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mardi, 28 janvier 2014

La culture industrialisée formate les esprits

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LE LIBERALISME CONTRE LES PEUPLES
 
La culture industrialisée formate les esprits

Jacques-Yves Rossignol
Ex: http://metamag.fr

A la fin du XXe siècle, il était devenu impossible de poursuivre la réalisation de profits dans les pays civilisés sans attenter à la conscience des consommateurs solvables par l’industrie culturelle (cinéma, musique, art et ainsi de suite). On est passé à la consommation culturelle à cours forcé. 


Qu’en « libéralisme », la crétinisation par la culture industrialisée soit désormais obligatoire ne heurte pas du tout les consciences. C’est dire ce qu’est réellement le « libéralisme » : une terrifiante aliénation généralisée par une économie de gros argent, une économie accaparée. On observe la généralisation de nouveaux types de mentalités. Mais ces mentalités donnent l’étrange impression d’être comme induites automatiquement, téléguidées.


L’industrie culturelle peut-elle « fabriquer » et former à distance des types humains ? En tous cas, sont apparus en quelques années notamment le masochiste occidental ahuri d’une part et l’immigré rebelle crétin d’autre part. Ahuri et crétin qui ne savent précisément pas comment ils sont formés et à quels mécanismes politiques et économiques ils participent. Ces types humains totalement mécanisés sont bel et bien des fabrications.


Explication. Les bourgeois de la « nouvelle gauche », les bourgeois du catholicisme social, les petits bourgeois convertis à l’activisme mondialiste, les artistes et cultureux participent tous du capitalisme culturel et de son prosélytisme. Populations ahuries, méchantes, hargneuses, ne comprenant pas leur triste état mental et développant une haine insensée vis-à-vis du petit peuple français.


Mais malgré leurs louables efforts, certaines populations blanches restaient réfractaires et rétives à leur nécessaire domestication culturelle. Elles persistaient à cultiver l’insolence, l’impertinence et l’esprit critique et à refuser l’abrutissement par la culture culturelle. Il était urgent de leur adjoindre des pédagogues de choc qui allaient, eux, assurer la transmutation de ces bons vivants en crétins stuporeux et dociles.


Les zombis culturels vont donc être chargés de transformer de gré ou de force ces populations récalcitrantes, qui prétendaient encore rire, plaisanter, badiner, ironiser, en une collection d’atrophiés mentaux. D’où cette fascination, cette adulation des bourgeois masochistes culturels énumérés ci-dessus pour ces héros chargés d’en finir avec le petit peuple français : l’immigré, l’étranger, l’artiste.  Héros acéphales fabriqués à la chaîne par la haute finance et dont l’intervention auprès du peuple blanc est d’ailleurs ratifiée et couverte par tout un arsenal juridique ad hoc. On a les héros que l’on mérite. Le maintien permanent de la population en état d’atrophie mentale par l’industrie culturelle et notamment les drogues sonores (« musique ») constitue un nouveau mode de domination. Les modes de domination ou de coercition antécédents (guerre, esclavage, extermination physique, par exemple) sont, à ce moment de l’histoire, hors-jeu, et sont agités comme des repoussoirs pour faire oublier l’actualité : la crétinisation généralisée.


L’industrie culturelle a créé un nouveau monde ayant distancé et supplanté l’histoire organique. On n’a habituellement pas perçu la révolution mentale complète provoquée par l’industrie culturelle : consciences fabriquées et téléguidées à l’échelle mondiale, maintien permanent des populations en état d’atrophie mentale, fabrication entièrement téléguidées de types de conscience auparavant lentement mûries dans l’histoire réelle (nihilisme, masochisme, « décadence », « romantisme ») au gré des nécessités du marché mondial.  Il faudrait connaître les étapes de l’invention du capitalisme culturel ayant induit et généralisé le fonctionnement mécanique de l’esprit.


Il est certain que l’on peut situer son origine aux Etats-Unis au début du XXe siècle, quelque part au confluent du capitalisme, des industries culturelles naissantes (cinéma, radio, disque) et de l’art primitif précisément revu et corrigé par les acteurs et les financiers de ces industries. En tous cas, ce qui apparaît désormais comme une réalité « naturelle » pour les générations contemporaines est une « fabrication » datée et située, ayant supplanté et arasé le monde historique construit organiquement au cours des siècles. Nous tentons aujourd’hui désespérément de mener une vie humaine au milieu de l’enfer culturel inventé à ce moment, qui a aujourd’hui submergé le globe.

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