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lundi, 10 septembre 2018

Le duel Trump – Erdogan

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Le duel Trump – Erdogan

par Georges FELTIN-TRACOL

Ex: http://www.europemaxima.com

Le mois d’août 2018 a été particulièrement difficile pour la monnaie turque qui a subi une très forte dépréciation par rapport au dollar. Donald Trump a doublé les taxes douanières pour l’acier et l’aluminium turcs, ordonné le gel des avoirs financiers des ministres turcs de l’Intérieur et de la Justice et exigé la libération immédiate d’Andrew Brunson. Accusé de terrorisme pro-kurde et d’espionnage au profit de l’Occident, ce pasteur étatsunien d’une secte évangélique a été détenu un an et demi avant d’être récemment assigné à résidence.

Loin de se laisser impressionner, le chef de l’État turc, Tayyep Recep Erdogan, résiste aux États-Unis si bien que les relations sont dorénavant glacées entre Ankara et Washington. Ce nouveau contentieux s’ajoute à d’autres divergences profondes concernant le sort du Kurdistan syrien et l’achat par l’armée turque du système de missiles russes S – 400. La brouille entre les deux principales puissances de l’OTAN risque de durer d’autant que l’émirat du Qatar vient d’accorder une aide financière élevée à son allié turc. La Turquie se rapproche de l’Iran et de la Russie et renoue le dialogue avec les Européens en général et les Grecs en particulier. Deux garde-frontière hellènes viennent juste d’être libérés et expulsés.

Concentrant tous les pouvoirs, le président turc, réélu en juin dernier, s’affranchit de plus en plus de la pesante tutelle yankee, atlantiste et occidentale. La confrontation qui commence risque à terme d’être explosive quand on sait le caractère affirmé et déterminé des deux présidents. Les Turcs soutiennent dans leur majorité l’action de leur gouvernement. Ils ont encore en tête le roman de Burak Turna, La Troisième Guerre mondiale, grand succès en librairie de 2005.

Prenons en effet garde de ne pas sous-estimer la littérature de gare comme le polar ou la science-fiction parce qu’elles véhiculent plus facilement dans l’opinion de fortes idées. Dans ce récit d’anticipation politique, Burak Turna imagine un conflit entre le Bloc occidental atlantiste et une alliance eurasiste formée de la Turquie et du monde musulman, de la Russie et du monde orthodoxe, de l’Inde et du monde hindou et de la Chine et du monde confucéen. Une fois encore, dans la réalité ou pas, l’Europe paie cher son absence criante de volonté d’indépendance vis-à-vis de Wall Street et de la City.

Georges Feltin-Tracol

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 89.

Première Guerre mondiale : la division de la civilisation

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Première Guerre mondiale : la division de la civilisation

Article original, publié le 1er août 2018 sur le site Katehon
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr

Ex: https://versouvaton.blogspot.com
 
Le prochain anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale nous fait à nouveau penser qu'elle a déchiré l'histoire de l'humanité en deux...

Parce qu'après la Première Guerre mondiale, tout était possible. Après il est devenu possible de faire tout ce qui a pu se passer lors la Seconde Guerre mondiale, qui, en fait, n'est la seconde que dans la seule tradition historique. En fait, il s'agissait juste d'une continuation de la première après une trêve de 20 ans, car elle se donnait les mêmes tâches que la précédente.

Au cœur de la guerre est la confiance en soi dans chaque camp

Tout le monde connaît l'histoire. Allons directement aux conclusions quand aux causes de la guerre, et ses résultats. Et la conclusion, en général, est simple jusqu'à l'indécence: la confiance en soi.
L'Autriche-Hongrie, qui a commencé la guerre, était sûre qu'elle battrait la faible Serbie. Et si à cause de cela la Russie intervenait, la grande sœur allemande l'aiderait.

L'Allemagne était sûre qu'elle contrôlerait la Russie à l'est tout en résolvant le problème de la France. Le Kaiser ne se souciait pas beaucoup de l'union de cette dernière avec la Grande-Bretagne ; de Londres, il avait reçu assez de signaux que la Grande-Bretagne n'entrerait pas en guerre, malgré l'alliance franco-anglo-russe.

La France était convaincue que les Allemands ne passeraient pas ses fortifications. A Paris, personne ne croyait au fait que les « Teutons » ignoreraient la neutralité des pays tiers et traverseraient la Belgique.

La Russie était convaincue que le « rouleau compresseur » de ses forces armées ne ferait que rouler sur l'Allemagne pour en faire une crêpe délicate, sans oublier l'Autriche-Hongrie, dont l'armée, en général, se faisait écraser plutôt rapidement et habilement. Mais cette image victorieuse a été gâchée par l'Allemagne, qu'il n'était pas possible d’aplatir aussi facilement.

Enfin, l'Angleterre était persuadée que le « rouleau compresseur » de la Russie écraserait bientôt l'Allemagne, et que Londres n'aurait qu'à profiter de la répétition de la situation de 1812, quand les Russes humilièrent et écrasèrent l'armée de Napoléon.

La Serbie était convaincue que la Russie aurait assez de temps pour la défendre. Les motifs de la Turquie pour rejoindre l'alliance avec l'Allemagne sont brumeux. Le Japon, toujours gourmand, croyait que profitant de l'emballement, il s'emparerait de toutes les colonies allemandes en Chine. L'Italie a longtemps hésité, mais on lui a aussi assuré qu'en toute impunité elle piquerait à l'Autriche quelques vallées dans les Alpes…

En général, tout le monde était confiant en soi. Et ils ont cru qu'en trois mois au maximum la guerre se terminerait par une grande victoire pour leur pays.

Solution fatale

Il est curieux qu'aujourd'hui la situation soit similaire. Non, pas dans le sens du même « défilé de pays ». L'Allemagne n'est plus la même et ses forces armées peuvent être écrasées même par la Pologne. L'Angleterre est sans défense [elle a quand même un arsenal nucléaire maintenu… par les USA, NdT]. La France [idem mais à priori en toute autonomie, NdT] et l'Italie sont aussi sans grandes forces dans les conditions actuelles. Sur le tapis de jeu, avec tous les pays, aujourd'hui, c'est l'Amérique qui a vraiment une force réelle.

Et, néanmoins, les relations internationales sont à nouveau alignées dans la même configuration. La Russie a de bonnes relations économiques et même psychologiques avec l'Allemagne. Mais l'Allemagne mène l'hystérie anti-russe. Et cela pour le bien d'un Empire austro-hongrois inutile et en voie de disparition. Aujourd'hui, c'est l'Ukraine qui tient cette place et qui ne parvient pas à ramasser une colonie pour son propre bénéfice, alors la Serbie, maintenant le Donbass.

Dans l'histoire, les tendances se répètent ainsi que les circonstances. En tout cas, l'Angleterre, comme alors, se cache : mais jusqu'à la fin, personne ne saura si elle agira vraiment, et de quel côté. En tout cas, les observateurs internationaux ont récemment noté la frénésie de Londres par rapport à la Russie.

La Première Guerre mondiale a été une tragédie d'envergure mondiale qui a coûté la vie à des millions de personnes, entraînant d'énormes pertes économiques et remodelant radicalement le paysage politique européen.

11:53 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire, première guerre mondiale, europe, civilisation | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

La situation financière US…

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La situation financière US…


Dix indicateurs qui montrent que la situation financière actuelle des États-Unis est une vision d’horreur


Par Michael Snyder –

Source TheEconomicCollapse

Les prévisions à long terme du bilan des États-Unis continuent à s’aggraver progressivement. Malheureusement, depuis que le marché boursier a flambé et que les chiffres du PIB semblent satisfaisants, la plupart des Étasuniens supposent que l’économie de leur pays se porte bien. Mais il faut dire que le marché boursier montait en flèche et les chiffres du PIB semblaient corrects juste avant la grande crise financière de 2008, et nous avons vu ce que cela a donné. La vérité est que le PIB n’est pas la meilleure mesure pour la santé de l’économie. Juger l’économie étasunienne par rapport au PIB revient essentiellement à mesurer la santé financière d’une personne relativement à ses dépenses. C’est ce que je vais essayer d’illustrer ici.

Si je sortais tout de suite, obtenais un certain nombre de nouvelles cartes de crédit et commençais à dépenser comme si demain n’existait pas, cela signifierait-il que ma situation financière se serait améliorée ?

Non, en fait, cela signifierait que ma situation financière à long terme a au contraire empiré.

Le PIB est une mesure de l’activité économique de notre société, et c’est essentiellement une indication du montant d’argent échangé.

Mais le fait que plus d’argent change de mains ne veut pas dire que les choses s’améliorent. Ce qui compte vraiment est ce qui arrive aux actifs et aux passifs. En d’autres termes, est-ce que de la richesse a été créée ou bien a-t’on simplement accumulé de la dette ?

Malheureusement, il n’y a qu’une poignée de points positifs dans notre économie. Quelques très grandes entreprises technologiques, comme Apple, amassent de la richesse, mais à peu près partout la dette augmente à un rythme sans précédent. La dette des ménages n’a jamais été aussi élevée. La dette des entreprises a doublé depuis la dernière crise financière. La dette publique des États et des collectivités locales a atteint un niveau record et la dette publique étasunienne est complètement hors de contrôle.

