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vendredi, 13 novembre 2020

La politique française: un mélange de Kafka et de Courteline. Un absurde qui n’aurait pas lu Camus!

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La politique française: un mélange de Kafka et de Courteline. Un absurde qui n’aurait pas lu Camus!

Ex: https://brunobertez.com

Je reprends peu de textes de l’IFRAP.

Ce n’est pas qu’ils soient mauvais mais ils adoptent un point de vue, un angle, un point de fuite qui est celui du soi disant intérêt public tel que eux le définissent.

Moi je me place du strict point de vue de l’individu, pour moi c’est l’individu qui est souverain pas le global, pas le tout.

Pourquoi? Parce que le tout n’existe pas, c’est une réification, une construction idéologique de lesprit dominant a laquelle on prête vie pour baiser les gens; les vrais ceux qui existent.

Mais ici l’IFRAP fait oeuvre utile , alors cela mérité d’être diffusé.

Je crois à la décentralisation de la gestion du Covid et par dessus tout à la responsabilisation des individus.

L’IFRAP.

La vie, la mort.

On se sent petit face à ces grands enjeux. On pourrait parler mille heures de nos fragilités et de celles de notre système de soins (pourtant un des plus chers au monde) devant la pandémie. Mais il faut regarder les choses en face et tirer la sonnette d’alarme.

Nos partenaires européens n’ont pas confiné aussi durement que nous au printemps et pas plus maintenant. En conséquence, notre économie a souffert et va souffrir plus que celle de nos partenaires.

Là où l’Allemagne va perdre un peu moins de 6 points de PIB en 2020, nous allons en perdre plus de 11. C’est presque deux fois plus. Cet écart est trop important.

Dernier recours

Ce nouveau confinement, dont l’impact sur le PIB est estimé à 50 milliards et qui représente 20 milliards de dépenses supplémentaires, nous entraîne vers une dépense publique à 63,4 % du PIB. Une folie dont nous n’en avons pas (plus) les moyens. Folie qui va obérer une partie de notre rebond de 2021. Et ce n’est pas fini car, selon l’OMS, d’autres vagues virales sont à attendre. Cette même Organisation mondiale de la santé explique que les mesures de confinement de la population et de l’économie sont à utiliser « en dernier recours ».

Travailler au maximum malgré le virus doit redevenir la règle commune pour tous les Français, quel que soit le secteur. C’était d’ailleurs le point de départ annoncé par le président Macron : « Le travail pourra continuer ». Sauf, visiblement, pour les commerces considérés comme non essentiels.

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Vos chaussettes sont trouées et vous avez besoin d’en acheter une paire rapidement ? Ce n’est pas essentiel. Vous avez envie de fumer ? C’est essentiel. De lire un bon livre ? Pas essentiel. Besoin d’un vêtement d’enfant en deux ans ? Essentiel. En trois ans ? Interdit.

 

Kafka n’y retrouverait pas ses petits. Qu’est-ce qui est essentiel ? 

Là encore la France est plus dure que ses partenaires : les librairies sont ouvertes en Belgique, la plupart des commerces également en Allemagne, en Autriche, en Suisse, en Espagne, au Portugal… Sans parler de la Suède.

Cerise sur le gâteau, la France est, avec la Belgique, le seul pays qui empêche les supermarchés de vendre des produits non essentiels quand certains proposent carrément de renverser la vapeur et de fermer les premiers pour ouvrir seulement les petits commerces !

Ont-ils oublié que beaucoup de nos villages n’en ont plus ?

Attestation infantilisante

Attendre quinze jours pour arbitrer sur la réouverture ou non des commerces ? C’est trop long ! Les idées de préréservations façon Doctolib, ou de développer dans l’urgence des sites Internet… sonnent vraiment trop technocratiques et jacobines. Et ne nous gaussons pas des maires qui ont promulgué des arrêtés pour que leurs commerces restent ouverts. Les centres-villes de nos petites bourgades souffrent déjà tellement de la fermeture des commerces, ils sont légitimement désespérés par la situation et ils ne voient pas pourquoi on attraperait plus le virus dans la librairie du coin qu’en grande surface ?

N’attentons pas quinze jours pour rouvrir nos commerces, même s’il doit y avoir des règles sanitaires contraignantes. N’attendons pas non plus pour faire confiance aux Français en supprimant cette attestation de déplacement, unique en Europe, qui nous infantilise et maintient un climat de défiance à l’heure où nous devons être soudés.

Faisons confiance à nos élus locaux et à notre Parlement pour coconstruire le chemin de la sortie de ce confinement avec de la souplesse en fonction des territoires. N’oublions pas qu’il y a, non pas un mais deux combats à gagner : le sanitaire et l’économique. Sinon, les « survivants » du Covid n’auront que la crise économique et le chômage en héritage.

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