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dimanche, 21 juin 2020

Justification coronavirale

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Justification coronavirale

par Georges FELTIN-TRACOL

Ex: http://www.europemaxima.com

En écartant une éventuelle reprise épidémique pendant la saison estivale, voire cet automne, on peut envisager la fin prochaine de la crise sanitaire. Cependant, la « nouvelle vie » post-covid-19 ne répétera pas la vie « d’avant » en raison du formidable désastre économique et social à venir. Or, les experts les plus avisés – ne parlons pas de ces journalistes économiques stipendiés qui sévissent à longueur de journée dans les studios des radios et des télés officielles – prévoyaient des mois avant le surgissement du virus qu’une crise économique d’une ampleur inouïe déferlerait vers 2020… On peut dès lors se demander si le covid-19 n’a pas été un judicieux motif pour lui faire endosser la responsabilité de cet immense fiasco planétaire.

Mettons de côté l’hypothèse que le coronavirus serait une souche de la recherche bio-militaire ayant fuité d’un laboratoire P4 franco-chinois bâti à Wuhan. Rappelons en revanche que la Chine connaissait en 2018 – 2019 une grave épizootie porcine qui favorisait les exportations massives de porc français. Cette crise favorisait les éleveurs de porc français qui exportaient en masse leurs bêtes en Chine. Y aurait-il un lien, même ténu, entre la grippe porcine et le coronavirus quand on sait que l’organisme du porc est très proche de celui de l’homme ? La grippe porcine n’aurait-elle pas muté en coronavirus ?

La crise sanitaire entérine le concept de « biopolitique » cher à Michel Foucault. En Extrême-Orient où, malgré les effets désastreux de la modernité individualiste occidentale, le holisme perdure encore, les gouvernements n’ont pas hésité à accroître un contrôle social quotidien. À Singapour, une application numérique facilite la surveillance immédiate des habitants. En Chine populaire, la présence dans chaque immeuble et dans chaque quartier de cellules du Parti communiste qui encadrent toute la société permettent l’assignation à résidence et l’établissement d’un permis de circulation.

L’Occident, en particulier sa partie européenne en décomposition avancée, profite de ces circonstances dramatiques pour mieux domestiquer des millions d’habitants par ailleurs soumis 24 heures sur 24 à une intense propagande médiatique. Si la Pologne du PiS impose sous peine d’une amende très élevée un traçage généralisé par téléphone intelligent, la France sous Macron expérimente sans trop de difficultés notables une méthode « douce » de dressage collectif : près de deux millions de Français ont déjà téléchargé l’application Stopcovid.

Nonobstant l’exigence au début de la crise de deux syndicats de médecins d’instaurer un confinement total impossible dans les faits à réaliser, l’« état d’urgence sanitaire » confirme l’incroyable docilité d’un peuple français qui, au nom d’impératifs sécuritaires, ici médicaux, accepte le viol de ses libertés essentielles. En infantilisant les Français, le Régime hexagonal s’exonère de ses responsabilités et accélère au contraire son programme progressiste, libéral-libertaire et despotique. Il n’est pas anodin si la sinistre loi liberticide déposée par la très mordante Laetitia Avia a été adoptée en catimini aux premières heures de la première phase du déconfinement, avant que le Conseil constitutionnel prononce son invalidation.

L’interdiction théorique de rassemblement de plus de dix personnes sur la voie publique arrange aussi un gouvernement aux abois qui ne freinera pas les nombreux licenciements de cet été, et surtout, à partir de la rentrée de septembre. Toute contestation sociale, a fortiori toute démonstration de force de Gilets jaunes, est par conséquente proscrite. En revanche, ces mêmes autorités en faillite tolèrent les manifestations organisées par les gauchistes, les communautaristes musulmans, les afro-racialistes et les chantres du racisme anti-blanc parce qu’elles constituent d’excellents contre-feux médiatiques qui masquent l’incurie gouvernementale patente.

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Le covid-19 a donc bon dos. Pour peu, les prescripteurs d’opinion lui imputeraient même la raclée, bien méritée, des candidats LREM aux récentes élections municipales ainsi que la popularité en berne dans les sondages de l’actuel locataire de l’Élysée. Loin de susciter une illusoire révolution, la pandémie de coronavirus favorise la sidération et l’hibernation du tempérament albo-européen, ce qui témoigne d’un véritable talent dans la manipulation des foules par ces temps de réchauffement climatique envisagé.

Georges Feltin-Tracol

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 177.

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La cause des tensions entre la Chine et l’Inde

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La cause des tensions entre la Chine et l’Inde

 
 
Auteur : Zamir Awan 
Ex: http://www.zejournal.mobi

Le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Hua Chunying, a déclaré : Un « consensus positif » sur la résolution de la dernière question frontalière a été obtenu à la suite d’une « communication efficace » par les canaux diplomatiques et militaires. New Delhi a déclaré que les deux pays avaient convenu de « résoudre pacifiquement » la flambée de violence à la frontière après une réunion de haut niveau entre les commandants de l’armée. Le Premier ministre indien Narendra Modi et le leader chinois Xi Jinping avaient cherché à apaiser les tensions lors des sommets de ces deux dernières années lorsqu’ils ont convenu de renforcer les communications frontalières entre leurs armées.

Les tensions entre les deux puissances régionales s’exacerbent assez régulièrement à propos de leur frontière de 3 500 kilomètres, qui n’a jamais été correctement délimitée. Des milliers de soldats des deux voisins dotés de l’arme nucléaire ont été impliqués dans le dernier affrontement depuis mai dans la région indienne du Ladakh, à la frontière du Tibet – avant que des signes ne montrent ces derniers jours qu’une résolution était en vue.

La question s’est posée récemment lorsque l’Inde a renforcé unilatéralement sa position dans le territoire contesté du Ladakh, que l’Inde a inclus dans son territoire d’union le 5 août 2019. En revanche, il s’agissait d’un territoire contesté reconnu, et les deux pays avaient une revendication sur la région. L’Inde s’est introduite illégalement et a construit des installations de défense de l’autre côté de la frontière, en territoire chinois, dans la région de la vallée de Galwan, ne laissant aux troupes frontalières chinoises d’autre choix que de prendre les mesures nécessaires en réponse. L’Inde veut construire une base aérienne dans le territoire contesté. Il convient de mentionner que, dans le cadre d’un accord de défense, entre les États-Unis et l’Inde, les deux pays peuvent avoir accès aux bases militaires de l’autre et ont le droit de les utiliser en cas de situation de guerre. L’utilisation par les Américains de la base aérienne du Ladakh contre la Chine constitue une menace directe pour celle-ci. C’était la préoccupation immédiate de la partie chinoise et elle n’avait pas la possibilité d’arrêter les travaux de construction sur le territoire contesté.

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En Inde, l’accent a été mis sur la route Durbuk- Shyok-Daulet Beg Oldi (DSBDBO) le long du fleuve Galwan – qui est plus ou moins parallèle à la LAC (Line of Actual Control) et améliore l’accès de l’Inde à la route Karakoram – comme point de départ possible de la dernière flambée entre la Chine et l’Inde. L’Inde a l’intention de couper la liaison terrestre entre la Chine et le Pakistan pour nuire au CPEC (Corridor économique Chine-Pakistan). C’est pourquoi l’Inde a fortifié son infrastructure à proximité du Khunjrab-Pass, reliant la Chine et le Pakistan.

Cependant, la Chine reste beaucoup plus préoccupée par la nouvelle section de 80 kilomètres de Dharchula à Lipulekh (la porte de Kailash-Mansarovar, un site de pèlerinage hindou au Tibet), achevée le 17 avril et inaugurée le 8 mai par le ministre indien de la défense Rajnath Singh. Cela a peut-être conduit Pékin à revoir la situation aux frontières entre la Chine et l’Inde.

