Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 21 avril 2007

K. Herbin: j'accuse la jeunesse d'extrême-gauche...

J’accuse la jeunesse d’extrême-gauche

gn.jpg

Une tribune libre de Kavin Herbin, président de la Gauche Nationale.

Selon les penseurs marxistes, la classe prolétarienne est liée aux formes les plus modernes de la production, elle est la plus exploitée et elle n’a rien à perdre d’autre que ses chaînes, elle est la plus nombreuse et elle n’a aucune chance d’être « récupérée » par la classe dirigeante. C’est en ce sens qu’elle est révolutionnaire. Ne trouvez-vous pas cette définition intéressante ? Je n’évoquerais pas l’immigration car je sais par avance qu’un gauchiste qui lit ses lignes n’acceptera pas qu’on lui dise que le patriote combat l’immigration, non l’immigré. Et pourtant… Mais en l’état actuel des choses, c’est le patriote qui est le seul à combattre le capitalisme. Lui seul dénonce ce système qui se sert de la main d’œuvre étrangère (bon marché) pour faire pression sur les salaires français. Il est très certainement plus anticapitaliste qu’un gauchiste. Il sait par instinct que, toujours suivant les définitions de Marx, la main d’œuvre étrangère sert de lumpen prolétariat au grand capital. Quant à la politique de tensions communautaires savamment orchestré par les possédants (apatrides par vocation), elle permet de soumettre durablement le travailleur français.

On l’aura compris, l’auteur de ses lignes ne se targue pas d’être marxiste (bien au contraire), mais il ne peut s’empêcher de voir combien la définition de la classe prolétarienne correspond au Français… et pour cause ! Le Français n’a plus rien à perdre d’autre que ses chaînes. Est-ce normal qu’aujourd’hui le moindre « rappel à l’ordre national » soit punit par de violentes agressions et une exclusion sociale de l’auteur ? C’est l’antifascisme me diront certains. Comment peuvent-ils continuer à tenir ce discours, eux qui devraient connaître cette exhortation de Jean Jaurès : « Un peu d’internationalisme éloigne de la patrie, beaucoup d’internationalisme y ramène. » Comment cette jeunesse d’extrême gauche peut-elle continuer à voir un grand élan révolutionnaire dans une tendance représentée par des étudiants nantis, des professeurs (préposés à la propagande d’Etat) et des intellectuels conformistes ?!

Contrairement à la gaucherie actuelle le patriote ne cède pas à cette perfidie de Sartre à propos de Mai 68 : « les fils des Bourgeois ont mis la C.G.T. (sous-entendre le pouvoir ouvrier… ) en position de suivisme. » Ce racisme social est insupportable ! Il est évident qu’une fois passé la révolte « tendance crise d’ado », l’étudiant est appelé à réintégrer le milieu social de ses parents. Au pire il finira au R.M.I., mais sûrement pas en travailleur manuel, sinon il aurait déjà choisi cette voie. Compte tenu de l’origine social de la jeunesse marxiste et anarcho-trotskarde, elle ne peut que subir l’influence du milieu dans lequel elle vit. Que connaît-elle des malheurs réels du travailleur, elle qui est parfois née sans racines, elle qui profite de ses vacances, elle qui possède un modèle familial réel, elle enfin, qui a accepté les mensonges scolaires comme des acquis alors que toute formation léniniste aurait du les lui faire rejeter comme un corps sain rejette le parasite. Et vous, qui continuez à les suivre, avez-vous oublié que le pouvoir est d’abord un pouvoir culturel ? Autrefois on pillait les biens de l’ouvrier, il subissait de plein fouet cette injustice et était le premier à réagir, aujourd’hui on le dépouille de son identité, agression plus profonde encore ! C’est en tant que patriote qu’il dénonce la faillite éducative du gouvernement, c’est à ce titre qu’il remet en cause la nature oligarchique du pouvoir actuel. Aujourd’hui, défendre son identité est devenu un acte révolutionnaire. Seul une personne qui a abandonné l’idéal de révolution peut-être scandalisé par une telle évidence. Quel révolutionnaire pourrait accepter d’être en accord constant avec l’intelligentsia médiatique d’un Etat oppresseur ?

Une chose reste choquante chez les jeunes extrémistes de gauche : Il ne s’agit pas de leurs idées, mais de leur absence d’idées ! Curieusement, ils s’inquiètent de leur aspect vestimentaire (tee-shirts à l’effigie du « Che »… ) ; de leur style musical (chansons ska qui n’ont de « rebelles » que leurs paroles pornographiques ou vantant la drogue…) ; et de leur bien-être (la marque de bière ou la drogue, le dernier produit capitaliste à la mode… ). Et leurs « crânes rasées », dites moi ce qu’ils ont de si différent de ceux de la dite « extrême droite » ? On ne peut s’inspirer impunément de ce que l’on dénonce ! En servant continuellement les intérêts de Big Brother, la jeunesse d’extrême gauche ne se rend pas compte qu’elle se trompe d’adversaire. Pourquoi s’acharner sur un hypothétique « spectre d’extrême droite » créé de toute pièce par les médias ? Pourquoi imaginer que la « bête immonde » règne sur les 18% de la population se réclamant du Front national ? Il est certes plus facile d’insulter et d’agresser en groupe, les patriotes sans défense, pendant leurs manifestations pacifiques ; que de s’en prendre directement au patronat protégé par les CRS ! Ah… certains font les fiers quand ils balancent des œufs sur une petite de 4 ans en crachant au visage de la mère de famille nombreuse, elle qui a infiniment plus de courage que le cracheur, puisqu’elle a osé assumer de nombreux enfants et garder la tête haute. Mais pendant ce temps, qu’a-t-il fait contre le capital, contre le système, contre Big Brother ? Rien, strictement rien ! Cette femme et sa grande famille sont autant victimes du grand capital exploiteur que quiconque dans la société, et ce quotidiennement. Lui a passé son temps à approuver ce que dit cet État-Léviathan et ce, au nom d’une liberté pourtant toujours plus en recul !

Toujours et encore selon les mots de Marx, si l’on regarde qui joue le rôle actuel de réactionnaire, de gardien de la justice libérale, de bras armé du système capitaliste, c’est « Cette jeunesse qui emmerde le Front National…  » que l’on retrouve. Combien de temps, encore, va-t-elle accepter de se laisser manipuler ? Et le pire dans tout ça, c’est que si autrefois l’ennemi n’était qu’un simple bourgeois qui vivait sur le dos des autres, et bien actuellement l’ennemi, le capitaliste apatride, c’est un tueur, un partouzeur issu de la matrice néo-libérale et un monstre. Vous qui reconnaissez l’Enfer (toujours pour vos ennemis) mais pas le paradis : Ne voyez-vous pas que l’Enfer c’est le système actuel ? Cet État d’anormaux sans frontières pourrait sans hésiter donner des leçons d’immoralité à un Caligula et à un Tibère. De toute façon nous ne sommes plus en 1793 mais sous le Bas-Empire. Voilà, désormais vous ne pouvez plus dire que vous n’étiez pas au courant, vous voici prévenu : Ou vous répondez présent au sein du véritable élan révolutionnaire qui est le nôtre, ou vous continuez de combattre au côté du grand patronat ! Mais en ce cas, le grand soir venu, ne venez pas pleurer ! Après le chaos, c’est à nous de jouer.

Kavan Herbin
http://www.unf-francesocial.com/
Président de la Gauche Nationale – Front du Travail


Article printed from AMI France: http://fr.altermedia.info

URL to article: http://fr.altermedia.info/general/jaccuse-la-jeunesse-dextreme-gauche_10682.html

06:35 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

G. Faye: Sur les "Prismes" d'Adorno

medium_Adorno.jpg

ARCHIVES GUILLAUME FAYE

Guillaume FAYE :

A propos des « Prismes » de Theodor Adorno

Ce texte, clair autant que fondamental, montre que les démarches de Guillaume Faye ne s’enracine pas dans le fascisme imaginaire et fantasmagorique de ses détracteurs de gauche comme de droite, mais dans une approche bien naturelle pour un homme de sa génération, étudiant pendant l’effervescence de mai 68. Une approche tributaire de la critique culturelle de ces années cruciales, soit tributaire de l’Ecole de Francfort, du situationnisme et d’une ethnologie différencialiste.

Theodor Adorno est un des représentants les plus intéressants de l'Ecole de Francfort, cette célèbre école néomarxiste allemande, dont l'actuelle idéologie dominante est largement redevable. L'Ecole, en effet, eut pour principale fonction d'«embourgeoiser» la doctrine marxiste en portant le soupçon sur l'idée de révolution prolétarienne, et en remplaçant l'idée de la lutte des classes par les impératifs catégoriques de la morale biblique. Paradoxalement, le déclin du marxisme, le retour en force de l'individualisme libéral, l'esprit cosmopolite à l'américaine et la grande vogue des «droits de l'homme» sont une des retombées du travail et de l'influence de l'Ecole de Francfort, dont seul Jürgen Habermas est encore vivant. A côté d'Horkheimer, d'Ernst Bloch, de Walter Benjamin, le quatrième «grand», Theodor Adorno, est certainement le plus intéressant et le plus contradictoire des penseurs de l'Ecole. Réfugié d'Allemagne aux Etats-Unis avant la guerre en raison de son identité juive, Adorno eut l'occasion de porter un regard critique (et effrayé) sur la société américaine, pour lui préfiguration d'un «primitivisme» qui risquait de s'étendre à la planète.

Dénonçant la régression musicale dans le jazz et le le rock, selon des analyses très évoliennes, décelant dans l'«art de masse» et l'«industrie culturelle» qui s'épanouissaient dans le cinéma hollywoodien, la télévision, le music-hall, etc. un redoutable déclin de la culture, formulant l'idée que le modèle occidental de consommation de masse constituait à la fois une aliénation intérieure de la spiritualité humaine, une destruction de l'art et de l'esthétique, et un modèle inédit d'oppression totalitaire sur un citoyen devenu «esclave volontaire», Adorno fut très vite mal vu des milieux progressistes. A certains égards d'ailleurs, sa critique de la société occidentale porte les prémisses des analyses avortées des situationnistes et rappelle par certains traits le discours de notre « Nouvelle droite ».

Malheureusement, et comme toujours, la critique d'Adorno souffre de ne pas aller jusqu'au bout d'elle-même, ce qui explique que les courants gauchistes qui la reprendront dans les années 50 et 60 ne parviendront pas à en rendre la formulation crédible et se retrouveront, comme le vit Guy Hocquenghem, du côté du «système». En effet, tout comme d'ailleurs celle de Wilhelm Reich, la dénonciation très élaborée que brosse Adorno de la société américano- occidentale appuie ses critiques sur les fondements philosophiques mêmes qui ont donné lieu à cette société: égalitarisme individuel, démocratisme du contrat social, impératif du bonheur économique, etc. Ce qui fait qu'au bout du compte, la pensée d'Adorno souffre d'une grande naïveté philosophique (décelable même dans le style) et d'une contradiction insurmontable: l'affirmation d'une hiérarchie naturelle dans l'ordre des arts, de l'esthétique, de la culture en général (par exemple le jazz est pour lui une expression d'ordre inférieur, la civilisation américaine vaut moins que la culture européenne sur le plan de l'apport à l'humanité) et la revendication impérative et dogmatique d'un égalitarisme dans les domaines politiques et sociaux; de même apparaissent contradictoires la dénonciation de l'«art de masse» (concept qu'Adorno abandonnera pour celui de « cultural industry » parce qu'il ne voulait que le terme marxiste «masse» fut pris en mauvaise part !) , dénonciation qui inspirera Baudrillard, et le souhait d'une «démocratie de masse».

En dépit de ces impasses, l’oeuvre d'Adorno, aujourd'hui soigneusement tue par une classe intello-médiatique en proie à l'ignorance et au recentrage, composée d'une cinquantaine d'essais et d'articles littéraires, philosophiques et sociopolitiques échelonnés entre 1935 et 1955, présente un grand intérêt par  l'exactitude et la finesse de son analyse de la société de masse.

Les Editions Payot, qui se sont attelées à la tâche, capitale en ces temps de désintérêt pour le débat théorique, de traduire l’oeuvre de l'Ecole de Francfort et notamment celle d'Adorno, viennent d'éditer « Prismes, critique de la culture et société », treize brefs essais sur l'art, la littérature, la musique, la critique de la société, parus en Allemagne en 1955 (« Prismen », Suhrkamp, Francfort).

* *

Le propos central de cet essai, largement dépourvu des préjugés propres aux progressistes, est de prévenir le risque de voir une tradition culturelle, fut-elle «droitière», pervertie par le conformisme et donc privée de son sens: refus de laisser Bach ou Kafka récupérés par de fumeuses ontologies, volonté de combattre l'oubli prématuré dont on entoure Spengler, Veblen ou Stefan George, combat contre les modes faussement subversives ou pseudo-émancipatrices, comme le jazz ou le libéralisme de Mannheim ou de Huxley, etc.

Ce sont les chapitres sur Spengler, Thorstein Veblen et le poète Stefan George qui doivent le plus retenir l'attention. Avec une rare honnêteté intellectuelle, Adorno resitue ces «penseurs», qui se tiennent pourtant à cent lieux de sa propre vision du monde dans toute leur dimension subversive, non-humaniste et anti-égalitaire. Le chapitre sur « Spengler après le déclin » est particulièrement passionnant. Adorno tente d'y «résister à Spengler», qu'il admire et combat, et dont le solaire et lucide pessimisme le fascine et le révulse tout à la fois. Partageant l'analyse de Spengler sur le caractère décadentiste et pathogène du monde occidental bourgeois, Adorno veut tout de même «sauver» cet Occident, puisqu'il est porteur des idéaux bibliques et égalitaires. Tragiquement, partagé entre sa culture allemande et son âme juive, Adorno écrit: «Pour échapper au cercle magique de la morphologie spenglérienne, il ne suffit pas de dénoncer la barbarie et de faire confiance à la santé de la culture -confiance que Spengler pourrait tourner en dérision; il faut bien plutôt comprendre la barbarie inhérente à la culture. N'ont une chance de survivre au verdict spenglérien que les pensées qui remettent en question à la fois l'idée de la culture et la réalité de la barbarie».

Crucifié entre son rejet viscéral des formes de la société occidentale (et il entend par là aussi bien l'américanisme que le national-socialisme) et son attachement à ses principes fondateurs, notamment la démocratie de masse, Adorno, symbolisant par là l'impasse philosophique de l'Ecole de Francfort, se réfugie dans l'utopie avouée: «Au déclin de l'Occident ne s'oppose pas la résurrection de la culture, mais l'utopie que renferme dans une question muette l'image de celle qui décline».

Pour compléter ce portrait de l'ambiguïté de la pensée d'Adorno de sa double attirance pour une morale révélée de filiation biblique et pour une conception esthétique et «amorale» de l'existence, il faut mentionner le chapitre sur « George et Hofmannsthal » où Adorno défend la recherche de la beauté pour elle-même. Theodor Adorno est à la fois l'homme qui a décrit l'oeuvre d'art comme aura, unique, immanente à elle-même, telle la statue d'une divinité gréco-romaine -faisant par là même l'apologie de cette «idolâtrie» que toute son idéologie abhorre- et celui qui termina le premier chapitre de l'ouvrage, dont il est ici question, par cette sentence: «La critique de la culture se voit confrontée au dernier degré de la dialectique entre culture et barbarie ; écrire un poème après Auschwitz est barbare et ce fait affecte même la connaissance qui explique pourquoi il est devenu impossible d'écrire aujourd'hui des poèmes».

Mais, au-delà des contradictions qui l'affectent, et même si l'on ne partage pas ses valeurs fondamentales, la lecture de l'oeuvre d'Adorno (à laquelle « Prismes » constitue une parfaite initiation) demeure indispensable pour deux raisons.

Tout d'abord, plus de trente ans avant qu'ils ne se posent concrètement, Adorno mit le doigt sur les véritables enjeux de notre temps, masqués à son époque par le pathos marxien où se noyaient les intellectuels. En particulier, il a su dénoncer le caractère intégrateur, conformiste, massificateur d'une culture de masse principalement destinée à la jeunesse et qui se voulait, dès ses débuts aux Etats-Unis, anti-bourgeoise, non-conformiste, émancipatrice, voire révolutionnaire. Adorno a su démontrer que cette «nouvelle culture» constituait tout au contraire l'antithèse absolue à l'idée de dynamisme social et de révolte.

En second lieu, Adorno fut capable de sentir l'émergence, seulement visible aujourd'hui, d'un narcissisme dépolitisé, d'une indifférence sociale et d'un déclin de la création culturelle dans la consommation culturelle.

Quelles qu'aient été les idées qu'il ait pu défendre, Adorno, tout à l'inverse de doctrinaires actuels qui s'en sont pourtant inspirés, prêche pour l'engagement, le militantisme idéologique (qui semble aujourd'hui «dépassé»), le combat des projets de société. Certes, il manque à ce possédé de la critique un projet affirmatif. Mais, en un temps, où l'esprit critique comme l'esprit créatif disparaissent l'un comme l'autre au profit de l'esprit passif, la lecture d'Adorno demeure une bonne leçon, même pour ses piètres épigones (GF).

Références : Theodor Adorno, « Prismes. Critique de la culture et de la société », Payot, 247 pages.


(Cette recension de Guillaume Faye est parue en 1986 dans la revue « Panorama des Idées actuelles » du regretté sanskritologue Jean Varenne).

06:10 Publié dans Nouvelle Droite, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Die frühe Bewohner Asiens waren Europäer

Die frühen Bewohner Asiens waren Europäer
Gespräch mit Prof. Dr. Hermann PARZINGER
Die Siedlungsgeschichte Eurasiens steckt voller Überraschungen. Große Teile des westlichen Asiens und Zentralasiens waren bis zum Auftreten der Hunnen von einer europiden Bevölkerung besiedelt. Erst zu Beginn des Frühmittelalters ändert sich die ethnische Zusammensetzung der Menschen in diesem Gebiet. Hermann Parzinger, Präsident des Deutschen Archäologischen Instituts erklärt im Gespräch mit dem EURASISCHEN MAGAZIN, wie die Wellen vieler Völkerschaften aus den Steppen Sibiriens das Gesicht Eurasiens geprägt haben.
Von Hans Wagner

06:05 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook