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mercredi, 24 septembre 2014

GEORGES VENDRYES - Disparition d'un géant

vendryes_georges_40-photo_mini.jpgGEORGES VENDRYES

Disparition d'un géant

Philippe Berthier
Ex: http://metamag.fr

Ceci est passé inaperçu dans la presse officielle, pourtant un grand physicien nucléaire s'est éteint le 16 septembre, à l'âge 94 ans. Il s'agit de Georges Vendryes. Aucun journal en a parlé naturellement.

Georges Vendryes est considéré comme le père de Superphénix ; en fait il a développé durant sa carrière la filière du nucléaire renouvelable et l'a portée au plus au niveau. À la sortie de l'école Polytechnique et de sa spécialisation à l'école des Ponts et Chaussée, il commence par travailler dans la reconstruction du pays. Il découvre le nucléaire par hasard, lors d'une conférence de Pierre Auger, à Nice. Il change alors radicalement de voie pour débuter un travail de thèse dans un laboratoire qui dépend de Frédéric Joliot. En 1956 il participe au projet d'un petit réacteur à neutrons rapides en France, c'est lui qui en proposera le nom. Rapsodie verra le jour dans le centre de Cadarache, en 1962 après d'autres petits réacteurs nécessaires à son développement. Rapsodie parce que le cœur baigne dans le sodium liquide et pour exprimer que les neutrons ne sont pas ralentis comme dans les réacteurs à eau ou au graphite. Lors de sa mise en route en 1967 les plus grands personnages de l'Etat se déplacèrent.

La France part en retard. Grâce à Georges Vendryes et ses équipes, elle va doubler les concurrents anglais et américains. Le programme de 1967 à 1974 aboutit au couplage au réseau électrique du réacteur Phénix. Durant son fonctionnement jusqu'en 2008 , il aura recyclé quatre fois son combustible. Un tel réacteur possède de nombreux autres avantages par rapport aux réacteurs à eau sous pression : une sécurité totale, la possibilité de moduler instantannément la puissance, moins de rejets, moins de dose reçue, moins de besoin de refroidissement, la possibilité de fissionner les actinides mineurs. C'est donc un succès total, il repose sur des bons choix de développement concernant le combustible (oxyde), les gaines , la conception du réacteur elle-même (pool). Mais, même si sa production revient finalement moins chère que le rachat de l'électricité éolienne, ce n'est pas encore un réacteur industriel. Phénix produit 250 MW, alors que le programme nucléaire lance des REP de 900 MW

Le succès de Phénix, conduit à la construction de 1976 à 1986 d'un réacteur de taille commerciale (1200 MW) Superphénix . Un tel réacteur est donc le moyen de l'indépendance  de notre continent pauvre en énergie. Mais dans l'Europe de Yalta, il rencontre de multiples oppositions. On se souvient de la manifestation pacifiste-libertaire de 1977 où, parmi de gentils vacanciers, se mêlèrent des éléments plus radicaux, prêts à en découdre. Un peu plus tard, en 1982, pourvu d'armes soviétiques par l'intermédiaire d'un groupe terroriste, le futur député écologiste Chaïm Nissim tire 5 roquettes soviétiques contre le réacteur. Parallèlement le mouvement écologiste avait décidé de prendre comme cible le nucléaire plutôt que l'automobile et les campagnes d'intoxication ne cessèrent plus. La plus stupide eut lieu lorsque les dirigeants de la CRIIRAD qui avaient un peu trop regardé Star Streck, affirmèrent que les traces de plutonium issu des essais atomiques autour du site provenaient du réacteur. Aujourd'hui encore, des militants antinucléaires n'arrivent pas à comprendre comment s'applique la sûreté dans ce type de réacteur. Comme finit par le déclarer un ancien responsable de Novatome, l'entreprise qui devait les commercialiser : « Fukushima n'aurait pas eu lieu sur Superphénix. La fusion de cœur peut certes arriver, mais seulement après une perte du sodium. Dans ce cas, le cœur en fusion serait récupéré à l'intérieur de la cuve ». Superphénix possède bien avant l'EPR un récupérateur de corium. Au-dessus de la cuve un dôme garantit le confinement en cas d'explosion de vapeur et naturellement on refroidit la cuve de l'extérieur.

Superphénix est en fait un prototype, mais chaque mise au point est le prétexte d'un arrêt administratif, surtout lorsque la gauche a besoin de son allié vert dans les élections. Pour une entrée d'air dans le circuit d'argon, Superphénix est arrêté 4 ans...Pendant ce temps là, la presse du système répète que le surgénérateur est un échec. Pourtant durant l'année 1996 Superphénix qui semble avoir surmonté tous les obstacles, affiche une disponibilité exceptionnelle bien supérieure à celle des REP.