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Selon l’évaluation chinoise, l’activité de construction de l’Inde dans les zones contestées avec le Népal a affecté la sécurité de la frontière chinoise au Tibet. En construisant le tronçon de 80 km (76 km ont été achevés récemment, et les 4 derniers kilomètres de la route menant au col de Lipulekh devraient être terminés d’ici la fin de l’année), l’Inde a déplacé sa frontière avec la Chine, obtenant un accès direct à la route en béton du comté de Purang au Tibet. Elle a ainsi modifié le statu quo dans la région. La Chine dispose déjà de routes de défense de la frontière dans le comté de Purang, à la frontière centrale, et dans le comté de Cona, à la frontière sud avec l’Inde, et un aéroport chinois à Purang devrait être achevé en 2021. Malgré son état de préparation de son côté de la frontière, la Chine craint que l’Inde ne dispose encore d’une grande marge de manœuvre, utilisant l’avantage géographique du Népal pour contester la position dominante de la Chine dans la région.

En fait, l’Inde a des différends avec tous ses voisins comme la Chine, le Népal, le Pakistan, le Bangladesh, le Myanmar, la Srilanka et les Maldives. La théorie expansionniste indienne de la « grande Inde » est la cause de réels problèmes. Dans le passé, l’Inde a occupé certains de ses États souverains indépendants voisins comme le Sikkim, le Nagaland, le Jammu & Cachemire, Hyderabad, Juna Garh, etc. L’Inde a un passé d’agression et de coercition contre ses petits voisins. L’Inde a un passé d’agression et de coercition contre ses petits voisins. Mais elle pourrait être confrontée à des difficultés avec la Chine. La leçon apprise lors de la guerre de 1962, les Indiens ne devraient pas avoir à développer une inimitié avec la Chine.

Historiquement, les conflits frontaliers existent depuis 1947, lorsque l’Inde a obtenu son indépendance de la domination britannique. C’était l’époque de la révolution chinoise, lorsqu’un gouvernement faible, corrompu et naïf du Parti nationaliste (Guo Ming Dang) était au pouvoir à Pékin, et que le Parti communiste chinois, dirigé par le président Mao, était trop engagé dans la lutte pour le pouvoir. Le gouvernement chinois de l’époque n’était ni fort, ni stable, ni visionnaire et luttait pour sa propre survie. Ils étaient moins préoccupés par leurs frontières internationales, alors qu’ils se concentraient sur leur emprise sur la ville de Pékin uniquement, en tant que symbole de leur gouvernement. La démarcation de la frontière par les Britanniques était injuste et unilatérale. Des territoires chinois ont été marqués pour être contrôlés par l’Inde et vis-à-vis de celle-ci. La République populaire de Chine a été créée en 1949. Depuis lors, la Chine réclamait une frontière rationnelle, mais l’Inde refusait et tardait à résoudre les différends frontaliers.

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Il convient de comprendre l’importance du Tibet, qui est une région d’Asie de l’Est couvrant le plateau tibétain sur environ 2,5 millions de km², avec une altitude moyenne de 4000 à 5000 mètres au-dessus de la mer. C’est la principale source d’eau pour la Chine, l’Inde, le Pakistan, le Népal, le Myanmar, le Laos, la Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam. Plusieurs grands fleuves prennent leur source sur le plateau tibétain. Il s’agit notamment du Yangtsé, du fleuve Jaune, du fleuve Indus, du Mékong, du Gange, du Salween et du Yarlung Tsangpo (fleuve Brahmapoutre). Ceux qui gouvernent le Tibet, contrôlent l’eau. Le Grand Canyon du Yarlung Tsangpo, qui longe le fleuve Yarlung Tsangpo, est l’un des canyons les plus profonds et les plus longs du monde. Le Tibet est l’une des plus anciennes civilisations, avec sa culture et ses traditions uniques. L’Inde a parrainé le gouvernement tibétain en exil dirigé par le Dalaï Lama, basé à New Delhi, ce qui est une cause permanente de tension entre la Chine et l’Inde. Des documents classifiés de la CIA ont révélé que la CIA a aidé l’Inde à mettre en place le gouvernement tibétain en exil et a utilisé les fonds qu’elle lui a versés jusqu’à présent.

