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dimanche, 17 janvier 2021

Arctique : Douche froide pour les ambitions - nucléaires - des Etats-Unis

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Arctique : Douche froide pour les ambitions - nucléaires - des Etats-Unis

Ex: https://zebrastationpolaire.over-blog.com

L'un des derniers foyers de tension allumés par l'administration Etasunienne sortante a été de développer des " stratégies pour l'Actique " avec en autres avatars la publication de doctrines pour l' Us Navy   [ pdf ] ,  l'USCG et même une doctrine pour le Département de la Sécurité Intérieure [ pdf ] . Ces doctrines ont pour ambition , on s'en doute un peu , de lutter contre l'influence de la Russie mais aussi désormais de la Chine dans cette région . L'un des objectifs affichés de cette stratégie est de contrer la montée en puissance de la " Route de la soie Polaire " " Polar Silk Road "  que j'ai évoqué ce blogue dans le cadre d'un article sur le concept d' Arcto-Pacifique .

Si l'ex-Sénatrice  Sarah PALIN pouvait " garder un oeil sur la Russie " de la fenêtre de sa maison dans l'Alsaka , le Secrétaire d'Etat sortant Mike POMPEO pouvait lui "voir les traces des bottes Russes" dans l'Arctique ! 

L'un des axes majeurs de cette stratégie de " containment " et même de " roll-back " de la Russie mais aussi de la Chine dans l'Arctique était de doter l' USCG de brise-glaces à propulsion nucléaire . C'était du moins la situation au courant de l'été 2020 . Ces brise-glaces devaient même être armés selon certain projets . Cette flotte de brise-glaces se devait aussi d'être un " couteau suisse " des intérêts Etasuniens dans l'Arctique puisqu'ils devaient être capables à la fois d'assurer la surveillance des pêches dans le détroit de Béring , d'aider à la pose de câbles sous-marins , d'assurer leur intégrité et de servir de plateformes à drones aériens et sous-marins .  Le déploiement de cette flotte de brise-glaces était prévue pour 2029 avec en plus la construction d'un port en eau profonde pour l'abriter .  Certains analystes Etasuniens comme Dan GOURE voient dans la construction de cette infrastructure la possibilité d'un " effet de levier " stratégique qui obligerait la Russie à divertir des ressources militaires d'autres théâtres d'opération pour contrer cette nouvelle menace . 

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Un coup de froid vient d'être donné à cette stratégie ambitieuse avec l'annonce faite par le commandant de l'USCG ,  l'amiral Karl Leo SCHULTZ le 13 janvier 2021 : L'USCG renonce à équiper sa flotte de brise-glaces à propulsion nucléaire . L'amiral Karl SCHULTZ a affirmé qu'il se concentrait sur la stratégie " Six - Trois - Un " . " Nous avons besoin de six brise-glaces . Parmi eux trois doivent être des brise-glaces lourds ou Polar Security Cutters comme nous les appellons . Et nous en avons besoin d'un tout de suite "  La construction du premier Polar Security Cutter aux chantiers VT Halter Marine est censée commencer cette année pour des essais à la mer en .... 

Pour effectuer le " tuilage " des capacités opérationnelles de l' USCG dans l'Arctique l'amiral SCHULZ a évoqué l'idée de louer des brise-glaces ( au Canada , à la Finlande , à la Norvège , ... Voir tableau ci-dessous ) mais à rejeté l'idée de renforcer - " briseglaciser " des navires garde-côtes existants !

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Ceux-ci ont d'ailleurs d'autres lièvres de mer à courir : Traquer les " narcos " au large du bouchon de Darien , traquer les pêcheurs Pékinois au large de l'île de Guam et même dans l'Atlantique-Sud . La premiére option quand à elle peut engendrer des limitations quand à la nature des missions , en particulier si elles ont un caractère sécuritaire , d'exercice de souveraineté de l'état en mer ou militaire et non plus seulement logistique ou scientifique . Le cas peut se compliquer encore lorsqu'il s'agit de données scientifiques destinées à un usage militaire comme ce fut le cas avec la mission de l' USCGC Healy au cours de l'été 2020 . L'USCG ne dispose que de deux brise-glaces de type " slush-breaker "™© , l'un d'entre eux , l' USCGC Healy est resté indiponible pendant des semaines suite à un incendie survenu en aout 2020 et l'autre , l' USCGC Polar Star , est agé de 44 ans ... 

Il est fort probable que pour la décennie qui s'ouvre la Russie restera la seule nation à disposer de brise-glaces à propulsion nucléaire ; capacité qu'elle partagera peut-être au cours ou à la fin de cette période  avec la Chine ?  

Pour comprendre l'utilité d'un brise-glace à propulsion nucléaire comme l'Arktika qui vient d'être lancé par la Russie au mois de septembre 2020 dans la maîtrise de l'Arctique il faut regarder la mésaventure survenue au navire de ravitaillement Russe Sparta III en décembre 2020-janvier 2021  

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Ce navire dont la mission est de ravitailler les bases militaires Russes de l'Arctique s'est retrouvé prisonnier des glaces le 13 décembre dernier dans l'embouchure du fleuve Iénissei au cours d'un trajet Dudinka -Arkhangelsk . Son capitaine avait très probablement refusé de se conformer à l'ordre d'interdiction de naviguer émis par l'administration de la Route Maritime Nord en raison des conditions de glace . Au bout de trois semaines ce porte-conteneurs chargé du ravitaillement des bases militaires Russes dans l'Arctique a été délivré par le brise-glace à propulsion nucléaire Vaygach envoyé par la compagnie Rosatomflot  Le Sparta III navigue désormais vers la mer de Barents escorté par le brise-glace Amiral Makarov .

On peut analyser - et même polémiquer sans raisons comme le fait la feuille de chou électronique Otanienne The Barents Observer - de diverses manières cette odyssée . Voici mon analyse : Une mission  logistique de ravitaillement de bases mlilitaires dans l'Arctique a été remplie grâce à au déploiement d'un brise glace à propulsion nucléaire même si elle a été annulée au départ en raison de conditions de banquise extrêmes !

Rédigé par DanielB

Le XXIe siècle et la tentation cosmopolite

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Le XXIe siècle et la tentation cosmopolite

Par Bernard Plouvier
Ex: https://www.eurolibertes.com

« Consommer est devenu le but suprême
de l’existence des individus,
ce qui comble d’aise
les maîtres du “village terrestre”
peuplé d’hédonistes
(les travailleurs)
et de psychopathes
(les parasites sociaux) »

Entretien avec Bernard Plouvier, auteur de Le XXIe siècle et la tentation cosmopolite, éditions de L’Æncre

Vous abordez dans votre livre des thèmes très divers, tel les origines de l’Homo sapiens, le domaine territorial de la race blanche, dite « caucasienne », les constantes de la société humaines et les variables culturelles, mais également l’ambiguïté du « libéralisme » et du « melting pot » des USA, l’expérience mondialiste et l’économie globale qui permet aux ploutocrates de confisquer les États… Le titre de cette collection « Nouveau siècle, nouveaux enjeux » semble parfaitement s’appliquer au thème de ce livre ?

le-populisme-ou-la-vraie.jpgNous autres, Européens autochtones, vivons indéniablement une période de « fin de civilisation », qui ressemble à s’y méprendre à celle vécue par les contemporains de la fin de l’Empire romain d’Occident. Cette constatation, assez peu réjouissante, mérite à la fois que l’on établisse un bilan des réalisations anciennes et que l’on apporte quelques réflexions comparatives sur les valeurs qui s’estompent et celles qui émergent.

Au Ve siècle, l’enrichissement général des citoyens de l’Empire romain avait conduit au relâchement de l’effort collectif et deux nouvelles religions moyen-orientales – la chrétienne et celle des adorateurs de Mithra – avaient supplanté le culte des dieux de l’État. De nos jours, la fraction la plus inventive de l’humanité contemporaine s’est lancée dans la course effrénée aux petites joies individuelles, au lieu d’œuvrer comme auparavant pour la collectivité.

Au Ve siècle, le pouvoir spirituel avait asservi puis anéanti la puissance politique. De nos jours, les maîtres de l’économie écrasent les autres pouvoirs : exécutif, législatif, judiciaire, médiatique et même spirituel.

Consommer est devenu le but suprême de l’existence des individus, ce qui comble d’aise les maîtres du « village terrestre » peuplé d’hédonistes (les travailleurs) et de psychopathes (les parasites sociaux).

L’économie globale et la mondialisation de la vie économique et culturelle sont deux notions nées aux USA durant la IIe Guerre mondiale. Du fait de l’implosion des sociétés communistes, elles sont devenues la réalité quotidienne de presque tous les peuples de la planète : rêve pour les uns, cauchemar pour les autres… c’est affaire de sensibilité et d’idéal.

Il est évident que Franklin Delano Roosevelt, le grand concepteur, n’aurait nullement apprécié notre monde où les grands actionnaires des multinationales et des trusts nationaux d’Asie manipulent, du fait de la toute-puissance de l’argent, les pantins de la politique et des media.

Quelle est votre définition du « cosmopolitisme », un mot qui, au XVIIIe siècle, à l’époque des Lumières, représentait le nec plus ultra : cela revenait alors, pour l’élite, à s’informer des autres cultures que celle de son pays d’origine ?

Le cosmopolitisme à la sauce mondialiste équivaut au mixage des cultures et au brassage des populations, de façon à liquider l’option nationale, jugée pernicieuse. L’Europe est ainsi envahie d’extra-Européens, souvent incultes, toujours faméliques et avides, également nantis pour la plupart d’une religion médiévale, c’est-à-dire grosse de l’expression d’un fanatisme anachronique, mais également porteurs d’un racisme revanchard dont l’expression est évidente, sauf pour les pitres qui façonnent l’opinion publique et ceux qui font semblant de nous gouverner.

005984422.jpgLa propagande mondialiste reflète, c’est évident, les choix de nos maîtres, qui leur sont dictés par leur intérêt. Le grand village terrestre ne doit plus être composé que d’individus qui consomment beaucoup, au besoin à crédit, et pensent gentiment ce qu’imposent les fabricants d’opinion publique.

Dans leur désir d’uniformiser l’humanité, pour augmenter la rentabilité du négoce en facilitant le travail des producteurs, des distributeurs et des revendeurs de biens de consommation, nos maîtres font l’impasse sur de nombreuses données génétiquement programmées de l’espèce humaine, non susceptibles d’éducation ou de rééducation. En outre, il nient allègrement une évidence : la profonde inégalité des êtres humains et des civilisations passées.

Par intérêt également, ils autorisent le développement de conduites sociales aberrantes pour peu que cela leur fournisse un marché lucratif (pornographie, conduites addictives, coutumes alimentaires absurdes conformes à des préceptes religieux antiques ou médiévaux).

Que cela envahisse le continent phare du melting pot, celui des trois Amériques (pour reprendre une expression rooseveltienne), ne nous regarde pas en tant qu’Européens, mais il est grotesque de le tolérer dans notre continent, qui fut le continent civilisateur durant deux millénaires et demi.

Pourquoi ne pas aimer ce monde nouveau, apparu il y a une vingtaine d’années, lors de l’effondrement des sociétés communistes et du triomphe de l’american way of life ?

Dépourvus de culture historique et philosophique, nos nouveaux maîtres créent une société mono-culturelle, multi-raciale parfaitement artificielle, qui ne peut en aucun cas créer une civilisation stable, donc durable, ni innovante au plan intellectuel et spirituel.

L’étude des espèces animales démontre que l’égoïsme et l’individualisme sont nocifs à moyen terme pour l’espèce, mais aussi pour les individus. Sans discipline, sans hiérarchie fondée sur les qualités et les mérites individuels, sans cohésion du groupe fondée sur l’utilité sociale, il ne peut y avoir de sécurité donc de survie, encore moins d’expansion pour l’espèce considérée.

Ce qui effare le plus un observateur européen contemplant la société actuelle est de constater que les Européens de souche ont, par veulerie et par esprit de facilité, renoncé à leur histoire. De la position de civilisateurs de la planète, ils sont passés en un demi-siècle au statut de colonisés, achetant des produits de médiocre qualité et d’infime durée de vie, fabriqués le plus souvent en Asie, et se gavant d’une sous-culture élaborée aux USA et au Japon.

L’étude de quelques grandes civilisations européennes défuntes démontre que l’homogénéité ethnique est l’une des conditions fondamentales de l’implantation, puis du rayonnement d’une civilisation originale. La perte du sens de l’effort collectif, l’incorporation de populations ou de croyances issues d’autres continents sont les conditions idéales pour amener la dégénérescence, puis la mort d’une civilisation, c’est-à-dire l’instauration d’un nouvel « âge des ténèbres ».

On ne peut guère compter sur le milieu des universitaires, où règnent en maîtres le conformisme et le misonéisme, ni sur les media, par définition aux ordres du Pouvoir, pour provoquer une réflexion critique chez nos contemporains, alors même que l’avenir de l’Europe dépend essentiellement de la prise de conscience de l’originalité et de la richesse de leur passé par les Européens de souche, qui seuls doivent décider de l’avenir du continent et de sa race.

Le XXIe siècle et la tentation cosmopolite, édition L’Æncre, collection « à nouveau siècle, nouveaux enjeux », dirigée par Philippe Randa, 452 pages, 35 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

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Musique pour un empire : de Glinka à Tchaïkovski

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Musique pour un empire : de Glinka à Tchaïkovski

Sergio Fernández Riquelme

Ex: https://adaraga.com

Chaque empire a besoin d'une expression sonore. Et une génération de compositeurs a mis en musique la grandeur dont la dynastie Romanov avait besoin pour son autocratie. C'est Mikhail Glinka qui a été le premier représentant de ce mouvement culturel et artistique. Inspiré par la musique traditionnelle hispanique (qu'il a recueillie dans son ouvrage Las oberturas españolas), il a construit sous le règne de Nicolas I la première musique nationaliste russe dans ses compositions Una vida por el Zar (= Une vie pour le Tsar, 1836) et Ruslán y Liudmila (1842, sur le livret de Pouchkine), qui ont pour la première fois introduit des mélodies populaires nationales dans le genre académique de l'opéra grand-européen.

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Mikhail Glinka.

Leur œuvre exaltée et célèbre a inspiré Mili Balakirev, Cesare Cui, Modest Moussorgski, Nikolai Rimski-Korsakov et Aleksandr Borodin. Connus sous le nom de "Les Cinq Grands", prenant pour modèle les courants romantiques européens de l'époque, ils ont développé depuis les années 50 du XIXe siècle la "musique nationaliste russe" la plus connue. Le point de départ a été lorsqu'en mai 1867, le critique Vladimir Stasov a écrit l'article "Le concert slave de M. Balakirev" (événement organisé avant la visite des délégations slaves à l'exposition ethnographique russe à Moscou) où les œuvres de Balakirev, Glinka et Rimski-Korsakov ont été jouées, et où il a souligné que "Dieu a permis à nos invités slaves de ne jamais oublier le concert d'aujourd'hui, Dieu leur a permis de conserver dans leur mémoire combien de sentiments, de poésie, de talent et d'intelligence sont possédés par la petite mais déjà grande poignée de musiciens russes".

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Moussorgski.

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M. Balakirev.

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César Cui.

Un groupe de jeunes musiciens autodidactes, formé après une première rencontre entre Balakirev et Cui, rejoint Moussorgski en 1857 (militaire), Rimski-Korsakov en 1861 (officier de marine) et Borodine en 1862 (chimiste). Issus de l'aristocratie provinciale, ils étaient conscients d'un "esprit de corps" authentiquement russe, avec un langage musical qui leur était propre par opposition à l'académie classique du populaire Tchaïkovski, et du formalisme excessif de Mikhaïl Glinka et d'Alexandre Dargomizhsky. Ils sont restés profondément unis jusqu'en 1870, date à laquelle leur éloignement de la vie musicale centrée autour de Balakirev a commencé. Leur langue, étrangère au conservatoire, se caractérisait par l'incorporation de la musique traditionnelle (des danses cosaques et caucasiennes aux chants d'église et à l'utilisation des cloches), par l'imitation de paroles paysannes et la préservation des aspects distinctifs de la musique folklorique russe (mutabilité tonale, hétérophonie et gamme hexagonale) en surmontant la sonorité ou l'harmonie occidentale, et par leur amour pour les thèmes orientaux particuliers qui avaient historiquement construit le caractère national russe ; Cet "orientalisme" profond était évident dans Islamey de Balakirev, Prince Igor de Borodine et Shéhérazade de Rimski-Korssakov.

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Rimski-Korsakov.

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Danses polovtsiennes.

Nous avons là une génération unique d'auteurs avec des œuvres d'une énorme importance. Balakirev, aristocrate et mathématicien, est l'auteur de l'ouverture fantaisiste sur le thème d'une marche espagnole, du poème symphonique Tamara, et de sa première Symphonie 1 en do majeur. Borodine, fils illégitime d'un noble et chimiste géorgien, a laissé à la postérité l'œuvre précitée (avec ses célèbres Danses polovtsiennes) et les quatuors à cordes Dans les steppes d'Asie centrale. Rimski-Korsakov, le grand maître de l'orchestration, a composé des œuvres de la stature du Caprice espagnol, l'Ouverture de la Grande Pâque russe ou la suite symphonique Schéhérazade que nous venons d’évoquer. Moussorgski, fils d'un propriétaire paysan, est à l'origine de l'opéra populaire Boris Godounov et des légendaires poèmes symphoniques Une nuit sur le mont Pelado et Images à une exposition. Et le militaire russe Cui, d'origine française, a écrit des compositions remarquables telles que Le Prisonnier du Caucase, Le Fils du Mandarin et La Fille du Capitaine, ou la musique du célèbre thème Le Chat botté de Perrault.

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Le Lac des cygnes.

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Opéra Eugène Onéguine.

Et face aux cinq grands patriotes, nous trouvons le célèbre et classique Piotr Tchaïkovski, auteur de certaines des plus belles et des plus célèbres pièces musicales, comme les ballets Le Lac des cygnes, La Belle au bois dormant et Casse-Noisette ou l'opéra Eugène Onéguine. Élève d'Anton Rubinstein et de Nikolai Zaremba dans la société musicale russe et au Conservatoire de Saint-Pétersbourg, il s'est toujours considéré comme un perfectionniste et a toujours recherché la célébrité ; c'est pourquoi son travail professionnel et sa sensibilité envers le monde occidental lui ont valu la faveur de publics à l'autre bout du monde, mais presque jamais l'acceptation des musiciens et des critiques de son époque dans son pays. Il a cependant forcé le respect de la scène musicale nationaliste, en particulier du futur Cercle Beliáyev, une société de musiciens russes de Saint-Pétersbourg qui a existé entre 1885 et 1908, avec des étudiants de Rimski-Korssakov comme Aleksandr Glazunov et Anatoli Liádov, et parrainée par l'homme d'affaires Mitrofán Beliáyev ; Bien qu'opposé à la tendance artistique aristocratique et libérale du magazine Mundo del Arte, ce cercle appréciait la capacité de construction de Tchaïkovski et son esthétique thématique, assumant des modèles occidentaux parfaitement adaptés.

Sergio Fernández Riquelme.

Sergio Fernández Riquelme est historien, docteur en politique sociale et professeur d'université. Il est l'auteur de nombreux livres et articles sur la recherche et la diffusion dans le domaine de l'histoire des idées et de la politique sociale, et est un spécialiste des phénomènes communautaires et identitaires passés et présents. Il est actuellement le directeur de La Razón Histórica, une revue hispano-américaine sur l'histoire des idées.

histoire, musique, russie, Nicolás II, mártir para unos y errático para otros, fue el último zar de todas de las Rusias. En pocos años cayó el inmenso Imperio ruso, dando lugar al triunfo de la primera revolución comunista del mundo, profetizada por Leontyev como la victoria del anticristo. Sergio Fernández Riquelme es historiador, doctor en política social y profesor titular de universidad. Autor de numerosos libros y artículos en el campo de la historia de las ideas y la política social, es especialista en los fenómenos comunitarios e identitarios pasados y presentes. En la actualidad es director de La Razón Histórica, revista hispanoamericana de historia de las ideas.

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Rémi Soulié: Nietzsche, l'avenir des Européens ?

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Nietzsche, l'avenir des Européens ?

Le Zoom avec Rémi Soulié - TVL

Philosophe et écrivain de renom, Rémi Soulié a écrit la postface d'une anthologie des œuvres de Friedrich Nietzsche réalisée Pierre-Marie Durand. Rémi Soulié évoque les deux parties de l'ouvrage : décadence et renaissance. Il définit la notion de "derniers hommes" que Pierre-Marie Durand qualifie d'avortons et autres crevettes bien-pensantes de notre temps. Pour Rémi Soulié, toute l'œuvre de Nietzsche vise à laisser mourir le vieil homme en nous, "le dernier homme", pour retrouver les voix de la volonté et de la puissance. Un message qui reste d'une vibrante actualité.
 
 
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Anthologie Friedrich Nietzsche : L’Avenir des Européens

21,00 (port compris)

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Nietzsche demeure un éveilleur que les âmes nobles et fortes se doivent de connaître et de fréquenter assidûment, sans préjugés ni certitudes. Mais comment aborder ce massif de textes et s’en faire un allié dans la tempête ? En laissant mourir le vieil homme en nous ― le Dernier Homme ― pour retrouver les voies de la volonté, de la puissance et du devenir.
Cette anthologie originale mobilise une centaine de textes pour répondre à l’une des questions sans doute les plus cruciales de notre temps : l’avenir des Européens.
La première partie, « Décadence », analyse l’origine de la déchéance de l’Europe depuis son effondrement intérieur sous l’Empire romain jusqu’au nihilisme contemporain. La deuxième partie, «Renaissance», explore les pistes de la grande aventure à venir de l’Europe pour ceux de ses fils qui sauront renouer avec son héritage antique sur les chemins étroits et héroïques de la surhumanité.
G. K. Chesterton dénonçait des «vertus chrétiennes devenues folles ». Nietzsche commande : « Deviens ce que tu es. »