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mercredi, 29 novembre 2023

Sortie de route: la droite nationale s’est-elle fracassée contre le Mur des Lamentations?

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Sortie de route: la droite nationale s’est-elle fracassée contre le Mur des Lamentations?

Pierre-Emile Blairon

La droite nationale française se trouve divisée à propos du conflit israélo-palestinien, prenant parti pour l’un ou l’autre camp. Ce clivage vient du fait que les deux factions en présence sont représentées sur notre sol, car il ne s’agit pas seulement d’un affrontement territorial, mais aussi religieux, Juifs et Palestiniens ayant appelé à la rescousse leurs coreligionnaires, la diaspora juive pour Israël, implantée dans la quasi-totalité de la planète, et les immigrés musulmans pour les Palestiniens, présents essentiellement en Europe et particulièrement nombreux en France où leur présence s’accompagne d’une délinquance effrayante et exponentielle que les autorités ne peuvent pas, ou ne veulent pas, maîtriser. J’ai évoqué, dans un article récent [1], la genèse de ce que les milieux de droite considèrent comme une invasion, dans les conditions mêmes qu’avait décrites  Jean Raspail dans son livre prophétique, Le Camp des Saints ; à tel point que, désormais, de nombreux pays européens, notamment au nord et à l’est, ont décidé de fermer leurs frontières à cette immigration de masse. On constate que, contrairement aux prévisions, qui se voulaient rassurantes, des responsables de l’intrusion en Europe de cette immigration nord-africaine et sub-saharienne, ces populations, au fil du temps et des générations, loin de s’assimiler aux citoyens des pays qui les reçoivent et à leurs us et coutumes, se constituent, au contraire, en ghettos tribaux dans les cités qu’elles se sont appropriées, cités que l’État entretient à grands frais en pure perte.

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Il ne s’agit pas non plus d’un conflit local, l’une et l’autre faction se disputant les frontières d’un territoire. Il s’agit d’une guerre totale, avec force bombardements non ciblés, que les Israéliens mènent contre les Palestiniens afin d’obtenir leur départ massif. Et les deux parties invoquant, pour les Juifs, une obligation messianique à récupérer une terre qu’ils prétendent leur depuis des millénaires, citant la prophétie d’Isaïe[2] et, pour les Palestiniens, de défendre un territoire dont ils sont à la fois les propriétaires et les garants de son intégrité, en avant-poste, aux yeux du monde arabe, contre l’ennemi héréditaire. On ne voit guère cependant ce monde arabe s’agiter perceptiblement pour aider leur avant-garde.

Enfin, ce qui me paraît le plus remarquable, dans cette affaire, c’est qu’il ne peut pas s’agir d’un conflit ethnique, un aspect de cette guerre que les médias occidentaux[3] évitent soigneusement d’évoquer.

En effet, Juifs et Arabes ne sont que des prénoms, Sémites est leur nom.  Il s’agit donc d’une guerre fratricide qui ne concerne pas, a priori, la totalité de la planète.

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On appelle Sémites les descendants de Sem, Le terme a été inventé en 1781 par un Allemand du nom de Schlözel qui le fait dériver de Sem "Nom du fils aîné de Noé dans la Genèse, lui-même emprunté, par l’intermédiaire du latin Sem et du grec Sêm, de l’hébreu Shem. Se dit de populations originaires du Proche et du Moyen-Orient, dont le principal caractère commun est l’usage d’une langue appartenant à la famille des langues sémitiques. Les peuples sémites, qui regroupaient notamment dans l’Antiquité les Assyriens, les Araméens, les Cananéens, les Hébreux, les Moabites, les Phéniciens, désignent aujourd’hui les Juifs et les Arabes. Subst. Un, une Sémite. Abusivement : Juif, israélite. » (Dictionnaire de l’Académie française, édition actuelle)

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Nous pouvons donc estimer que la « marche contre l’antisémitisme » qui eut lieu le 12 novembre était abusivement, selon le terme académique, destinée à soutenir Israël. "Pour la République, contre l'antisémitisme", c’était le slogan choisi par les organisateurs, Gérard Larcher, Président du Sénat et Yaël Braun-Pivet, Présidente de la Chambre des députés. Le mot « France » est depuis longtemps banni du vocabulaire de ceux qui sont censés la représenter.

Que venait faire dans cette galère la « droite nationale » représentée par le RN et par Reconquête ? En ce qui concerne Marine le Pen, sa présence et celle de son parti n’auront surpris personne ; elle ne perd jamais une occasion d’aller à Canossa, de manifester sa soumission à la bien-pensance, même si ses adversaires ne l’accepteront jamais dans leurs rangs, un peu comme ces parvenus au 19e siècle qui tentaient de s’immiscer dans les cercles aristocratiques et n’y récoltaient que du mépris[4] ; Pour Zemmour, c’est un peu différent ; c’est le « régional de l’étape », il est juif berbère, cochant les deux cases du sémitisme selon la définition de l’Académie et réunissant ainsi en sa personne les deux familles ennemies. Mais, quand même, avec une préférence pour sa judaïté. Il s’est rendu en Israël fin octobre pour « défendre la civilisation judéo-chrétienne ».

Nous pourrons noter que cette « marche contre l’antisémitisme », co-organisée sous l’impulsion particulière de Yaël Braun-Pivet, à la judaïté assumée et revendiquée, au retour de son voyage en Israël[5], a permis de démultiplier l’effet émotionnel recherché par Israël après l’agression du Hamas le 7 octobre.

Ces « responsables » politiques de la droite nationale française ont réagi immédiatement, comme sous l’effet d’une impulsion quasi-clinique, pavlovienne, comme des animaux de laboratoire, comme les foules obéissant frénétiquement aux incantations du Big Brother de 1984, le célèbre ouvrage « complotiste » d’Orwell.

De véritables responsables, dotés d’un minimum de bon sens politique, n’auraient jamais agi de cette façon. Ils auraient pris le temps d’analyser la situation et, surtout, ils auraient évalué l’intérêt de la France dans ce conflit, le seul qui doit compter, en évitant les pièges inévitablement tendus par les deux parties préoccupées de s’assurer la maîtrise de la guerre psychologique qui, de nos jours, constitue l’aspect majeur d’un conflit. Et des manipulations, il y en eut  ![6]

La droite nationale n’a donc pas « marché » contre l’antisémitisme. Non, elle s’est « précipitée », droit dans le mur… des Lamentations, comme l’indique le titre de cet article. Il est terminé par un point d’interrogation. Le taux d’abstention aux prochaines élections européennes répondra à cette question. Quand les Français sont mécontents de leur classe politique, ils ne votent tout simplement pas. Ce qui est le plus probable, à moins que ne surgisse un « outsider », qui ne peut, à mon avis, que provenir des rangs des jeunes identitaires[7], les seuls actuellement suffisamment courageux pour s’opposer sur le terrain aux diktats mondialistes de l’Europe de Bruxelles, scrupuleusement relayés par nos gouvernants, diktats qui prennent des formes toujours défavorables à notre nation et à son peuple. Cette divine apparition pourrait se produire, si elle se produit, dans un délai relativement court, le chaos s’installant dans toute son ampleur sur notre sol à une vitesse vertigineuse.

Voilà pour ce qui est de la droite nationale représentée dans les structures dites démocratiques de notre pays avec un net avantage numérique pour le RN.

Mais quelle est la position de tous les patriotes qui militent inlassablement, pour certains depuis de longues années, dans des petites structures nationalistes ? Beaucoup d’entre eux, excédés, pensent, à juste titre, que le danger immédiat est celui de l’invasion migratoire, essentiellement musulmane, et qu’il serait bon d’imiter l’attitude d’Israël en réponse à l’attaque du Hamas le 7 octobre, à savoir une riposte massive, indiscriminée et implacable à l’encontre de toute la population palestinienne et, donc, en France, de toute la population immigrée. Après tout, il y a 60 ans, un million de Pieds-Noirs ont traversé la Méditerranée en trois ou quatre mois quand le FLN et De Gaulle ne leur ont donné le choix qu’entre la valise et le cercueil. La Méditerranée peut se traverser dans l’autre sens dans les mêmes conditions.

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C’est une idée. Qui commence ? Qui se jette à l’eau ? Qui jette l’autre à l’eau ? Notre gouvernement est-il en phase avec cette idée ? Car il ne faut pas oublier qu’en 1962, l’exode cataclysmique des Pieds-Noirs n’a pu se produire, cette abomination n’a pu existé, sous les yeux indifférents du monde entier et des métropolitains, que par le fait que, à la fois le gouvernement algérien et le gouvernement français étaient complices pour jeter ces braves gens, femmes, enfants, vieillards, à l’eau.

Les grognards de Napoléon n’avaient pas la télévision, les nôtres oui. Confits dans leur zone de confort, leur fauteuil, devant l’écran de télévision, la plupart n’ont pas su garder une lucidité suffisante pour réagir sereinement aux diverse vagues de manipulation qui ont secoué le monde et les esprits, notamment depuis 2020. Les grognards se sont partagés sur l’avis qu’il fallait avoir sur le Covid, le vaccin, l’Ukraine, l’Europe et le conflit israélo-palestinien, selon les orientations de leur chaîne de télé préférée.

Il y a pourtant une méthode infaillible pour ne pas se tromper: dès que les médias, les politiques, les artistes et autres saltimbanques faiseurs d’opinion produisent, fabriquent, une cause à soutenir et sollicitent le consentement général de la population, il suffit d’exercer sa réflexion en sens inverse des slogans proposés par cette camarilla pour être dans le vrai.

9782911202520-uk.jpgIl y a 21 ans, notre regretté ami, Guillaume Faye, écrivait un livre qui s’appelait Avant-guerre, avec, comme sous-titre : Chronique d’un cataclysme annoncé. C’est alors que nos grognards, qui avaient 20 ans de moins, auraient pu agir. Mais non, certains ont reproché à Guillaume de s’allier à Israël et d’autres au lobby immigrationniste.

Il écrivait alors : « Israéliens contre Palestiniens ? Ce n’est pas notre problème. Les querelles séculaires entre juifs et musulmans, entre fils d’Israël et d’Ismaël, cette vendetta familiale, n’est pas notre combat et nous détourne de la défense de notre propre peuple. D’autant plus que l’État d’Israël risque, à terme, de… disparaître ! » et aussi «  En tant que païen archéofuturiste, je préfère, par réalisme politique, cent fois un chrétien traditionnel qui combat l’islamisme qu’un chrétien vaticaniste ou qu’un païen "néodroitiste" qui se couchent devant lui. Le premier est mon allié ; les seconds, des collaborateurs. Quand on vous fait la guerre, les subtilités idéologiques ou les pets-de-nonnes théologiques n’ont plus de place. » et, pour finir : « Beaucoup d’intellectuels juifs, favorables au laxisme immigratoire depuis vingt ans n’ont-ils pas joué avec le feu, tout comme les Américains qui ont aidé les Talibans et Ben Laden et soutenu l’islamisme contre l’Europe ? Effet boomerang… ce double jeu pratiqué par l’intelligentsia juive de gauche en Europe aura été une erreur stratégique majeure ».

A1GVm55ZI5L._AC_UF1000,1000_QL80_.jpgEn 2015, pardonnez-moi de me citer, j’écrivais ceci, dans La Roue et le Sablier, qui allait dans le sens de ce que dit Guillaume Faye et qui conserve, tout autant que son texte précité, toute son actualité : « Les "élites" mondialistes ont favorisé l’expansion de l’islam notamment en Europe parce qu’il sert leurs intérêts du moment, quitte ensuite à l’éradiquer lorsqu’il aura fini son œuvre destructrice ; les islamistes sont les hommes de main du gouvernement mondial qui lui permettent d’accélérer le processus de destruction des valeurs européennes traditionnelles.

Les Occidentistes et leurs alliés objectifs islamistes ont pour but principal de déstabiliser les nations traditionnelles, de faire éclater tous les éléments qui les maintiennent en cohésion (langue, terroir, famille, sécurité, religion traditionnelle, etc.) pour mieux installer leur tandem infernal. Quitte ensuite à se combattre dans le monde entier jusqu’à extinction de l’une des deux parties. Tous les pays musulmans non fondamentalistes (ou plus ou moins attachés à des valeurs laïques) où les Occidentistes sont intervenus, sans qu’on ne leur demande rien, ont vu l’arrivée au pouvoir des islamistes. Qui pense que c’est un hasard ? La pression qui est faite par les Occidentistes pour que les Européens accueillent de plus en plus de populations étrangères africaines, et musulmanes de préférence, prend alors tout son sens. Les mondialistes gagnent sur plusieurs tableaux en détruisant les spécificités ethnoculturelles à la fois des citoyens qui accueillent, contraints et forcés, des populations étrangères sur leur sol, et ces mêmes populations affamées obligées de quitter leurs pays d’origine : salaires dévalués, individus déboussolés, déracinés, insécurité permanente, groupes ethniques en conflit perpétuel, fondements patrimoniaux, religieux, familiaux détruits, etc. afin de permettre aux Occidentistes de se présenter comme seuls recours et d’obtenir si besoin est par la force (brimades permanentes, arrestations arbitraires, dénigrement de tous opposants par les medias aux ordres, pressions fiscales…) une espèce d’homme interchangeable et corvéable à merci, une sous-classe d’esclaves innombrables, ou de dhimmis (citoyens non musulmans assignés à un statut de second ordre en pays musulman) qui ne pourra plus jamais protester.  

Le conflit israélo-palestinien, loin de résoudre nos problèmes d’immigration en Europe, et surtout en France, ne va faire que les aggraver.

Il importe peu aux Israéliens d’exporter à bon compte leurs « animaux humains », comme ils appellent les Palestiniens, leur intérêt primant avant tout.

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Et c’est ainsi qu’on peut lire dans le Times of Israël du 19 novembre 2023 : « La ministre des Renseignements, Gila Gamliel (Likud - photo), a affirmé que la communauté internationale devrait promouvoir la « réinstallation volontaire » des Palestiniens de Gaza à l’international. Dans un article publié dans le Jerusalem Post, elle déclare qu’une « option » après la guerre consisterait à promouvoir la réinstallation volontaire des Palestiniens de Gaza, pour des raisons humanitaires, en dehors de la bande de Gaza. Au lieu de canaliser l’argent vers la reconstruction de Gaza ou vers l’UNRWA, qui a échoué, la communauté internationale pourrait contribuer aux coûts de la réinstallation, en aidant les habitants de Gaza à se construire une nouvelle vie dans leur nouveau pays d’accueil », poursuit-elle. » Et elle rajoute à l’intention non-dite de ceux qui « marchaient » (benoîtement) contre l’antisémitisme :   « Il pourrait s’agir d’une solution gagnant-gagnant : une victoire pour les civils de Gaza qui cherchent une vie meilleure et une victoire pour Israël après cette tragédie dévastatrice »

Une victoire pour les Palestiniens, une victoire pour Israël et une défaite pour l’Europe. Mais l’Europe n’est-elle pas soumise à l’Occident ?

Les pays qui sont traditionnellement des « pays d’accueil » comme on veut nous le faire croire (et, en premier lieu, la France), seront ravis d’ accueillir toute la misère du monde, et notamment celle de Palestine, et de « contribuer aux coûts de sa réinstallation ».

Tout peuple qui se renie disparaît.

Pierre-Emile Blairon

Notes:

[1]. « Et d’après vous, où iront ces plus de 2 millions de Gazaouis qui fuient les bombardements » , 8 novembre 2023

[2]. https://www.la-croix.com/religion/Guerre-Israel-Hamas-que...

[3]. On peut aujourd’hui définir l’Occident comme un regroupement de trois entités : Les Etats-Unis d’Amérique, Israël et l’Union européenne (l’Europe dite « de Bruxelles »), sous domination des deux autres.

[4]. Ce qui est également arrivé, sur le plan intellectuel, à l’intelligentsia de droite, soucieuse de s’attirer les faveurs de son homologue de gauche pouvant se revendiquer d’une présence plus ancienne sur la place si ce n’est d’une meilleure qualité de réflexion, l’une et l’autre tendance faisant partie du versatile microcosme parisien et n’ayant, de ce fait, qu’une influence limitée.

[5]. « Yaël Braun-Pivet en Israël avec les "faucons" de LR, un voyage qui sème le trouble : La présidente de l’Assemblée nationale a effectué durant le week-end un voyage express en Israël en compagnie des députés Les Républicains Éric Ciotti et Meyer Habib. De quoi envoyer le signal d’un soutien "inconditionnel" à la réponse de Benjamin Netanyahu dans sa guerre contre le Hamas. Une position en contradiction avec la ligne historique de la France et qui divise au sein de la majorité relative présidentielle. »(France 24, Romain Brunet, 22 octobre 2023)

[6]. Voir sur ce même site mon article du 18 octobre 2023 : Le 11 septembre d’Israël.

[7]. Ou d’une Marion Maréchal qui se serait enfin débarrassée de son côté politiquement correct concernant l’Ordre mondial, la dictature sanitaire, l’Ukraine, le conflit israélo-palestinien, l’Union européenne qu’il faut quitter de toute urgence. Voilà qui fait beaucoup pour une seule femme en peu de temps.

Commentaires

Une mise au point nécessaire, mais appuyée un peu trop lourdement pour paraître purement factuelle, sur les Sémites.
Une analyse de bon sens sur beaucoup d'aspects du problème évoqués, pas franchement novatrice mais avec un rappel des fondamentaux à garder en tête, pour les Européens en général et les Français en particulier. Toutefois la propension à vouloir avec insistance donner l'impression de se tenir en neutralité objective entre les deux camps, c'est d'une part imiter l'intenable politique gaullienne des années Gaulle aux années Chirac, c'est d'autre part déjà prendre parti car si on renvoie dos-à-dos l'agresseur du 7 octobre et l'agressé on accrédite le mensonge sur une "guerre" alors qu'il s'agit d'une attaque terroriste et de représailles subséquentes.
En revanche l'analyse critique sur la position de la droite nationale, qu'elle soit Le Pen ou Zemmour, est indigente et non pertinente. Le 7 octobre, c'est l'opportunité, pour toute une famille au sens très large de pensée, de droite et de droite de la droite, de sortir du ghetto idéologique dans lequel elle est enfermée depuis 80 ans par la réduction ad hitlerum. Injuste et odieuse certes, mais qui la rend inaudible politiquement et médiatiquement. Ne pas comprendre cette occasion et surtout ne pas la saisir, c'est se complaire dans la complainte victimaire ad vitam aeternam.
Alors dans ces conditions, l'homme ou la femme identitaire providentiel, pourquoi pas le Père Noël ? C'est l'époque en décembre, mais quand même...

Écrit par : Marc-François de RANCON | samedi, 02 décembre 2023

Oui il faut ramener cette pseudo guerre à sa dimention strictement locale et ne pas laisser les fils du Jordain s'étriper sur les bords de Seine ou d'ailleurs. J'ai toujours considéré que l'ONU avait fortement gaffé en octroyant un territoire en orient pour s'excuser des sévices européens à l'égard du peuple juif ! Je me souviens des houleuses discussions au sein de la droite nationale lors des réunions des années 1960 / 70 ! Les plus revenchards voulaient rejoindre Tsahal pour se venger du FLN, et les plus antisémites étaient chauds pour aller en Lybie aider Kadhafi ! Pour ma part, je suis totalement hostile à une participation sous quelque forme que ce soit à ce combat, et je pense à ce jour que l'action du hamas relève du terrorisme, et que le pilonnage de Tsahal sur Gaza est fortement condamnable ! Macron disant connement que la guerre durerait 10 ans !

Écrit par : MASBOU | dimanche, 03 décembre 2023

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