mardi, 24 avril 2007
Een reactie (zomer 2003)
Hoe met de vijand te handelen....
Vanuit de forumredactie: De heer Steuckers vroeg ons om de onderstaande reactie, als rechtzetting op de topic van thePiano, te plaatsen.
groetjes,
Maarten
Uw bericht en "debat" over de meeting in
Lille/Santes (28 juni 2003)
De meeting kan niet als "fascistisch" beschouwt
worden, daar verschillende sprekers het fascisme als
een speciale vorm van "etatisme" grondig becritiseerd
hebben. Die sprekers waren mensen met een grondig christelijk-katholieke overtuiging. De meeting was dus pluralistisch, misschien niet het zelfde pluralisme als in het Belgisch of het Vlaams of het Waals Parlement, maar toch een pluralisme met onverzoenbare verschillende posities, die tegenover elkaar paal staan.
“De rechtse oppositie tegen Hitler” is de titel van
een boek van de Duitse journalist Claus-M. Wolfschlag
(zijn andere boeken betreffen architectuur, ecologie
en de 68-beweging...). In dat boek beschrijft
Wolfschlag het tragieke lot van verschillende
conservatieve, christelijke of volkslinkse
slachtoffers van Hitlers regime, o. a. de weerstanders
van de “Witte-Roos-Beweging" die onder de guillotine
in München gestorven zijn. Alle mensen over wie
Wolfschalg erover heeft zijn zuivere anti-fascisten.
De gek, die het stuk over de Rijselse meeting
geschreven heeft en de andere zot, die over de
spreekbeurten van Synergon's zomeruniversiteit het
heeft, zijn blijkbaar een soort van mutanten :
anti-fascisten die andere anti-fascisten als fascisten uitschelden. De nedergang in richting "nog meer stomiteit” kent werkelijk geen grenzen meer.
De studie van Wolfschlag is dus niet bepaald
pro-Hitleriaans, of vindt niet dat Hitler te weinig
rechts staat. De begrippen "links" en "rechts" in een
zo onzinnige manier te hanteren leidt tot pure
nonsense.
Evola als een fascistische theoreticus beschrijven is
even gek, nog gekker. Evola was (en blijft) een grote specialist van het boeddisme (“La dottrina del
risveglio") en de eerste Italiaanse vertaler van de
Chinese Tao Te King. Evola verdedigde een multikultuur
van niveau en van kwaliteit. Is de gekke schrijvelaar
van het bovengenoemd stuk wel bekwaam van zo een
gigantisch werk te begrijpen, over hetwelke ik nog
niets durf schrijven na 30 jaar studie (ik kreeg mijn
eerste boek van Evola als Kerstmis-geschenk in
december 1973, toen ik een 17-jaarse scholier was)? En
zijn soortgenoten van het "Centrum voor gelijke kansen
en ander gezever van blablabla boem-boem-boem", sedert
enkele jaren schitterende ambtenaren van de Belgische
Onstaat? Zouden ze niet beter Evola lezen dan flauwe
slogans uit te vinden, bv om een zinnige dialoog te
starten met onze mede-burgers van Chinese of Indiase
afkomst en zelfs met Muslims (op internet vindt u
interessante bemerkingen over de Turkse en
Indonesiaanse uitgaven van Evola)? Trouwens, verstaat bovenvermelde schrijvelaar-klootzak Italiaans, om werkelijk Evola's boeken onder de loepe te nemen? Hij schijnt daarvoor veel te dom te zijn... Ei, garçon, pillekes met fosfoor voor dat jongetje... Conclusie : hij zou dus serieuze literatuur aan serieuze mensen overlaten.
Om ermee te lachen : Evola de theoreticus, Mussolini
of Hitler als mannen van de daad. Evola schrijft over boeddhisme en Mussolini of Hitler zetten zich op de grond of op een kleurrijke tapijt in de Lotus-positie en steken zich een diamant in de navel... Wat een tafereel ! Dat is dus het niveau van zulke beweringen...
Er wordt ook een zekere Meneer De Zutter geciteerd.
Wel, ik zeg dat die Meneer De Zutter stapelgek is. Het
bewijs ervan? Zijn artikel uit De Morgen (26 mei
1999). Waar zou ik die afschuwelijke zin geschreven
hebben? Bewijzen, bronnen, a.u.b. Of morgen een klacht
bij de rechter (hoera, eindelijk wat centen
verdienen...). Dat deze Meneer De Zutter rap bij zijn huisdokter loopt, om een medisch attest te gaan halen, waar duidelijk vermeld wordt, dat hij aan hallucinaties lijdt. Te veel cannabis, misschien...? De Winter heeft toch gelijk, dat is slecht voor de geestelijke gezondheid. Evola lezen is zeker en vast beter.
Robert Steuckers.
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Polonais et Tchèques contre les missiles US
Les Polonais opposés au bouclier antimissile américain dans leur pays
(AFP, 23 avr 07) Le projet d’installer en Pologne des éléments du bouclier antimissile américain suscite l’opposition de 57 pc des Polonais, alors que 25 pc y sont favorables, selon un sondage publié lundi.
Dix-huit pour cent des personnes interrogées n’avaient pas d’opinion, selon ce sondage de l’institut CBOS, réalisé du 30 mars au 2 avril auprès d’un échantillon de 937 Polonais adultes.
Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, était attendu mardi à Varsovie pour discuter de cette question avec les responsables polonais. Le Premier ministre polonais Jaroslaw Kaczynski a récemment déclaré que la Pologne voulait que des éléments du bouclier antimissile américain soient installés sur son territoire, “mais pas à n’importe quel prix”, sans autres précisions.
Les Etats-Unis veulent installer en Pologne dix missiles intercepteurs et un radar ultra-perfectionné en République tchèque, des éléments de leur bouclier antimissile. Ce projet a été très mal accueilli par la Russie qui y voit une atteinte directe à sa sécurité.
L’opinion publique tchèque n’est guère plus favorable aux projets américains. Plus de trois Tchèques sur cinq (61 pc) sont opposés à l’installation de la station radar, selon un récent sondage de l’institut CVVM.
Article printed from AMIBe: http://be.altermedia.info
URL to article: http://be.altermedia.info/politique/les-polonais-opposes-au-bouclier-antimissile-americain-dans-leur-pays_6367.html
13:07 Publié dans Affaires européennes, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Citation d'Aldous Huxley
"[…] par le moyen de méthodes toujours plus efficaces de manipulation mentale, les démocraties changeront de nature. Les vieilles formes pittoresques - élections, parlements, hautes cours de justice - demeureront mais la substance sous-jacente sera une nouvelle forme de totalitarisme non violent.
Toutes les appellations traditionnelles, tous les slogans consacrés resteront exactement ce qu’ils étaient au bon vieux temps, la démocratie et la liberté seront les thèmes de toutes les émissions radiodiffusées et de tous les éditoriaux mais […] l’oligarchie au pouvoir et son élite hautement qualifiée de soldats, de policiers, de fabricants de pensée, de manipulateurs mentaux mènera tout et tout le monde comme bon lui semblera."
Aldous Huxley - Retour au meilleur des mondes - 1959
06:15 Publié dans Définitions, Philosophie, Théorie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
W. Benjamin & le mythe du "Progrès"
Walter Benjamin a démonté le mythe du “Progrès”
De nouvelles hypothèses sur la mort du philosophe juif-allemand : a-t-il été assassiné sur ordre de Staline?
26 septembre 1940: Walter Benjamin, philosophe et critique littéraire, Juif de nationalité allemande, pris au piège dans la France de Vichy, réussit a obtenir à Marseille un visa pour les Etats-Unis. Mais le groupe de réfugiés, auquel il se joint à Port Bou, sur la frontière espagnole, trouve la frontière fermée. Pendant la nuit, après avoir écrit une lettre à son ami Théodore Adorno, Benjamin absorbe un poison qui lui ôte la vie.
Stephen Schwartz, journaliste et historien américain du communisme, vient d'affirmer, ces jours-ci, que Walter Benjamin a fort probablement été assassiné sur ordre de Staline. Schwartz a pu réfuter le témoignage de Henny Gurland, la femme, qui, à l'époque, accompagnait le philosophe et avait affirmé que celui-ci s'était suicidé parce qu'on lui avait refusé l'entrée sur le territoire espagnol. D'après Schwartz, Staline aurait ordonné l'assassinat de Benjamin parce que le philosophe, qui avait été l'un de ses principaux fidèles, était devenu anti-communiste depuis le Pacte germano-soviétique de 1939, pacte scellant l'alliance entre l'Union Soviétique et l'Allemagne nationale-socialiste. La solution à ce mystère se serait trouvée dans le manuscrit que le philosophe avait transporté d'Allemagne en France et s'apprêtait à emmener avec lui en Espagne puis aux Etats-Unis. Ce manuscrit a mystérieusement disparu.
Des lunettes sur le nez, l'automne au cœur
Par-delà toutes les hypothèses plus ou moins sérieuses ou fantaisistes que l'on émet à son sujet, Walter Benjamin reste un personnage d'une grande importance historique. «L'intellectuel est un homme avec des lunettes sur le nez et l'automne au cœur» : plus que tout autre citation, cette phrase nous aide à comprendre le drame humain de ce grand protagoniste du débat culturel du siècle qui vient de s'écouler.
Né à Berlin en 1892, il a étudié la philosophie d'abord à l'université de sa ville natale, puis à Munich et à Berne. Walter Benjamin a commencé à jouir d'une certaine notoriété en collaborant aux principales feuilles littéraires d'Allemagne. Il termine ses études et obtient son diplôme en 1918, mais n'obtint aucune chaire et dut se contenter de la position de précepteur libre, malgré qu'il ait présenté aux autorités universitaires un texte, considéré aujourd'hui comme un chef-d'œuvre: « Le drame dans le baroque allemand ».
Un “marxisme” contrebalancé par des études sur la mystique juive
Son intarissable inquiétude existentielle l'a poussé, depuis sa jeunesse, à voyager à travers toute l'Europe, avec de longs séjours à Paris, sa ville de prédilection, tout en s'immergeant dans une recherche du point de convergence entre le messianisme juif et l'internationalisme prolétarien, entre le sionisme et le communisme. En 1926, il pense adhérer au parti communiste allemand, mais, finalement, ne se décide jamais, encore moins après la prise de pouvoir par Hitler en 1933-34. L'histoire de son amour pour Asja Lacis, à la suite de sa séparation d'avec sa femme Dora Pollak, a contribué, tout comme son amitié avec Brecht, Bloch, Lukacs et Adorno, à le rapprocher du communisme. Cependant son amitié avec Gershom Scholem, principal exposant de la mystique juive, a contrebalancé l'influence du marxisme, infléchissant sa pensée dans un sens plus religieux. Mais à l'élément religieux de la pensée de Benjamin s'opposait une préoccupation toute différente : l'avancée des fascismes, qui semblait irrésistible et qui le poussait vers le communisme. Benjamin, dans le fond, est resté à mi-chemin entre Moscou et Jérusalem, entre la philosophie marxiste et la mystique juive. Comme Kafka —à qui il consacrera en 1934 un essai devenu célèbre— Benjamin pensait, de manière obsédante, à la nécessité d'apprendre l'hébreu moderne et à la possibilité de se réfugier en Palestine, où il espérait enseigner les littératures française et allemande. Sa voie personnelle le conduisit continuellement à se rapprocher du sionisme et du judaïsme orthodoxe; il s'en est rapproché toute sa vie, mais ne l'a jamais atteint, sans nul doute à cause de sa mort prématurée.
