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lundi, 02 avril 2007

Le nucléaire, l'Iran et la France

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Le nucléaire, l’Iran et la France

Révélation dans le n°13/2007 de l’hebdomadaire allemand « Der Spiegel ». Voici le texte publié en p. 18 :

 

L’Iran profite directement, en tant qu’actionnaire de la firme française EURODIF, de l’enrichissement de l’uranium en Europe. Les traités et accords, tenus partiellement secrets jusqu’ici, entre l’Iran et la France ont été révélés par une nouvelle étude commanditée par les Verts européens. Déjà en 1974, ce grand pays du Moyen Orient avait investi plus d’un milliard de dollars dans la firme SOFIDIF, spécialisée dans l’enrichissement de l’uranium. En contrepartie, les signataires étaient convenus de livrer dix pourcents de l’uranium enrichi pour le fonctionnement des centrales nucléaires. Une année plus tard, l’entreprise a acquis des parts de la firme EURODIF, qui fait fonctionner une usine d’enrichissement de l’uranium dans la localité de Pierrelatte dans le sud de la France. Aujourd’hui, la firme prétend que son objectif est « d’étudier l’enrichissement de l’uranium, d’appliquer le résultat de ces études, qui reposent sur les techniques de diffusion du gaz en France ». L’organisation de l’énergie atomique, qui dépend de l’Etat et est dirigée par le vice-président iranien Gholamresa Aghasade, retire de sa participation de 40% dans la SOFIDIF un bénéfice annuel estimé à quelque sept millions d’euro. Pour l’experte des Verts et députée européenne Rebecca Harms, « c’est une monstruosité de constater que l’ONU, sous pression des Etats-Unis,  envisage des sanctions commerciales contre l’Iran, tandis que l’Europe fait des affaires avec ce pays sur le plan nucléaire ».

 

Nos commentaires :

 

-         Les accords nucléaires franco-iraniens datent de l’époque du Shah. Ils avaient concouru à la chute du monarque Pahlavi. Le domaine du nucléaire demeure sensible : Washington refuse tout développement du nucléaire civil iranien, quel que soit le régime en place à Téhéran. Simultanément, Washington refuse toute coopération euro-iranienne en quelque domaine que ce soit. Cette deuxième position est inacceptable pour l’Europe. Tout ceux qui s’opposent à une transaction commerciale à un niveau aussi élevé entre l’Europe et une puissance tierce, extérieure à l’Europe stricto sensu, sont des traîtres à nos peuples et n’hésitent pas à se mettre au service d’une puissance qui veut nuire à l’Europe, à ses peuples et à son développement industriel.

 

-         Le fait que la révélation et la dénonciation de ces accords commerciaux et industriels, vieux de plus de trente ans, viennent des Verts, indique bel et bien que cet aréopage politicien n’a pas pour but de sauver la nature, le patrimoine écologique européen, la santé des habitants de l’Europe, mais sert en ultime instance à faire triompher en Europe la volonté malveillante des Etats-Unis, qui veut un ressac général des industries clefs de notre continent, que ce soit en métallurgie, en industrie automobile, dans les domaines nucléaire et aéronautique, dans toutes les technologies de pointe, en télécommunications et en informatique. L’aréopage politicien vert est un instrument de l’Amérique pour affaiblir l’Europe. L’aréopage politicien vert relève donc de la haute trahison.

 

-         Il est urgent de prendre en Europe des mesures contre les actes de désinformation perpétrés par les médias et les officines tenues par des écervelés politiciens.  

13:45 Publié dans Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

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