Si je sortais demain et dépensais $20 000 avec un lot de nouvelles cartes de crédit, je pourrais prétendre que mon « PIB personnel » monte en flèche parce que je dépense beaucoup plus qu’avant. Mais ma vantardise serait inutile car, en réalité, je mettrais simplement ma famille dans une situation financière extrêmement précaire.

La croissance économique qui résulte de l’accroissement continu de la dette n’est pas une chose positive. Je souhaite que plus de gens comprennent ce concept très basique. Voici dix indicateurs qui montrent que la situation financière actuelle des États-Unis est une vision d’horreur…

1. Le crédit à la consommation aux États-Unis vient d’atteindre un nouveau record. Au deuxième trimestre de 2008, le total des crédits à la consommation avait atteint $2 630 milliards et, dix ans plus tard, ce chiffre a grimpé à $3 870 milliards. Cela représente une augmentation de 48% en une seule décennie.

2. La dette étudiante a pour la première fois dépassé les $1 500 milliards. Au cours des huit dernières années, le montant total de l’endettement des étudiants aux États-Unis a augmenté de 79%.

3. Selon la Réserve fédérale, le taux de défaillance des cartes de crédit aux États-Unis a augmenté pendant sept trimestres consécutifs.

4. Une enquête récente a révélé que 42% des consommateurs étasuniens ont payé en retard leur factures de carte de crédit « au moins une fois au cours de la dernière année » et 24% des consommateurs étasuniens les ont payées en retard « plus d’une fois au cours de la dernière année ».

5. Les salaires réels aux États-Unis viennent d’atteindre leur niveau le plus bas depuis six ans.

6. Selon une étude récente, « le taux de faillite personnelle des gens âgés de 65 ans et plus est trois fois supérieur à celui de 1991 ».

7. Nous sommes au cœur de la plus grande « apocalypse de la vente au détail » dans l’histoire étasunienne. À ce jour, en 2018, 57 grandes surfaces ont annoncé des fermetures de magasins.

8. Le déficit budgétaire officiel des États-Unis est en hausse de 21% sous le président Trump.

9. On prévoit que le service de la dette publique cette année dépassera pour la première fois les $500 milliards.

10. Goldman Sachs prévoit que le déficit budgétaire annuel dépassera les $2 000 milliards d’ici 2028.

Et je n’ai même pas parlé des passifs non capitalisés. Ce sont essentiellement des engagements futurs pour lesquels nous n’avons pas d’argent.

Selon le professeur Larry Kotlikoff, en ce moment nos engagements non capitalisés dépassent largement les $200 000 milliards.

Si les personnes, les entreprises, les États et gouvernements locaux et le gouvernement fédéral cessaient tous de s’endetter, nous nous enfoncerions immédiatement dans la plus grande dépression économique de l’histoire des États-Unis.

Le système est profondément brisé, et la seule façon de maintenir cette bulle de dette est de continuer à l’accroître encore plus.

Toute personne qui croit que l’économie étasunienne est « réparée » est complètement dans l’erreur. RIEN n’a été arrangé. Au lieu de cela, nos déséquilibres financiers à long terme s’aggravent à un rythme croissant.

Malheureusement, l’attitude du grand public est exactement similaire à ce qu’elle était juste avant la grande crise financière de 2008. La plupart des gens semblent assumer que n’ayant pas subi jusqu’à présent de conséquences néfastes résultant de nos très idiotes décisions, aucune conséquence dommageable ne se produira.

Beaucoup supposent également que depuis que le contrôle de la Maison Blanche a changé, les choses vont s’améliorer par magie.

Bien sûr, la vérité est que la seule façon de résoudre nos problèmes à long terme est de s’attaquer à leur origine, ce qui n’est tout simplement pas le cas.

Comme j’ai beaucoup voyagé au cours de l’année écoulée, j’ai découvert que la plupart des Étasuniens ne veulent pas apporter de changements fondamentaux au système actuel, car ils ont l’illusion qu’il fonctionne très bien. Donc, il faudra probablement une autre crise majeure avant que la plupart des gens soient prêts à envisager des changements fondamentaux, et quand cela arrivera, nous devrons être prêts à l’expliquer au public.

Le système que nous avons aujourd’hui, est fondamentalement malsain. Nous avons désespérément besoin de revenir aux valeurs et aux principes sur lesquels notre pays a été fondé, mais tant que les choses n’ont pas commencé à aller vraiment, vraiment mal, il est fort peu probable que le peuple étasunien soit prêt à accepter ces changements.

Michael Snyder  est un écrivain syndiqué, une personnalité médiatique et un militant politique. Il est l’éditeur de The Most Important News et l’auteur de quatre ouvrages, dont The Beginning of the End et Living A Life That Really Matters

Traduit par Alexandre Moumbaris  relu par Marie-José Moumbaris

Quelles sont les maladies médiévales et exotiques qui font leur retour en France ?

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Quelles sont les maladies médiévales et exotiques qui font leur retour en France ?

Ex: https://www.maxisciences.com

Choléra, tuberculose, gale, rougeole… Des noms d’épidémies et de pathologies qu’on ne pensait lire que dans des romans médiévaux ou des livres d’histoire font leur triste réapparition dans les cabinets médicaux. Aucun continent ne semble épargné. Maxisciences fait le point.

En juin dernier, on annonçait plusieurs cas de polio  au Venezuela. Une pathologie pourtant éradiquée il y a 30 ans. Cet été, c’est la rougeole qui a fait un come-back fracassant avec une épidémie record en France et en Europe alors qu’il existe un vaccin efficace. On fait l’inventaire.  

Inquiétant Retour vers le Futur de maladies anciennes

-  La gale : même si le scarpote, l’acarien responsable de cette maladie qui démange, a toujours été présent dans l’environnement, on n’en avait pas entendu parler depuis longtemps. Pourtant depuis 2002 et d’après le Haut Conseil pour la Santé publique, une augmentation de 10% de cas de gale a été notée.

Sa transmission se déroule généralement dans les collectivités (écoles, maisons de retraite, établissements de santé…). Le diagnostic étant souvent long à établir _d’autant que la gale longtemps oubliée ne fait pas forcément partie des premières maladies auxquelles on pense _les mesures d’éviction tardent ainsi que le traitement de l’entourage et la désinfection du linge et des objets contaminés. Ces retards de réactions idoines qui expliquent cette propagation, comme le rappelle Sud Ouest

- Le scorbut. Même la maladie des marins a fait son retour cette année ! Alors qu’on pensait ce terme réservé aux histoires de corsaires du XVIIIe siècle, il faut désormais s’y faire : le scorbut est de retour.

Cette carence en vitamine C qui provoque des saignements des gencives, la décomposition des dents, une perte de cheveux et une fatigue intense est la triste conséquence d’une pauvreté qui s’accroit dans le monde occidental.

N’ayant pas les moyens de se nourrir correctement, les moins nantis se rabattent sur la malbouffe qui paraît rassasiante au départ mais qui est dénuée des nutriments essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. 

- La rougeole. Rien que ces 9 premiers mois, cette infection virale a déjà touché 41.000 personnes (adultes et enfants) en Europe dont 2.741 en France. Des chiffres inquiétants d’autant plus que l’épidémie pourrait être contenue grâce à un vaccin efficace et très sûr.Regroupé sous l’acronyme vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole), il est d’ailleurs obligatoire en France depuis le 1er janvier 2018. Il nécessite l'injection de deux doses, la première à l'âge de 12 mois et la seconde entre 16 et 18 mois. Seulement voilà, toutes les personnes à risques ne se font pas vacciner ou ne font pas le rappel indispensable à son efficience. Face à cette épidémie record, l’OMS a lancé, la semaine dernière, une grande campagne de sensibilisation.  

- La tuberculose. Considérée comme la « maladie romantique du XIXème siècle » elle fait sa réapparition dans le monde et sur notre territoire, notamment à Mayotte, en Guyane et aussi en Ile-de-France. Selon l’OMS, cette pathologie infectieuse a devancé le SIDA parmi les maladies infectieuses les plus meurtrières et se classe désormais comme la9e cause de mortalitéde notre planète.  Il existe pourtant un vaccin et un traitement adaptés mais les populations les plus défavorisées et isolées n’y ont pas forcément accès.

- Le choléra : Une soixantaine de cas avérés et déjà 2 décès. L’Algérie est touchée par une épidémie de choléra dont le foyer serait une source d’eau naturelle contaminée, située à Hamr Al Ain, entre Alger et Tipaza. Le pays n’avait pas connu une telle épidémie, depuis 1986. Elle est malheureusement la manifestation sanitaire de la pauvreté des campagnes et de certains quartiers défavorisés de grandes villes.  

La crise est suffisamment grave pour que le ministère français des Affaires étrangères appelle ses ressortissants voyageant dans le pays à la prudence sur son site internet et rappelle des règles d’hygiène à respecter. Et d’après Le Parisien, la DGS (Direction générale de la Santé) a demandé aux compagnies aériennes effectuant des liaisons directes avec l’Algérie ainsi qu’aux aéroports concernés de procéder à une désinfection en cas de suspicion de la maladie.  

Au regard des causes de la recrudescence de ces maladies qu’on pensait d’un autre temps, ne devrait-on pas aussi parler d’une plus inquiétante pandémie mondiale, celle de la pauvreté ?