Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 28 décembre 2019

L’utopie progressiste est antidémocratique - La violence est leur dernière arme

progressive-utopia-700x420.jpg

L’utopie progressiste est antidémocratique
 
La violence est leur dernière arme
 
par Paul Adams
Ex: https://fr.theepochtimes.com
 
Chose remarquable et soudaine ces dernières semaines, le progressisme se tourne vers la violence et la justice populaire. On peut peut-être le comprendre dans le contexte d’une utopie progressiste.

L’extraordinaire perturbation du Sénat américain, le vandalisme des bureaux républicains dans tout le pays, le harcèlement des représentants du gouvernement et des élus et même de leurs enfants et de leurs familles dans les restaurants et autres lieux publics constituent une atteinte aux normes les plus élémentaires de décence et de civilité de la vie publique.

Tout grand parti politique a sa frange extrémiste. Le plus frappant dans ce cas, cependant, est la tolérance, la minimisation et même l’approbation de telles tactiques par les dirigeants du Parti démocrate.

Un certain nombre de démocrates suscitent les passions du public, dont la représentante américaine Maxine Waters, le sénateur Cory Booker, l’ancien procureur général Eric Holder et d’autres, dont Hillary Clinton, qui ont annoncé que la civilité reviendrait lorsque les démocrates reprendraient le pouvoir.

Plusieurs raisons peuvent expliquer ce phénomène. Ici, je veux explorer la nature anti-démocratique des idées qui sous-tendent ce phénomène. Une telle pensée combine dangereusement une vision utopique d’une société idéale future, une vision déterministe des forces qui produiront cette société et une forte volonté d’accélérer l’ « inévitable » et d’imposer la transformation.
 
Les projets utopiques, qu’il s’agisse de créations littéraires ou de tentatives pratiques de former des communautés modèles, ont une chose en commun. Comme l’a dit Hal Draper, « l’utopie était élitiste et antidémocratique à partir de sa fondation car elle était utopique, c’est-à-dire qu’elle se référait à la prescription d’un modèle préfabriqué, à l’invention d’un plan qui a voulu son existence ». De tels plans dépendent de la volonté de ceux qui les ont planifiés ou créés, et peu, voire pas du tout, de la volonté de ceux qui les ont peuplés.

La plupart des projets n’ont abouti à rien dans la pratique et n’ont pas duré longtemps. Ils devenaient une critique de la société existante, ils invitaient à comparer leurs idéaux avec les malaises et les maux de la société réelle.
 

violenceantifa.jpg



Quand on y ajoute une vision de l’histoire telle qu’elle a été programmée, nous avons un mélange puissant. L’un des résultats de ce type de déterminisme est l’idée que le progrès vers l’idéal est inévitable, un mouvement en avant et en haut « vers l’espoir d’un jour meilleur », comme l’a dit le président Barack Obama. Les discours sur le « succès » deviennent inévitables parce que « nous sommes du bon côté de l’histoire » et nos adversaires, qui sont du mauvais côté de l’histoire, sont devenus un thème constant de la rhétorique d’Obama et de celle de son équipe.

D’après ce point de vue, l’histoire a un sens de l’action et progresse dans une seule direction, comme si elle avait un cours déterminé, indépendant des efforts et des luttes des gens. C’est ce que l’historien Herbert Butterfield a identifié en 1931 comme étant « la conception whig de l’Histoire » – juste une décennie avant que des désastres ne nous fassent comprendre que ces théories faisaient fausse route – la Seconde Guerre mondiale avec ses millions de morts, l’Holocauste, les armes nucléaires et autres horreurs – une compréhension qui ne semble pas avoir été assez profonde pour en tirer des leçons définitives.

Un mélange puissant

Maintenant, lorsque vous ajoutez une vision utopique – une société idéale mais qui n’a jamais existé dans le monde réel – à une croyance en un cours prédéterminé de l’histoire – avec vous du bon côté – et tous deux à un mouvement politique pour soutenir l’histoire dans son cours prédestiné, vous avez un puissant mélange.

Vous pourriez penser que si le monde se dirigeait sur une voie prédéterminée, vous n’auriez pas besoin de la volonté humaine. Cependant, lorsque des progressistes enracinent l’inévitabilité de la victoire dans des forces historiques réelles ou l’élite éclairée ou la classe ouvrière ou les « éveillés », alors l’étape suivante est de se voir eux-mêmes, leur parti, leur chef, comme l’incarnation de ces forces.

Ils sont du bon côté de l’histoire, alors que ceux qui s’opposent à son arc, qui est incliné dans la direction prédestinée, sont les ennemis du progrès, quelles que soient leurs intentions.

Toutes ces caractéristiques se retrouvent sous une forme extrême dans le totalitarisme du siècle dernier, dans le communisme et le nazisme (avec son Reich qui a déjà mille ans). Le parti révolutionnaire devient l’élite dirigeante et impose sa volonté dans chaque recoin de la société civile, soumettant la famille, les écoles et les églises à l’État tout-puissant qu’il contrôle.

La violence est la clé de ces mouvements.

Les institutions démocratiques à travers lesquelles les « ennemis du progrès » peuvent chercher à ralentir ou à arrêter l’inévitable doivent être sapées. Nous voyons déjà ces tendances, même si elles sont encore modérées, aux États-Unis, notamment, paradoxalement, parmi ces « progressistes » qui accusent le gouvernement élu de « fascisme ».

Par exemple, on s’attend à ce que ces gardiens progressistes de la Constitution, les juges de la Cour suprême des États-Unis, ignorent la Constitution elle-même et imposent leur volonté d’accélérer le progrès. Par un acte de volonté, les juges non élus du cercle le plus étroit possible de l’élite ont ainsi retiré toute protection juridique à l’enfant à naître et redéfini le mariage pour briser le lien entre la sexualité, l’enfantement et la parentalité.
 

violencenantifa222.jpg

Le tribunal sous le contrôle du progressisme devient un moyen de saper la Constitution et de passer outre les processus démocratiques qui s’opposent à une vision laïco-libérale du « progrès ».

Opposition entre Cour suprême et législation

Par ces moyens, presque tous les progrès de la révolution sexuelle ont été imposés initialement par la Cour suprême, et non adoptés par la loi.

Cependant, le tribunal n’est pas, en fin de compte, à l’abri de la démocratie. Lorsqu’un président élu s’engage en faveur de la retenue judiciaire et du retour de la législation à l’assemblée législative, les progressistes vaincus sont furieux.

Ils voient la défaite de tout ce pour quoi ils ont travaillé grâce à une majorité libérale à la Cour suprême et au contrôle de l’État administratif.

D’où leur détermination à ignorer les normes et les processus démocratiques, à délégitimer et à renverser le président élu et à le faire tomber par tous les moyens nécessaires.

Paul Adams
 

La Russie pourra s'isoler de l’Internet mondial en cas de cyberattaques ou de conflit

isolationinternet.png

La Russie pourra s'isoler de l’Internet mondial en cas de cyberattaques ou de conflit

Ex: https://echelledejacob.blogspot.com
 
Le 24 décembre, Moscou a annoncé avoir passé plusieurs tests couronnés de succès pour son internet « souverain ». Ces tests font suite à l’entrée en vigueur le 1er novembre dernier d’une loi sur l’« Internet durable », qui devrait permettre à la Russie de pouvoir s'isoler de l’Internet mondial, notamment en cas de cyberattaques.

C’est donc en début de semaine que les essais ont débuté, et pour le vice-ministre des Communications Alexeï Sokolov, il s’agit d’une véritable réussite : « les résultats des exercices ont montré que, globalement, les autorités et les opérateurs de télécommunications sont prêts à répondre efficacement aux risques et menaces éventuelles ». Il a aussi déclaré aux agences russes : « nous poursuivrons ce type d’exercices au cours des prochaines années. Notre tâche est que tout fonctionne, tout le temps ». Ainsi, les essais ont suivi différents scénarios, allant de la déconnexion totale des serveurs basés en Europe et aux Etats-Unis, jusqu’aux cyberattaques étrangères et à la captation de données de citoyens russes.

Pourtant, le 1er mai dernier, la signature par Vladimir Poutine de la loi sur l’« internet durable » avait provoqué un véritable tollé du côté de l’opposition, y voyant le risque d’une éventuelle censure ou d’un contrôle sur le modèle de l’Internet chinois. Le Premier ministre Dmitri Medvedev avait rapidement tenu à défendre le projet du gouvernement en déclarant qu’ « aucune technique, comme celle des pare-feux utilisée en Chine, n’empêcherait les internautes russes de consulter des sites étrangers », tout en assumant de vouloir « protéger les intérêts » de la Russie. Alexandre Jarov, président de l’agence de supervision des communications et des technologies de l’information russe Roskomnadzor, s’est vu confier la mise en œuvre de la loi. « Tout comme l’arme nucléaire dont disposent certains pays, celle-ci sera en « mode veille » », a-t-il déclaré en assurant ainsi l’indépendance du « Runet » vis-à-vis de potentielles influences étrangères.

Ainsi, c’est donc après plus d’un an de la promulgation en France de la loi « anti-fake news » et plusieurs années après les révélations de l’ancien agent américain Edward Snowden, que la Russie a décidé de franchir le pas de l’internet libre et libéré. « Internet libre et internet souverain, ces deux notions ne se contredisent pas », a déclaré le président russe Vladimir Poutine.
 

Tarek Haddad dénonce les pressions médiatiques sur les journalistes

Tareq-Newsweek.jpg

Tarek Haddad dénonce les pressions médiatiques sur les journalistes

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Ce journaliste américain a pris le risque de dénoncer les pressions des médias dits de référence sur ceux qui écrivent pour leur compte.

Ces pressions visent à obliger ces journalistes à publier des nouvelles qu'ils savent fausses ou à faire des commentaires orientés dans un sens favorable aux intérêts qui financent ces médias. Vu les propos très semblables que formulent les journalistes dans ces médias, il y a lieu de penser qu'ils cèdent pratiquement tous aux pressions. Un emploi bien rémunéré est préférable à une exclusion motivée par un respect des règles déontologiques qui interdirait tout espoir d'un recrutement ailleurs.

Les pressions proviennent nécessairement des intérêts économiques, politiques et diplomatiques qui ont besoin de l'appui de la presse et du public pour poursuivre leurs stratégies. Ceci notamment dans le domaine international. Concrètement, quand il s'agit des Etats-Unis ou de l'Europe, le principal objectif vise à diaboliser la Russie et à un moindre degré la Chine, afin d'encourager des affrontements avec eux pouvant éventuellement prendre des formes quasi-militaires. 

Par définition, les citoyens s'informant auprès de ces médias, presse écrite ou presse internet, actualités télévisuelles, ne peuvent soupçonner cette servilité de leurs sources favorites. Ils acceptent donc sans les critiquer les informations qu'ils reçoivent ainsi. Le jugement de beaucoup de ces citoyens peut être suffisamment déformé pour qu'ils encouragent leurs gouvernements à poursuivre des politiques de confrontations susceptible de dégénérer d'un moment à l'autre en des conflits entraînant mort d'hommes. 

Il est difficile de dire ce qu'il en est en Europe et notamment en France où demeure, comme l'espèrent quelques optimistes, une certaine déontologie professionnelle s'imposant à la presse d'opinion. Aux Etats-Unis, au contraire, le soutien des grands médias aux politiques que conduisent les représentants de ce l'on nomme l'Etat Profond ou Complexe militaro-diplomatico-industriel paraît sans failles. Seuls quelques rebelles courageux utilisent l'Internet pour faire connaître leur opposition, mais leurs voix demeurent à peu près inextinguibles parmi celles qui dominent ce moyen d'expression et qui proviennent du gouvernement, des agences de renseignement telles que la CIA ou des « Géants de l'Internet», tous acquis aux grands pouvoirs dominant la société américaine. 

C'est pourquoi, il est intéressant de lire le témoignage daté du 14 décembre 2019 d'un journaliste nommé Tarek Haddad, qui exerçait un emploi bien rémunéré dans le grand journal américain Newsweek. Il a, dit-il, été conduit à en démissionner face aux pressions continuelles s'exerçant sur lui afin qu'il respecte la ligne officielle que Newsweek impose à ses journalistes. L'article est long, ses implications sont souvent difficiles à comprendre par des lecteurs européens naïfs qui vont chercher sur Newsweek, comme dans d'autres organes analogues, des éléments leur permettant de tenter de comprendre l'état du monde.