Entre temps, la situation a changé, le contre choc pétrolier a ralentit les programmes nucléaires, la demande d'uranium ne croît plus, et pendant la construction de Superphénix on a découvert de gros gisements comme Olympic Dam. En 1997, quatrante années de développement vont être sacrifiées à un accord politique entre Dominique Strauss-Kahn et Dominique Voynet. Les âgents du CEA ont été réduits au silence, EDF s'est débarrassé d'une centrale qu'on l'interdisait d'exploiter. Il y a du gaz à gogo, les politiques pensent que ça durerait toujours. 

Mais aujourd'hui, vingt ans après, nous sommes en crise pétrolière, nous pouvons aussi récupérer l'américium des combustibles usés, mais nous avons plus de réacteur à neutrons rapides pour les fissionner.

Le CEA est obligé donc de sortir par le haut, il met au point un cœur encore plus robuste, pour distinguer les futurs réacteurs à neutrons rapides de Superphénix. On aura peut être un réacteur de 600 MW en 2020 et un autre de 1500 MW en 2040. Les Russes construisent le BN 1200 pour 2020, c'est l'équivalent de Superphénix qui avait donc 34 ans d'avance. Les politiques et peut-être les journalistes qui ont compris trop tard qu'ils avaient détruit une filière stratégique, essaient de cacher les traces de leur méfait , comme des enfants qui ont cassé un vase. Les nouveaux réacteurs seront donc associés au terme de quatrième génération pour les distinguer de Superphénix.

Oublié en France, le travail de Georges Vendryes est célébré à l'étranger. En 2008, il faut la conjonction d'une prise d'ôtages pour remarquer que Georges Vendryes reçoit un prix en Indes. L'association nucléaire américaine qui a vu, elle aussi, l'arrêt de son petit surgénérateur EBR2 devant une campagne de presse équivalente, fait de Phénix un site historique du nucléaire. Le prix japonais exprime le mieux l'oeuvre de Georges Vendryes, il est accordé aux personnalités dont « les accomplissements originaux et exceptionnels en sciences ou en technologie sont reconnus comme ayant fait avancer les frontières de la connaissance et servi la cause de la paix et de la prospérité de l'humanité ». 

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Pourquoi l'Amérique veut-elle la chute de Bashar al Assad?

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Pourquoi l'Amérique veut-elle la chute de Bashar al Assad?

par Jean Paul Baquiast
 
La plupart des observateurs de la campagne lancée unilatéralement le 10 septembre par Obama contre l'EIIL (ou ISIS) ont noté que, ouvertement ou plus discrètement, cette campagne reposait aussi sur la volonté de renverser Bashar al Assad.
 
1) Le mot d'ordre, même s'il n'est pas officiellement annoncé, est « ISIS d'abord, Bashar ensuite ».
2) . D'où l'intention de bombarder des bases de l'EIIL en Syrie, c'est-à-dire pratiquement de s'en prendre aux positions de l'armée de Bashar al Assad.
 
Pour justifier cela aux yeux de l'opinion occidentale, Obama avait depuis longtemps affirmé que la chute de Bashar s'imposait, en juste punition des crimes perpétrés par lui contre son opposition. Mais d'une part, les crimes de ses alliées n'ont jamais fait peur à l'Amérique. D'autre part, il s'était avéré que les plus récents de ces crimes étaient en fait dus à des éléments incontrôlés de l'Armée Syrienne Libre, ou a des milices islamiste agissant sous son couvert. Il y a quelques mois, Obama avait essayé de lancer des attaques aériennes contre Bashar, mais l'intervention de la Russie, opposée à de telles actions, l'en avait dissuadé. Aujourd'hui, il pense retrouver une voie libre à l'occasion de la campagne déclenchée contre l'EIIL.

Ceci pose une nouvelle fois la question de savoir pourquoi Obama, et certains des Faucons qui le conseillent, veulent-ils tant la mort de Bashar – contrairement d'ailleurs à ce que jugent certains membres plus éclairés des services de renseignements américains ou du Pentagone? On évoque généralement des intérêts économiques: avoir à Damas des interlocuteurs favorables aux stratégies pétrolières américaines, ou à celles de ses alliés du Golfe. Mais le risque serait grand: mettre en place des représentants des islamistes. L'Armée Syrienne libre, à laquelle le Congrès américain vient de voter l'attribution de crédits, est moins que fiable. Pour nous, la raison de l'hostilité américaine est politique. La chute de Bashar serait pour l'Amérique un premier pas vers la chute de Poutine, laquelle demeure comme nous l'avons redit plusieurs fois , l'objet ultime de l'Amérique et du Système qu'elle incarne. Le risque d'un axe chiite et "ami" de la Russie associant l'Iran, la Syrie, le Hezbollah, disparaitrait, par ailleurs  à la grande satisfaction d'Israël, allié des Etats-Unis.  Ce serait aussi un coup porté aux alliés « objectifs » de Poutine au Moyen-Orient, l'Iran, la Chine – tout ceci indirectement, sans avoir à affronter le veto du Conseil de Sécurité de l'ONU.

Les appuis de Bashar al Assad

Ceux-ci proviennent principalement d'Etats que l'Amérique considère, ouvertement ou implicitement, comme ses ennemis:


*  La Russie bénéficie de la base navale de Tartous (ou Tartus) concédée par la Syrie à la Russie depuis 1971. Celle-ci présente un intérêt considérable pour elle, vu qu'elle n'a pas d'autres implantations en Méditerranée (voir image) On imagine l'émotion si elle décidait d'y baser un des deux porte-hélicoptères Mistral qu'elle vient d'acheter. Elle tire par ailleurs profit des achats d'armes syriens, ceux-ci ayant atteint à ce jour un montant d'environ 5 milliards de dollars et pour lesquels certains nouveaux contrats sont en discussion. Il n'y a pas de petits profits en période de sanctions. Son alliance avec la Syrie alaouite, refuge par ailleurs de nombreux chrétiens, peut montrer que, dans la lutte qu'elle mène de son côté contre les terroristes islamiques, elle peut avoir des alliés chez les pays arabes et parmi les chrétiens d'Orient. Plus généralement, elle sait gré à Bashar al Assad de représenter à ce jour un élément de stabilité dans un Moyen Orient en pleine dissolution. Elle est consciente que sa chute ouvrirait un boulevard de plus aux milices sanguinaires de l'EIIL, comme aux commerces d'otages, d'armes et de drogues dont elle serait une des premières victimes. Elle ne veut à aucun prix suivre l'Amérique dans une voie dont elle a pu constater les conséquences désastreuses, en Irak, en Afghanistan, en Libye. On rappellera aussi que le père de Bashar, Haffez, était considéré par beaucoup, de son vivant, comme un allié "objectif" de l'URSS.

*La Chine soutient Assad pour globalement les mêmes raisons. Elle est opposée aux « changements de régime » provoqués par des interventions militaires des Etats-Unis et de ses alliée européens.

* L'Iran principalement chiite et qui par ailleurs ne se considère pas comme arabe a peu d'alliés dans le monde arabe. Le plus important est la Syrie, qui lui avait apporté son appui dans sa lutte contre Saddam Hussein. Son alliance avec Bashar al Assad, aujourd'hui encore, lui est utile en lui fournissant une ouverture sur la Méditerranée et en lui permettant d'apporter une aide aux éléments chiites du sud Liban.

Autant de raisons pour que l'Amérique veuille abattre Bashar al Assad

Nuire à la Russie, à la Chine et même, malgré un réchauffement récent, à l'Iran (qui reste détestée d'Israël, allié de l'Amérique), constitue autant de raisons pour que, sans se passer du moindre accord du Conseil de Sécurité, et à l'occasion d'une guerre contre l'EIIL, Obama cherche la première opportunité venue pour provoquer la chute de Bashar al Assad. Celui-ci le sait bien. Il dispose encore d'assez de forces pour ne pas faciliter la tâche des américains, comme à leurs alliés éventuels, saoudiens ou jordaniens. Un moment, il avait espéré que promettant une aide à la coalition occidentale en lutte contre l'EIIL, il aurait pu désarmer l'hostilité contre lui. Mais le refus radical des américains lui a ouvert les yeux.

Ceci dit, l'Europe, et plus particulièrement la France, n'auraient aucune raison de soutenir Obama dans sa volonté de détruire la Syrie de Bashar al Assad. Au contraire, les raisons résumées ci-dessus justifiant le soutien de la Russie et de la Chine devraient être aussi les leurs – sans mentionner le refuge que trouvent en Syrie les Chrétiens d'Orient dont la France à juste titre se préoccupe. Mais la question de la Syrie n'a pas pratiquement été abordée lors de la conférence internationale tenue à Paris le 15 septembre 3). Si François Hollande avait manifesté un tant soi peu d'indépendance vis-à-vis du secrétaire d'état John Kerry représentant d'Obama à cette conférence, il aurait du clairement signifier aux autres représentants que la France s'opposerait à toute action offensive contre Bashar al Assad à l'occasion de la lutte entreprise contre l'EIIL.

Il serait encore temps de le faire. Mais cela serait beaucoup demander à François Hollande, qui on s'en souvient, avait été le premier des Européens à vouloir bombarder Damas, si Obama avait persisté dans son intention première...et si la Russie n'était pas intervenue.

Notes

1)
http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1484&r_id=

2) http://chinamatters.blogspot.com.br/2014/09/its-third-force-time-in-syria.html

3) http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1487&r_id=



 

El hombre normal y el progresismo derrotista

philosophie

El hombre normal y el progresismo derrotista

Ignacio San Miguel

Ex: http://www.arbil.org

El hombre normal se ve zaherido de forma persistente por mensajes que atacan a su sentido moral, su sentido estético, su sentido de la historia y hasta su sentido común. Así lo han entendido un filósofo como Julián Marías, o un escritor como Juan Manuel de Prada, que han escrito al respecto. Pero comienzan a percibirse algunas fisuras en el poderoso edificio construído por el progresismo derrotista. Fisuras escasas, es cierto, pero que quizás pudiesen agrandarse con una labor consciente de socavamiento.

