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jeudi, 20 août 2020

Au Touring Café de Hossegor: réflexions ironiques sur les masques et le covid-19

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Au Touring Café de Hossegor: réflexions ironiques sur les masques et le covid-19
Christian Garrabos

(via Facebook)

Hier, comme prévu, je suis allé prendre mon café au centre-ville d’Hossegor (au Touring, pas au Sporting comme je l’avais écrit !)

Port du masque obligatoire dans la ville. J’ai donc mis le mien. Tout le monde sait que je suis particulièrement discipliné ! (héhé…).

Dès l’instant où j’ai été mettre de l’argent dans l’horodateur, j’ai constaté que cette règle n’était pas respectée par tous, loin de là… et ce n’était pas que les jeunes qui oubliaient ce nouvel appendice. Arrivé au café, assis en vue du va-et-vient des passants. Je me suis mis à compter…

Très vite, je me suis dit qu’il serait intéressant, de séparer les jeunes des moins jeunes… (Je n’emploierais pas le qualificatif de « personnes à risque », tellement vague et subjectif, d’autant que les jeunes peuvent eux aussi, être à risques !)

Aussi vite, je me suis dit qu’il y avait les jeunes, réellement jeunes, moins de 30 ans… et les jeunes, un peu moins jeunes… Dans la même réflexion, je me suis dit qu’il serait intéressant de trouver le pourcentage de ceux qui portent un masque par rapport à ceux qui n’en portent pas dans leur catégorie d’âge… Sinon, mes chiffres risquaient de manquer de pertinence, n’est-ce pas ?

Il aurait été bien aussi, de voir quel est le nombre de ceux que ne portent pas un masque étant debout dans la rue, mais mangeant une glace. Et de ceux qui sont assis à la terrasse d’un bar, et qui voient passer des centaines de personnes à moins de 1 mètre d’elles !... Les mêmes et d’autres que j’ai retrouvés allant à la plage, sans masque cette fois-ci, et se croisant à touche-touche dans les allées menant à la plage !

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Pour résumer, avec tout ça j’étais un peu perdu pour assurer la pertinence et la fiabilité des statistiques que je voulais faire… Je dirais même que je me suis totalement perdu… Bref, à vue de nez (hihihi…), je pense que pas loin de 20 % des gens ne portaient pas de masque !

Je me suis posé alors une autre question… (C’est grave docteur ? Je n’y peux rien, je suis comme ça, depuis tout petit, en plus !) Dans tous ces gens que je voyais, combien étaient porteurs du virus ?

Je viens de lire les statistiques données par le journal Sud-ouest ce matin, ici, le taux de contamination est de 1,9 individu pour 100 000…, c’est dire que sur tout Hossegor, y compris Capbreton et les alentours, il doit y en avoir 1 ! Pas de bol de le croiser juste au moment où il postillonne !

Je parlais de statistiques officielles… La réflexion qui m’est venue devant mon café : comment arriver à connaitre le nombre de gens qu’un « positif » (pas un malade…) contamine, alors que l’on ne connait pas le nombre réel de malades ? Des projections ? Certes, mais sur des échantillons non représentatifs !

Et surtout, comment peut-on affirmer que la seconde vague se prépare, avec des malades qui ne sont pas malades, alors que les vrais malades sont en diminution et que le nombre de morts journaliers ne doit pas excéder celui que l’on aurait avec toutes les maladies liées à des insuffisances respiratoires ?

Vu les questions que je me suis posées, comment se fait-il que l’on ait des statistiques aussi simplistes, avec des critères de validité qui changent chaque semaine…

Quand je lis les données qui nous sont présentées par le bon professeur Salomon, et ce, depuis plus de six mois, j’ai la même sensation que celle que j’avais, les soirs de cuite, alors que je devais rendre un devoir auquel je n’avais rien compris et dans lequel il fallait bien que je donne quelques conclusions !

Certains d’entre vous auront peut-être vu à la télé, comme moi, fin mars, début avril, un homme présenté comme statisticien à l’Institut Pasteur, qui parlait du taux de dangerosité du virus, affirmer : « j’ai eu une intuition ! »
Admirable !

C’est vrai que l’on peut faire des statistiques sur les tirages de cartes et interpréter cela.
N’est-ce pas de la Chiromancie ?