Depuis presque deux décennies, les relations croissantes entre les États-Unis et l’Inde n’ont pas non plus été considérées en faveur de la Chine. Les États-Unis soutenaient l’Inde politiquement et diplomatiquement pour qu’elle rejoigne le Conseil de sécurité des Nations unies, le NSG et d’autres plateformes internationales pour contrer la Chine. Les États-Unis ont généreusement accordé une assistance économique et militaire à l’Inde, afin de renforcer l’Inde pour contenir la Chine. La coopération entre les États-Unis et l’Inde dans les domaines de l’éducation, de la science et de la technologie, de la haute technologie et des technologies de pointe, notamment en matière de défense, soulève de nombreuses questions. L’Inde est devenue un « partenaire majeur en matière de défense » avec les États-Unis. L’Inde est un membre actif du Traité Indo-Pacifique avec le Japon, l’Australie et les Etats-Unis. L’Inde s’oppose ouvertement à l’initiative « Nouvelle route de la soie » (BRI), qui est incluse dans la Constitution chinoise et qui est une méga initiative du gouvernement chinois. Le Corridor économique Chine-Pakistan (CPEC), qui est un projet phare de la BRI, Inde, est engagé dans le sabotage et l’endommagement de celui-ci. L’Inde s’oppose à la Chine sur tous les sujets dans les plateformes internationales. L’inclinaison excessive de l’Inde vers les États-Unis est également alarmante pour la Chine. L’Inde est devenue le plus grand bénéficiaire de l’aide américaine après l’État d’Israël. Les États-Unis n’offriront pas un « déjeuner gratuit » à l’Inde, mais chargeront plutôt l’Inde de « contrer la Chine », « contenir la Chine » et « résister à l’ascension de la Chine ».

La géopolitique actuelle, en particulier la rivalité entre les États-Unis et la Chine, pourrait alimenter la tension sino-indienne. Il est possible que les États-Unis utilisent cette région comme un champ de bataille contre la Chine. Des astrologues prédisent également une guerre dans cette région. La région est plutôt instable et mène en danger de conflits. Il ne s’agira peut-être pas d’une simple guerre entre la Chine et l’Inde, mais elle pourrait englober toute la région et les puissances mondiales, y compris la Russie et les États-Unis. Elle pourrait même s’étendre à l’océan Indien et à l’océan Pacifique. Ce ne sera pas une simple guerre conventionnelle, mais une guerre de haute technologie, incluant la cyber-guerre, la guerre électronique, la technologie spatiale et l’intelligence artificielle. Toutes les armes mortelles seront utilisées, en particulier la Chine, l’Inde et le Pakistan, qui sont tous des États nucléaires et possèdent suffisamment d’armes pour s’autodétruire complètement. Les extrémistes ont détourné le gouvernement indien et s’orientent visiblement vers une rivalité avec tous ses voisins.

Il convient de mentionner que la Chine compte 1,4 milliard d’habitants, l’Inde 1,3 milliard, le Pakistan 220 millions, le Bangladesh 165 millions, et que la population totale de cette région représente presque la moitié de la population du monde entier. Toute mésaventure peut menacer la moitié du monde. La communauté internationale peut en prendre sérieusement note et intervenir pour éviter toute catastrophe. Nous devons réfléchir, non pas une ou deux fois, mais plusieurs fois !

Traduction:  Aube Digitale

Le Génie du Complotisme

La culture des crétins

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La culture des crétins

par Jordi GARRIGA

Aux États-Unis, une véritable chasse aux pierres s’est déclenchée …celle de statues de personnages qui, disent-ils, représenteraient un passé honteux et qui doivent être démolies et vandalisées. C’est la révolte des imbéciles qui ne dépassent généralement pas leurs lectures au-delà de l’index d’un livre ou du slogan du chef qui les moutonne.

Ces jours-ci, nous avons connu la démolition de la statue, dans la ville californienne de Ventura, de Fray Junípero Serra et aussi de Miguel de Cervantes dans le Golden Gate Park de San Francisco. Ces événements pourraient être attribués à des actes produits par des esprits plats, des habitants du ghetto où la toxicomanie constitue le plus haut niveau de socialisation et de civilisation. Que ces gens ne veuillent rien savoir d’un glorieux passé espagnol ne m’attriste pas du tout mais … qu’en Californie, le Parti démocrate américain décide de retirer une statue d’Isabelle la Catholique et de Christophe Colomb qui se trouve au Capitole de Sacramento, face aux protestations des groupes indigénistes, c’est proprement stupéfiant mais en même temps voir que l’élite de cette superpuissance démontre un tel mépris pour l’histoire et cède ainsi aux gémissements de ressentiment et d’ignorance, cela ne m’attriste pas non plus: si une telle barrière mentale s’installe entre les yankees et nous, c’est qu’en fait, nous gagnerons.

