Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 24 mars 2025

Le programme allemand de retour volontaire ne prend pas!

migranten-sitzen-auf-der-bahnhofstreppe-am-koelner-hauptbahnhof-koeln-24-07-2018--migrants-sit-on-257471075.jpeg

Le programme allemand de retour volontaire ne prend pas!

Peter W. Logghe

Source: https://www.facebook.com/peter.logghe.94

Le gouvernement allemand, qui avait parié et espéré que de nombreux réfugiés syriens retourneraient dans leur pays après la chute d'Assad et l'installation d'un nouveau gouvernement en Syrie, avait dégagé d'importants moyens financiers à cet effet. L'organisation était placée sous la responsabilité du BAMF (Office fédéral des migrations et des réfugiés). Un maximum de 4000 euros était prévu par famille. L'aide comprenait, entre autres, une prise en charge des frais de voyage jusqu'à 200 euros par adulte et 100 euros par enfant. Diverses dépenses médicales jusqu'à 2000 euros devaient également être remboursées.

Chaque adulte pouvait en outre compter sur une aide financière de départ de 1000 euros, et 500 euros par enfant. En dehors de ce programme fédéral, plusieurs Länder avaient aussi leurs propres primes de retour. Selon le ministère allemand de l'Intérieur, 85 retours volontaires vers la Syrie avaient été financés de cette manière en 2024. Pour 2025, il y en a actuellement 8. Selon le registre central des étrangers, 975.061 réfugiés syriens vivaient en Allemagne fin 2024. Le gouvernement allemand déclare qu'il "explore de nouvelles possibilités".

…mais les réfugiés afghans avec de faux papiers restent les bienvenus !

Entre-temps, le gouvernement allemand reprend l'accueil des citoyens afghans ayant travaillé pour les Allemands en Afghanistan et les amène en Allemagne. Un premier vol avec 157 Afghans a déjà atterri en Allemagne – mais une enquête a révélé que seuls 2 de ces réfugiés afghans avaient effectivement travaillé pour le gouvernement allemand. Pourtant, les coûts de l'acheminement des Afghans vers l'Allemagne ne sont pas négligeables, et un montant de 25 millions d'euros a été prévu dans le budget. Jusqu'à présent, 35.800 Afghans ont été amenés en Allemagne dans ce cadre.

Un fonctionnaire a témoigné anonymement dans le journal allemand Bild sur l'échec de la politique: "La sélection manque de toute transparence. Dans de nombreux cas, l'identité ne peut pas être prouvée ou elle est même totalement tirée par les cheveux". Il y avait ainsi une famille de 9 personnes, et lors d'un examen plus approfondi par un fonctionnaire, il s'est avéré que les dates de naissance sur les documents avaient été remplies complètement au hasard. Néanmoins, le ministère des Affaires étrangères a permis l'admission sans aucune condition.

De plus, il est également apparu qu'environ 12.000 Afghans souhaitent voyager en Allemagne par l'intermédiaire de l'ambassade du Tadjikistan au Pakistan et ont demandé des visas pour cela. Les documents d'identité afghans n'ont pas pu être vérifiés en raison d'un manque de personnel et parce que personne parmi le personnel allemand ne comprend les langues de l'Afghanistan. Et cela continue ainsi, che(è)r(e)s concitoyen(nes)…

Nulle envie de faire la guerre: les Sud-Européens ne veulent pas réarmer

Carte-geomorphologique-de-la-Mer-Mediterranee-Fond-de-carte-et-bathymetrie-GEBCO-351263337.jpg

Nulle envie de faire la guerre: les Sud-Européens ne veulent pas réarmer

Bruxelles. L'UE vient tout juste de décider qu'elle pourra désormais mener la guerre même sans les Américains. Bruxelles prévoit de mobiliser jusqu'à 800 milliards d'euros à cet effet – et d'assouplir spécifiquement les règles fiscales en vigueur. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen (CDU), souhaite même puiser dans l'épargne des citoyens, qu'elle veut reclassifier comme des "investissements" dans le cadre d'une future "Union d'épargne et d'investissement".

Mais tous les États membres de l'UE ne veulent pas participer à l'engouement pour le réarmement. En particulier, les pays méditerranéens montrent peu de disposition à mobiliser davantage de ressources financières pour des armes et des munitions. Ils sont déjà très endettés. Au Conseil de l'UE, ils ont bloqué – au grand désarroi de la commissaire européenne aux affaires étrangères Kallas – un nouveau paquet de 40 milliards d'euros pour l'Ukraine. Et la Hongrie sous le Premier ministre Orbán, tout comme son homologue slovaque Fico, est de toute façon contre toute aide à l'Ukraine, même si Kiev a maintenant plus que jamais besoin de soutien.

On parle déjà à Bruxelles d'une "coalition des réticents". De plus, la même tendance que pour l'aide à l'Ukraine est également visible dans le domaine du réarmement. En matière de dépenses de défense, un fossé se creuse désormais entre le Nord et le Sud, l'Est et l'Ouest de l'UE. Alors que la Pologne dépense plus de quatre pour cent de sa production économique pour la défense, l'Espagne, qui se trouve en bas du classement, n'a consacré que 1,3 pour cent l'année dernière. L'Allemagne vient également de lancer un nouvel endettement colossal pour pouvoir soutenir son propre réarmement. Il n'y a pas d'efforts comparables dans le sud de l'UE.

L'Italie sous la présidence de Meloni vise à atteindre l'objectif de deux pour cent de l'OTAN seulement en 2029. Pas étonnant – le pays, avec une dette d'environ 135 pour cent de son produit intérieur brut, est le deuxième pays le plus endetté de l'UE. Il ne reste plus beaucoup de marge de manœuvre. Dans le gouvernement de Meloni, le partenaire de la coalition, la Lega, rejette catégoriquement tout réarmement et a voté contre la résolution relative au plan "ReArm Europe" au Parlement européen.

L'Espagne hésite également. Le budget de la défense y est traditionnellement bas, et la population est considérée comme fondamentalement pacifiste. La guerre en Ukraine n'a pas vraiment changé cela. Bien que le gouvernement soit plutôt en ligne avec l'UE, une augmentation du budget de la défense est difficile à vendre au public.

Le Portugal est également très en dessous de l'objectif de deux pour cent en matière de dépenses de défense. Mais d'autres budgets importants sont également chroniquement sous-financés, ce qui rend difficile la défense politique d'un budget de réarmement plus élevé. De plus, des élections anticipées auront lieu en mai : des dépenses de défense plus élevées ne peuvent en aucun cas constituer une promesse électorale qui attire les électeurs. (mü)

Source: Zue rst, mars 2025.

Quand Hollywood fait la chasse au comte Zaroff

5980442-2679974452.jpg

Quand Hollywood fait la chasse au comte Zaroff

Nicolas Bonnal

J’ai repris ma version de 2016 pour établir ce texte, dont j’avais écrit une première version bien avant. Je reconnais qu’en matière de russophobie, depuis, l’élève européen a dépassé le maître (l’Amérique, toujours, plus russophile avec les républicains pour des raisons établies par Todd)….

Je crois de plus en plus à une montée de la tension russo-américaine pour l’année prochaine, qui pourrait déboucher sur une catastrophe. C’est comme pour les produits dérivés ; on ne s’arrêtera pas en si bon chemin, et c’est Hollywood qui va nous éclairer à ce propos.

2b54f8374661bee69f7ebd00c382fbbf.jpg

Dans les années 80 et 90, Hollywood envoyait Schwarzenegger égorger des latinos en Amérique centrale ou du sud (Commando, Predator, Collateral Damage) ; ou bien, quand on avait moins d’argent, on envoyait Chuck Norris. Dans les années 90, alors que l’on prépare l’opinion aux attentats du 11 septembre et aux guerres qui s’ensuivent, on ne cesse de montrer au public des films consacrés au terrorisme islamiste. Enfin, dans les années trente, pour remonter le cours du temps, les épisodes de Buck Rogers nous initiaient au péril jaune.

Chaque fois, des guerres ont bien eu lieu. En Asie bien sûr (Japon, Corée, Vietnam et tout le reste). En Amérique centrale, en Colombie (300.000 morts tout de même), au Moyen-Orient où elles ne cessent pas, et ne cesseront peut-être jamais. Et ce que nous voyons aujourd’hui, c’est que la pression antirusse ne cesse de monter du côté de Los Angeles.

853760a31fd5838adf0717ef1afb0d4d.jpg

Dans les années 80, on avait eu Rambo 2 et 3, la délirante Aube rouge, qui voyait une invasion russo-cubaine des USA. L'invasion latino a bien eu lieu, mais sous forme de réfugiés économiques.

md-front-release-56975-1661231628-223-2118965317.jpeg

Il y a toujours eu pléthore de films antirusses à Hollywood, et il est bon de noter que ces films antirusses étaient rarement anticommunistes : sous Roosevelt le cinéma fut même pro-stalinien. Je me souviens d’une comédie, Jet Pilot, de von Sternberg, datant d’après d’ailleurs, narrant le mariage d’une belle pilote stalinienne avec John Wayne ! Sous Reagan aussi, Le Quatrième Protocole (1987), Double Détente (1988) ou Gorky Park (1983) ne marquaient pas, c’est le moins qu’on puisse dire, un anticommunisme viscéral. On peut rappeler aussi la Belle de Moscou qui voit Fred Astaire séduire Cyd Charisse avec son soft power. Et je ne cite pas Reds de Warren Beatty oscarisé en 1981 pour son catéchisme bolcheviste (c’est à croire que l’on attendait avec impatience la nationalisation de toutes les banques et de toutes les dettes…).

Les grands cinéastes anticommunistes comme Mervin Le Roy, l’immense McCarey ou même Kazan ont même été diabolisés ou sciemment oubliés depuis, à l’instar de Joe McCarthy.

Les-trois-lanciers-du-bengale-affiche2-787x1024-4123540673.jpg

Les films hollywoodiens étaient plutôt antirusses, et marquaient une haine antirusse civilisationnelle, essentiellement tsariste et orthodoxe. L’Amérique comme l’Angleterre de Palmerston au 19ème siècle poursuivait la lutte de la périphérie océanique contre le pays-continent, que l’on symbolisait par le conflit de l’ours et de la baleine. L’Angleterre réussit à entraîner la France de Louis-Napoléon dans son irréelle guerre de Crimée (la charge de la brigade légère). Disraeli voulait une guerre contre la Russie en 1878, pour protéger l'empire ottoman, et l’obsession anglo-saxonne était d’empêcher la Russie d’avoir accès aux mers chaudes ou bien de se rapprocher des Indes (la thématique de McKinder). C’est une belle espionne russe qui aide Mohammed Khan à capturer les Trois lanciers du Bengale dans le film éponyme (par ailleurs œuvre préférée d’Adolf Hitler, qui s’y connaissait en racisme antirusse). Kim avec Errol Flynn tacle aussi la Russie (elle envahit l'Inde!). Le Kipling sur l'homme qui voulut être roi est aussi antirusse (le "grand jeu"…), mais pas la belle adaptation de John Huston. On pourra aussi citer Capitaine sans peur, de Raoul Walsh où un fougueux Gregory Peck se fait fouetter par un noble russe, dont il a séduit la fiancée... Encore un marin contre un terrien. Le film tourne autour de l'Alaska que le tsar Alexandre II vendit pour une bouchée de pain. Et dire qu'Alexandre aurait pu aider l'Angleterre et la France impériale à soutenir le Sud sécessionniste…

Chasses-du-comte-Zaroff-poster-OK-721x1024-1901640840.jpg

Mais c’est le légendaire comte Zaroff (avatar de King Kong finalement) qui synthétise tous les préjugés antirusses : c’est évidemment un russe blanc, un aristocrate ; il adore chasser ; il est cruel et entouré de moujiks sordides ; et il se lance dans des chasses sadiques après avoir coulé les navires des riches yachtmen qui croisent près de son île mélanésienne. Rappelons qu’Hollywood ne dénoncera presque jamais le bolchévisme : McCarthy a essayé d’expliquer pourquoi, on a vu comment il a fini dans la fosse à purin, plus bas qu’Hitler ou presque.

Trente ans plus tard, Kubrick le russophile (voyez mon livre sur Kubrick aux éditions Dualpha) se moque un peu du racisme antirusse dans son Docteur Folamour : pour le général xénophobe qui pousse le président à une guerre totale, les Russes sont un « tas de moujiks ignorants ». Mais l’ambassadeur soviétique ne s’illustre pas par sa bonne conduite dans la War Room où il ne faut pas se battre... Dans 2001 les savants russes sont du reste des savants trompés par une conspiration américaine !

lUSZwCxIor4tc6rhOLHe3BsTIgG-41114814.jpg

Comme je l’ai dit déjà, il y eut une baisse de régime antirusse sous le regretté Ronald Reagan : les républicains sont devenus moins hostiles aux Russes depuis Nixon que les démocrates, ce n’est pas difficile... Et puis l’implosion du communisme, mauvais service rendu aux Anglo-Saxons (il a libéré les forces vives de la Chine, de la Russie et même de l’Inde), fait qu’en 1997 Simon Templar alias Le Saint va combattre un « oligarque ultranationaliste » qui risque de nous priver de pétrole et de liberté. A la même époque les oligarques apatrides enrichis sous l'ère Eltsine sont déjà tous à Londres ou à Megève... La même année Air Force One nous décrit l’assaut de l’avion présidentiel américain par un groupe de terroristes nationalistes. Le sulfureux Gary Oldman peut exposer son point de vue de méchant, d’ailleurs parfaitement justifié.

18821587-1724043703.jpg

Il faut attendre dix ans pour voir une nuée de films antirusses déferler sur nos écrans : Les Promesses de l’Ombre, de Cronenberg, La Nuit nous appartient, X-Files de Chris Carter. La russophobie revient avec le regain russe, comme le dit Todd dans son Après l'Empire. A chaque fois, on n’y va pas de main morte : les Russes sont des cannibales, des racistes abrutis, des trafiquants de cocaïne, ou des mafieux pathétiques qui contrôlent tout ce qui se fait du mal dans le monde (Equalizer)... Pis encore, ils vont aussi à l’église et ont l’esprit de famille...

C’est eux, et non pas d’autres, qui organisent la nouvelle traite des blanches. On se croirait au temps du terrible Ivan Grozny !

Menacent-ils la sécurité des Etats-Unis, qui aujourd’hui peut être menacée n’importe où ? Oui, pour Charlie’s Wars, écrit par Aaron Sorkin et réalisé l’an dernier par Mike Nichols, qui montre comment les Etats-Unis ont équipé les talibans pour abattre les hélicoptères de l’armée rouge. S’agit-il d’une répétition ?

La russophobie en Amérique est ancienne. On demandera à Tocqueville de la justifier, ce qu'il fait nûment à la fin du tome premier de sa Démocratie :

« Il y a aujourd'hui sur la terre deux grands peuples qui, partis de points différents, semblent s'avancer vers le même but: ce sont les Russes et les Anglo-Américains. Tous deux ont grandi dans l'obscurité; et tandis que les regards des hommes étaient occupés ailleurs, ils se sont placés tout à coup au premier rang des nations, et le monde a appris presque en même temps leur naissance et leur grandeur. »

Sources :

https://www.dedefensa.org/article/emmanuel-todd-et-le-con...

https://www.dedefensa.org/article/kubrick-et-la-question-...

https://www.dedefensa.org/article/kubrick-et-la-demence-d...

https://www.dedefensa.org/article/kubrick-et-polanski-con...

https://www.revuemethode.org/sf111630.html

 

12:13 Publié dans Cinéma, Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nicolas bonnal, cinéma, cinéma américain, hollywood | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Un message de Pierre-Emile Blairon

Pierre-Emile-Blairon.jpg

Un message de Pierre-Emile Blairon

Bonjour, chers amis,

Je vous propose aujourd'hui non pas un nouvel article, mais une réactualisation de mon statut d'auteur ( comme journaliste  et écrivain) que j'espère faire perdurer encore les quelques temps qui me restent à vivre en votre aimable compagnie, n'ayant pas d'autre objectif que de faire ce qui doit l'être avec ce que je  sais faire (plus ou moins bien, mais avec de la bonne volonté, en tout cas) en espérant que cela puisse servir à quelque chose ou à quelques-uns, maintenant ou plus tard.

***

jean-giono-la-nostalgie-de-l-ange-42-2-big-www-exposud-kingeshop-com-929475162.jpg

Une bonne biographie me concernant est parue sur Métapédia, il y a déjà trois ans, que je complète à la suite avec mon dernier ouvrage paru :

https://fr.metapedia.org/wiki/Pierre-%C3%89mile_Blairon

Il faut rajouter à ma bibliographie : L'emprise du mensonge, paru en novembre 2023 aux Editions du Lore.

***

297948516-3138883620.jpg

On peut trouver également mes ouvrages en librairie, notamment ceux édités par Ouest-France : Le guide secret d'Aix-en-Provence et alentours, Le guide secret de la Côte d'Azur et Album secret et mystérieux de la France, en collectif.

D'autres de mes ouvrages sont disponibles sur Amazon :

https://www.amazon.fr/stores/author/B004MPS7M2

ou à la FNAC, Cultura, Decitre, Furet du Nord, etc. En Angleterre chez  Troy Southgate, Arktos, Goodreads, Booknode, etc. en Espagne chez  Ratzel, en Italie chez L'Età dell'Acquario :

https://www.amazon.fr/Nostradamus-Astrologo-alchimista-me...

 ***

773653195-3118402604.jpg

1439-2241-thickbox-2070278591.jpg

Je continue à écrire des articles mêlant à la fois actualité et spiritualité ; ces articles paraissent essentiellement chez Nice Provence Info, site dirigé par Georges Gourdin et chez Euro-synergies, dirigé par Robert Steuckers.

Ces articles sont repris, pour certains, à l'international (cette diffusion tous azimuts étant le privilège d'internet) essentiellement sur les suites suivants, hors les deux sites déjà cités :

En Russie, sur le site d'Alexandre Douguine, Géopolitika :

https://www.geopolitika.ru/en/person/pierre-emile-blairon

Aux Etats-Unis, chez https://fr.sott.net/  (Sign of the Times),

chez Muck Rack : https://muckrack.com/pierre-emile-blairon/articles

Sur Réseau international : https://reseauinternational.net/  

et autres.

Amitiés, PEB