samedi, 03 juin 2023
Werner Sombart et le nationalisme militaire
Werner Sombart et le nationalisme militaire
Constantin von Hoffmeister
Source: https://eurosiberia.substack.com/p/werner-sombart-and-military-nationalism?utm_source=post-email-title&publication_id=1305515&post_id=124005863&isFreemail=true&utm_medium=email
À l'instar des héros intrépides des récits de Robert E. Howard sur l'âge hyborien, nous nous aventurons dans le désert aride de l'intellectualité et nous nous trouvons aux prises avec les théories complexes de Werner Sombart. Cette exploration exigeante requiert un mélange de force d'âme et de curiosité intellectuelle qui rappelle l'esprit inflexible des rudes protagonistes de Robert E. Howard.
Nous nous lançons dans cette odyssée avec l'ouvrage fondateur de Sombart, Les Juifs et la vie économique. Sombart, par un examen rigoureux, dissèque la relation complexe entre la communauté juive et le capitalisme. Il décrit les rôles historiques des Juifs en tant que marchands, prêteurs et pionniers du commerce, et la manière dont ces rôles ont influencé l'évolution du système économique. Cette analyse novatrice nous incite à développer un nouveau modèle conceptuel, dans lequel le socialisme est parfaitement imbriqué dans un nationalisme militaire vigoureux. En nous tournant vers l'histoire, nous nous inspirons de la Rome antique, une civilisation qui a su allier prouesses militaires et patriotisme inflexible. Nous empruntons les descriptions historiques vivantes de Tite-Live, un historien romain d'une acuité inégalée, qui dépeint les débuts de l'histoire de Rome, lorsque le bien-être de la société et la force militaire étaient inséparables. Cette imagerie fascinante constitue la colonne vertébrale de notre modèle hypothétique, lui donnant de la crédibilité et l'enracinant dans des réalités historiques tangibles.
Enfonçons-nous donc dans le labyrinthe des théories de Sombart et découvrons son traité Amour, Luxe et capitalisme, qui incite à la réflexion. Sombart y examine les conditions sociales qui ont donné naissance à la consommation de produits de luxe et l'ont encouragée au cours du dix-neuvième et du début du vingtième siècle. Ses observations fines sur la manière dont la recherche du luxe alimente les entreprises capitalistes sont au diapason de la sagesse philosophique de Cicéron, homme d'État romain respecté et connu pour sa dénonciation de la décadence. S'inspirant de Cicéron, notre vision de la société fait sienne l'esprit de modération, remplaçant le luxe, tout de lascivité, par la prospérité partagée. Ce changement idéologique favorise l'unité et la camaraderie, des traits qui rappellent la vigoureuse fraternité qui prévaut dans les récits héroïques de Howard.
Notre quête intellectuelle nous conduit ensuite à Guerre et Capitalisme, une étude passionnante de Sombart qui dissèque le rôle de la guerre dans la formation et l'évolution du capitalisme. Sombart propose dans ce livre que les conflits militaires et les progrès économiques qui en découlent sont étroitement liés, leur interaction influençant la dynamique de la société. Son évaluation nuancée s'aligne étroitement sur les documents méticuleux de Tacite, chroniqueur sagace de Rome, connu pour sa documentation approfondie des transformations sociales déclenchées par les guerres. En nous inspirant des récits historiques de Tacite, nous envisageons que notre société théorique subit des changements monumentaux provoqués par l'union symbiotique du socialisme et du nationalisme militaire, un peu comme le pouvoir transformateur des guerres dans les récits de Howard.
Enfin, nous nous confrontons à l'évaluation de la bourgeoisie faite par Sombart dans Le Bourgeois. Dans cet ouvrage exhaustif, Sombart élucide l'origine, le développement et les attributs du caractère bourgeois, analysant son rôle crucial dans la formation du capitalisme moderne. Il présente la bourgeoisie non seulement comme une classe sociale, mais aussi comme un état d'esprit, une éthique qui définit un mode de vie et un ordre économique. Dans la société que nous proposons, nous envisageons que cette classe prenne une nouvelle forme, comparable à la classe patricienne de Rome. La bourgeoisie de notre société théorique équilibrerait l'autonomie individuelle et la solidarité collective, en maintenant un équilibre qui rappelle l'unité indéfectible qui lie la bande de guerriers d'Howard.