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Car ils ne savent pas qui était Isabelle la Catholique, ils ne savent pas qui était Columbus, qui était Cervantes ou Junípero Serra. S’ils ne savent même pas cuisiner, pourquoi d’ailleurs devrions-nous leur demander plus ? Le Ministère de la Vérité orwellien s’est appliqué à fond, de sorte que tel un Don Quichotte halluciné, ils voient des géants menaçants là où il n’y a et il n’y avait que des moulins paisibles.

Par exemple, Cervantes a été capturé par les Turcs en Méditerranée et emmené à Alger, où il a servi comme esclave pendant cinq ans jusqu’à ce que la rançon demandée pour lui soit payée, soit 500 pièces d’or.

Isabelle la Catholique était celle qui confrontée à la vente d’esclaves, culture commerciale de l’époque, somma de rapatriement en 1494 une cargaison de 500 prisonniers indiens arrivés en Espagne pour y être vendus. En 1500, par une disposition royale, Isabel interdit l’esclavage, devenant la première personne européenne à s’inquiéter des droits des Indiens. Lors du quatrième voyage de Christophe Colomb (1502), Isabel lui ordonna « de ne pas amener d’esclaves ».

Fray Junípero Serra, qui a été béatifié en 1988 et canonisé en 2015 par l’actuel pape François, et qui est devenu un saint de l’Église, était docteur en théologie et en philosophie et avait fondé plusieurs missions en Californie vers la fin du XVIII ème siècle. De ces missions, il enseigna aux Indiens l’agriculture, l’élevage, la menuiserie, la maçonnerie, la forge, la filature et le tissage … Le pape Jean-Paul II a décidé de le béatifier en apprenant son engagement à protéger les Indiens de tout abus ou exploitation. Selon Steven Hackel, professeur d’histoire à l’Université de Californie, Junípero Serra peut être considéré comme un personnage « extraordinaire » au même niveau de l’histoire des États-Unis que Washington ou Jefferson (car oui, la statue de Washington a aussi également été vandalisée).

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Et Christophe Colomb, que les imbéciles considèrent comme la racine de tous les maux de l’Amérique et de ses sociétés néolithiques qui arrachaient les cœurs et pratiquaient les sacrifices humains, n’a fait que remplir le destin historique qu’il réservait aux sociétés européennes sur ce continent: une supériorité technologique à tous les niveaux traduite par la conquête.

Aujourd’hui, alors que l’engagement de l’Espagne n’a jamais été aussi évident pour le respect des peuples anciens et autochtones en Amérique latine comment peut-on culpabiliser l’Espagne ancienne de tous les maux américains. Aujourd’hui, alors que la culture et le savoir sont à la portée de toute personne disposant d’une connexion Internet, il faut être grossièrement stupide, ou pervers, pour nier un passé sans retour critique en arrière, et ainsi dans une ignorance radicale n’importe jeter à terre dix, cent ou mille statues.

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Cannibalism And Child Sacrifice Are Obvious Evils. Why Can’t Cultural Relativists Admit That?

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Cannibalism And Child Sacrifice Are Obvious Evils. Why Can’t Cultural Relativists Admit That?

Researcher with a PhD in translation theory
 
Ex: https://www.dailycaller.com

The recent unearthing of the remains of sacrificed children in Peru highlights the widely known but little discussed topic of human sacrifice and cannibalism — especially of children — among native populations of the Americas.

This latest find is not unique. Evidence shows that humans were butchered and de-fleshed in the Nanchoc Valley, and at the Pyramid of the Moon, in the Moche River Valley, at the Piramide Mayor at Caral and at the Cave of the Owl in the Peruvian Upper Montaña. Human bones, charred and often shattered to extract the marrow, have been found at Los Gavilanes, Huaca Prieta, Asia, and Aspero — to name but a few places.

