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jeudi, 25 janvier 2018

Chișinău – Discours de Manuel Ochsenreiter

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Chișinău – Discours de Manuel Ochsenreiter

Ex: http://www.flux.md

Cher Monsieur le Président, chers invités, chers collègues,

C’est une habitude très régulière de voir les orateurs officiels allemands s’excuser dans les pays étrangers pour le passé de l’Allemagne. Heureusement je ne suis pas fonctionnaire !

Alors pardonnez-moi s’il vous plaît de ne pas suivre cette règle de fer des interventions allemandes à l’étranger. Je pense que notre problème aujourd’hui n’est pas notre passé. Nos problèmes sont les événements du temps présent, ceux d’aujourd’hui, pas d’hier. En d’autres termes, les fonctionnaires allemands s’excusent pour la Seconde Guerre mondiale alors qu’ils planifient et mènent une politique de nuisance contre notre continent européen, alors qu’ils imposent un système de colonialisme financier libéral à l’Europe de l’Est et du Sud-Est et se préparent à une nouvelle confrontation sérieuse avec le monde russe. C’est – je ne trouve pas d’autre terme – de l’hypocrisie.

Ce qui se passe aujourd’hui au nom de ma nation est honteux. J’appellerais cela de la « publicité mensongère ». Que comprenons-nous habituellement sous ce terme ? Si je vous offre un produit et que vous trouvez plus tard que dans la boîte, il y a quelque chose d’autre, probablement de qualité inférieure, c’est de la « publicité mensongère ». C’est aussi le cas lorsque vous voulez acheter du poulet sur le marché, mais qu’on vous donne de la viande de chien ou de chat à la place par exemple. Pour le traduire en politique, dans ses relations étrangères, Berlin dit « intérêt allemand » mais en réalité, il faut entendre « trans-atlantisme ». Et il ne faut pas oublier que quand nous disons Europe, nous voulons dire Union européenne. En économie, Berlin propose des « valeurs commerciales allemandes » alors qu’il faut plutôt entendre « Wall Street ». C’est de la « publicité mensongère » dans sa forme la plus pure.

ZUERST-Innere-Sicherheit-Verbrecherparadies-Deutschland.jpgMais il existe un exemple très connu de « publicité mensongère »  : la « Deutsche Bank ». Beaucoup de gens – peut-être même certains ici dans l’auditoire – pensent que c’est notre banque nationale. En raison de son nom. Cela semble presque aussi stable et fiable qu’une « horloge suisse ». Mais la « Deutsche Bank » est une banque privée ordinaire, fortement impliquée dans des projets de spéculation hyper-capitalistes de Wall Street, une institution financière mondialiste où le mot « allemand » n’est qu’une marque. Notre banque nationale est la « Bundesbank » – « banque fédérale ». Bien sûr, « Bundesbank » semble moins attrayant que « Deutsche Bank ». Mais c’est exactement l’essence de la « publicité mensongère ».

En Europe centrale, nous nous sommes tellement habitués à ces mensonges, à ces interprétations erronées de la réalité qu’il nous est très souvent difficile de faire la distinction entre la réalité virtuelle de l’étiquetage frauduleux et le monde réel.

La crise financière mondiale de 2008 aurait dû nous ouvrir les yeux. Pour la première fois dans l’histoire moderne, le gouvernement allemand renflouait une banque privée, la « Commerzbank » la deuxième plus grande banque d’Allemagne. En d’autres termes : l’argent réel du contribuable, généré par les travailleurs allemands, les employés, les petites et grandes entreprises a dû combler un énorme trou causé par l’hyper-spéculation virtuelle et les opérations financières risquées. La confiance que nous avions auparavant dans notre secteur bancaire soit-disant « solide » a été rompue en 2008 et dans les années qui ont suivies.

Malheureusement aujourd’hui, nous trouvons ce principe virtuel de « publicité mensongère » dans l’ensemble de l’espace économique européen, en particulier en ce qui concerne l’Europe de l’Est et du Sud-Est. Ces pays ont été soumis à de vastes campagnes de publicité pour rejoindre l’Union européenne et sa sphère économique. Interrogez les Tchèques, les Hongrois, les Bulgares ou les Roumains sur les promesses de Bruxelles et de Berlin. Ils en ont payé le prix fort. Leur industrie a été attaquée, leurs valeurs ont été violées et récemment ils sont devenus une autoroute géante pour des masses d’immigrants clandestins traversant la soi-disant « route des Balkans ».

Ou vérifiez aujourd’hui les principaux médias ukrainiens et lisez leurs attentes à se rapprocher un peu plus de la super-entité bruxelloise.

 

Ce n’est pas l’Europe des Européens, c’est l’Union européenne du secteur financier international. Ce n’est pas une coïncidence si les institutions financières mondiales encouragent par tous les moyens la désintégration de nos sociétés. En Allemagne, les grandes compagnies globalistes encouragent les migrations massives malgré le danger. Elles encouragent la fuite des cerveaux de l’Europe du Sud-Est vers le centre où, par exemple, un enseignant roumain gagne de l’argent en servant de la bière aux étudiants saouls et aux touristes à Berlin, Cologne ou Hambourg. C’est un système qui détruit toute identité collective en Europe. Les identités collectives sont également importantes en matière de sécurité sociale. À la fin, il ne restera qu’un continent sans nom et sans visage de quelques centaines de millions d’individus, ou peut-être mieux, de consommateurs. Mais même s’il n’y aura plus d’« Allemagne » il y aura toujours une « Deutsche Bank ».

Comment contrer un tel développement ? Comment le combattre ? Comment développer un système immunitaire européen ? La gauche politique authentique en Europe, comme de nombreux groupes socialistes, se bat pour imposer des règles strictes et des sanctions draconiennes aux entités financières globalistes. Ils se battent aussi contre les systèmes financiers virtuels, ces systèmes de capitalisme de casino. Cela va-t-il améliorer la situation ? Peut-être un peu. Mais malheureusement, dans de nombreux cas, la gauche sous-estime l’importance des identités collectives. Les forces eurosceptiques conservatrices luttent contre la désintégration de leurs identités nationales et culturelles. Mais elles sous-estiment très souvent l’importance de limiter le pouvoir du globalisme financier.

zuerst-1-2018.jpgMais l’un sans l’autre ne fonctionnera pas à la fin. Le système de l’économie virtuelle va de pair avec le système de désintégration des sociétés. Le marché libre vient avec la société ouverte et vice versa.

Comme je l’ai dit au début : il est dommage que Berlin soit la principale force du marché ouvert et de la société ouverte en Europe. Nous pourrions même dire : Angela Merkel est le bulldozer de la désintégration.

L’Allemagne pourrait jouer un rôle positif, si elle retrouve sa propre identité. C’est exactement là où le vrai travail des Allemands commence, enfin ceux qui s’opposent à la politique domination de Berlin. Être ici et discuter avec vous de notre nouvelle Europe, l’Europe européenne, est un bon début. Une Europe, où un fonctionnaire allemand sera capable et désireux de commencer un discours sans s’excuser.

Manuel Ochsenreiter
Centre allemand d’études eurasiennes

Traduit par Hervé relu par Cat pour le Saker Francophone

Source: http://lesakerfrancophone.fr

Nietzsche et la crétinisation par la féminine-attitude

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Nietzsche et la crétinisation par la féminine-attitude

par Nicolas Bonnal

Ex: http://www.dedefensa.org

Disons-le nûment : nous vivons des temps bovaryens caractérisés par la dette, le gaspillage, le consumérisme euphorique, le people, « la pleurnicherie humanitaire » (Philippe Muray), la haine consentie des hommes, en particulier blancs. Ces temps sont féminins post-historiques ou féministes, comme on voudra. Ils sont aussi marqués par l’amertume généralisée et le ressentiment universel, sans oublier une bonne sensation de catastrophe.

Ce texte est une réponse au trop optimiste Brandon Smith et à son texte sur les hommes et les femmes traduit par Hervé pour lesakerfrancophone.fr. Comme nous vivons dans les temps gelés de la démocratie bourgeoise depuis deux siècles, je rappellerai ce qu’en dit Nietzsche dans les pages les plus géniales et les plus actuelles de Par-delà le bien et le mal (wikisource.org). La vision de Nietzsche est guénonienne, elle s’accommode du Kali-Yuga. Ici on ne défend pas un homme bon contre une femme mauvaise, on dit simplement que ce féminisme chevronné qui triomphe avec l’arrogance impériale-humanitaire, c’est la féminité mauvaise.

Nietzsche pronostique la femme emmerdeuse à venir, la banquière, la journaliste, la politicienne, l’actrice humanitaire, l’eurodéputée, la féministe, la moraliste :

Malheur à nous si jamais les qualités « éternellement ennuyeuses de la femme » —dont elle est si riche —osent se donner carrière !

Son émancipation amène notre enlaidissement général (je ne peux plus supporter de voir une actrice moderne, je ne supporte que Liz Taylor, Ann Harding, Audrey Hepburn ou Deborah Kerr puisque le cinéma de l’âge d’or reproduisit malgré lui les canons classiques…) :

« La femme veut s’émanciper : et à cause de cela elle se met à éclairer l’homme sur « la femme en soi ». — C’est là un des progrès les plus déplorables de l’enlaidissement général de l’Europe. Car que peuvent produire ces gauches essais d’érudition féminine et de dépouillement de soi ! »

L’homme qui veut s’éclairer c’est d’ailleurs l’homme du jardin édénique. Nietzsche redeviendrait-il biblique ?

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On est au siècle des revendications :

« Déjà se font entendre des voix féminines, qui, par saint Aristophane ! font frémir. On explique avec une clarté médicale ce que la femme veut en premier et en dernier lieu de l’homme. N’est-ce pas une preuve de suprême mauvais goût que cette furie de la femme à vouloir devenir scientifique ! »

Grand passage ensuite sur la sensiblerie et la pleurnicherie humanitaire :

« Il y a aujourd’hui, presque partout en Europe, une sensibilité et une irritabilité maladives pour la douleur et aussi une intempérance fâcheuse à se plaindre, une efféminisation qui voudrait se parer de religion et de fatras philosophique, pour se donner plus d’éclat — il y a un véritable culte de la douleur. Le manque de virilité de ce qui, dans ces milieux exaltés, est appelé « compassion », saute, je crois, tout de suite aux yeux. — Il faut bannir vigoureusement et radicalement cette nouvelle espèce de mauvais goût, et je désire enfin qu’on se mette autour du cou et sur le cœur l’amulette protectrice du « gai saber », du « gai savoir», pour employer le langage ordinaire. »

Nietzsche pressent même les surgelés Picard :

« À cause des mauvaises cuisinières — à cause du manque complet de bon sens dans la cuisine, le développement de l’homme a été retardé et entravé le plus longtemps : et il n’en est guère mieux aujourd’hui (§234). »

Une envolée épique, §238 :

« Se tromper au sujet du problème fondamental de l’homme et de la femme, nier l’antagonisme profond qu’il y a entre les deux et la nécessité d’une tension éternellement hostile, rêver peut-être de droits égaux, d’éducation égale, de prétentions et de devoirs égaux, voilà les indices typiques de la platitude d’esprit. »

On imagine comment Nietzsche serait reçu à la télé ou au parlement européen (voyez l’amusant film Ugly truth avec Butler à ce sujet) ! Mais passons.

Nietzsche regrette ici le machisme grec, qui battait de l’aile d’ailleurs au quatrième siècle :

« Un homme, au contraire, qui possède de la profondeur, dans l’esprit comme dans les désirs, et aussi cette profondeur de la bienveillance qui est capable de sévérité et de dureté et qui en a facilement l’allure, ne pourra jamais avoir de la femme que l’opinion orientale. Il devra considérer la femme comme propriété, comme objet qu’on peut enfermer, comme quelque chose de prédestiné à la domesticité et qui y accomplit sa mission, — il devra se fonder ici sur la prodigieuse raison de l’Asie, sur la supériorité de l’instinct de l’Asie, comme ont fait jadis les Grecs, ces meilleurs héritiers, ces élèves de l’Asie, —ces Grecs qui, comme on sait, depuis Homère jusqu’à l’époque de Périclès, ont fait marcher de pair, avec le progrès de la culture et l’accroissement de la force physique, la rigueur envers la femme, une rigueur toujours plus orientale. »

Mais Nietzsche pourrait tempérer son machisme par les personnages féminins homériques, tous splendides, ou préférer à ce machisme la vision souveraine-médiévale (voyez mon livre Perceval et la reine). Mais Nietzsche ignore toujours le moyen âge trop chrétien…

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Long développement traditionnel au §239 :

« À aucune époque le sexe faible n’a été traité avec autant d’égards de la part des hommes qu’à notre époque. C’est une conséquence de notre penchant et de notre goût foncièrement démocratiques, tout comme notre manque de respect pour la vieillesse. Faut-il s’étonner si ces égards ont dégénéré en abus ? »

La clé de tout est la dégénérescence des temps modernes. C’est pourquoi j’ai insisté sur Guénon que Nietzsche aurait sans doute méprisé (comme me disait à quatorze ans ma grand-tante communiste qui m’a tout appris, « ton Nietzsche il est borné ! »). Nietzsche :

« Ce qui est plus difficilement compréhensible, c’est que par là même… la femme dégénère. C’est ce qui arrive aujourd’hui : ne nous y trompons pas ! Partout où l’esprit industriel a remporté la victoire sur l’esprit militaire et aristocratique, la femme tend à l’indépendance économique et légale d’un commis. « La femme commis » se tient à la porte de la société moderne en voie de formation. »

La femme-commis cela va bien à Hillary, à Angela, à la Lagarde… La femme-commis est « la dernière femme », pour reprendre une expression nietzschéenne et géniale. Le maître poursuit :

« Tandis qu’elle s’empare ainsi de nouveaux droits, tandis qu’elle s’efforce de devenir « maître » et inscrit le « progrès » de la femme sur son drapeau, elle aboutit au résultat contraire avec une évidence terrible : la femme recule. Depuis la Révolution française l’influence de la femme a diminué dans la mesure où ses droits et ses prétentions ont augmenté… »

Perdre le flair tout est là, le sens de l’odeur et l’honneur qui, dit Pagnol, ne sert qu’une fois :

« Perdre le flair des moyens qui conduisent le plus sûrement à la victoire ; négliger l’exercice de son arme véritable ; se laisser aller devant l’homme, peut-être « jusqu’au livre », là où jadis on gardait la discipline et une humilité fine et rusée ; ébranler, avec une audace vertueuse, la foi de l’homme en un idéal foncièrement différent caché dans la femme, en un éternel féminin quelconque et nécessaire ; enlever à l’homme, avec insistance et abondance, l’idée que la femme doit être nourrie, soignée, protégée et ménagée comme un animal domestique, tendre, étrangement sauvage et souvent agréable ; rassembler maladroitement et avec indignation tout ce qui rappelait l’esclavage et le servage, dans la situation qu’occupait et qu’occupe encore la femme dans l’ordre social (comme si l’esclavage était un argument contre la haute culture et non pas un argument en sa faveur, une condition de toute élévation de la culture) ; de quoi tout cela nous est-il la révélation, sinon d’une déchéance de l’instinct féminin, d’une mutilation de la femme ? »

Le crétinisme masculin marche de pair bien sûr aux temps socialistes et démocratiques (ou libéraux et bourgeois, c’est la même chose) :

« Sans doute, il existe, parmi les ânes savants du sexe masculin, assez d’imbéciles, amis et corrupteurs des femmes, qui conseillent à ces dernières de dépouiller la femme et d’imiter toutes les bêtises dont souffre aujourd’hui en Europe « l’homme », la « virilité » européenne, — qui aimerait avilir la femme jusqu’à la « culture générale », ou même jusqu’à la lecture des journaux et jusqu’à la politique. On veut même, de ci de là, changer les femmes en libres penseurs et en gens de lettres. »

Guénon a très bien parlé, Schuon aussi, de l’horreur de la culture générale. Nietzsche insiste car il voit venir (oh mon Molière !) le crime de la femme savante et le reflux de la mère de l’empereur :

« On veut les « cultiver », encore davantage et, comme on dit, fortifier « le sexe faible » par la culture : comme si l’histoire ne nous montrait pas, aussi clairement que possible, que la « culture » de l’être humain et son affaiblissement — c’est-à-dire l’affaiblissement, l’éparpillement, la déchéance de la volonté — ont toujours marché de pair et que les femmes les plus puissantes du monde, celles qui ont eu le plus d’influence (comme la mère de Napoléon) étaient redevables de leur puissance et de leur empire sur les hommes à la force de volonté — et non à des maîtres d’école ! »

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Pour Nietzsche l’Europe se fait simplement enlever une nouvelle fois par la bête à cornes (on sait comment l’Europe d’Angela a traité sa matrice grecque) :

« Est-on en train de rompre le charme de la femme ? Se met-on lentement à la rendre ennuyeuse ? Ô Europe ! Europe ! On connaît la bête à cornes qui a toujours eu pour toi le plus d’attraits, et que tu as encore à redouter ! Ton antique légende pourrait, une fois de plus, devenir de « l’histoire » — une fois encore une prodigieuse bêtise pourrait s’emparer de ton esprit et t’entraîner ! Et nul dieu ne se cacherait en elle, non ! rien qu’une « idée », une « idée moderne » ! »

Mais la société moderne, parce que féminine, cache une certaine cruauté, que vit aussi le chrétien Chesterton (voyez mon texte sur la féminisation américaine de la planète) derrière ses oripeaux humanitaires :

« Dans la vengeance comme dans l’amour, la femme est plus barbare que l’homme (§139). »

C’est que l’homme reste trop cool :

 «…l’homme veut la femme pacifique, — mais la femme est essentiellement batailleuse, de même que le chat, quelle que soit son habileté à garder les apparences de la paix (§131). »

Nota : au dix-neuvième siècle, remarqua Michelet, Dieu aussi changea de sexe. La religion catholique préparait aussi son aggiornamento aux démons et nécessités de notre modernité devenue trop… bonne, donc… antichrétienne !

Sources:

GK Chesterton – What I saw in America (Gutenberg.org)

René Guénon – la crise du monde moderne ; le règne de la quantité et le signe des temps

Evola – Métaphysique du sexe

Homère – L’Odyssée

Nietzsche – Par-delà le bien et le mal, chapitre septième, nos vertus (§231, 238, 239)

Nicolas Bonnal – Perceval et la reine (Amazon.fr)

Maupassant – Les dimanches d’un bourgeois de Paris, que j’ai cité dans un autre article. On rappelle cette perle piquante de description sociétale : « À droite, une délégation d’antiques citoyennes sevrées d’époux, séchées dans le célibat, et exaspérées dans l’attente, faisait vis-à-vis à un groupe de citoyens réformateurs de l’humanité, qui n’avaient jamais coupé ni leur barbe ni leurs cheveux, pour indiquer sans doute l’infini de leurs aspirations. »

La résurrection des arts martiaux historiques européens

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La résurrection des arts martiaux historiques européens

Depuis le début des années 1990, chercheurs et pratiquants travaillent sur l'ensemble du continent à la résurrection des Arts Martiaux Historiques Européens.
 
La Fédération Française des AMHE fonctionne depuis 2011, tandis que la fédération européenne vient de voir le jour en février dernier. Du pugilat des Jeux Olympiques de la Grèce Antique à la lutte française du XIXe siècle en passant par la gladiature romaine, l'escrime médiévale et la très redoutable Glima, l'art de combat des Vikings, c'est tout le patrimoine martial européen qui s'offre aujourd'hui à l'étude et à la pratique.
 
L'équipe de Karatebushido.com est heureuse et fière de vous présenter ici le compte rendu de la première rencontre d'Arles d'AMHE Lutte qui s'est tenue les 24 et 25 janvier derniers. Nous espérons que vous prendrez autant de plaisir à les découvrir que nous en avons eu à filmer ces échanges entre experts de disciplines fondatrices de l'identité des divers peuples d'Europe, évoquant les heures les plus glorieuses de notre histoire.
 
Un reportage de Chirstophe Champclaux et Linda Meriau.
 
Pour plus de renseignements : www.ffamhe.fr
 
Un reportage de Chirstophe Champclaux
 

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Massimo Pigliucci’s Cognitive Dissonance on Illegal Immigration & the Fall of the Roman Empire

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Massimo Pigliucci’s Cognitive Dissonance on Illegal Immigration & the Fall of the Roman Empire

Massimo Pigliucci is an evolutionary biologist and professor of philosophy at the City University of New York. He has played an important role in the popularization of a modern Stoicism in recent years (see his useful collection of materials for practicing Stoicism on his blog [2]).

While some of the renewed interested in Stoicism, like Buddhism, has a somewhat commercial flavor, I for one think this is a very good development. Stoicism is a powerful antidote to the individualist and egalitarian excess that has so dominated the West since the 1960s. In contrast to this, Stoicism posits that our good and our duty is to live in natural harmony as part of a wider, hierarchical whole which is our society and the universe. Pigliucci said on one podcast [3]:

The Stoics had a recurring phrase which was that you should be “living according to Nature.” Living according to Nature doesn’t mean that you should go naked in the woods and hug trees. It means you should understand how the world works: both the world at large, the cosmos itself, and in particular human nature. You should have the best understanding possible of the kind of being that a human is. And, for the Stoics, the two most important aspects of a human being is that we are a social animal, that we are interdependent on each other, and that we are capable of reason. …

When something happens to you, that you don’t like … one of the ways you should put things in perspective is to think of yourself as an organ of a larger organism. You are the foot, and the larger organism has to go home, and in order to do it has to step through mud. You as a foot are not going to like [that], it doesn’t feel good. But it is what you do as a foot because you are part of a larger organism. …

There are both social roles and biological roles that we play in our lives, and our lives are going to be much better if we play those roles better. Doing so means understanding what those roles are, understanding how you fit in the rest of the world.

MPigbook.jpgThere is a lot of wisdom here. At the very least, it leads one to ask questions: What is the role of a young man with regard to the fitness and well-being of the species? What is the role of a young woman? What is the role of a European in a context of decline? And so on. Stoicism represents one powerful way in which postmodern Westerners, conquered by liberalism, can learn to stop being so frivolous, narcissistic, and selfish, and begin living our lives in a mindful and communitarian fashion.

We stress here that Pigliucci has highlighted that Stoicism involves investigation into “human nature … the kind of being that a human is” and recognition that we should fulfill our “social and biological roles.” Stoicism, as an ancient philosophy, can and must then be powerfully supplemented by the insights and discoveries of modern Darwinian evolutionary science, notably in the fields of evolutionary psychology, psychometrics, and genetics/heredity.

All this begs the question: what are the implications of human biodiversity for an enlightened cosmopolitics [4]? Could this entail that we should have demographic policies aimed at maximizing the harmony and cognitive quality of our societies? Certainly, Plato and Aristotle advocated extremely [5]muscular policies in this direction [5], even if in practice, for lack of science and technology, the eugenic ideal in antiquity remained a largely negative and ineffectual phenomenon.

I raise all this because Pigliucci is also an opponent of both President Donald Trump and of his immigration policies, notably the building of a wall on the Mexican border to reduce illegal immigration. This is despite the fact that he recognizes the analogy between late-Roman barbarian invasions and modern mass immigration to North America and Western Europe. Pigliucci argued during a lecture [6] (actually, a good NEET should isolate this 90-second segment and share it on Twitter), citing the popular classicist Mary Beard, that the Roman Empire did not fall, as is often said, due to a collapse of morals, but because of massive illegal immigration by northern barbarians:

The Roman Empire – if you want to have any direct analogy to what is happening today – … very likely collapsed because of forced immigration from the outside, from people who had no better way of living. Very few people are aware that the so-called barbarians the Visigoths, the Goths, and so forth actually wanted to become Roman citizens. The first waves of barbarians were immigrants! These people were coming in with their families. … The analogy there is actually with the current waves that we are seeing these days in the news of immigration, not just in the United States but in Europe. … These are the people that so-to-speak bring “the end of the world.” Not because they’re going to conquer you, not because they’re evil or anything like that, but because when millions of people are in need of resources, they’ll move.

So far, so good. According to Pigliucci (and Mary Beard): Cleander did nothing wrong [7]! Pigliucci then adds:

And there is no freaking barbed wire or wall or anything like that which is going to stop them. Nobody has ever stopped them in the history of humanity, and no wall, even one built by Donald Trump, will ever stop them.

Pigliucci, as far as I can see, seems then to be suffering from a severe case of cognitive dissonance concerning immigration. I am perfectly ready to concede that Trump is a legitimately repulsive figure for many people – one need only consider his style, his personality, his environmental policies, his friends in the Big-Business and Israel-Lobby wings of the Republican Party. However, one must also recognize that Trump represents an instinctive and very real attempt by the historic American people, what is left of it, against precisely the kind of mass immigration which, Pigliucci says, destroyed Rome. Does the Trump phenomenon not merit some consideration in that regard?

It does no good to say that immigration is a force of nature and therefore no policy can prevent it. We cannot prevent all traffic accidents, but that does not prevent us from trying to minimize them. Furthermore, the policies of Israel, Japan, or Hungary all clearly show that immigration can be reduced to negligible levels if there is the political will to do so. President Barack Obama and Chancellor Angela Merkel both, clearly, showed no will to enforce the laws of their country and the will of their citizens concerning illegal immigration. And both have rightly paid a price as a result of this, with natural backlash in the form of the rise of nativist populism. Finally, we note that Trump – despite being hobbled by his own open-borders Republican Party and the liberal Establishment – has succeeded in reducing illegal immigration to the lowest level in 17 years [8]. This shows that a government’s mere expression of a will to enforce immigration laws was sufficient to significantly dissuade would-be illegal immigrants!

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Pigliucci is perhaps motivated by apparently generous concerns: that after all, no immigrant moves unless there is a compelling reason to do so, most commonly severe economic discomfort in his own land. However, a “humanitarian” immigration policy is no good if it harms American society as a whole. Immigration cannot be accepted if it harms the community – for instance, if it undermines that common national identity so necessary to civic solidarity or if it lowers the average quality of the citizenry.

For, as the Ancients incessantly affirmed, what matters is the good of the community, of the whole. Our beloved Marcus Aurelius himself says so again and again: “What brings no benefit to the hive brings none to the bee” (Meditations, 6.54), “What causes no harm to the city causes no harm to the citizen” (5.22), and we should do whatever is “opportune and advantageous to the community . . . directed to this single end, the common benefit and harmony” (7.5). I for one have not given up on the ability of reason and dialogue to produce salvatory fruits for the West and indeed for humanity in this century.

Article printed from Counter-Currents Publishing: https://www.counter-currents.com

URL to article: https://www.counter-currents.com/2018/01/massimo-pigliuccis-cognitive-dissonance-of-illegal-immigration-the-fall-of-the-roman-empire/

URLs in this post:

[1] Image: https://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2018/01/81wNxUL6nJL._UX250_.jpg

[2] practicing Stoicism on his blog: https://howtobeastoic.wordpress.com/

[3] said on one podcast: https://youtu.be/qcEiF6_Uevo?t=21m4s

[4] cosmopolitics: https://www.counter-currents.com/2017/02/whats-wrong-with-cosmopolitanism/

[5] Plato and Aristotle advocated extremely : https://www.amazon.com/Greek-Origins-Biopolitics-Reinterpretation-Interventions/dp/1138659436

[6] Pigliucci argued during a lecture: https://youtu.be/5XG7oUbjLj0?t=1h7m27s

[7] Cleander did nothing wrong: https://youtu.be/ecMfU3910WY?t=6m37s

[8] reducing illegal immigration to the lowest level in 17 years: http://www.politifact.com/truth-o-meter/statements/2017/apr/25/donald-trump/illegal-immigration-lowest-17-years-trump-said/