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mardi, 18 août 2015

Guy Mettan: Russie-Occident, une guerre de mille ans

Interview à Guy Mettan

Russie-Occident, une guerre de mille ans

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Interview à Guy Mettan, Russie-Occident, une guerre de mille ans

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Roger Koeppel: «Hitler, Staline, la crise ukrainienne et la Suisse…»

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Roger Koeppel: «Hitler, Staline, la crise ukrainienne et la Suisse…»

La crise ukrainienne envenimée par des perceptions historiques erronées.
Une opportunité pour la Suisse.

De Roger Köppel

Ex: http://www.lesobservateurs.ch

Le président russe Poutine reste le méchant en Occident. Bien qu'actuellement la chancelière allemande, Angela Merkel, et le président français, François Hollande, tentent une initiative de paix, il reste toutefois clair, selon la vision occidentale, que l'homme de Moscou porte la responsabilité principale du désastre dans une Ukraine déchirée.

J'ai eu l'occasion, voilà quelques mois, de parler de Poutine avec de hauts représentants du gouvernement allemand lors d'un dîner à Berlin. J'ai été effaré par le ton guerrier intransigeant et l'aversion extrêmement dure vis-à-vis du Kremlin. Bien entendu, ces attaques verbales étaient quelque peu en décalage avec la réalité parce que les Allemands n'auraient ni les moyens militaires ni la volonté militaire de mettre leur hostilité à l'épreuve. Tout cela n’est donc pas allé au-delà d’une exaspération sonnant étrangement exagérée, à la limite de l'hystérie.

J'ai essayé de détendre l'atmosphère par une objection apparemment raisonnable, déclarant que les Allemands n'ont, à vrai dire, aucun intérêt à s'aliéner les Russes. Les Russes, quant à eux, sont tributaires du savoir-faire industriel allemand et, qui plus est, les Allemands ont également très bien collaboré pendant des siècles avec les Russes, des personnalités allemandes de premier plan ayant même régulièrement aidé les Russes au cours de leur histoire à civiliser leur pays.

J'avais visiblement commis un impair. Tout à coup, les visages de mes amis allemands se sont assombris, les fentes des yeux se sont transformées en meurtrières. Un ministre m'a lancé que les Allemands ne pourraient jamais parvenir actuellement à un accord avec Poutine. C'était exclu, impossible, absolument impensable. Ce serait une répétition du pacte diabolique qui avait été conclu avant le début de la Seconde Guerre mondiale par Hitler et Staline, l'infâme pacte de non-agression, qui a eu pour conséquence la destruction de la Pologne. Rien que ce poids de l'histoire empêcherait la chancelière de faire un pas vers les Russes. Poutine souhaite revenir à l'Union soviétique, l'Allemagne doit s'y opposer.

Brusquement, j'ai réalisé que la Seconde Guerre mondiale n'était toujours pas terminée dans l'esprit de ces hommes politiques. Le traumatisme persiste. L'Allemagne reste prise au piège de ses expériences historiques qu'elle revit sans cesse mentalement pour absolument éviter de les répéter.

Tout cela est noble, compréhensible. Reste que les analogies historiques peuvent induire en erreur. Le «pacte de non-agression germano-soviétique» du 24 août 1939 entre Hitler et Staline a signifié une trêve temporaire conclue entre deux grands criminels, qui se sont mis d'accord pour reporter de quelques années leur massacre réciproque afin de leur permettre auparavant d'amasser encore un lourd butin. Ce n'était pas une entente pacifique entre des hommes d'État rationnels, mais une sorte d'opération à terme de destruction entre des ennemis mortels qui permettait à chacun de parier secrètement sur le fait qu'il serait bientôt assez fort pour rayer l'autre de la carte. Rien à voir avec ce qui se passe aujourd'hui en Ukraine.

Poutine n'est pas Staline et encore moins Hitler, bien que certains analystes imprudents aient déjà mis cette absurdité sur le tapis. Poutine dirige une ancienne superpuissance qui a dû supporter, durant les vingt dernières années, de voir ses frontières repoussées d'ouest en est d'environ deux mille kilomètres. Les Russes ont laissé l'Allemagne se réunifier pacifiquement et leurs anciennes républiques soviétiques passer aujourd'hui en grande partie dans l'alliance de défense occidentale, l'OTAN.

Mais, comme si cela ne suffisait pas, l'Occident, enivré par l'élargissement à l'Est de l'UE et de l'OTAN, a commencé imprudemment à attirer l'Ukraine dans ses filets, en lui faisant miroiter des alliances et de l'aide économique. Lorsque l'ancien président élu, Victor Ianoukovitch, a été inconstitutionnellement chassé de ses fonctions en février 2014, sans la majorité requise, les politiciens occidentaux formaient une haie sur la place Maïdan. Imaginons ce qui se passerait à Washington si les Russes venaient présenter leurs hommages à un soulèvement populaire au Mexique. Le conflit ukrainien s'est au moins autant imposé à Poutine que l'inverse.