Further, the curious study of paleofeces, where coprolite (naturally preserved feces) is studied to determine the food available to ancient populations, shows the presence of human proteins, which can only come from consuming human flesh. Fecal samples are taken from various sites throughout the Americas.

Peru also preserves the earliest evidence of headhunting in all the three native cultures (the Paracas, the Nazca and the Huari). Given the dry climate, well-preserved heads have been found which show the process of ritual mutilation (the brain was removed through a hole in the forehead and the lips were sealed shut by two thorns). A similar practice existed among the Jibaro of Puerto Rico.

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Nor is Peru unique in the practice of human sacrifice and cannibalism, for both were important features in all native cultures, throughout North, Middle and South America. Take for example, the Tiwanaku in Bolivia; the Tupi-Guarani of Brazil; the gathering of Inca children (usually little girls) as tax payment who were then sacrificed.

The Aztec cooked the flesh of victims into a stew, with tomatoes and peppers. We also have the finds at Ecatepec, near Mexico City, at Tula, at Burnt Mesa, New Mexico, at the Mancos Canyon, the Atakapa of Southwestern Louisiana, among the Tupinamba, and the Carib (the very term “cannibal” comes from the name of this tribe, whom Columbus first encountered).

Further North, there are the elaborate torture-slaughter-cannibal rituals of the Iroquois, the Huron, and other people of the Great Lakes, the Westo, the Anasazi, the plains, the Atlantic and the Pacific coasts (such as the Kwakiutl), the Pacific Islands, and even up into the Arctic, as at the Saunuktuk site. I have been privately assured by scholars who study the Pre-Contact period (before contact with Europeans) that “you wouldn’t want to be living in most parts of the Americas back then.”

This glut of evidence is processed in the mill of relativism, however, and what emerges is the intellectualization of man’s inhumanity to man, which passes for scholarly neutrality. In other words, no one can bring himself to say that one culture can be better than another, especially if that other happens to be the Western one. The exhortation is always the same: We must understand, not judge. But how do you understand children being tortured, slaughtered and then eaten? More importantly, what is there to understand?

Cultures veer into all kinds of horror shows because of weird ideologies they suddenly adopt. This usually means wholesale slaughter of the innocent. Real human beings are brutalized in order to demonstrate the worthiness of ideology. Examples in very recent human history abound: Stalinism, Nazism, Maoism, Islamism and the Armenian genocide by the Turks.

Neutrality in intellectual inquiry is another liberal confusion about the purpose of education. How can you learn anything without judgment? Philosophy shows that neutrality is an illusion (as Joseph Raz clearly demonstrates). What you have instead are choices; and you must commit your allegiance to one — and sometimes more — of these choices. Such is the progress of thought.

Those that study Pre-Contact cultures are themselves not neutral. Thave an agenda — to show how Europeans destroyed what they found.

These same “neutral” scholars also often rationalize human sacrifice and cannibalism by invoking cruelties perpetrated by European colonialists. This is simply more confusion. No one says that humans can’t be cruel, but what history does show is that this cruelty must be contained and destroyed by good ideas. More importantly, Europe of the 15th century — and later centuries — had no entrenched tradition of human sacrifice and cannibalism.

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This, then, leads to the broader, yet mindless, assertion: “Who are we to say that cannibalism is bad?” To be fair, such liberal reasoning has given us, in our time, both human sacrifice and a type of cannibalism in the practice of abortion, where the fetus is killed in the womb (to placate the ideology that it’s not really human and some notion of freedom, aka, “free choice”), and then its body is put to many uses (rather lucrative ones). Such are our ideological prisons.

Likewise, the populations of the Pre-Contact Americas were trapped by ideology that transformed humans into the eaters and the eaten. It would require the input of good Western ideas to free these people from the cruel prison of their failed cultures.

This is what history is all about: the sharing of good ideas and the building of a good civilization. Together they provide the good life, which is the chief end of humanity.

Nirmal Dass is a former university professor specializing in the Early and High Middle Ages. His areas of research are philosophy, history and ancient languages. He has written several books and is actively engaged in literary translation.


The views and opinions expressed in this commentary are those of the author and do not reflect the official position of The Daily Caller.

Le confinement pour tous: nécessité ou stupidité médicale?

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Le confinement pour tous: nécessité ou stupidité médicale?

Par Bernard PLOUVIER

Au XIVe siècle, lors de la pandémie eurasiatique de peste, les Européens des zones touchées ont pratiqué intuitivement ce que l’on appelait déjà en Italie (le premier pays européen touché) le confino (rester chez soi et vivre de ses réserves ou de sa production). Même les églises fermèrent leurs portes… et, à cette époque, le manque de cérémonies religieuses était plus mal vécu que ne le serait l’arrêt des émissions télévisées pour nos contemporains.

On savait que ceux qui avaient guéri de la peste (20 à 30% des sujets atteints) n’encouraient pas le risque de récidive lors des très nombreuses résurgences que l’on a connues jusqu’au milieu du XXe siècle. Il fallut attendre l’apparition des « raticides » (en fait l’utilisation généralisée de produits chimiques faisant crever un maximum de rongeurs) pour vaincre enfin la peste, sauf dans quelques régions arriérées de la planète.

Et la campagne publicitaire des écolo-crétins menée contre les raticides (dénommés improprement, mais de façon significative – ou signifiante, comme on voudra – « pesticides »), campagne stupidement menée au nom du « respect de l’environnement » engendrera de nouvelles épidémies très meurtrières de peste.

C’est ce qui arrive quand, pour « manger bio » (pauvres crétins, comme si tout ce qui pousse ou s’élève n’est pas de la biologie végétale ou animale !), on néglige le cycle Yersinia pestis-rongeur-puce du rat-humain.

Pour les virus, il en va un peu différemment : la mortalité varie beaucoup d’un genre ou d’une espèce virale à l’autre, en fonction des défenses immunitaires des animaux cibles.

Là encore – et quoi qu’en aient dit de « doctes inexperts » -, un individu infecté par le coronavirus de la pandémie 2019-2020 et qui n’en est pas mort est immunisé pour 10 à 20 ans, que son infection ait été inapparente ou riche en symptômes. L’immunité durera plus ou moins longtemps en fonction de l’état du patient : les alcooliques et les drogués aux stupéfiants, les cancéreux, les insuffisants rénaux et d’autres malades, comme les diabétiques mal équilibrés auront une immunité quantitativement plus faible et moins durable.

En revanche, si le virus mute de façon suffisamment importante pour modifier ses antigènes de surface, le nouveau virus ainsi répandu ne sera pas reconnu comme une vieille connaissance dont il faut se méfier par les T-Lymphocytes et toute la population sera démunie contre le mutant… c’est ce que l’on voit à chaque pandémie de grippe, lors de laquelle les vaccins déjà connus et utilisés ne protègent nullement de la nouvelle souche mutante.

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Seulement, il est des agents infectieux qui tuent énormément (outre peste et choléra, on peut citer la rage et la variole, les fièvres épidémiques africaines avec atteinte cérébrale, les pandémies grippales) et d’autres qui n’exercent leurs ravages que dans le cadre de la sélection naturelle : meurent préférentiellement les vieux et les gros malades (lors d’une infection à tropisme respiratoire : tous ceux qui ne supportent pas une chute, même modérée, du taux sanguin d’oxygène par maladie pulmonaire ou vasculaire, par anémie etc.).

Pour le coronavirus, l’on savait par l’étude des deux épidémies antérieures que c’était à ce type de mortalité que l’on devait s’attendre et non à une mortalité « tout venant », comme celle que l’espèce humaine s’inflige lors d’une guerre.

Très mal informés par les merveilleux gouvernants chinois, les politiciens de l’OMS – une organisation à peu près aussi efficace que feu la SDN de l’entre-deux-guerres ou l’actuel « machin » onuesque – ont paniqué, induisant en erreur les innombrables « experts médicaux », en principe engagés pour conseiller les politicards preneurs de décision… et l’on a créé une crise économique majeure, qui n’aurait été justifiée que si l’on n’avait jamais eu affaire aux coronavirus ! Les experts, en dignes universitaires, étaient des ignares et des couards.