Tarek Haddad explique en début d'article que bien que de citoyenneté britannique, il est d'origine russe et arabe. Il prévoit non sans raisons qu'il sera suspecté d'être au service de la Russie ou d'un quelconque Etat arabe refusant la domination américaine au Moyen-Orient. Cependant ceux qui veulent ouvrir les yeux sur les influences et luttes de pouvoir s'exerçant dans le monde au profit des Etats-Unis devraient faire l'effort de lire ou du moins de parcourir cet article. Ils seront édifiés.

On peut accéder à l'article sur le propre blog de l'auteur. Il a du le mettre en place pour échapper aux censures. Son adresse est https://tareqhaddad.com/2019/12/14/lies-newsweek-and-control-of-the-media-narrative-first-hand-account/


 

Les Etats-Unis et leur guerre des drones

drone-predator-b-de-general-atomics.jpg

Les Etats-Unis et leur guerre des drones

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Beaucoup ignorent que les industries miliaires américaines se sont depuis quelques années spécialisées dans la production de drones ou UAV armés.

Il s'agit en l'espèce le plus souvent d'engins de grande taille, dotés de plusieurs dizaines d'heures d'autonomie et capables d'atteindre des objectifs situés à plusieurs centaines de km puis de revenir à leur base. Mais de nombreux autres sont des hélicoptères à plusieurs rotors capables au besoin de vols stationnaires de longue durée. Les plus petits sont utilisés dans des attaques urbaines, y compris dans celles d'appartements.

Ils ont télépilotés, même à grande distance, par des pilotes militaires résidant à terre dans des bases protégées. Ils peuvent être porteurs d'armements divers, toujours meurtriers, tels des missiles ou des bombes. Certains sont dotés de mitrailleuses ou de canons leur permettant d'attaquer d'autres drones ou plus simplement des objectifs à terre. Ils sont aussi porteurs de caméras électroniques très performantes utilisées pour la géolocalisation visuelle ou l'observation.

Le plus connu est le General Atomics MQ-9 Reaper (image) qui est de plus en plus vendu à des pays alliés, dont la France. Mais il s'agit aujourd'hui d'un appareil qui préoccupe de moins en moins les militaires américains. Ils lui préfèrent des engins plus performants dont les caractéristiques ne sont pas publiques.

L'on sait que le complexe militaro-industriel américain s'intéresse aujourd'hui au domaine des drones militaires plutôt qu'à celui des avions de combat. Le Pentagone laisse volontiers les Russes, avec aujourd'hui les diverses génération de Sukhois, se donner une nette supériorité.

Ce que l'on sait moins est que les Etats-Unis mènent actuellement un nombre importants de conflits locaux, dans lesquels ils utilisent essentiellement des drones, en Afghanistan, Pakistan, Iraq, Yemen, Somalie, Syrie et Libye. Selon certaines sources, la CIA aurait établi une liste beaucoup plus longue de pays, notamment en Afrique de l'ouest, dans lesquels l'armée américaine se tiendrait prête à utiliser des drones militaires si elle le jugeait opportun. Certains objectifs possibles auraient même été identifiés au sein des Etats européens.

dronesessaims.jpeg

Ce que l'on sait encore moins, du fait que les témoignages civils sont encore rares et censurés, est que l'emploi de ces drones, comme l'on pouvait s'y attendre, entraîne la mort de très nombreux civils, femmes et enfants notamment. Il y a tout lieu de supposer que ces morts de civils constituent un élément de dissuasion prioritaire recherché par l'armée américaine, au lieu d'en être comme jusqu'à présent une conséquence regrettable.

Concernant les morts de civils, à ce jour, seul le New York Times a publié un article consacrée à un drame dont l'on avait inévitablement parlé vu son caractère public, la mort en Afghanistan d'une femme qui venait d'accoucher et de ses enfants, revenant de l'hôpital et tués par un drone américain. Dans cet article, le New York Times reconnaît que, selon des chiffres fournis par la mission spéciale des Nations Unis, plus de 4.000 civils avaient été tués dans ce pays par des frappes aériennes américaines dans les seuls derniers mois de 2029. Mais il s'agissait de victimes de bombardements aériens. L'emploi de drones n'avait pas été mentionné.

Note

Sur les drones on pourra lire

https://fr.wikipedia.org/wiki/Drone
https://en.wikipedia.org/wiki/Unmanned_aerial_vehicle

16:46 Publié dans Actualité, Défense, Militaria | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : états-unis, drones, défense, militaria | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook