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lundi, 10 mars 2025

Le cirque s’en va en guerre et boum, et boum, badaboum…

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Le cirque s’en va en guerre et boum, et boum, badaboum…

Andrea Marcigliano

Source: https://electomagazine.it/il-circo-va-alla-guerra/

Alors… pendant que Trump négocie avec Poutine, l'Europe, ou plutôt cette étrange fiction qu'on appelle l'Union européenne, va à la guerre.

Ou plutôt, au réarmement. Pour faire la guerre à la Russie.

Cela ferait déjà rire, comme une blague dépourvue de sens. Et pourtant, peut-être, nous devrions vraiment nous inquiéter. Et pleurer.

Parce que les soi-disant vents de guerre semblent souffler avec force dans les voiles de Bruxelles. Et trouver autant d'enthousiasme du côté de l'Élysée.

Ursula von der Leyen veut réarmer l'Europe. Pour faire face à Moscou. Elle demande 800 milliards d'euros à investir dans l'armement.

Vous avez bien compris… Huit cents, 800 milliards d'euros. Qui devraient bien sûr être tirés des pays membres. Donc des citoyens. Au détriment des dépenses sociales, des retraites, des salaires…

Des Européens, ou plutôt des Allemands, des Français, des Italiens, des Espagnols et d'autres seront de plus en plus appauvris. Plongés dans la misère. Réduits à une vie de plus en plus précarisée et difficile. Pour financer la guerre. Contre la Russie.

Parce que Lady Ursula et ses acolytes veulent la guerre. En paroles d'abord. Mais pour la mener, et en assumer les conséquences dans tous les sens, ce seront d'autres qui devront le faire. Vous, je suppose. Ou vos enfants et petits-enfants.

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De plus, Ursula ne doit pratiquement rendre de comptes à personne. Elle n'a pas été élue par les peuples européens. Elle a été placée là par des intrigues de palais. Si elle se présentait à un vote réel, elle ne remporterait peut-être que les voix de ses proches.

Et sa Commission n'est pas un gouvernement. Elle n'a, ou plutôt ne devrait avoir, aucun pouvoir. Surtout en matière militaire. Et en ce qui concerne les guerres.

Mais l'incompétence des gouvernements nationaux lui permet d'assumer, en fait de s'approprier, ce rôle.

Et elle joue bien ce rôle, au service de ces pouvoirs financiers qui n'ont rien à voir avec l'Europe. Et avec les peuples qui devraient la composer. Et qui paient déjà les conséquences de ces politiques.

Puis il y a Macron. Pas la peine de parler de Merz, le nouveau chancelier allemand. C'est un homme de BlackRock. Et cela devrait suffire à nous faire comprendre. De plus, il n'a pas de majorité. L'Allemagne se prépare à une période, vraisemblablement longue, d'incertitude. Même, peut-être surtout, dans les rangs de la CDU-CSU.

Mais Macron semble très engagé. Un héraut de la guerre. Du réarmement. Lui qui a marqué, par son insouciance, la fin définitive de la domination française en Afrique. Qui gouverne sans majorité. Qui risque une révolte généralisée dans son propre pays.

Pourtant, il veut, en mots, la guerre. Avec la Russie.

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Les autres Européens s'exercent dans l'art de la pêche en baril. Ils font semblant d'être prêts. Mais ils comptent comme le classique deux de cœur quand l'atout est carreau ou trèfle.

Les Pays-Bas continuent à faire leurs affaires. Sous le radar. Les autres se taisent plus ou moins. La Hongrie, la Slovaquie, la Croatie, bientôt la Bulgarie et la Roumanie, se désengagent.

Il reste la Pologne. Mais, je le rappelle, le militarisme chronique des Polonais n'a jamais porté chance à personne. Surtout à eux. Et à ceux qui les ont suivis.

Un Cirque, donc, avec des figurants et des clowns. Qui crient: Guerre! Guerre!

Mais il n'a pas les forces nécessaire pour la soutenir, cette guerre.

Un Cirque qui sert, probablement, à masquer tout autre chose. Un jeu d'intérêts économiques. Ou, pour simplifier, le énième vol colossal qui se perpétra à nos dépens.

La Ligue de Salvini s'y est clairement opposée à cette guerre. Meloni semble encore incertaine.

Espérons… il ne nous reste plus rien d'autre à faire.

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