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mercredi, 25 avril 2012

La Turquie sur la ligne de front !

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Andreas MÖLZER:

La Turquie sur la ligne de front!

 

D’après certaines rumeurs sérieuses, la Turquie s’apprêterait à se tailler, par des moyens militaires, une zone-tampon sur le sol syrien. Par une telle action, prétendent les justifications officielles, la Turquie éviterait les violations de ses frontières par l’armée syrienne et protègerait mieux les réfugiés. Mais une autre question se pose: celle de savoir si la Turquie n’envisage pas simultanément de mettre sur le dos de l’Europe le problème des réfugiés syriens. Les masses d’illégaux qui franchissent la frontière gréco-turque pour entrer sur le territoire de l’Union Européenne et la mauvaise volonté affichée par les Turcs, qui ne veulent apparemment pas coopérer avec l’UE dans cette question importante, ne nous permettent pas d’augurer du bon...

 

Les Turcs prétendent donc qu’ils raisonnent en termes purement militaires et défensifs voire en termes humanitaires quand ils concoctent leurs plans de “zone-tampon” mais on peut en douter. Car depuis des années Ankara oeuvre à se créer au Proche-Orient une sphère d’influence, dont les limites s’inspirent des frontières de l’ancien Empire ottoman. Elle cherche également à se positionner comme une puissance génératrice d’ordre dont on ne pourrait plus se passer. Ankara semble désormais s’impliquer directement dans la guerre civile qui afflige la Syrie, menace d’intervenir dans le Nord: elle devient, par ce fait même, un pays de la ligne de front au Proche Orient. Elle a des frontières communes avec la Syrie, l’Iran et l’Irak; elle court donc en permanence le danger d’être entraînée dans le tourbillon des innombrables conflits de cette région en crise. Quelle que soit l’issue de la crise syrienne, qu’Al-Assad soit renversé ou non, la paix ne reviendra pas si vite dans cette région.

 

Tout cela ne serait peut-être pas si grave pour nous Européens si la Turquie n’était pas depuis de longues années candidate à l’adhésion à l’UE et si des forces politiques influentes en Europe même ne plaidaient pas sans discontinuité pour l’inclusion rapide de ce pays dans les structures de l’UE. Si Ankara devient membre à part entière de cette UE, celle-ci alors serait à son tour sur la ligne de front. A coup sûr, ce n’est pas dans l’intérêt de l’Europe: voilà pourquoi il faut rompre immédiatement toutes les négociations visant l’adhésion turque.

 

Andreas MÖLZER.

(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°16/2012; http://www.zurzeit.at/ ).

vendredi, 19 novembre 2010

Erika Steinbach gegen EU-Mitgliedschaft der Türkei

Steinbach gegen EU-Mitgliedschaft der Türkei

 Ex: http://www.jungefreiheit.de/

Erika Steinbach spricht der Türkei die Beitrittsreife ab und sieht in der privilegierten Partnerschaft die einzige Option Foto: RG

BERLIN. Die Bundestagsabgeordnete Erika Steinbach (CDU) hat eine härte Haltung der EU-Kommission gegenüber der Türkei gefordert. Der Fortschrittsbericht über den Stand der Beitrittsverhandlungen zeige deutlich, daß in der Türkei immer noch gravierende Defizite im Bereich der Menschenrechte existierten. „Die wenigen positiven Erfolge auf dem Papier sind oftmals in der Praxis nicht wiederzufinden“, sagte Steinbach.

Die Sprecherin für Menschenrechte und Humanitäre Hilfe der Unionsfraktion im Bundestag monierte zudem die „schleichende Islamisierung des Landes in allen Lebensbereichen“ und das „Entfernen von der laizistischen Vorstellung von Mustafa Kemal Atatürk“. Statt sich der Europäischen Union anzunähern, entferne sich die Türkei immer weiter. Deshalb sei die privilegierte Partnerschaft die einzige Option für das zukünftige Verhältnis der EU zur Türkei, so Steinbach.

Ehrenmorde, Zwangsheiraten und Gewalt bleiben ernsthafte Probleme

Im Fortschrittsbericht ermahnte die EU-Kommission die Türkei vor allem, ihre Anstrengungen zum Schutz der Meinungsfreiheit, der Frauen- und Minderheitenrechte zu intensivieren. Während die Kommission die türkische Verfassungsreform positiv bewertete, verzeichnete sie keinen Fortschritt bei der Annäherung der Türkei an die griechische Republik Zypern. 

Insgesamt fiel die Bilanz nach fünf Jahren Beitrittsverhandlungen ernüchternd aus: „Ehrenmorde, Zwangsheiraten und häusliche Gewalt bleiben ernsthafte Probleme“, heißt es laut der Nachrichtenagentur AFP im EU-Fortschrittsbericht. Allein acht zentrale Beitrittskapitel sind wegen des ungelösten Zypern-Konflikts noch offen, also unverhandelt. (cs)