L'histoire peut rendre sage, mais aussi aveugle. Les schémas de la guerre froide et de la Seconde Guerre mondiale ne sont pas adaptés pour évaluer la situation en Ukraine. Ces modèles ne font qu'accentuer les divisions et menacent de détruire complètement la confiance. Malheureusement, toutes les parties sont actuellement un peu aveuglées par l'histoire et elles semblent toutes même avoir de bonnes raisons à cela.

Les Allemands restent comme pétrifiés par Hitler et estiment voir une répétition de la situation avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Les Américains croient voir en Poutine une réincarnation de l'expansionnisme soviétique. Les Russes, pour leur part, qui ont payé par des millions de victimes les agressions de Napoléon et des nazis, se défendent contre des peurs ancestrales d'étranglement. La paranoïa des uns attise le délire de persécution des autres. L'histoire mondiale est une chronique des malentendus.

C'est peut-être en cela que réside, précisément aujourd'hui, une valeur particulière de la Suisse qui n'est pas hantée par les démons de l'histoire et très appréciée comme interlocuteur neutre et raisonnable. Notre pays peut-il contribuer à la dédiabolisation et à un rapprochement? Nous ne devrions en aucun cas nous laisser entraîner sous le feu croisé et dans une querelle sous-tendue par des analogies historiques erronées. La Suisse entretient une relation amicale, équidistante, aussi bien avec la Russie qu’avec l'Europe.

Auteur et source : Roger Koeppel, Editorial, Die Weltwoche, 13 août 2015

lundi, 17 août 2015

Nihilisme, mal de vivre et crise de la modernité

Nihilisme, mal de vivre et crise de la modernité

Chaque fois qu’un peuple fait sa révolution industrielle et se modernise, il sombre dans un nihilisme de masse, comme en témoigne alors l’explosion des courbes statistiques du suicide et de la dépression. Pourquoi l’entrée dans la modernité s’accompagne-t-elle visiblement toujours de la généralisation du spleen et du mal-être ? En quoi les modes de vie actuels sont-ils susceptibles d’entretenir cet état de déprime ? L’individualisme et la solitude, qui sont désormais le lot quotidien de milliards d’hommes et de femmes à travers le monde, ne forment-ils pas en définitive les contours d’un nouveau mal du siècle ?

Plan de l'exposé :
1/ Etat des lieux : le suicide et la dépression sont des problèmes majeurs aujourd’hui
2/ Le mal-être se développe avec la richesse économique des nations
3/ Les modes de vie modernes favorisent la solitude
4/ Les pauvres souffrent plus que les riches de la modernité, au XXIe siècle
5/ La mondialisation des menaces rend toute action individuelle ou collective impossible et nous déprime
6/ Notre ère se caractérise par le désenchantement et la fin des idéaux
7/ La société de consommation aggrave le processus, en valorisant le présent plutôt que l’avenir
8/ La modernité comporte malgré tout de nombreux mérites, comme le goût pour la réalisation personnelle

www.thibaultisabel.com
www.leblogdethibaultisabel.blogspot.fr

00:05 Publié dans Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : thibaut isabel, nihilisme, philosophie | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Austrian intelligence says US organizations are funding immigration into Europe

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Austrian intelligence says US organizations are funding immigration into Europe

Ex: http://www.whitegenocideproject.com

An anonymous employee from the Austrian Defense Office, which is operated by the Austrian Federal Ministry of Defense, says that some groups in the USA are paying smugglers to get more African and Middle Eastern immigrants into Europe.

Traffickers demand exorbitant sums to bring refugees to Europe illegally. The conditions are often very poor, but still a transport does currently cost 7000-14000 Euro…” the Austrian Defense Office employee told Info-Direkt.at.

There are insights that organizations from the US have created a co-financing model and contribute substantial amounts to trafficker’s costs.”

Not every refugee from North Africa has 11,000 euros in cash. Nobody asks where the money comes from.

The employee said that there was a “strict news blackout” on how the African and Middle Eastern immigrants were able to pay the traffickers fees.

If this is true, then it means various anti-White groups have resorted to paying for non-White illegal immigrants, instead of legal ones, all so they can make White Europeans a vanishing minority.

While these anti-Whites claim to be building “diverse” societies, it seems highly suspicious that ONLY White countries are targeted to become “diverse”.

The point that we are putting out is that a targeting of a group (in this case White people) is genocide. Only White countries, cities, and towns are not “diverse” enough, and the “final solution” is to make all of them minority White.

Deliberately trying to turn us into a minority is as much White genocide as shooting us or putting us into camps.

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