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vendredi, 22 novembre 2024

Norbert van Handel: La Russie a toujours été un partenaire respectueux des règles

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Norbert van Handel:

La Russie a toujours été un partenaire respectueux des règles

Source: https://unser-mitteleuropa.com/121207

La neutralité comme facteur économique

En détruisant presque entièrement le statut de neutralité, le gouvernement autrichien a également pesé de manière dramatique sur l'économie positive, en place depuis 1955. La Russie a toujours été un partenaire respectueux des règles établies. Tous les accords entre la Russie et l'Autriche étaient corrects et perceptibles par tous. Après que le gouvernement fédéral autrichien a approuvé, de manière totalement incompréhensible, les sanctions de l'UE contre la Russie et a recommandé aux entreprises autrichiennes en Russie de mettre un terme à leurs activités dans ce pays, le dommage a été causé.

Les dommages économiques qui en ont résulté pour l'Autriche sont probablement plus importants que tout ce que la politique coronaviresque, le changement climatique, l'inflation et les coûts en tous genres imposés par l'UE avaient déjà pu provoquer.

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Si l'Autriche avait adopté une position réellement neutre, comme elle aurait dû le faire conformément à ses obligations en droit international, le pays, demeuré neutre, ne serait pas considéré comme un pays ennemi par la Russie.

Depuis 1955, date du traité d'Etat, l'Autriche n'a jamais violé sa neutralité et la position pro-occidentale du pays n'a jamais été perçue comme une position « hostile » par la Russie. Malheureusement, cela a changé depuis la guerre en Ukraine.

Au lieu qu'un gouvernement raisonnable et tourné vers l'avenir se tienne à l'écart du conflit et traite les deux belligérants du point de vue de la neutralité, l'Autriche, à cause d'une politique étrangère désastreuse, a directement basculé dans le scénario de guerre voulu par l'Union européenne, l'OTAN et, finalement, les États-Unis. C'est l'une des erreurs les plus fatales que l'Autriche ait pu commettre depuis 1955, non seulement pour l'Autriche même mais aussi pour l'Europe, car les États neutres sont justement les partenaires par excellence de la politique internationale, qui peuvent œuvrer pour la paix par des efforts et des initiatives constants, des conférences et une diplomatie silencieuse. Ni le ministre des affaires étrangères, qui n'est qu'un dilettante, ni le gouvernement dans son ensemble n'ont voulu ou compris cela. Malheureusement, la Suisse n'est pas non plus restée vraiment neutre dans ce contexte lorsqu'elle a soutenu les sanctions contre la Russie.

Orban: le représentant de l'Europe centrale

Bien que la Hongrie soit un Etat de l'OTAN et un membre de l'Union européenne, Viktor Orban a réellement su positionner son pays à la tête d'une Europe centrale chrétienne. Et ce non seulement au niveau national, mais aussi international, lorsqu'il a déclaré l'année dernière dans une interview en anglais que la paix suite à la guerre en Ukraine ne serait garantie que si Trump était réélu aux Etats-Unis.

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Le Premier ministre hongrois a en outre déclaré que la population ukrainienne ne serait épargnée des souffrances qu'elle endure que si la paix était instaurée. Les livraisons d'armes constantes et toujours plus importantes de l'Occident - selon Orban - détruisent avant tout l'Ukraine et cela doit être compris de tous.

Les colonies dévorent leurs colonisateurs

En Afrique, on remarque, sans entrer dans les détails, que de plus en plus de pays francophones tournent le dos à leurs anciens colonisateurs, alors que la France pensait jusqu'à présent pouvoir les traiter comme de simples colonies. Ce ne sont toutefois pas les Etats-Unis qui s'engouffreront dans ce vide, mais plutôt la Chine, car l'Afrique a depuis longtemps tourné le dos à l'impérialisme américain.

BRICS

Une partie essentielle du monde, à savoir le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et tous les États de plus en plus nombreux qui souhaitent se joindre à ce système libre et neutre, détermineront l'économie à l'avenir.

Pourquoi ?

Parce que, contrairement aux États occidentaux saturés, ils ont un énorme besoin de services, d'infrastructure, de savoir-faire technique et de systèmes industriels. L'Occident est saturé, mais pas les BRICS. Des exportations substantielles vers ces pays représenteront donc un élan mondial à ne pas sous-estimer.

Dr. Norbert van Handel, Steinerkirchen a.d. Traun.

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