mercredi, 01 avril 2015
A QUOI SERVENT LA PSYCHANALYSE ET LA PSYCHIATRIE ?
PILOTE SUICIDAIRE, PROF PÉDOPHILE…. A QUOI SERVENT LA PSYCHANALYSE ET LA PSYCHIATRIE ?
Ils pérorent dans les médias, les psychiatres nous fatiguent
Jean Ansar
Ex: http://metamag.fr
Ex: http://metamag.fr
Ils sont là. On les sollicite. Ils savent tout. Ils ont réponses à tout. Ils savent tout mais ne voient pas grand-chose. Ils ont bien du mal à guérir et sont dans l’incapacité de prévenir. Au regard de l’actualité il faudrait peut être un peu plus de modestie.
Car l’actualité, c’est tout de même un pilote qui n'aurait pas du piloter et qui a tué 149 personnes.
Car l’actualité, c’est un directeur pédophile récidiviste, loup dans la bergerie changeant d' établissement comme on change de terrain de chasse.
Deux criminels qui sont passés au travers de ce nouveau pouvoir, celui des analystes.
Deux échecs stupéfiants, aux conséquences dramatiques et qui justifierait une sévère auto critique des psychiatres et dérivés. Mais jamais ils ne se remettent en cause. Ils expliquent ce qu’ils n’’ont pas su voir !
Un pilote qui n'aurait pas du piloter
Dans un entretien au quotidien allemand Bild, Maria W., une hôtesse de l'air de 26 ans, a confié que, lorsqu'elle a entendu parler du crash, une phrase d'Andreas Lubitz, son ex-petit ami, lui est "revenue en mémoire" : «Un jour, je vais faire quelque chose qui va changer tout le système, et tout le monde connaîtra mon nom et s'en souviendra», aurait-il prévenu. S'il "a fait ça", «c'est parce qu'il a compris qu'à cause de ses problèmes de santé, son grand rêve d'un emploi à la Lufthansa, comme capitaine et comme pilote de long-courrier était pratiquement impossible», affirme-t-elle encore. La jeune femme explique s'être séparée d'Andreas Lubitz «parce qu'il devenait de plus en plus clair qu'il avait un problème. Pendant les discussions, il craquait et me criait dessus. (...) La nuit, il se réveillait et criait "Nous tombons", en proie à des cauchemars.» Il y a six ans, alors qu'il suivait sa formation de pilote, Andreas Lubitz avait souffert d'une grave dépression, avait également révélé le quotidien, sur la base de documents officiels auxquels il a eu accès. Le pilote, originaire de la petite ville tranquille de Montabaur, dans l'ouest de l'Allemagne, faisait l'objet d'un suivi "médical particulier et régulier" depuis lors.
Un enseignant qui n'aurait pas du enseigner
Le directeur d'école âgé de 45 ans, qui a reconnu les faits pour neuf enfants, a été mis en examen mercredi pour "viols aggravés, agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans et acquisition et détention d'images pédopornographiques". Depuis, les parents de 14 autres élèves ont signalé de nouveaux faits potentiels aux enquêteurs. La révélation de cette affaire a ému cette ville de 18.000 habitants, située à 25 km au sud-est de Lyon.
Les parents des écoliers ont organisé samedi un défilé "sans slogan, ni banderoles", qui s'est achevé dans l'école primaire du Mas de la Raz. «Les parents d'élèves ont simplement manifesté leur besoin d'exprimer leur colère», a expliqué à l'AFP le maire Raymond Feyssaguet. Cette colère se double d'une interrogation: comment cet enseignant a-t-il pu continuer à exercer alors qu'il avait déjà été condamné en 2008 à six mois d'emprisonnement, assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve de deux ans et obligation de soins, pour "recel de bien provenant de la diffusion d'images d'un mineur à caractère pornographique" ?
Comment cet enseignant a-t-il pu continuer dans cette république éducative des psychologues ?
Les ministres de l'Education nationale et de la Justice, Najat Vallaud-Belkacem et Christiane Taubira, ont annoncé vendredi avoir demandé une "inspection conjointe" à l'Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche et à l'Inspection générale des services judiciaires, car « il semblerait que cette condamnation n'ait pas été portée à la connaissance de l'éducation nationale », indiquent les ministres dans une lettre commune. « Il y a eu un dysfonctionnement », admet Mme Vallaud-Belkacem dans une interview au Parisien de samedi. Mais l'essentiel reste de lutter contre les discriminations et d’éduquer politiquement les enfants. Autisme, dépression, troubles bipolaires...les réponses de la psychanalyse sont de plus en plus remises en cause.
« Le Livre noir de la psychanalyse. Vivre, penser et aller mieux sans Freud » est un corpus d'articles publié sous la direction de Catherine Meyer, condensant des critiques émanant de plusieurs auteurs et dans la poursuite des critiques provenant des "Freud scholars" formulées par des scientifiques.
Ces critiques portent sur l'histoire de la psychanalyse et la scientificité des théories de Freud. Elles mettent en avant des échecs de la psychanalyse. Ce livre, paru en septembre 2005, rassemble quarante auteurs de différentes nationalités et de différentes spécialités : historiens, psychiatres, philosophes.
Selon Michel Onfray dans « Le Crépuscule d'une idole, l'affabulation freudienne» «Freud, le père de la psychanalyse, "n'a jamais soigné ni guéri ses patients". « Ce livre est une psycho-biographie nietzschéenne, dans laquelle je croise les faits, les dates et l'œuvre. Tout est vérifiable », poursuit l'auteur. « J'ai lu les 6.000 pages de l'œuvre complète de Freud et sa correspondance ». Michel Onfray se propose, explique-t-il, de penser la psychanalyse comme "une hallucination collective appuyée sur une série de légendes" ainsi qu'il l'a fait avec la religion dans son Traité d'athéologie.
Quand les psychiatres viennent expliquer les échecs d’une pratique intéressante mais contestée de plus en plus comme science, ils devraient être seulement un peu plus modeste et les journalistes plus critiques et moins flagorneurs, non ?
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