Es signo de la época -raro e insólito signo- que por mor de la revolución contracultural y contramoral, el hombre corriente y normal se vea agredido mediáticamente, y hasta por su entorno social, con mensajes que hieren sus íntimas convicciones y hasta su sentido común. Y debe ser cuidadoso con la expresión de su pensar, pues si se topa con gente aleccionada por el discurso dominante, gente adocenada y sin juicio crítico, puede ser objeto de repulsa y de una retahila de dicterios.

Hago una distinción entre el hombre normal, instruído o poco instruído, cuyo pensar y sentir se mantienen en un nivel de salud aceptable, y esa otra gente, quizás leída e instruída, pero instruida pésimamente, a la que llamo adocenada y sin juicio propio. Obviamente, me resulta más respetable el hombre ordinario y normal, aún en el caso de que apenas lea los periódicos (y hasta precisamente por ello) que aquel que los lee mucho y asimila dócilmente su discurso.

Las agresiones al hombre normal provienen desde distintos ángulos. Si del campo moral se trata, su sano sentido ético se verá herido por continuas provocaciones. Desde la generalizada (y alentada) promiscuidad sexual de los adolescentes y la amplia acogida legal de la sodomía, con tentativas cada vez más acusadas a legalizar la pederastia, hasta la admisión del aborto con todos los honores y su conversión en una industria floreciente y mortífera.

Si quiere encontrar algún apoyo en el clero ante estas ofensas a su sensibilidad, se llevará una decepción. Ni una carta pastoral, ninguna homilía dominical, destinadas a estos temas básicos. Más fácil es que se produzcan cartas pastorales con fuerte contenido político. Aunque lo más frecuente es que cartas y homilías se refieran al amor y al remedio de las injusticias sociales, materias ambas que no supondrán molestia alguna para sus autores. Porque de lo que se trata es de no provocar a la sociedad, amoldándose camaleónicamente a los "vientos de la Historia".

Encontrará solaz el hombre normal en las artes y las letras siempre y cuando haga caso omiso de casi todo lo producido en los últimos cuarenta años. Es decir, tendrá que trasladarse a una época pasada. En el cine actual no encontrará más que truculencias temáticas y amaneradas exposiciones con abundancia de ruido y estimulaciones al sobresalto y el escalofrío. En literatura, más de lo mismo. Y, campeando victoriosamente en tales producciones, la inevitable pornografía. En el Teatro, por ejemplo, se va imponiendo lo que se llama "sexo explícito", término que ya es de por sí lo suficientemente explícito para que haya que explicarlo. Y, sin llegar a estos extremos, los desnudos en los escenarios son bastante comunes desde hace ya muchos años. Y resulta risible el espectáculo que ofrece el gran número de señoras maduras en las colas de los teatros con la plausible intención de poder ver a uno o varios hombres con las vergüenzas al aire.

El festivismo banal y compulsivo y una pornografía igualmente compulsiva imperan en la televisión. Todo son chirigotas, muecas tontas, chistes soeces y facilones, chabacanería degradadora y desnudos reiterados. El desnudo, sobre todo el del hombre, es el socorrido recurso cuando no existe arte. Hay que ganarse el condumio como sea, y esta es una forma fácil y cómoda que permite mantener el intelecto en reposo.

Se podrá decir que también se programan documentales interesantes en la televisión. Pero hasta estos documentales son presentados siguiendo las reglas inconmovibles del discurso dominante. No hace mucho, pude ver un trozo de uno que trataba de los pueblos aborígenes de América y comprobé el respeto con que mostraba sus costumbres ancestrales y la hostilidad empleada al tratar de la labor de los europeos en aquellas tierras. Capté una frase que se refería a los conquistadores y exploradores expañoles: "...llegaron para incivilizar, es decir, para cristianizar a estos pueblos." Apagué el televisor en seguida, pues el combinado de idiotez y perversidad suele resultar explosivo. Y no me parece adecuado adoptar posturas de burla o ironía. El asunto es grave y por tal hay que tomarlo.

Es grave que el hombre normal se vea zaherido de forma continuada, persistente, por mensajes de este o parecido jaez. Es grave que su sentido moral, su sentido estético, su sentido de la historia y hasta su sentido común se vean burlados, vilipendidados, hostilizados continuamente. Así lo han entendido un filósofo como Julián Marías, o un escritor como Juan Manuel de Prada, que han escrito al respecto. Han sabido captar el estado de ánimo desalentado, desazonado, de este hombre normal al que me refiero. Porque aunque quizás constituya una mayoría, carece de los resortes para conseguir que su pensar y su sentir sean expresados de forma idónea, por lo menos en cuantía y calidad suficientes para notar alguna sensación de comodidad y arropamiento.

Los órganos de expresión están en otras manos. En las de intelectuales de medio pelo al servicio de los grandes poderes. Son personas relacionadas no con el hombre normal sino con el adocenado. Sus mensajes, una y otra vez repetidos, se dirigen al rebajamiento de la dignidad del hombre, es decir, a su derrota. Ellos mismos son derrotistas por vocación, aunque no se consideren así. Pues su deseo de trastocar el orden de valores que mal o bien rigió hasta hace cuatro o cinco décadas, parte del odio a la excelencia que surge cuando el hombre dirige sus acciones al servicio de un ideal superior. Esto último exige un esfuerzo, y el derrotista aborrece el esfuerzo. No creo que sea desacertado decir que la última revolución, la de los años sesenta, fué impulsada en medida importante por el amor a la molicie y la indolencia.

La coartada, la justificación, ha de venir de descubrir infamia en los valores, costumbres y hechos del pasado. Puesto que aquellos valores exigían esfuerzo y superación, el domeñamiento del instinto y la predominancia del espíritu, se ha de rebuscar en la vida privada de los prohombres de aquella época todo lo que pueda suponer alguna mácula o deshonra, al objeto de poder proclamar a los cuatro vientos la hipocresía de aquellas gentes. Pero no queda ahí la cosa. La denuncia de la hipocresía es el primer paso. El segundo, y definitivo, es la condena de los propios valores como represivos, falsos, y puros instrumentos de poder.

La ley del instinto, del capricho, de la satisfacción de todo deseo, va siendo promulgada por estos derrotistas mediáticos, sustituyendo perversamente el antiguo código basado en la ley natural y en el encauzamiento de las pasiones por la razón.
El resultado es una realidad degradada, basada en una libertad falsa e imaginaria, que humilla al hombre normal, pues no sabe cómo defenderse de ella, como no sea abstrayéndose por completo en su privacidad.

Sin embargo, el mundo siempre va evolucionando, y no hay por qué suponer que esta evolución haya de ser necesariamente y siempre a peor, por lo menos en su totalidad. De hecho, comienzan a percibirse algunas fisuras en el poderoso edificio construído por el progresismo derrotista. Fisuras escasas, es cierto, pero que quizás pudiesen agrandarse con una labor consciente de socavamiento. Y es que las conciencias de las gentes, aún las de los hombres adocenados, ofrecen algunos signos de hastío, de hartazgo del discurso único dominante.

Al hombre normal puede servirle de alivio considerar que hay muchos que piensan como él, aunque no se atrevan a manifestarlo. Que el ambiente social y cultural generado por los medios de comunicación es en gran parte imaginario, virtual. Que hay, sí, mucha gente como él, que siente y piensa a la manera tradicional, acorde a la ley natural, y que nunca dejará de haberla, pues esto constituiría una anomalía de imposible consistencia.

Es necesario que evite el contagio y que aprenda a percibir las señales del derrotismo que están omnipresentes en su derredor. En cuanto a las personas, el derrotista no es difícil de identificar. Se caracteriza por un conjunto de opiniones monótonamente expresadas.

Sobre los conflictos políticos dirá que todas las partes deben dialogar y hacer concesiones mutuas (con independencia de que a alguna de ellas le pueda asistir la razón y no deba hacer concesión alguna); que cualquier solución es mejor que derramar una sola gota de sangre humana; que la paz es el máximo bien del ser humano y que lo peor son las posturas rígidas e inmovilistas. Es característica de la izquierda política española, es decir Llamazares y demás.

Sobre acontecimientos históricos, siempre encontrará la manera de enjuiciarlos en detrimento de las posiciones occidentales cristianas: horrores de las Cruzadas, horrores de la Inquisición, horrores de la conquista y civilización de América, horrores de la colonización de África... Con el indefectible resultado de que indios, negros y amarillos son gentes inocentes y con culturas respetables, en contraste con la codicia, rapiña y brutalidad de los europeos cristianos. Consúltese a Manuel Vázquez Montalbán o a Eduardo Haro Tecglen.

En cuestiones morales, encontrará justificaciones para el aborto, presentando al efecto situaciones trágicas y excepcionales de la madre, y se enfurruñará cuando uno le señale la imposibilidad de que los muchos millones de abortos que se cometen en el mundo anualmente se deban a situaciones excepcionales y trágicas. Llegará a decir entonces que es dudoso que el feto sea un ser humano (Javier Sádaba). Respecto de la clonación, encontrará algunos argumentos en su defensa. Será favorable a la manipulación de embriones humanos con fines terapéuticos. Y también defenderá la eutanasia en determinados casos (haciendo caso omiso de que tal práctica ha de extenderse igual que el aborto, y que los "determinados casos" se convierten en realidad en "todos los casos", salvo excepciones para salvar la cara). Es decir, en cuestiones morales el derrotista se manifestará como un discípulo de Javier Sádaba, aún si no lo conoce.