Après l'avènement du national-socialisme en Allemagne, Benjamin a renforcé sa propre tendance au nomadisme, en s'installant d'abord à Paris, puis à Ibiza, puis, ensuite, au Danemark, où il fut l'hôte de Bertold Brecht. Ses œuvres fondamentales sont : «Pour une critique de la violence » (1921), « La tâche du traducteur » (1923), « Les affinités électives chez Goethe » (1925), « Origines du drame allemand » (1928), « Karl Kraus » (1931), «L'œuvre d'art à l'époque de la reproductibilité technique » (1936).
Un poison donné par Arthur Koestler
En 1938, il apprend que son frère Georg, opposant au nazisme, est mort à Mauthausen, après quatre années de détention. En septembre 1939, les troupes nationales-socialistes allemandes envahissent la Pologne, ce qui déclenche la seconde guerre mondiale. Benjamin, comme bon nombre d'autres réfugiés, est arrêté par les autorités françaises de la IIIe République et interné dans un “camp de rassemblement”, où il restera deux mois, avant d'être libéré grâce à l'intervention de quelques amis. Décidé à traverser la frontière espagnole, Benjamin transportait avec lui du poison qui lui avait été donné par son ami Arthur Koestler à Marseille. Il pensait en faire usage au cas où il serait tombé aux mains de la Gestapo. Mais quand à Port Bou, les gardes civils espagnols ferment la frontière et interdisent aux réfugiés de la franchir et menacent de les refouler en France, ses nerfs craquent. Pendant la nuit, il met fin à ses jours. Du moins probablement. Il avait 48 ans. Après la guerre, son ami Théodore Adorno, philosophe et musicologue de réputation mondiale, fera connaître au grand public l'œuvre de Benjamin, exactement comme Max Brod l'avait fait pour Kafka.
Une pensée où coexistent deux filons
Dans la pensée de Walter Benjamin coexistaient deux filons : le filon religieux et le filon politique; il y avait donc son intérêt pour la mystique juive et son attirance pour la philosophie marxiste. Le grand philosophe et critique littéraire ne fut toutefois pas un juif orthodoxe, comme il ne fut jamais non plus un véritable militant communiste. Dans sa pensée, ces deux références alternent continuellement sans jamais, pourtant, donner vie à une réelle fusion, comme ce fut le cas dans l'œuvre de son ami Ernst Bloch, pour qui la religion juive nourrit le messianisme marxiste. Bloch a “immanentisé” le judaïsme (et le christianisme), en en faisant des tentatives eschatologiques de dépassement de l'injustice sur terre; ce sont ces veines religieuses qui enrichissent l'aspect messianique bien présent dans la pensée de Marx. Benjamin a commencé par se fermer à la religion, pas ne pas dépasser un stade simplement mystique et pour relier celui-ci à une perspective messianique. Le marxisme, il ne s'en sert que pour nier la réalité présente, plus que pour proposer une réelle alternative politique.
En même temps, sans se décider à s'installer à Jérusalem, il demeure fasciné par l'expérience sioniste en Palestine, suscitant, à ce propos, la colère de son ami Bertold Brecht, qui l'accuse de soutenir un “fascisme juif”.
Dix-huit aphorismes sur la philosophie de l'histoire
Benjamin, déjà bien avant le pacte Ribbentrop/Molotov, ne voyait plus Moscou comme une véritable alternative à Jérusalem. Le communisme n'avait de valeur, pour lui, que comme force anti-capitaliste et anti-nazie, non pas comme une force politique autonome. Témoignage de son hérésie idéologique, qui le faisait souffrir : les dix-huit aphorismes de ses “thèses sur une philosophie de l'histoire”, où il prend son inspiration dans le tableau “Angelus Novus” de Paul Klee et attaque le mythe du progrès, dont les origines résident dans la pensée des Lumières, et qui imprègne aussi le marxisme. Benjamin ne croit pas au Progrès qui s'est substitué, dans la conscience des hommes, à la Providence divine. Le progrès est une idolâtrie qui illusionne les hommes, désormais éloignés de la vérité parce qu'éloignés de la perspective religieuse. Par ce refus du mythe fondateur de la modernité se clôt la parabole humaine et la trajectoire intellectuelle de ce grand homme de culture, partagé entre sa fascination pour la lutte politique et sa fidélité, non orthodoxe, à la foi de ses pères.
Martino MORA.
(article paru dans La Padania, 18 juillet 2001; http://www.lapadania.com ).
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Reichsidee und europäische Neuordnung
Reichsidee und europäische Neuordnung
Von Jürgen Schwab
Gefunden auf: http://www.die-kommenden.net/
"Eine Träne für das alte Reich" vergoß unlängst Michael Stürmer. Der etablierte bundesrepublikanische Historiker ließ sich zu dieser Gefühlsregung ausgerechnet in seiner Kolumne hinreißen, die in der Tageszeitung Die Welt erscheint. [1] Das Springer-Blatt, das laut seines Tendenzschutzes der Freundschaft mit den USA und Israel verpflichtet ist, hat sich bislang nicht als Forum für Reichspatrioten positioniert. Gerade deshalb ist es bemerkenswert, daß Stürmer in dieser Zeitung schreibt:
"Im Vergleich mit dem Absolutismus in Frankreich, Spanien oder Schweden oder mit der britischen Parlamentsoligarchie war das alte Reich Inbegriff des Pluralismus, des friedlich-schiedlichen Ausgleichs, des Genossenschaftswesens und der Rechtlichkeit. [...] Es gab nach 1945 wahrhaftig Grund, die NS-Diktatur als soziale Revolution und Nihilismus zu begreifen. Zehn Jahrhunderte deutscher Geschichte aber als zwanghafte Vorgeschichte abzutun - dazu bestand kein Grund." [2]
Das Zitat Stürmers macht deutlich, daß den Deutschen ihre Geschichte und vor allem ihre über 1.000 Jahre andauernde Reichsgeschichte gestohlen wurde. Die Ursache dafür reicht bis zur alliierten Konferenz von Teheran vom 28. November bis zum 1. Dezember 1943 zurück. Bei diesem Treffen gab US-Präsident Franklin Delano Roosevelt das psychologische Kriegsziel aus, daß nach dem Sieg über Deutschland das "Konzept des Reiches" nicht im Bewußtsein der Deutschen bleiben dürfe und dieses Wort "Reich" aus der Sprache der Besiegten gestrichen werden solle. In einem Momorandum für den US-Außenminister vom 6. April 1945 bekräftigte Roosevelt noch einmal sein Vorhaben, das Wort "Reich" aus dem deutschen Sprachschatz zu eliminieren.[3] Diese linguistische Entmündigung sollte schon alleine als Herausforderung für gegenwärtige deutsche Denker gelten.
Reichsbegriff und Reichsidee
Vom religiösen und mythologischen Bedeutungsgehalt einmal abgesehen, so ist das Reich die politische Ordnung, in der die Deutschen seit über 1.000 Jahren lebten. Der Begriff "Reich" ist laut Herkunftswörterbuch des Duden-Verlages germanisch-keltischen Ursprungs und bedeutete so viel wie "Herrscher, Fürst, König". Somit wäre der Begriff "Reich" personifizierbar in einer Herrschergestalt. Daneben trat die Bedeutung im Sinne von "einem Herrscher untertäniges Gebiet, Herrschaftsbereich", was einem Territorium gleichkommen würde. Zudem galt auch noch die ganz allgemeine Bedeutung von "Herrschaft, Macht". Im Deutschen bezeichnete das Wort einerseits das (deutsche) "Reich", andererseits auch die Stände des Reiches - somit also sowohl die Gesamtheit des Reiches als auch seine territorialen Bestandteile.[4]
Der Reichsbegriff selbst sollte heute allerdings im öffentlichen Raum sparsam verwendet werden, da die Gegenwartsdeutschen - außerhalb kleiner nationaler Zirkel - mit ihm nichts mehr positives, sinnstiftendes verbinden können. Deshalb hat auch der Verfasser in der vorausgegangenen Begriffsbestimmung durchgehend die Vergangenheitsform gewählt. Vermutlich würde bei einer gegenwärtigen Umfrage herauskommen, daß das ,Reich' für ,Hitler' und ,Auschwitz' stehe, also für ein Zerrbild des Dritten Reiches. Würde man heute einer nationalen Partei empfehlen, mit dem Begriff des ,Reiches' Wahlkampf zu betreiben, also Plakate und Flugblätter zu beschriften, so würde man diese zur Erfolglosigkeit einladen. Was von Reichspatrioten gut gemeint sein mag, kann auf einer vorschnell eröffneten "Reichsspielwiese" [5] Schaden nehmen. Solange die Reichsidee in Vergessenheit geraten ist, sollte man mit der bloßen Worthülse vom ,Reich' nicht hausieren gehen.
Die vielfältige Reichstradition
Viel einfacher als die Frage zu beantworten, was die Reichsidee in ihrer Vielfalt bedeutet, dürfte zu erklären sein, was mit ihr unvereinbar ist. Für den amtierenden Außenminister der BRD, Joseph Fischer, steht fest: "Kein Land ist gegenwärtig so wenig reichsorientiert wie die Bundesrepublik Deutschland." [6] Den Grund hierfür nennt uns einer der Väter des BRD-Grundgesetzes Carlo Schmid (SPD), der die BRD "als die Organisationsform einer Modalität der Fremdherrschaft" bezeichnete.[7] Die BRD ist also das Anti-Reich auf deutschem Boden, auch wenn das Bundesverfassungsgericht in seinem Urteil von 1973 erklärte, [8] daß die BRD zwar nicht als "Rechtsnachfolger" des Deutschen Reiches, aber dennoch "teilidentisch" mit ihm sei. Die vermeintliche Teilidentität soll wohl erklären, daß irgend ein pseudostaatliches Gebilde nach 1945 für diverse ,Wiedergutmachungsforderungen' und ,Gebietsabtretungen' der Ansprechpartner darstellen mußte. Demgegenüber sind sowohl die BRD als auch die (bereits verblichene) DDR und die RÖ Reichszerteilungsstaaten, die - als bloße Teilnachfolger - niemals völkerrechtlich legitimiert sind, für das Deutsche Reich - als Ganzes - zu sprechen, das seit der von den Alliierten vorgenommenen Verhaftung der Reichsregierung Dönitz am 23. Mai 1945 handlungsunfähig ist. Zumindest in diesem einen Punkt, der völkerrechtlichen Lage Deutschlands, kommt eine Fundamentalopposition um den Reichsbegriff nicht herum. Der mögliche Hinweis, das Dritte Reich habe die Reichsidee verfehlt, wäre an dieser Stelle irreführend, da es hier ausschließlich um den Traditionsbruch seit dem 23. Mai 1945 und die völkerrechtliche Position geht, die zu verteidigen ist. Mit dieser völkerrechtlichen Feststellung ist selbstverständlich nicht gesagt, daß gegenwärtige Reichspatrioten systempolitisch an das Dritte Reich anknüpfen sollten.
Grundsätzlich ist der Reichsbegriff ein offener Begriff, der nicht begrifflich eindeutig und widerspruchslos festlegt werden kann. Die Reichsidee ist vielfältig, besitzt mehrere Traditionsstränge und ist nicht selten widersprüchlich. Eine ausschließliche Fixierung auf eine alternative nationalstaatliche Ordnung der Deutschen, verfehlt den Bedeutungsgehalt des Reichsbegriffs deshalb, weil hierbei zum einen der supranationale Bezug der Reichsidee komplett unterschlagen wird, zum anderen geht die Frage nach der geeigneten Staats- und Regierungsform am Thema vorbei, da die Reichsidee in dieser Hinsicht geschichtlich völlig offen ist. Denn in der über 1.000 Jahre langen (deutschen) Reichsgeschichte finden wir - bezogen auf das Gesamtreich - Epochen der Erbmonarchie ebenso vor wir wie solche der Wahlmonarchie, bei der die Kurfürsten den deutschen König wählten. Hinzu kommen in der jüngeren Zeit republikanische Phasen - wie die Weimarer Republik und das Dritte Reich.
Zudem hat das ,Reich' eine metaphysische bzw. religiöse Dimension. Und auch bei dieser Thematik gibt es verschiedene Traditionsstränge. Mit der Reichsgeschichte verbunden ist die Geschichte der zunächst heidnischen germanischen Stämme ebenso wie das abendländische Christentum. Zu dieser reichen Kultur des Reiches gehören demnach die ,betenden Hände' Albrecht Dürers, die christlich inspiriert sind, ebenso wie das germanische Nibelungenlied.
Die Frage, welche Religion eines Tages wieder im Reich vorherrschen wird, dürfte offen sein. Wahrscheinlich wird weder das Christentum noch das Heidentum die allein vorherrschende Religion sein, sondern beide werden sich als Teile eines erneuerten Ganzen, einer neuen Reichstheologie begreifen müssen, derzufolge der Staat als Repräsentant des allgemeinen Interesses über den besonderen Interessen von Kirchen und Verbänden stehen wird. Wir sollten heute vielmehr im Sinne von Georg Wilhelm Friedrich Hegels Philosophie der Geschichte [9] sowohl das germanische Heidentum als auch das Christentum als lediglich historisch-geistige Entwicklungsstufen begreifen, die das deutsche Volk und die europäischen Völker insgesamt hindurchzugehen haben, um diesen Religionstypen in ihrer ursprünglichen Form allmählich zu entschlüpfen, damit - in dialektischer Weise - aus dem zuvor bestandenen, Heidentum (These) und Christentum (Antithese), ein neues Drittes (Synthese) entstehen kann.
Nach dieser Einschätzung wird es hinter das Jahr 496 nach Christi kein zurück geben, als der Franken-König Chlodwig I. den katholischen christlichen Glauben annahm und somit den Abfall der Germanen vom Heidentum einleitete. Dieser Katholizismus überwand daraufhin das arianische Christentum, dem einige Stämme, vor allem der Ost-Germanen anhingen. Aber es wird auch hinter das Jahr 1517 kein Zurück geben, als Martin Luther seine ,95 Thesen über den Ablaß' an das Tor der Wittenberger Schloßkirche schlug. Denn von nun an gibt es zumindest zwei christliche Konfessionen in Deutschland und dazu noch manche Anhänger des Heidentums, von denen alle nicht behaupten können, die Mehrheit der Deutschen hinter sich zu haben, von den vielen Konfessionslosen, die keiner Kirche angehören, wie der Verfasser, einmal abgesehen.
Welche Völker umfaßt das Reich?
Umstritten ist ebenso, ob der Reichsbegriff auch im Plural oder ausschließlich im Singular zu wenden ist. Hiermit ist nicht in ersten Linie der Sinn oder Unsinn einer chronologischen Abfolge gemeint (Erstes, Zweites, Drittes Reich), sondern die globale Dimension. Kann es neben einem deutschen bzw. mitteleuropäischen Reich noch andere Reiche geben? Carl Schmitt plädierte dafür, den Reichsbegriff in das Völkerecht aufzunehmen [10], womit klar sein dürfte, daß der deutsche Völkerrechtler die Existenz mehrerer Reiche voraussetzte, womit die christlich-mittelalterliche Vorstellung von dem einen Reich, das es universal nur geben könne, durchbrochen wäre.
Vielfältig sind auch die Möglichkeiten der geopolitischen Erstreckung der - auf Europa bezogenen - Reichsidee. Der Verfasser hält allerdings die Vorstellung, das ,Reich' an sich müsse sich territorial auf Gesamteuropa erstrecken bzw. Europa habe ein ,Reich' zu sein [11], für nicht zutreffend. Noch utopischer wird es, wenn uns Martin Schwarz "Eurasien als Nation" verkaufen möchte. [12] Wir sollten vielmehr davon ausgehen, daß Europa aus mehreren Reichen bestehen kann, da es potentiell auch mehrere europäische hegemoniale Ansprüche gibt. So trifft sich die deutsch-österreichische Hegemonialbestrebung mit der italienischen, russischen und türkischen auf dem Balkan [13], die deutsche und die französische in der Schweiz, in Elsaß-Lothringen und auf den Territorien der Benelux-Staaten, die deutsche und die russische im Baltikum und der deutsch-österreichische Gebietsanspruch mit dem italienischen in Südtirol - um nur wenige Beispiele zu nennen.
Wenn wir Rußlands nichteuropäische Gebiete mitberücksichtigen, wäre die Vorstellung von einem "Reich Europa" umso mehr absurd. Natürlich müßte es uns darum gehen, - um es in der Sprache Carl Schmitts auszudrücken - eine völkerrechtliche Großraumordnung zu denken, die von Lissabon bis Wladiwostok reicht. In diesem Großraum hätte der Grundsatz vom "Interventionsverbot für raumfremde Mächte" zu gelten. [14] Die Pervertierung eines solchen Konzept bestünde lediglich in der irrigen Annahme, ein solcher Raum könnte dauerhaft von einer Hauptstadt aus regiert und befriedet werden. Dieses auf Dauer zum Scheitern verurteilte Unternehmen wurde bereits viermal in der Geschichte versucht: Von Rom aus versuchte dies Julius Cäsar, von Paris aus Napoleon, von Berlin Adolf Hitler und von Moskau Josef Stalin. Der Versuch, Europa dauerhaft von einer Hauptstadt aus zu regieren, kann dauerhaft nicht gelingen, weil dies die Kräfte eines einzelnen Reichsvolkes übersteigen würde und zudem nur mit erheblichem Zwang, sprich Unterdrückung gegen die Völker verbunden wäre. Deshalb ist eine auf Gesamteuropa, zuzüglich Sibirien angelegte Großraumordnung immer in mehren hegemonialen Teilräumen zu denken, die von zumindest drei Hauptstädten bestimmt wird. Naheliegend ist dabei die Achse Paris-Berlin-Moskau. Was die Berliner und Wiener Perspektive, also die deutsche Reichsidee betrifft, so bestehen geschichtlich zumindest fünf geopolitische Räume. Natürlich ist es - lagebedingt - in dem ein oder anderen Fall möglich, die Ansätze zu kombinieren:
1. Der kerneuropäische Raum: Das wäre Deutschland und seine westlichen Nachbarn, also Deutschland, Frankreich und die Beneluxstaaten. Das entspräche in etwa dem alten Frankenreich ohne Reichsitalien.
2. Der zwischeneuropäische Raum: Das wäre der Raum ,zwischen' Deutschland und Rußland, also Deutschland und seine östlichen Nachbarn, Ostmitteleuropa und der Balkan. Hiermit würde man die Idee der Ostkolonisation von Preußen und Österreich wieder aufgreifen. Es würde sich dabei um eine heterogene Völkergenossenschaft handeln: germanische sowie west- und südslawische Völker. Hinzu kämen Esten, Ungarn, Rumänen und vielleicht noch kleinere muslimische Völker (u.a. Bosnien).
3. Die südliche Erstreckung: Das wäre Deutschland und Italien. Geschichtlich könnte man hier ans mittelalterliche Reich, vor allem an das der Hohenstaufen, aber auch an die sogenannte ,Achse' Berlin-Rom von Hitler und Mussolini anknüpfen. Als Stolperstein würde sich hierbei wohl das Südtirolproblem erweisen.
4. Das großgermanische Reich: Hierbei würde der Schwerpunkt auf dem Rassebegriff liegen. Geographisch wäre das vor allem Deutschland und seine nördlichen Nachbarn: Dänemark, Norwegen, Schweden, aber auch die Niederlande (Holland und Flandern). Kritisch zu hinterfragen wäre, ob Deutschland und Skandinavien überhaupt eine geopolitische Einheit bilden. Der Hinweis von großgermanischen Propagandisten, auch romanische und slawische Völker könnten in ein solches Konzept eingebunden werden, ist reine Wunschvorstellung, da diese Völker sich immer als zweitklassig in einem explizit großgermanischen Reich empfinden werden. Noch so gut gemeinte Entkräftungsargumente wie: Die Spanier haben die Westgoten, die Norditaliener die Langobarden, die Nordfranzosen die Franken, die Polen die Vandalen, die Russen und Ukrainer die Waräger als Vorfahren, gehen ins Leere und werden dort als ,Pangermanismus' interpretiert.
5. Der nordeurasische Großraum: Das heißt Europa, einschließlich Rußland und Sibirien. Dieser großräumige Ansatz wurde bereits eingangs dieser Betrachtung angesprochen. Ein solches Konzept ist nicht mittels einer festgefügten Reichsordnung, sondern nur mittels einer Achse, durch einen loseren Verbund mehrerer hegemonialer Sphären möglich. Als Vordenker können wir Carl Schmitt [15], Ernst Jünger [16] und Ernst Niekisch anführen. Niekisch plädierte für eine germanisch-slawische Synthese, die sich allerdings gegen den Westen, gegen das romanische Europa und die angelsächsische Welt zu richten hätte. [17]
Kaiser- und Königreich zugleich
Ein Reich benötigt eine klare Herrschaftsstruktur, die vor allem von einer Unterscheidung von Zentrum und Peripherie auszugehen hat. Im Zentrum steht immer das Reichsvolk, das die Reichsgenossen in der Peripherie führt. Die Reichsfähigkeit ist dann gegeben, wenn die Führenden ihre Verantwortung für das Ganze und die Geführten den Nutzen aller erkennen und Überheblichkeit und Unterdrückung im Bewußtsein beider Seiten ausbleiben.
Am Anfang aller Bemühungen sollte die Herrschaftsfähigkeit des Reichsvolkes stehen. Solange der deutsche Kern - gerade auch in bevölkerungspolitischer Sicht - weiterhin dahinfault, sind alle - oben genannten - geopolitischen Varianten reine Luftschlösser. Erst wenn der deutsche Kern wieder kernig geworden ist, also alle Spielarten von Fremdherrschaft und Verausländerung (wirtschaftlich, kulturell, militärisch und bevölkerungspolitisch) abgeschüttelt sind, wird sich alles weitere - eine begabte Regierungsmannschaft vorausgesetzt - von selbst ergeben. Die oben genannten geopolitischen Möglichkeiten wären dann je nach Lage umsetzbar. Zuallererst müssen jedoch die Deutschen wieder staatsfähig werden. Deshalb ist die Wiedergewinnung eines souveränen Nationalstaats die Grundvoraussetzung und eben nicht der Widerspruch zur Verwirklichung der Reichsidee. Das (deutsche) Reich ist deshalb Nationalstaat und überstaatlicher Großraum zugleich. Die Verwirklichung der Reichsidee ist freilich erst mit Erreichen des letzten (überstaatlichen) Stadiums gegeben.
Daß beide Pole des ordnungspolitischen Denkens der Deutschen zwingend aufeinander angewiesen sind, lehrt uns das Lexikon des Konservatismus , das dem Reichsbegriff Gültigkeit zumißt - "gleichlautend sowohl für das Regnum wie für das Imperium [...]." [18] So war ja der oberste weltliche Herrscher des ,Heiligen Römischen Reiches Deutscher Nation' deutscher König und römischer Kaiser zugleich; und daneben hatte er noch andere Titel, wie die Hohenstaufen Herzöge von Schwaben waren. Der ,deutsche König' war im Prinzip der vormoderne Vorgänger des Staatsoberhauptes des deutschen Nationalstaates, als ,römischer Kaiser' jedoch hatte er einen übernationalen und überstaatlichen Herrschaftsanspruch, der dem Ideal nach die gesamte Christenheit, also damals das gesamte europäische Abendland umfaßte.
Mit dem Titel des ,römischen Kaisers' war die Idee der translatio imperii verbunden, derzufolge es nur ein Reich geben könne und dieses Reich von den Römern an die alten Franken des fränkischen Gesamtreiches und von diesen auf die Deutschen des Ost-Frankenreiches übertragen worden sei. Die Deutschen haben dieses Reich inne seit der Kaiser-Krönung Ottos des Großen im Jahre 962. Einen gesamtdeutschen König haben wir bereits seit dem Jahr 911, als Konrad I. von den deutschen Herzögen zum deutschen König gewählt wurde. Somit reicht sowohl die deutsche Reichstradition als auch die Tradition des deutschen (vormodernen) Nationalstaats jeweils bis ins 10. Jahrhundert zurück. In diesem Sinne hat das ordnungspolitische Denken der Deutschen zwischen dem Nationalstaat und der supranationalen Reichsidee zu verlaufen. Zwischen diesen beiden Extrempolen muß die richtige Mitte gefunden werden. Wer das ,Reich' nur als Nationalstaat versteht, würde einer erneuten ,Einkreisung' Deutschlands das Wort reden, wobei am Ende der Entwicklung das finis germaniae stehen würde. Hingegen ein supranationales Reich, dem ein staatsfähiger deutscher Kern fehlen würde, käme einem handlungsunfähigen "Monstrum" gleich, das bereits Samuel Pufendorf im Heiligen Römischen Deutscher Nation erkannt hatte [19], das - nach dem Niedergang der Dynastie der Hohenstaufen (nach 1254) - zwar viel Transzendenz, aber wenig Herrschaft besessen hatte.
Dieses Verhängnis ist dann in den folgenden Jahrhunderten durch die unselige Hausmachtpolitik der Habsburger, die den deutschen Kern vernachläßigte, und durch die eigensinnige Reichsfeindlichkeit der Hohenzollern, die vor räuberischen Überfällen (1741 auf Schlesien) und Bündnissen mit Frankreich und England nicht zurückschreckte, auf die Spitze getrieben worden. Als dann aus den reichsfeindlichen Piefkes Reichspatrioten geworden waren, näherte sich das kleindeutsche Bismarckreich (1871-1918) strukturell dem von vielen Deutschen lange ersehnten Ideal des Nationalstaats an. Daß Österreich aus diesem kleindeutschen Reich ausgegrenzt blieb und dieses Gebilde auch sonst wenig der überstaatlichen Perspektive der Reichsidee entsprach, ist wohl im ersten Falle der geschichtlichen Notwendigkeit, im zweiten der Übermacht an Feinden zuzuschreiben gewesen, der sich das Zweite Deutsche Kaiserreich - im Zweibund mit Österreich-Ungarn - im Ersten Weltkrieg (1914-1918) leider nicht erfolgreich erwehren konnte.
Auch der Weltkriegsteilnehmer Adolf Hitler scheiterte gut zwei Jahrzehnte später an einer Übermacht an Feinden. Freilich war die totale Niederlage im Jahr 1945 auch auf das eigene Versagen zurückzuführen. Der Sieg wäre immerhin möglich gewesen, wenn man zum einen rechtzeitig erkannt hätte, daß - gerade im Verhältnis zu den angelsächsischen Mächten - der Rassebegriff zwar ein naturwissenschaftlicher, aber eben kein politischer (Gemeinschafts-) Begriff ist. Zum anderen hätte man - zugunsten der eigenen Glaubwürdigkeit - das Selbstbestimmungsrecht der Völker, das man ein paar Jahre zuvor aus der Position der Schwäche gegenüber dem System der Pariser Vorortverträge selbst eingefordert hatte, in der Position der Stärke angekommen, auch anderen, vor allem den slawischen Völkern zugestehen müssen. [20] - Aus dieser Fülle an über 1.000jähriger reichischer Erfahrungen sind die Lehren für eine künftige deutsche Reichspolitik zu ziehen. Die Umsetzung derselben bedingt freilich den globalen Sturz des Gegenreiches, der Vereinigten Staaten von Amerika.
Fußnoten:
[1] Michael Stürmer in Die Welt vom 16.10.2003
[2] Ebd.
[3] Quelle: Die F. D. Roosevelt-Papers, einzusehen in der F.D.R.-Library: roosevelt.liberary@nara.gov
[4] Günther Drosdowski (Hg.): Duden. Das Herkunftswörterbuch, Bd. 7. 2. Auflage, Dudenverlag, Mann heim/Wien/Zürich 1989, S. 581
[5] Hans-Dietrich Sander in Staatsbriefe 2/2000
[6] Joseph Fischer im Gespräch mit dem französischen Politiker Jean-Pierre Chevènement, veröffentlicht in Die Zeit, Nr. 26/2000
[7] Rede des Abgeordneten Dr. Carlo Schmid im Parlamentarischen Rat, am 8. September 1948. A ufgezeichnet in "Der Parlamentarische Rat 1948-1949, Akten und Protokolle", Band 9, herausgegeben vom Deutschen Bundestag und vom Bundesarchiv, Harald Boldt Verlag im R. Oldenbourg Verlag, München 1996, Seite 20 ff. Im Archiv des Bundestages stehen die Protokolle gebunden im Büro von Günther J. Weller
[8] Entscheidung des Bundesverfassungsgerichts vom 31.07.1973 zum Grundlagenvertrag zwischen der BRD und der DDR, BVerfGE 36,1
[9] Georg Wilhelm Friedrich Hegel: Vorlesungen der Philosophie der Geschichte. Werke 12. Suhrkamp Verlag, Frankfurt/Main 1986. S. 413-540 ("Die germanische Welt")
[10] Carl Schmitt: Völkerrechtliche Großraumordnung mit Interventionsverbot für raumfremde Mächte. Ein Beitrag zum Reichsbegriff im Völkerrecht. (Erstausgabe, Kiel 1939) Duncker & Humblot, Berlin 1991, S. 49-63 ("Der Reichsbegriff im Völkerrecht")
[11] Vgl. zu dieser Position die Schrift von Bernhard Schaub: Reich Europa. 3. Auflage im Verlag WotansWort, Kreuzlingen 2003, S. 39: "Das Reich wird, nachdem sich Europa aus der atlantischen Bevormundung gelöst haben wird, folgende geografische Gestalt haben: Es umfaßt alle europäischen Nationen, von Island bis Griechenland, von Iberien bis Finnland [...]." Rußland gehört allerdings nach dieser Konzeption nicht zum europäischen "Reich", es bildet vielmehr ein eigenes
[12] Martin Schwarz: Europa als Nation. Veröffentlicht bei: www.die-kommenden.net
[13] Die Türkei ist freilich aus europäischer Sicht als raumfremde Macht zu erkennen
[14] So der auszugsweise Titel der bereits erwähnten Schrift Carl Schmitts
[15] Vgl. ebd.
[16] Vgl. Ernst Jünger: Der Friede. Fritz Rampf, Stuttgart 1985, S. 23: "Wenn alle Vaterländer nun aus der Asche dieses [Zweiten Welt-] Krieges größer und mächtiger auferstehen sollen, so leuchtet ein, daß das nicht auf der Ebene, auf der der Kampf entbrannte, möglich ist. Der Raum- und Machtgewinn der einen darf nicht durch Minderung der anderen geschehen."
[17] Vgl. Ernst Niekisch: Europa betet. (Erstveröffentlichung 1930) Zitiert nach: Ernst Niekisch. Widertand. Ausgewählte Aufsätze aus seinen "Blättern für sozialistische und nationalrevolutionäre Politik". Uwe Sauermann (Hg.). Sinus-Verlag. Krefeld 1982, S. 43-55, hier S. 49
[18] Christoph von Thienen-Adlerflycht: Reich, in: Lexikon des Konservatismus. Caspar von Schrenck-Notzing (Hg.). Leopold Stocker Verlag, Graz 1996, S. 446-453, hier S. 446
[19] Samuel Pufendorf: Die Verfassung des deutschen Reiches. (Erstausgabe 1667) Reclam Verlag, Stuttgart 1994, S. 106
[20] Hierbei ist besonders der nationalsozialistische Imperialismus im Osten hervorzuheben, der in Heinrich Himmler, Hermann Göring, Martin Bormann und Erich Koch seine Hauptvertreter hatte. Vgl. Alfred Rosenbergs Aufzeichnungen in der Nürnberger Todeszelle, veröffentlicht unter dem Titel: Großdeutschland. Traum und Tragödie. Rosenbergs Kritik am Hitlerismus, Heinrich Härtle (Hg.). 2. Auflage im Selbstverlag H. Härtle, München 1970, S. 149 ff.
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