Ce voyage à travers les théories de Sombart et les annales de l'histoire romaine nous entraîne dans un voyage intellectuel d'une complexité sans précédent. En naviguant sur ce terrain théorique, nous sommes constamment mis au défi de démêler l'écheveau complexe des liens entre le socialisme et le nationalisme militaire, une tâche qui exige une détermination analogue à celle des héros imperturbables de Howard. La sagesse intemporelle des anciens érudits romains - Tite-Live, Cicéron et Tacite - éclaire notre chemin, nous guidant dans cette entreprise, leurs idées historiques s'entrelaçant avec les théories de Sombart, tout comme le motif complexe d'un nœud celtique qui orne la garde d'une lame cimmérienne.
Nous nous aventurons ensuite dans le domaine épineux du capitalisme moderne, l'opus magnum de Sombart, où il décrit l'évolution du capitalisme dans ses phases initiales, son apogée et ses phases tardives. Il dissèque la transformation des systèmes économiques et se penche sur les structures sociales et politiques qui ont favorisé la croissance du capitalisme. Tout comme l'historien romain Suétone a minutieusement consigné la vie des Césars, les chroniques de Sombart offrent un aperçu approfondi des mécanismes du capitalisme. En nous inspirant des descriptions détaillées de Suétone sur la manière dont les victoires militaires alimentaient la grandeur de Rome et le pouvoir des Césars, nous esquissons les contours d'une société où le nationalisme militaire propulse le moteur économique socialiste.
Notre société hypothétique, tout comme les champs de bataille épiques évoqués par Howard, est un creuset de changement, d'innovation et de courage. Elle reprend l'éthique de Pline l'Ancien, l'indomptable érudit et commandant militaire romain qui a beaucoup écrit sur la résilience et la capacité d'adaptation de l'homme. Au cœur du tissu social que nous envisageons, nous empruntons la sagesse de Pline, créant une société qui, bien que façonnée par les rigueurs du nationalisme militaire, évolue, s'adapte et prospère en permanence.
Ensuite, nous découvrons le point de vue de Sombart sur le socialisme et le mouvement social au 19ème siècle. Sombart jette ici un regard perspicace sur la progression du socialisme au cours d'une période de changements sociaux radicaux. Ses recherches méticuleuses entrent en résonance avec les travaux de Jules César, un génie militaire qui comprenait parfaitement le pouls de sa société et son désir de changement. Les réformes sociales de César trouvent un écho dans notre construction théorique, une société qui met autant l'accent sur la responsabilité de l'individu envers le bien commun que sur sa propre recherche d'épanouissement.
Alors que nous traversons le brouillard d'incertitude qui entoure notre quête intellectuelle, nous nous trouvons guidés par la lumière de l'exposé de Sombart sur le socialisme prolétarien. Il s'agit d'une version revisitée de son ouvrage précédent, dans lequel il fait subtilement allusion à sa transformation en partisan de la révolution conservatrice. Les souvenirs de Marc Aurèle, le philosophe empereur stoïcien, trouvent ainsi un écho dans notre nouveau modèle de société. Tout comme Marc Aurèle prônait le devoir, la discipline et la résilience, notre société socialiste alimentée par le nationalisme militaire honore ces vertus.
La recherche de la relation complexe entre le socialisme et le nationalisme militaire ressemble à un voyage dans un labyrinthe qui regorge d'une myriade de théories, de récits historiques et de défis intellectuels. La ténacité et le courage des personnages légendaires de Howard nous guident dans notre exploration du domaine des idées de Sombart. Les idées glanées auprès des érudits romains, bien qu'enfouies dans les annales de l'histoire, se révèlent intemporelles, guidant notre navire sur les mers houleuses de la découverte théorique. Ce voyage, aussi ardu qu'instructif, nous invite à continuer à naviguer vers l'inconnu, toujours à la poursuite de la connaissance et de l'intelligence des choses.
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19:41 Publié dans Révolution conservatrice | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : werner sombart, socialisme, socialisme allemand, nationalisme militaire, rome antique, héritage romain, révolution conservatrice | | del.icio.us | | Digg | Facebook
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