En cuestiones culturales y artísticas, su criterio consistirá en repetir lo que le digan los medios de comunicación, pues carece de juicio propio, siendo como es un hombre derrotado espiritualmente. Es decir, admitirá toda la basura, toda la obscenidad, que le sirvan, siempre que lleve el marchamo de lo moderno, avanzado y rebelde, por muy adocenadas y sin significación auténtica que se hayan vuelto estas expresiones.

En el aspecto social, será un decidido feminista y abominará del "machismo". Encontrará machismo hasta en las conductas más normales. En realidad, cuando un hombre hable de machismo con cierta frecuencia, es muy probable que se trate desgraciadamente de un derrotista. Lo que se confirmará por descontado si mira con displicencia el matrimonio tradicional, ve con afectada simpatía a los homosexuales, y trata de los múltiples divorcios y uniones y desuniones sentimentales (para emplear el término al uso), así como de la promiscuidad sexual de los adolescentes y jóvenes, con la placentera indiferencia del que piensa que la sociedad marcha buenamente por el camino de la modernidad.

En materia religiosa, condenará sin dudar los tiempos preconciliares, será un admirador sin reservas de Juan XXIII, muy crítico con Pio XII por su presunta connivencia con los nazis y con Pablo VI por haber ejercido una labor de freno en la marcha del Concilio Vaticano II, muy favorable a la tesis de que todas las religiones son buenas, entusiasta de un cristianismo pacifista y adogmático que aspira a una difusa fraternidad universal (es decir, el cristianismo que hoy en día predomina profusamente en los mensajes clericales), partidario del matrimonio de los sacerdotes, benevolente con un hipotético sacerdocio femenino, etcétera. En este aspecto religioso el prototipo es Enrique Miret Magdalena.

No todos los derrotistas exhiben con idéntica rotundidad todos y cada uno de los estereotipos mentados, pues nada es perfecto en esta tierra y, por tanto, el derrotista perfecto tampoco existe; aunque bien es cierto que hay bastantes que se acercan mucho a esta inasible perfección. Lo que sí resulta casi seguro es que si alguien muestra alguno de los tics señalados, los demás estarán en situación de salir a relucir, a poco que se tercie, pues todos ellos forman una ristra bien unida por un eje constituído por la debilidad moral.

Al hombre normal le cabe el deber de mantenerse firme en sus convicciones y no dejarse contaminar por estas personas y estos medios de comunicación tan flojos y desmolarizados. Hay que percibir su abyección y debilidad, disimuladas con alborotos de artificiosas rebeldías, inventadas reivindicaciones, mixtificaciones históricas, reformas religiosas a la baja y falsos mensajes de paz y amor.

Como en este mundo tampoco hay nada eterno, también el progresismo derrotista irá desvaneciéndose -comienza ya a cuartearse- y lo apropiado ha de ser procurar, cada cual dentro de sus posibilidades, acelerar este proceso resolutorio.
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Ignacio San Miguel.

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Septième Journée de réinformation de Polémia


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L’enjeu : Dénoncer sans complexe la dictature culturelle de la gauche et de l’artistiquement correct. Refuser la censure et cesser de se laisser intimider par les faux procès en “diabolisation” et “ringardisation”. Montrer que face aux bobards culturels du (non)art contemporain, il y a un art caché, un retour des traditions vivantes et que la génération 2013 est en train de reprendre l’initiative.
Le temps de l’offensive est venu pour sortir de la crise culturelle par un réenracinement identitaire.

Programme à venir.

La bataille culturelle

Entretien avec Jean-Yves Le Gallou

Samedi 18 octobre aura lieu la 7ème journée de la réinformation organisée par la Fondation Polémia. Thème de cette journée : la bataille culturelle. Nous avons interrogé Jean-Yves Le Gallou, le président de la fondation et acteur essentiel de la réinformation, sur ce thème et le programme de la journée de réinformation.

Propos recueillis par Pierre Saint-Servant


Jean-Yves Le Gallou, vous organisez samedi 18 octobre la 7ème journée de la réinformation de Polémia, pouvez-vous nous rappeler les thèmes traités lors des éditions précédentes ? Nous avons dans un premier temps lancé et approfondi le concept de réinformation. Puis nous avons travaillé sur le thème de la novlangue et à la suite de ces travaux nous avons publié deux Dictionnaires de novlangue. Nous avons ensuite souligné le rôle des blogs dans la guerre médiatique et contribué au développement de la reinfosphère. L’an dernier nous avons étudié en profondeur la désinformation publicitaire. Une réflexion qui va faire l’objet de la publication d’un livre en partenariat avec l’éditeur Via Romana.

 


Vous avez choisi cette année de concentrer votre attention sur la bataille culturelle, pourquoi ?