En confinant tout le monde sans discernement, l’on a certes évité quelques milliers de morts dans l’immédiat, mais l’on a aussi empêché la contamination d’un maximum de personnes qui ne risquaient pas grand-chose – au pire un syndrome grippal et une pneumonie virale. De ce fait, la majeure partie des populations occidentales sont encore « vierges » et seront des cibles lors de la prochaine poussée épidémique du même virus… soit de l’automne au printemps prochains, lorsque le virus reviendra dans l’hémisphère Nord après avoir exercé ses ravages dans l’hémisphère Sud.

En clair, face à une infection épidémique, on a consulté des infectiologues, des pneumologues et des réanimateurs, du fait des risques encourus par les infectés, mais nul n’a réfléchi, dans notre société ubuesque et sous-cultivée, au schéma épidémiologique général et personne « à la direction » n’a pensé à l’unique moyen de prévention des récidives : l’immunisation générale des populations.

On nous a cassé les pieds (pour rester poli) avec l’hypothèse d’un vaccin (alors que l’on connaît de nombreux exemples de virus à ARN où les recherches de ce type sont restées vaines) et nul n’a pensé aux conséquences médicales désastreuses à moyen terme du confinement généralisé : le risque majeur de récidives.

Il fallait ne confiner que les sujets cibles, par leur âge ou leur pathologie… et il ne faudra pas recommencer l’erreur dramatique lors de la (très probable) récidive !

Les leçons à tirer du fiasco coûteux sont nombreuses.

D’abord, notre personnel politique, formé dans les banques et les grandes écoles (voire dans les salles de poker et les arrière-salles de café), est inefficace. Il faut en revenir à une gestion corporatiste du Bien commun : des hommes efficaces dans leur métier, honnêtes et de bon sens, qui ont beaucoup travaillé et acquis l’expérience de la gestion des crises inhérentes à toute vie en collectivité, sont plus utiles que des baratineurs professionnels et des manipulateurs d’opinion, surtout si ces derniers sont au service de lobbies économiques, financiers ou sectaires.

Ensuite, les experts ne sont pas forcément ceux (et les dames sont pires encore) qui « causent dans le poste », mais ceux qui travaillent au quotidien (et non entre deux congrès ou entre 36 réunions), ceux qui connaissent véritablement leur sujet et réfléchissent plus loin que l’horizon ultra-restreint de leur petite sous-spécialité. En résumé, pas ceux qui cherchent à fleurir leur boutonnière ou à obtenir une sinécure, pas les « grandes gueules », mais ceux qui sont de vrais professionnels.

Enfin, notre société techniquement avancée n’est pas à l’abri des retours de barbarie et d’obscurantisme.

On le voit par les drames issus de l’ignominie djihadiste, issus du mélange des races qui crée des sociétés instables, violentes et multi-racistes, issus de la non-répression des trafics de stupéfiants par l’effet d’une lâcheté (parfois intéressée) des politiciens, ce qui amène des guerres entre gangs ou entre ethnies vouées aux trafics.

On le voit également par l’effet du crétinisme des « écologistes » de pacotille qui ne savent rien, mais ont des « certitudes »… braves gens qui savent « la vérité » et veulent l’imposer aux autres.

Protéger l’environnement n’est pas obligatoirement une bonne chose : le couple rat ou rongeur-peste en est un excellent exemple, toujours capable de redevenir d’actualité si l’on élimine les raticides. Et l’on rappelle que dans les pays arriérés où les populations étaient trop sottes ou trop négligentes pour lutter contre les marécages, seul le DDT a fait régresser l’endémie palustre, comme d’ailleurs la peste, en tuant moustiques et puces.

Le monde ne périra pas parce que telle espèce dangereuse pour l’homme (crocodiles ou cobras pour prendre des exemples simples) aura disparu. Et cessons d’écrire de grosses stupidités : l’émission de CO² a régressé durant les deux mois de confinement et nous avons connu en Europe un mois de mai extrêmement chaud… ce qui a provoqué l’extinction de l’épidémie de virose respiratoire dans l’hémisphère Nord !

C’est la protection de notre espèce qui doit nous importer de façon prioritaire et pour une excellente raison : c’est l’espèce humaine seule qui a donné un sens à la vie sur Terre.

10:02 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, confinement, covid-19, coronavirus | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook