saison des moussons au Vietnam.

 

Le document le plus intéressant est une étude rédigée par sept officiers de l’armée américaine en août 1996 et qui porte pour titre “Le climat comme démultiplicateur de puissance: le contrôler avant 2025”. Cette étude a vu le jour à la suite d’une directive émise par la Commandement des forces aériennes américaines et visait à stimuler un débat intellectuel au sein de l’armée, pour affirmer finalement : “En 2025, les forces aéro-spatiales des Etats-Unis pourront contrôler le climat, si elles parviennent, dès aujourd’hui, à cumuler les nouvelles technologies et à les développer dans la perspective de les utiliser en cas de guerre [...]. Il s’agira d’améliorer les conditions en cas d’opérations menées par des alliés ou d’annuller les effets de celles menées par l’ennemi, au moyen de scénarios climatiques faits “sur mesure”. Enfin, il s’agira de se donner les moyens de dominer complètement, à l’échelle globale, l’ensemble des moyens de communications et de l’espace; les modifications climatiques offriront aux combattants une vaste gamme de moyens possibles pour battre ou soumettre l’adversaire”.

 

Ces projets ont été confirmés par une étude ultérieure, qui date de 2003. Celle-ci porte pour titre: “Maîtriser l’ultime champ de bataille: les prochaines avancées dans l’utilisation militaire de l’espace”. Elle est l’oeuvre du “Project Air Force” de la Rand Corporation, une “boîte à penser” liée aux lobbies du pétrole et de l’armement, dont l’un des administrateurs fut Donald Rumsfeld et l’un des conseillers-administrateurs Lewis Libbey, membre fondateur de la PNAC, actuel directeur du personnel de Dick Cheney.

 

Le concept qui est à la base de ce rapport est celui de “Full Spectrum Dominance”. Ce qui revient à dire: une politique d’investissements militaires exceptionnels, visant la conquête de l’espace et le maintien dans l’espace d’une position de supériorité, sinon de contrôle absolu. Cette position de supoériorité obligerait donc ceux qui veulent en découdre avec l’ “Empire” de le faire pas terre ou par mer. Sur ce chapitre, les paroles prononcées par Joseph W. Ashby, le Commandant en chef du “Spatial Command” américain sont significatives: “Certaines personnes n’aiment pas en entendre parler, mais, en termes absolus, nous serons bientôt capables de combattre dans l’espace. Plus précisément: nous combattrons dans l’espace et depuis l’espace. Un jour, nous frapperons des objectifs terrestres, des navires, des avions ou des objectifs situés sur la terre ferme, tout cela depuis l’espace”.

 

Le 22 février 2004, le journal “The Observer” a publié un rapport “secret”, réclamé préalablement par Andrew Marshall, un conseiller influent de Rumsfeld, et échappé du Pentagone. La conclusion de ce rapport était la suivante: “Un brusque changement climatique conduira à une catastrophe globale de proportions gigantesques, avec une guerre nucléaire et des désastres naturels, condamnant des nations entières à la disparition sous les eaux des océans; les rares survivants lutteront pour les ressources raréfiées, soit les céréales, l’eau et l’énergie”.

 

On peut s’imaginer qu’il s’agit là de la description d’un futur fort lointain, tel qu’on le met en scène dans un film d’Hollywood; pourtant, en 2006 déjà, le lancement dans la stratosphère du “Falcon” aura lieu; c’est un drone armé de têtes nucléaires capable de voler à douze fois la vitesse du son, virtuellement inattaquable; des développements ultérieurs le rendront capable de frapper de manière ubiquitaire, à partir du territoire des Etats-Unis.

 

En 2006 aussi, ce sera l’année où le Projet HAARP se verra doter de ses derniers transmetteurs prévus, portant l’ensemble du système à sa puissance maximale. Est-ce toujours bien dans le but annoncé, celui d’aider l’agriculture dans le monde?

 

La communauté scientifique

 

Nombreuses sont les voix qui protestent face à ces folies et ces projets destructeurs. Parmi elles, celle d’une scientifiques de réputation internationale, Rosalie Bertell, qui dénonce “les scientifiques militaires américains qui travaillent sur des systèmes climatiques comme armes potentielles. Les méthodes qu’ils tentent de mettre au point comprennent l’accroissement des tempêtes et le déviement des flux de vapeur de l’atmosphère terrestre afin de produire des sécheresses et des inondations voulues”. Richard Williams, physicien et consultant auprès de l’Université de Princeton, dit que “les tests visant la surchauffe de l’ionosphère constituent autant d’actes irresponsables, relevant d’un vandalisme global  [...]. Le Projet HAARP pourrait constituer un danger sérieux pour l’atmosphère terrestre. Avec des expérimentations de ce type, on apportera des dommages irréparables en peu de temps”.

 

Certains chercheurs soupçonnent d’ores et déjà que quelques modifications climatiques actuelles, bien observables, telles des séismes, des ouragans, des raz-de-marée ou des sécheresses persistantes, proviennent de ces expérimentations à buts militaires.

 

La Russie

 

Le Parlement russe, la Douma, a émis un communiqué en 2002, signé par 188 députés, où il était écrit: “Sous le couvert du Programme HAARP, les Etats-Unis sont en train de créer de nouvelles armes géophysiques intégrales, qui pourront influencer les éléments naturels par le biais d’ondes radio de haute fréquence. La signification de ce saut technologique est comparable au passage historique des armes blanches aux armes à feu, ou des armes conventionnelles aux armes nucléaires”. Quelques scientifiques craignent que l’ionosphère pourrait imploser sous l’effet de déséquilibres électriques. Leurs conclusions: “Pouvons-nous en vérité risquer d’altérer quelque chose que nous ne comprenons pas du tout, et qui appartient à toutes les formes de vie (et non  pas seulement de la vie humaine) présentes sur cette planète?”. 

 

Récemment, le Président russe Vladimir Poutine a  annoncé avoir développé un nouveau type de missile balistique télécommandé, capable de changer de trajectoire au cours de son voyage, rendant du coup complètement inutile les systèmes de défense inclus dans le fameux “bouclier spatial”: est-ce un bluff ou non? Quoi qu’il en soit, il est certain que les projets militaires des Etats-Unis, mis au point au cours de ces dernières années, ont généré une nouvelle course aux armements, sans précédent dans l’histoire, qu’il conviendrait de ralentir et de réguler. Mais ce projet de modérer les effets pervers de cette nouvelle course aux armements est systématiquement freiné et saboté par l’unique super-puissance restante qui s’est arrogé le droit de juger l’accumulation d’armements, non pas au nom d’intérêts globaux, mais au nom de ses seuls intérêts propres. Les accumulations américaines sont donc, dans cette optique, au service du “Bien”, tandis que les autres ne sont que l’expression d’une indicible méchanceté, celle de l’ “Axe du Mal”. Dans de telles conditions, nous avons sous les yeux les prémisses d’une nouvelle guerre froide de dimensions globales.

 

Quant à la Russie, elle a, elle aussi, mis en avant certains projets basés sur les découvertes de Tesla de la fin des années 50, développant de la sorte une recherche parallèle à celle des Etats-Unis, sauf qu’elle s’avère plus lente vu la faiblesse économique terrible de la Russie actuelle. Qui sait si Emmanuel Todd, le chercheur français qui avait prédit la fin de l’empire soviétique dès 1976, dans “La chute finale. Essai sur la décomposition de la sphère soviétique” (R. Laffont), n’a pas raison une fois de plus quand il décèle, dans ses nouvelles analyses, les mêmes indicateurs, notamment dans son livre de 2003, “Après l’Empire. Essai sur la décomposition du système américain” (Gallimard), où il annonce la déliquescence de l’ultime super-puissance. Pour l’heure, la Chine se tait. Comme l’affirmait Bertold Brecht: “La science, quand elle est au service du pouvoir, n’apporte que des malheurs à l’humanité entière”.

 

Roberto TOSO.

Article trouvé sur : http://www.luogocomune.net ; sources: New York Times, Heart Island Journal, BBC, Canadian Working TV, Earthpulse Press, autres. Cet article a été reproduit par le quotidien romain “Rinascita”, 11 janvier 2005.

 

00:05 Publié dans Défense | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : climat, guerre climatique, haarp, etats-unis | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

jeudi, 15 janvier 2009

Het dogma van groen: "de aarde warmt op"

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Het dogma van groen:” de aarde warmt op”

http://klauwaert.blogspot.com

Tot voor kort had ik nog nooit gehoord van de Nederlandse klimatoloog, professor dokter Solomon Kroonenberg.
Maar dankzij een artikel in het Laatste Nieuws van afgelopen weekeinde heeft deze man mij de ogen geopend.

Er zijn nu meerdere waarnemingen die erop wijzen dat de aarde wel degelijk afkoelt.
a) Het warmste decennium van de vorige eeuw waren de jaren dertig en NIET de jaren negentig.

b) Het afsmelten van de gletsjers in het Himalayagebergte heeft weinig of niets met een opwarming te maken maar alles met een plaatselijke "atmosferische wolk" veroorzaakt door luchtverontreiniging (China?) dit volgens een recent milieurapport van de verenigde naties.

c) De middeleeuwse mens hier ten lande van ongeveer duizend jaar geleden (wat een korte tijdspanne is in de klimaatwetenschap) heeft in een tijdsbestek van enkele tientallen jaren veel hogere temperaturen gekend dan in de jaren negentig. (recent wetenschappelijk onderzoek).
d) Op het noordelijk halfrond is vorige winter de grootste hoeveelheid sneeuw gevallen sinds 1966. In de Alpen zijn nu de beste ski-omstandigheden sedert meer dan twintig jaar bekend, onder meer wat betreft de sneeuwdikte.

De stad Las Vegas in de Verenigde Staten van Amerika werd in december 2008 geteisterd door de ergste sneeuwstorm in meer dan dertig jaar. In de Alpen zijn nu de beste ski-omstandigheden sedert meer dan twintig jaar gemeld.
e) De hoeveelheid pakijs in alle oceanen is nu aangegroeid tot het niveau van 1979. Op de noordpool is de ijsksap met 500.000 vierkante meter aangegroeid in ongeveer tien maanden tijd, de aangroei in september 2008 is de grootste maandelijkse aangroei ooit opgemeten.

Volgens sommige biologen bereikt de ijsbeer alweer record aantallen.
f). Afgelopen meteorologisch jaar dat liep van december 2007 tot november 2008 was het koudste in acht jaar en dit volgens de onverdachte bron zijnde de NASA.
Goede Klauwaertvrienden, waarom horen we hier niets over in de andere media? Zou het kunnen dat deze info te veel de belangen van de groenen en andere linksen schaadt?

Die gemeenschap leeft immers van het algemeen doemdenken en van de sinistrose onder de bevolking. Men probeert de moderne mens met een schuldgevoel op te zadelen zodat hij weer maakbaar wordt en volgzaam en iedere draconische maatregel zal slikken. Een voorbeeld hiervan is de negentig km/u bij smogalarm waarvan iedere milieudeskundige weet dat het geen snars uithaalt om de luchtkwaliteit te verbeteren op korte termijn.

Laat jullie dus niet op sleeptouw nemen door deze politici informeer u en oordeel zelf.

En ja er bestaan evenzeer argumenten om aan te tonen dat de aarde zou opwarmen maar dan nog is de vraag of dit hoofdzakelijk te wijten zou zijn aan de menselijke activiteit en ook daar zijn de wetenschappers het niet over eens….

Jan zonder Land