C’est simple , nous vivons dans une dictature culturelle : de la gauche, du politiquement et de l’artistiquement correct . Cette dictature s’impose par la censure et l’intimidation : les dissidents rasent trop souvent les murs par crainte d’être diabolisés, voire, pire, ringardisés . Dans cette affaire de trop nombreux élus, distributeurs de la manne publique, font preuve d’une rare lâcheté . Quant aux soi-disant mécènes du grand capital – Pinault, Arnaud, Bergé –, sous couvert de générosité, ils font de l’optimisation fiscale , de la com’ et de la spéculation financière! L’art n’est qu’un prétexte au profit pour les uns, à l’idéologie déracinante pour les autres. C’est l’alliance du trotskysme culturel et des salles de marché !


Il y a donc un double travail à faire : décrypter le nouvel art officiel et cesser de se laisser intimider par le conformisme dominant. Car ce qu’on appelle Art contemporain n’est rien d’autre qu’un centenaire indigne né sur les ruines de la guerre de 1914. En 1917, Duchamp nous faisait le coup de l’urinoir présenté comme une œuvre d’art ; cent ans plus tard il faudrait s’ébaubir devant un crucifix planté dans de l’urine, le Piss Christ de Serrano. Bref, l’imagination en panne et les mêmes fausses provocs à répétition, jusqu’à plus soif si j’ose dire ! C’est le règne des faiseurs et des faisans, des escrocs soutenus par les bobos et les gogos.

Le champ culturel a pendant des décennies été négligé par le camp national. Ceux qui avaient retenu les leçons de Gramsci étaient peu nombreux, et ceux qui les appliquaient étaient encore plus rares. Des progrès ont-ils été réalisés depuis ?

Oui, il y a une vraie prise de conscience des foutaises de « l’art conceptuel » grâce notamment aux remarquables essais d’Aude de Kerros. Et il est clair que crise culturelle et crises identitaires sont liés. Les défenseurs de l’identité ne peuvent pas faire l’économie de la bataille culturelle. Ils doivent donc affronter les pouvoirs financiers (pseudo mécènes/vrais spéculateurs) et les pouvoirs politico -administratifs (les “inspecteurs de la création” [sic]) qui gouvernent. Ainsi que leurs chiens de garde dans les médias. Ce qu’il faut, c’est de la fermeté d’âme pour ne pas succomber au terrorisme intellectuel. Mais il ne faut pas se contenter d’un discours critique. Il vaut aussi révéler l’art caché et mettre en valeur les traditions qui renaissent.

Pouvez-vous nous dévoiler une partie du programme de la journée du 18 octobre ?

Le matin Michel Geoffroy traitera en profondeur de “Crise culturelle et crise identitaire”. Puis nous donnerons la parole aux artistes : le graveur et essayiste Aude de Kerros, le dessinateur Miège, l’auteur et metteur en scène Gérard Savoisien. La génération 2013 aura aussi la parole : les Antigones, les Gavroches, les organisateurs de marches identitaires… bref, tous ceux qui ont repris le chemin de la rue et de la liberté de l’esprit. Le temps de l’offensive est venu !
Jean-Yves Le Gallou, merci.


http://fr.novopress.info/

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Alexandre del Valle: Le complexe occidental

 

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Alexandre del Valle: Le complexe occidental

Ex: http://ungraindesable.hautetfort.com

Emprunté ce livre à la bibliothèque ; j'ai été étonné de le voir dans celle-ci d'ailleurs. Le sujet m’intéresse mais il s'adresse à un convaincu ; je n'ai pas ce complexe occidental. L'intérêt de ce livre est d'y trouver des citations pertinentes, j'en avais déjà relevé que j'ai mentionné sur mon Facebook comme cette citation de Jean-François Revel de son livre " Fin du siècle des ombres"qui dès le printemps 1992 se demandait souvent quelle idéologie aller remplacer le socialisme :

"elle est déjà là sous nos yeux c'est l'antiracisme" répondait-il. " l'antiracisme dont je parle n'a pas pour but réel de servir de lutte contre le racisme, pas plus que le socialisme n'avait pour du trait de lutter contre la pauvreté et l'inégalité[...] il se propose nom de servir ce qu'il prétend délivrer, mais d'asservir ceux qu'il vise à enrôler [...] Agissant par la terreur et non par la raison ,cette anti-racisme fabrique plus de racistes qu'il n'en guérit. Telle les autres idéologies, celle-ci est à la fois confuse et péremptoire dans la théorie, terroriste et contradictoire dans la pratique.L'antiracisme idéologique, qu' il faut soigneusement distinguer de l'antiracisme effectif et sincère, attise les divisions entre humains au nom de leur fraternité proclamée."

C'est un des thèmes de son livre ; inutile d'en rajouter...les journalistes, le pouvoir vont tellement loin dans l'antiracisme que plus personne n'adhère à leurs arguments qui se retournent contre eux. Ce pouvoir médiatique et culturelle a du mépris pour notre passé. Il faut renier nos racines spirituelles , religieuses, culturelles.

Cette citation de Paul Ricoeur me semble aussi pertinente de « Civilisation universelle et cultures nationales » « Qu'arrive-t-il à mes valeurs quand je comprends celle des autres peuples ? La compréhension et une aventure redoutable où tous les héritages culturels risquent de sombrer dans un syncrétisme vague [...] Seule une culture vivante à la fois fidèle à ses origines et en état de créativité sur le plan de la littérature, de la philosophie, de la spiritualité est capable de supporter la rencontre des autres cultures,non seulement de la supporter mais donner un sens à cette rencontre . »

Cette Tabula rasa, cette haine de soi entraîne une véritable anxiété collective, le géopolitologue Dominique Moisi a défini l'Europe comme le « continent de la peur » ; ainsi d'après le Rapport mondial des Nations unies sur le bonheur, la France en fait Alexandre Del Valle a écrit « un pays assez proche de la France comme l'Italie » serait derrière des pays menacées par des fléaux et problèmes plus graves, comme Israël, le Panama ou même le Mexique.

L'Occident s'accuse de tous les crimes du passé alors que d'autres cultures ont commis autant sinon plus de crimes, même Jacques Derrida avait critiqué cette repentance.

On occulte l'esclavagisme islamique qui sévit toujours. L'esclavagisme européen fut bien moins mortel que l'esclavage arabo-musulman. Albert Londres, un modèle du journalisme,en1925 a raconté le trafic régulier d'esclaves en Arabie dans « Pécheurs de perles » .

Actuellement au Qatar, l'esclavage continue sur les chantiers de la coupe du monde de football. Voir à ce sujet ce reportage http://www.france24.com/fr/20140328-reporters-filieres-esclavage-moderne-qatar-nepal-football-mondial-2022/

La Confédération syndicale internationale estime que si les conditions de vie et de travail ne changent pas, plus de 4 000 ouvriers pourraient mourir d’ici la Coupe du monde de 2022.

Les origines du mythe de la « dette occidentale » vis-a-vis de «  la science arabe » seraient d'origine nazie , notamment Sigrid Hunke. C'est assez étonnant qu'Alexandre Del Valle utilise lui aussi l'argument de nazisme pour détruire son adversaire.

« On résiste à l'invasion des armées ; on ne résiste pas à l'invasion des idées. » Victor Hugo, Histoire d'un crime.

Hélas ce politiquement correct empêche de nommer les problèmes. De plus en plus de sujets ne peuvent être abordés sous peine de subir un lynchage médiatique et judiciaire. Dans ce cas la justice est très vigilante.

Déjà Sun Tzu au V siècle avant JC avait compris comment vaincre l'ennemi sans le combattre militairement. Ainsi dans «  l'art de la guerre »« Discréditer tout ce qui est bien dans le pays de l'adversaire ridiculiser les traditions de vos adversaires [...] répandre la discorde et la querelle entre les citoyens du pays hostile [...] exciter jeunes contre vieux ; affaiblir la volonté des guerriers de l'ennemi par des chansons et de la musique sensuelle . »

L'estime de soi est pourtant fondamental chez un individu et pourrait s'appliquer à chaque peuple.

 Dans The human element, le psychologue Shutz « explique que l'estime et la confiance en soi et entre les individus conditionne la santé mentale des groupes humains comme des individus et que les relations que nous avons avec les autres dépend de beaucoup de la façon dont se perçoit soi-même. récit les groupes humains sont peu d'estime de soi souvent tendance non seulement à accentuer la faiblesse Yami minimiser le rejette tout développement ainsi une image déformée de Metz mais ils sont par la correspond à sable de la façon dont ils peuvent être perçu négativement [ ...] Par ailleurs une bonne estime de soi donne envie de développer son propre potentiel, encourage la prise de risque, la confiance en l'avenir et donne aussi envie aux autres de communiquer et d'avoir avoir une bonne image de soi. Ce constat du rôle de l'auto-estime dans le rapport à l'Autre est parfaitement transposable aux nations. » Quand vous ne cédez pas à la déculpabilisation, l'interlocuteur vous respecte plus.

Bien aimé cette citation de Winston Churchill :  « Le politicien pense à la prochaine élection, l'homme d'état à la prochaine génération. »


« Pour l'européen en particulier, le problème n'est pas de participer à une sorte de croyance vague qui pourrait être acceptée par le monde sa tâche  c'est Heidegger qui le dit: « il nous faut nous dépayser dans nos propres origines » ,c'est-à-dire qu'il nous faut revenir à notre origine grecque, à notre origine hébraïque ,à notre origine chrétienne pour être un interlocuteur valable dans le grand débat des cultures ; pour avoir en face de soi un autre que ce soit ,il faut avoir un soi. Rien  par conséquent n'est  plus éloignée de la solution de notre problème que je ne sais quel syncrétisme vague et inconsistant[...]Aux syncrétismes il faut opposer la communication » Paul Ricoeur « Civilisation universelle et cultures nationales »

La conclusion pourrait se résumer ainsi : la haine de soi est la source de nos problèmes, l'amour de soi sera la solution.

Le complexe occidental, Petit traité de déculpabilisation, Alexandre del Valle